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The Wonderful Bride [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

The Wonderful Bride [PV]

lundi 24 juillet 2017, 19:40:50

Malyath avait mal entre les cuisses. Fort heureusement, le smoking qu’il portait permettait de dissimuler à la perfection son érection, mais là, tandis qu’il attendait la venue de sa future femme, planté bien droit devant l’autel, au sein des jardins du Château-Neptune, le palais royal du royaume des Elfes d’Illÿath, il se devait de faire le constat que son érection ne diminuait pas.

*Putain, j’aurais jamais cru ça possible...*

Il s’était attendu à ce que sa future femme, Aerin, soit aussi belle. En la voyant, il y a à peine une demi-heure, et avant d’être vertement repoussé par les servantes qui la préparaient, Malyath était tombé... Instantanément amoureux. Il avait croisé le regard de saphir de cette beauté, vu son corps parfait... Puis les servantes lui avaient rappelé que l’époux n’avait pas le droit de voir la femme avant la cérémonie, et on lui avait claqué la porte au nez, le laissant pantois dans le couloir. Lui qui s’était attendu à ce que son père le punisse en le mariant à un vieux boudin moche et gras, il avait vu...

*La perfection même !*

Et son corps avait réagi en conséquence, puisque, depuis lors, il avait eu une érection qui ne voulait pas diminuer. Malyath avait mis sa demi-heure à profit pour se masturber dans les toilettes, mais, en repensant encore à ce corps magique, et à tout ce qu’il allait lui faire subir, sa queue était revenue à la charge, comme dans les grands jours.

Malyath était le Dauphin du glorieux royaume guerrier de Nomendör. C’était l’un des plus puissants royaumes elfiques du continent. Et Malyath, en tant que tel, était un guerrier d’exception. Beau et musclé, il était même le plus puissant Prince guerrier qui avait vu le jour depuis des générations. Sous son règne, Nomendör avait réalisé de multiples campagnes militaires couronnées de succès. Orcs, démons, propagations de monstres, Barbares... Malyath était fougueux et tactique, un stratège d’exception. Le peuple l’adorait, car il était très charismatique... Mais aussi, et surtout, affreusement coureur de jupons. À un point tel que son père, le Roi, en était irrité.

Bisexuel, Malyath ne se refusait rien, et sûrement pas les plaisirs du vin et de la chair. Chaque fois qu’il partait en campagne, il emmenait avec lui ses maîtresses et ses courtisanes, et adorait coucher avec des paysannes. Combien de fois le Roi l’avait-il surpris au petit matin à dormir dans la chambre d’une noble ? Malyath avait un talent naturel de séduction avec les femmes, car il bénéficiait, non seulement de sa redoutable beauté, de sa verve affutée, mais aussi de son charisme. Et le Roi en avait tout simplement assez des frivolités de son trublion de fils. Lors du dernier incident en date, Nomendör avait reçu une délégation venant d’un autre royaume, et il avait surpris son fils au lit dans la chambre du Prince héritier... En compagnie de la Princesse héritière, et de la Reine de cette famille, dissimulée sous le lit, occupée à le sucer.

Nomendör avait une réputation à défendre, et les ardeurs de son fils commençaient à porter atteinte à cette réputation. Le fait est que la mère de Malyath était une succube, l’un des secrets les mieux gardés du royaume. La Reine de Nomendör était malheureusement inféconde, et, pour obtenir un enfant, le couple avait dû faire appel aux services d’une succube. Pour le Roi, l’appétit sexuel insatiable de Malyath venait de ses gênes, mais, si ce secret finissait par s’apprendre, c’était l’intégrité du royaume tout entier qui était menacée. Or, à force de coucher à droite et à gauche, son libertin de fils finissait par attirer l’attention, et par amener les nobles à poser des questions indiscrètes.

« Elle arrive, Maître... »

La voix suave du page de Malyath, Edgar, un humain androgyne, l’arracha à ses pensées. Edgar était son fidèle page, l’assistant aussi bien sur le champ de bataille que dans le lit. De fait, tout à l’heure, quand il s’était « masturbé » après avoir vu son épouse, c’était en réalité Edgar qui l’avait masturbé.

« Tu aurais vu à quel point elle est belle, je n’ai jamais vu ça...
 -  Moi, je n’ai jamais vu une femme vous mettre dans une telle situation, Maître... Les gens ne tarissent pas d’éloges sur la Princesse Aerin. C’est un grand honneur que le Roi d’Illÿath vous fait, sa fille est extrêmement courtisée. »

Récemment, le royaume d’Illÿath avait été envahi par de multiples Orcs. Nomendör était venu à la rescousse, et Malyath avait fait preuve de prouesses exceptionnelles. Nomendör avait tout simplement sauvé le royaume, et des tractations politiques avaient été engagées, aux termes desquels les deux royaumes avaient juré de se rapprocher... En mariant leurs enfants respectifs. Pour le Roi, c’était, espérait-il, l’occasion de canaliser les ardeurs de son fils. Il avait volontairement dissimulé à ce dernier la beauté de son épouse. Et le résultat était à la hauteur de ses espérances.

