Kahuki courait. Heureusement qu'elle avait aperçut ces hommes quelques minutes plus tôt! Ils la suivaient se près, et elle aait beau se perdre elle-même dans les artères de la ville, elle ne manquait pas d'entendre les bruits de leurs pas, d'apercevoir les formes de leur silhouettes se dessinant sur les murs au détour d'un virage...
Elle savait qu'il s'agissait certainement d'esclavagistes qui cherchaient à la capturer, et ne voulait pas se laisser prendre. Elle courait donc à la recherche d'une cachette, d'un secours, mais personne ne semblait faire attention à elle et à son pas pressé, son visage effrayé et sa respiration faible et haletante.
La nuit était tombée depuis une heure environ, et toute la ville prenait une identité nouvelle, inconnue et inquiétante. Les regards des inconnus sur la jeune femme-chat se faisaient plus lubriques, plus insistants, et cela réduisait son espoir de tomber sur un homme honnête qui la débarrasserait de ses cruels contrebandiers, à néant.
Elle se retrouva, sans trop savoir comment, dans un cul-de-sac et la peur l'envahit: elle ne voulait pas être vendue à un homme cruel qui n'attendrait pas une nuit avant de s'en prendre à elle. Elle grimpa donc au mur, ses qualités de chatte lui conférant une mobilité inhabituelle pour un être humain, et se retrouva perchée sur le mur. Elle cherchait une issue, s'apprétait à se lancer vers l'autre ruelle qui s'offrait à elle et qui, si elle en jugeait par la lumière chaude et accueillante qui brillait au fonc de celle-ci, menait à la place publique de Nexus, lorsqu'elle aperçut un des hommes qui l'avaient suivie toute la journée dans celle-ci. Elle voulut faire demi-tour et s'enfuir par là où elle était venue, mais l'autre homme se trouvait la, dans une posture conquérante, décontractée, dû à la joie du travail accompli. Kahuki sentit le désespoir s'emparer d'elle et avec l'énergie de la dernière chance, sauta vers la ruelle qu'elle avait découverte. L'homme fut surpris qu'elle tente quelque chose, mais parvint à s'accrocher à sa queue de chat. La jeune femme le griffa sans ménagement, le poussant à la lâcher avec un cri de douleur, et s'enfuit vers la lumière.
Elle atteignit la place publique avec un soupire de soulagemment qui se mua en horreur lorsqu'elle entrevit du coin de l'oeil l'homme qu'elle avait griffé à seulement trente mètres d'elle. Elle voulut repartir à travers la foule, mais se cogna à quelqu'un, ce qui la fit chanceler un instant.
Le quelqu'un était un homme de haute taille, lorsqu'il se retourna, elle s'était déjà excusé prestement, subodorant qu'il n'était pas du genr eà se laisser bousculer par un châton de son genre...