Tout en l’attendant, Malyath ne débandait pas...
« Modifié: mercredi 20 décembre 2017, 01:35:38 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 1 lundi 24 juillet 2017, 20:49:38

Le prince Mayalath n'était présentement pas le seul à être extrêmement troublé par la personne avec qui il allait se marier dans très peu de temps. De tous les royaumes elfiques peuplant le continent, la princesse Aerin en était à l'heure actuel le plus beau des joyaux, qui avait été jalousement gardé par sa famille pendant des années. Sa beauté était un avantage indéniable pour une elfe de sang noble, principalement car elle garantissait à sa famille le choix d'une alliance politique qui pouvait les arranger, eux et le royaume d'Illÿath, dont elle était originaire. Le roi avait l'embarras du choix quand aux prétendants pour la main de sa fille, mais les dernières incursions orcs avaient grandement frappé le royaume qui était plus tourné vers les arts et les sciences que vers les armes, et la roi avait alors du demander en urgence l'aide de son puisant voisin.
Le Dauphin de Nomendor était ainsi venu à leur rescousse, en repoussant les orcs au loin, et en leur faisant subir de telles pertes que les peaux vertes ne s'en remettraient pas avant de bonnes années. Puis, les tractations diplomatiques avaient eu lieu suite à cette victoire. Illÿath et son roi avaient par la présente contracté une dette à l'égard du royaume de Nomendor, une sérieuse dette, car le roi était un homme d'honneur qui reconnaissait volontiers que son voisin l'avait sauvé de la destruction.
Le roi de Nomendor n'avait alors exigé qu'une chose, mais de taille, que le joyau d'Illÿath soit marié à son fils qui les avait sauvé. Si il était un peu réticent quand à l'idée de marier sa précieuse fille à un parti qu'il n'aurait pas initialement choisi, entre autres à cause des rumeurs de volage du Prince, le roi d'Illÿath était dans une bien piètre position pour négocier le dédommagement du sauvetage de son royaume entier. Il avait accepté, et la date du mariage avait été fixée à peine quelques jours plus tard.

Le jour de son mariage était venu, et Aerin sortait tout juste de sa chambre, où ses servantes avaient passées de longues heures à la baigner, la parfumer, et l'habiller. A l'encontre de toutes la traditions voulant que les mariés ne se voient pas avant la cérémonie, Malyath, son futur époux, avait quelque peu forcé la porte de sa chambre pour la voir, retenu à peine par ses servantes, qui lui avaient ensuite fermé la porte au nez. leurs regards s'étaient toutefois croisés assez longtemps pour qu'Aerin puisse voir son futur mari dans le détail, et bien qu'elle soit d'un naturel timide et prude, elle devait se l'avouer intérieurement...

*Il est si beau...*

Aerin était la seule fille de la famille royale d'Illÿath, en conséquence de quoi son rôle et son éducation avaient toujours été tournés vers le fait d'en faire une épouse pour un noble, et avait été en conséquence nourrie à la poésie, aux arts, et aux romans à l'eau de rose. Autant dire qu'elle était sur ce point ravie, car son époux avait tout de l'allure d'un prince charmant...mais ce qu'on racontait sur lui...
Ses servantes en avaient parlé entre elles, tandis qu'elles préparaient leur princesse. Le prince de Nomendor était beau, charismatique, mais était également connu pour être un coureur de jupons particulièrement actif, l'exact inverse d'Aerin, qui était aussi pure que de l'eau de roche en terme de sexualité. Elle se demandait donc naturellement comment allait se dérouler sa vie commune avec cet homme, et surtout si il allait la tromper...mais elle allait devoir faire avec ses craintes, car il lui était impossible dans tous les cas de se soustraire à son devoir. Elle espérait juste que tout irait au mieux, sans compter que son mari, durant les quelques secondes où il avait pu poser son regard sur elle, semblait avoir été charmé.
Aerin arriva donc en marchant, sa longue robe étant soutenue dans son dos par quatre servantes, qui l'accompagnèrent jusqu'à l'autel. Elle portait une belle robe bien qu'un peu sobre, mais la raison derrière ça était le fait qu'Aerin ne trouverait jamais de robe pouvant la rendre plus belle qu'elle ne l'était déjà. C'était un consensus au sein de tous les royaumes elfes, Aerin était considérée comme la plus belle femme elfe existante à ce jour.
Elle s'avança donc a pas lents, tandis que l'assemblée s'était levée à son passage, jusqu'à ce qu'elle atteigne l'autel, et ne se trouve à côté de son futur mari, qui était bien plus grand qu'elle et...et beau, elle en rougissait à l'idée qu'elle allait effectivement se marier avec ce bel homme.

P-Prince Malyath...

Sa voix, très douce, était empreinte d'une forte timidité, ce qui était tout à fait en accord avec son visage poupon et ses beaux yeux saphir.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 2 lundi 24 juillet 2017, 23:08:03

« On la surnomme ‘‘Le Soleil d’Illÿath’’, Maître... Encore que certains poètes préfèrent l’appeler ‘‘Étoile’’, ou ‘‘Cristal’’. Ce qui est sûr, et les historiens sont formels, c’est que la lignée d’Illÿath n’a jamais eu une femme aussi belle depuis... Eh bien... Aussi longtemps qu’on s’en rappelle.
 -  Ah oui,
 -  Et, puisque Nomendör n’a jamais connu un homme aussi vigoureux que vous, j’en déduis que vous êtes faits pour vous entendre. »

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Malyath. C’était aussi pour ça qu’il aimait Edgar, pour le franc-parler dont ce dernier faisait preuve, qu’il mélangeait avec habileté avec un sens de l’étiquette et de la servitude. Il n’aurait pas pu rêver meilleur page. Edgar était autant son amant que son confident, et tout le monde était au courant de la relation entre eux... Malyath était donc curieux de savoir ce qu’Aerins avait sur lui.

« Il n’empêche que je me sens quelque peu frustré... Vous avez joui si fort tout à l’heure... Il y a bien longtemps que mon corps n’avait pas pu vous faire jour aussi vite, Maître...
 -  Je n’ai jamais fait une fille comme ça, te dis-je, et je... »

Des accords se firent alors entendre, et tous se turent, pendant que la traditionnelle musique de mariage commençait. Malyath bomba fièrement le torse. La dernière fois qu’il avait assisté à un mariage... Ce n’était sûrement pas le truc qu’il dirait à son père, mais il avait couché avec la sœur de la mariée quelques minutes avant le début, et était arrivé en retard de quelques secondes, le col légèrement défait. Des enfants approchèrent, et, derrière eux, il y avait... Aerin.

Malyath déglutit lentement. Certes, il aurait pu se renseigner sur cette femme, et c’était pour ça qu’il avait sommé Edgar de se renseigner. Visiblement, le sournois page avait sciemment choisi de dissimuler les multiples poèmes et tableaux qu’il avait vus sur cette femme. Aerin, en réalité, était extrêmement populaire au sein du royaume. Sa beauté légendaire inspirait tous les habitants, aussi bien les hommes que les femmes, et son père, en raréfiant les apparitions de sa fille, jouait savamment là-dessus.

Les enfants jetèrent de multiples roses sur le sol, éclairant ainsi le passage de la femme, dont la longue robe était maintenue par quatre servantes, évitant ainsi qu’elle ne touche le sol. Cependant, Malyath devait bien reconnaître avoir vu des robes plus... Sophistiquées. Mais, après tout, avait-on besoin d’un enrobage quelconque, quand on était si belle ? Le père d’Aerin s’approcha alors, dans un impeccable uniforme militaire, et tendit le bras à sa fille, avant de marcher vers l’autel, où Malyath l’attendait, ainsi qu’un prêtre.

Le père d’Aerin jeta un regard soutenu à Malyath, puis lâcha sa fille, qui grimpa les marches de l’estrade. Un châle recouvrait son visage. Elle tenait entre les mains un bouquet de fleurs, conformément aux traditions. Malyath se dressa face à elle. Aerin avait la tête baissée, de sorte qu’il ne voyait que quelques bouches de cheveux, la pointe de son nez... Et son odeur magnifique, qui lui fit encore plus mal au sexe.

*Bordel, j’ai tellement envie de la sauter...*

Il resta silencieux, pendant que les dernières notes de musiques se poursuivaient, et que le prêtre commença :

« Mes chers amis ! Rois, souverains, nobles, et gens de lignage plus modeste, ce jour n’est pas un jour comme les nôtres. Devant l’Arbre-Coeur, sous le regard des Anciens et des Esprits qui, en tout temps, nous guident et veillent sur nous, ces deux jeunes gens viennent prendre un engagement solennel... Le plus important qui soit. Un engagement qui va bien au-delà d’accords politiques, ou de rapprochement entre familles... Un engagement qui lie les corps et les esprits, un engagement décidé à faire de vos âmes une seule âme, de vos rivières un fleuve ! »

C’était bien sa veine, ils étaient tombés sur un bavard ! Et, pendant ce temps, le délicieux parfum de cette femme continuait à l’enivrer. Il ferma même les yeux pendant quelques secondes, tandis que l’autre résumait leurs devoirs et obligations. Vie commune... Solidarité mutuelle... Contribution aux dettes... Respect, amour, probité, honneur... Fidélité morale et amoureuse... Tous les grands poncifs y passaient.

« Jurez-vous, Prince Malyath, de chérir et d’aimer votre femme, jusqu’à ce que la mort vous sépare, et afin que vos âmes, même dans la mort, soient éternellement liées ?
 -  Oui, Grand-Prêtre. J’y consens. »

La même question fut posée à la jeune femme, qui put enfin relever la tête... Et, en croisant son regard, Malyath se sentit fondre sur place.

*Je peine à croire qu’une telle beauté puisse exister parmi les hommes...*

Elle donna également son consentement, d’une petite voix fluette, et Malyath se pencha ensuite vers elle... Et, juste avant de l’embrasser, glissa furtivement, si bien que seule elle put l’entendre, pendant que leurs mains se serraient l’un contre l’autre, qu’Edgar avait récupéré le bouquet de fleurs, et approchait les alliances...

« Vous me faites bander très dur, Majesté... »

Et il l’embrassa juste ensuite, étouffant probablement le hoquet de stupeur qu’elle ne manquerait pas de pousser...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 3 lundi 24 juillet 2017, 23:38:57

Aerin était...fébrile, probablement un peu comme n'importe quelle mariée au moment de se lier pour l'éternité à son époux, mais elle ne savait globalement pas quel sentiment prédominait chez elle, et était honnêtement un peu perdue dans tout ça. Elle savait pertinemment pourquoi elle le faisait, cet homme avait sauvé son royaume, et elle par extension, d'une attaque d'orcs que leur armée seule n'aurait jamais pu repousser. En ce sens, elle comprenait les raisons de son mariage avec ce beau prince, qui il fallait l'avouer, était très élégant, et diablement beau, au point que même la prude princesse se trouvait à rougir à l'idée qu'un tel homme vienne sous peu à partager sa couche. Mais c'était bien là la raison pour laquelle elle ne pouvait se considérer comme pleinement heureuse en ce moment, cette perspective de devoir coucher avec cet homme éveillait en elle des sentiments contradictoires. Le fait qu'il soit beau comme un dieu n'effaçait pas les quantités de rumeurs qui circulaient sur lui, et il y en avait tant, venant de tous les recoins des royaumes elfiques, qu'Aerin doutait qu'elles soient sans fondement. Hors la princesse elfe avait une vision très romantique du mariage, et trouvait pour le moins "scandaleux" que son mari en devenir soit aussi volage...Aerin s'était après tout préservée durant toutes ces années pour offrir sa fleur intime uniquement à son mari, tandis que cet homme avait connu bien des femmes avant elle, et à ce qu'on en disait...même des hommes.

Toutefois, la princesse savait où était son devoir envers sa patrie et sa famille, qui ne seraient plus là sans ce même homme...elle espérait juste qu'elle n'aurait pas droit à une grande désillusion quand à son mariage, qu'elle avait longuement idéalisée. La cérémonie qui devait les unir commença finalement, lorsque son père acheva de la mener à l'autel, non sans jeter un long regard à son futur mari. Tout le monde était-il donc au courant du fait que son futur mari était un coureur de jupons ? Se pouvait-il même que son page et lui aient...fait des choses ? La seule pensée que tous ceux présents au mariage puissent se faire les mêmes réflexions la rendaient très gênée, mais heureusement elle était de dos, et portait aussi un châle blanc qui couvrait son visage, ne le laissant que légèrement apparaître en transparence.

*Allons calme toi...ce n'est peut-être que des rumeurs...*

Aerin était un peu dans sa bulle, jusqu'au moment où le prêtre, qui célébrait leur union, lui demanda son consentement, juste après que Malyath l'aie donné.

Oui Grand Prêtre. J'y consens.

Elle se tourné alors vers son mari, ou du moins l'homme qui allait désormais l'être dans une poignée de secondes, et dont le page récupéra son bouquet pour lui permettre d'avoir les mains libres. Ces dernières se firent d'ailleurs saisir par le prince, juste après que ce dernier n'aie soulevé son châle blanc, pour libérer le délicat visage de la princesse elfe. Elle pouvait désormais voir son époux de près, et il faisait bel et bien plus d'une tête de plus qu'elle en hauteur. Il était solidement bâti, on pouvait aisément deviner sous son costume de cérémonie qu'il était un puissant guerrier avec des muscles et un corps qui allaient avec. Toute prude et timide qu'elle soit, Aerin ne pouvait nier qu'il était beau, très beau même, ce qui n'était pas pour calmer le trouble qui était le sien. La respiration lourde, la princesse s'apprêtait à avoir son premier baiser, et elle était un peu anxieuse...mais son époux la prit alors complètement par surprise.
Alors qu'il s'était approché d'elle, il lui sussura, de façon à ce que seule elle puisse l'entendre, qu'elle le faisait "bander très fort". C'était la première fois qu'on lui parlait de manière aussi...crue et directe, surtout de ce sujet là, et le prince étouffa la stupeur de son épouse dans un baiser. Aerin était si interloquée qu'elle ne se rendit qu'à peine compte du baiser en lui même, et les deux époux se passèrent leurs bagues de mariage, alors qu'Aerin le faisait presque de façon automatique...les joues rouges comme jamais.
Un tonnerre d'applaudissements s'éleva alors dans les tribunes, un mariage royal qui avait rassemblé, même à la hâte, des dizaines et des dizaines de convives...

Après la cérémonie en elle même, une grande fête était bien évidemment prévue, qui se poursuivrait jusque tard dans la soirée, avant que finalement les jeunes mariés ne puissent se retirer dans leurs chambrée pour consommer leur nuit de noces.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 4 mardi 25 juillet 2017, 01:18:52

Peut-être avait-il gâché le premier baiser d’Aerin... Mais, bizarrement, il n’arrivait pas à se sentir coupable, car ses lèvres... Oh, ses lèvres, ses lèvres ! On aurait pu croire que sa beauté n’était que simplement extérieure, mais, goûter à ces lèvres, c’était un peu comme errer dans le désert pendant des semaines, et tomber soudain sur un oasis. Sa bouche avait un magnifique goût fruité, et l’homme ferma les yeux, posant sa main sur la tête de la femme, et l’embrassa relativement longuement. Il fallait certes un baiser un peu appuyé, mais là, Malyath fit volontiers durer le plaisir, à tel point que le baiser, au lieu de durer juste quelques secondes, s’éternisa pendant plus d’une minute. À chaque fois qu’il avait envie de quitter les lèvres de la femme, un relent supplémentaire lui disait d’y rester encore, juste un peu, juste quelques secondes... Puis Malyath finit par retirer ses lèvres, un sourire enjoué sur les lèvres, et lui passa l’anneau doré au doigt, avant de la laisser mettre le sien.

Il y eut de multiples applaudissements, et les enfants jetèrent des confettis. Se tournant face à la foule, l’elfe leva bien haut sa main, tenant celle d’Aerin, qui restait toute rouge, et baissa encore pudiquement les yeux. Un sourire ravi sur les lèvres, Malyath se retourna vers Aerin, et caressa son visage, avant de poser ses doigts sur son menton.

« Princesse... »

Un léger sourire vint se dessiner sur les lèvres de l’homme.

« J’ai gâché votre premier baiser, et je m’en excuse... Mais vous êtes vraiment magnifique quand vous rougissez. Et, déjà que sans, vous êtes la plus belle femme que je n’ai jamais vu... Et, croyez-moi, venant de ma bouche, ça n’est pas une parole en l’air. »

Il lui sourit plus affectueusement, pendant que les invités se levaient, et se préparaient à la fête. Une belle fête pour célébrer leur mariage, mais Malyath voyait bien que la jeune elfe était encore émue par ce qu’elle avait entendu. Il sourit donc, amusé plus qu’autre chose par la timidité de cette femme.

« Je vous ai choqué, hein ? »

Pure question rhétorique. Il caressa encore son visage, et son pouce glissa délicatement sur ses tendres lèvres. Si délicates, si fines... Ah, il était fan, tout simplement !

« Mais c’est un peu de votre faute aussi... Vous êtes vraiment magnifique quand vous rougissez, Madame... Quand je vous vois comme ça, tout ce que j’ai envie de faire, c’est... »

Malyath se pencha vers elle, et murmura quelques mots dans le creux de son oreille, juste pour la troubler davantage :

« ...De vous murmurer plein d’insanités dans le creux de l’oreille ce soir. »

Oh oui, il allait vraiment jouer avec son innocence et sa candeur. Mais, pour l’heure, son sexe l’élançait tout simplement bien trop. Edgar, silencieux, attendait son Maître.

« Mais je vous laisse avec vos parents, je suis sûr que votre mère meurt d’envie d’en savoir plus sur vos sentiments. »

Malyath embrassa une nouvelle fois sa femme, et retourna ensuite près d’Edgar, en s’écartant.

« Alors, Maître ? Comment est le goût de ses lèvres ? »

L’elfe et son page s’écartèrent un peu, et, quand ils furent dans une alcôve discrète, Malyath l’embrassa tendrement, pressant son corps contre le sien.

« Tu sais que j’ai toujours adoré tes lèvres, Edgar... Mais tu ne lui arrives pas à la cheville.
 -  Oh, vraiment ? C’est très vexant, Maître...
 -  Mais c’est la vérité...
 -  Je veux bien croire que ses lèvres sont magnifiques, mais soyez assuré que je vous suis encore très utile, Maître... »

Tout en parlant, avec sa voix très douce, et très efféminée, Edgar déboutonna la ceinture de son Prince, ne tardant pas à exhiber son sexe, qu’il masturba, avant de sourire.

« Oh, Maître... À quand remonte la dernière fois que vous m’avez offert une trique pareille ? »

Edgar rigola encore doucement, comme pour se moquer de l’excitation de Malyath, qui n’arrivait tout simplement plus à se retenir.

« Je vais devoir passer plusieurs heures assis à côté d’elle, pendant un buffet interminable, où nous contera des chansons, des poèmes, et tout ce genre de niaiseries... Alors... Applique-toi, car je ne tiendrais pas dans cet état-là... »

Edgar gloussa encore, et posa ses lèvres sur son sexe, puis commença à pomper son dard, avec son talent inouï...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 5 mardi 25 juillet 2017, 11:51:21

Tout ceci était vraiment bien étrange, Aerin aurait en temps normal du en vouloir à cet homme d'avoir pris de façon aussi légère son premier baiser, et ce fût d'ailleurs pendant un moment le cas. Quand ils se retournèrent vers la foule, la jeune femme baissa la tête pour tâcher de cacher sa moue quelque peu boudeuse, car elle n'avait clairement pas imaginé que son premier baiser ce serait produit de cette façon. Il avait été certes long, et l'homme embrassait bien mais...il avait un peu tout gâché en lui disant des choses aussi crues, elle s'était d'avantage attendue à ce qu'il lui susurre dans l'oreille qu'elle était belle, ou bien qu'il l'aimait, ce genre de choses. Le genre de choses qu'on pouvait lire dans les romans d'amour dans lesquels Aerin avait été bercée, en somme.
Pourtant, et bien rien n'était aussi simple, car ils eurent pour eux une petite minute de relative intimité, le temps que les invités ne rejoignent le banquet. Malyath fit alors preuve de douceur, dans un sens tout du moins. Il s'excusa, visiblement conscient que ce n'était pas ce à quoi la prude, timide, et belle princesse s'était attendue pour un premier baiser, et se défendit en lui disant qu'elle était la plus belle femme qu'il avait jamais vu.

J-Je...

Aerin ne savait vraiment pas quoi répondre, tant elle semblait se trouver en équilibre sur une corde. Malyath la complimentait autant qu'il continuait à la narguer, ce qui n'était guère difficile au vu de la timidité de la jeune princesse. Elle était troublée, clairement, et le fut encore plus quand juste avant qu'ils ne se séparent, son mari lui murmura au creux de l'oreille qu'il avait bien l'intention de continuer ce soir, faisant clairement référence à leur nuit de noces. Aerin ne s'était pour le coup guère montrée loquace, le baiser qu'ils échangèrent rapidement avant de se séparer ne l'aida pas à rassembler assez ses esprits pour se permettre de lui répondre...et de toutes manières pour dire quoi ?
Malyath se perdit alors dans la foule, et Aerin resta quelques secondes sur place avant de cligner des yeux, de dégluttir, et de se diriger vers sa mère qui était entourée de nombreux invités, qui la félicitèrent en personne pour son mariage. Elle fit preuve comme elle le pu de contenance, mais elle était estomaquée. Elle avait à la fois l'impression que son mari la traitait comme un succulent bout de viande, et en même temps ne tarissait pas d'éloges sur elle en la complimentant et en louant sa beauté, à la manière d'un prince tel qu'elle l'imaginait. Rien n'était tout blanc ou tout noir chez cet homme, pour ce qu'elle pouvait en voir, et ça la rendait étrangement encore plus anxieuse qu'autre chose, surtout en pensant à sa nuit de noces qui viendrait d'ici quelques heures.

*Sans compter le fait que je vais passer ma vie avec lui...*

Malyath n'était visible nulle part, alors qu'Aerin pourtant le cherchait discrètement des yeux. Elle voyait surtout des gens murmurer entre eux en tâchant de regarder discrètement la princesse. La réputation de son mari n'était décidément guère un secret, et pour ce qu'elle venait d'en vivre, elle avait l'air d'être un portrait véridique de l'homme. Elle finit toutefois par abandonner en constatant qu'il n'était absolument pas avec le reste des convives. Loin de s'imaginer qu'il était en train de s'envoyer en l'air avec son page, car elle était si peu expérimentée en la matière qu'elle n'imaginait pas possible une relation intime entre deux hommes, l'idée qu'il soit en train de s'envoyer en l'air avec une autre personne à peine quelques minutes après qu'ils aient prononcé leurs voeux...la rendait sincèrement attristée et déçue.

*Je suis la risée de tous les royaumes elfiques...*

La mère d'Aerin avait bien senti la détresse que sa fille tentait de cacher, et lui prit le bras tout en tâchant de la consoler. Pour son père, en revanche, c'était une toute autre histoire. Si Aerin n'était pas sourde aux moqueries qui étaient en train de doucement, mais surement, s'élever de façon discrète dans la foule, le roi d'Illÿath y prêtait attention depuis encore plus longtemps, et en fit part à son désormais allié. Il avait concédé à marier sa fille, pas à ce qu'elle se fasse humilier le jour même de son mariage, elle, son joyau le plus précieux.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 6 mardi 25 juillet 2017, 13:02:06

Malyath et Edgar s’étaient isolés, et, encore une fois, le jeune page, avec sa langue inouïe, poussa son amant jusqu’à l’orgasme. Et, alors que Malyath crispait ses doigts sur ses cheveux, et se déversait copieusement dans la bouche du jeune page, des bruits de pas se firent entendre à proximité.

« Non mais c’est pas vrai ! Malyath, comment oses-tu... ?! »

Cette voix bourrue était bien familière à Malyath, qui se retourna brusquement. À l’entrée de l’alcôve, il y avait... Son père ! Ce dernier avait eu une conversation très brève avec le Roi d’Illÿath, mais également très intense. En gros, et comme le Roi s’y attendait, son homologue était profondément agacé par le comportement de son fils, qui, non content d’avoir roulé une pelle à sa fille, lui avait visiblement murmuré des mots peu avouables, à tel point qu’Aerin en était choquée... Et, vu comment le Roi d’Illÿath tenait à sa fille, il avait bondi sur l’occasion. Dès lors, le père de Malyath n’avait eu aucune difficulté à retrouver son fils, redoutant que ce dernier soit fidèle à lui-même... Ce qu’il avait été.

Edgar se redressa lentement, et s’écarta, laissant ainsi les deux elfes discuter entre eux. Malyath remit son pantalon en place, tout en croisant le regard furibond de son père.

« Mais qu’est-ce que tu fais ? Cinq minutes après t’être marié, en plus ! Bon sang, Malyath, tu...
 -  Il fallait que je me détende, Père... Cette fille, elle... Elle est tout simplement trop belle. Tout ça, c’est de votre faute. À quoi vous attendiez-vous, en me mariant à une telle beauté ?
 -  Je... Tu... »

Les joues du Roi en étaient cramoisies, tant ce dernier semblait retenir sa colère. Son fils continuait encore à le narguer, à le provoquer, à jouer avec ses nerfs.

« Les  parents d’Aerin sont profondément furieux !
 -  Ils sont toujours furieux, Père. Illÿath est un royaume de frustrés.
 -  Tu as choqué leur fille !
 -  J’aurais été surpris qu’elle ne le soit pas. »

Décontenancé, son père, qui n’en était pas encore à sa première joute verbale, enchaîna :

« Et là, je te surprends en train de... Avec...
 -  De me faire sucer la queue, Père... Avec Edgar.
 -  Je sais très bien ce que tu fais, Malyath ! Et je ne veux pas que ça se reproduise !
 -  Quoi ? Vous préféreriez que j’impose à Aerin de me faire une fellation d’emblée ? »

Le sexe ne dérangeait nullement Malyath, provoquant, une fois n’est pas coutume, l’exaspération de son père. Mais, même en ayant joui dans la bouche d’Edgar, l’elfe n’avait encore en tête que le beau visage d’Aerin.

« Aerin est une jeune femme très chaste, très prude. Ce mariage, j’y tiens beaucoup. Nous sommes une nation guerrière, mais c’est Illÿath qui nous fournit en ressources agricoles. Je ne veux pas que tes actions provoquent l’ire de nos alliés !
 -  J’ai sauvé ces alliés d’une mort certaine. Dois-je vous rappeler que les Orcs étaient à deux doigts de capturer Aerin ? »

Quand les Orcs avaient menacé la capitale, le Roi avait fait discrètement évacuer sa fille dans un château de villégiature. Las, il avait été trahi par plusieurs familles elfiques, qui avaient envoyé des bandes de mercenaires attaquer le château, afin de tuer sa fille. Malyath était intervenu pour protéger le château, et, s’il n’avait pas vu Aerin à cette occasion, il lui avait indéniablement sauvé la vie. C’était aussi en grande partie pour ça que ce mariage avait eu lieu.

« Si jamais tu créés un scandale...
 -  Rassurez-vous, Père, je vous promets que, au petit matin, Aerin m’adorera. Après tout, je ne connais aucune femme qui ne se soit plaint de mes services. Pas vrai, Edgar ?
 -  C’est exact, Monsieur.
 -  Je ne plaisante pas, Malyath ! Tu n’as pas l’air de comprendre la gravité de...
 -  Je comprends très bien, Père ! s’agaça Malyath. Aerin est la plus belle femme que j’ai jamais vu. Sincèrement ! Vous voulez une preuve ? Edgar vient de me sucer divinement, et j’ai toujours la queue tendue rien qu’en repensant au goût de ses lèvres. Vous croyez vraiment que je vais la besogner rapidement ? Je vais prendre mon temps avec elle... Consommer notre mariage comme il se doit. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser... Ma femme m’attend. »

Malyath partit alors, et Edgar le suivit, laissant le Roi seul, qui avait un affreux pressentiment.

Retournant au cœur de la fête, il avança parmi les convives, saluant ceux qui le remerciaient, jusqu’à retrouver sa femme, qui était en compagnie de sa mère.

« Belle-mère... Puis-je passer un moment seul à seul avec votre fille, ma femme ? »

La Reine acquiesça, et Malyath se rapprocha d’un buffet, où il y avait tout un assortiment de fruits de mer.

« Vous êtes vraiment doués pour la nourriture, vous, à Illÿath... Je ne te le cache pas, j’adore les fruits de mer. »

Il attrapa une coquille Saint-Jacques, et commença à en avaler le contenu, avant de s’écarter un peu. Le duo se rapprocha d’une terrasse surplombant la ville. On voyait surtout une grande et immense baie, avec des falaises au loin. Les rayons du soleil se reflétaient sur la mer, et un vent marin, très agréable, vint caresser le visage de Malyath.

« Une règle majeure doit régner dans notre union, Aerin. Je veux de l’honnêteté. Tous les préceptes pompeux de ce prêtre, je m’en tamponne. Seule compte une chose dans un couple : la vérité. Tu ne dois absolument rien me cacher, Aerin, et, en retour, je ne te cacherai rien. Tu comprends ? Il n’y a que comme ça qu’un couple peut tenir. Le mensonge est un ver qui ronge tout, comme de la mérule dans les fondations d’une bâtisse. Alors, dis-moi en toute honnêteté... Est-ce que tu es déçue de ce mariage ? »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 7 mardi 25 juillet 2017, 16:09:30

Il devint rapidement de plus en plus difficile pour la pauvre Aerin de faire semblant de ne rien voir, de ne rien entendre. L'absence de son mari à ses côtés depuis déjà plusieurs minutes, alors qu'ils venaient tout juste de se marier, était combinée à la réputation sulfureuse de Malyath. Aerin s'était alors approchée d'une des tables du buffet préparé pour la célébration, et avait commencé à boire du vin. Ce n'était pas un alcool fort, mais la princesse n'était absolument pas habituée à boire une quelconque forme d'alcool, seulement c'en était trop pour elle, et sa mère se tenait à ses côtés, l'air sincèrement désolée.

Ma chérie s'il te plait...

Non mère, je n'arrêterais pas. Il ne peut de toutes façons pas arriver quoi que ce soit de pire, ce mariage est déjà un fiasco...

Soumise à l'alcool, qui lui montait très vite à la tête, la jeune elfe commençait à laisser échapper sa déception. Son mari était déjà en train de la tromper alors qu'ils venaient juste de se marier, et qu'ils n'avaient même pas encore passé leur nuit de noces. Tout le monde en semblait d'ailleurs au courant, et si ils ne se moquaient guère, le bruit courait et se répandait comme une traînée de poudre. Aerin se sentait humiliée et traînée dans la boue, elle qui s'était attendue à tout de même un certain standing de la part de son mari, malgré sa réputation.
Malyath toutefois finit par revenir, au bout d'un temps que tout le monde trouvait trop long pour être crédible. La mère d'Aerin s'écarta alors, tandis que cette dernière fuyait le regard de son mari, tout en posant son verre qu'elle avait complètement vidé. Ils arrivèrent finalement à une terrasse, un peu plus isolés qu'au sein même de la foule de convives, et c'est à cet instant que Maylath sembla vouloir lui parler un peu plus franchement, en parlant d'honnêteté, ce que sur le moment Aerin trouva particulièrement hypocrite. Aerin était d'un naturel bien trop timide pour oser élever la voix, mais l'alcool aidant...et bien elle allait se montrer honnête.

Vous n'avez même pas tenu plus d'une poignée de minutes avant de me tromper Malyath, et vous avez par la même occasion fait de moi la risée de cette assemblée.

Aerin n'arrivait pas à le regarder en face, bien trop déçue pour arriver à se faire à l'idée que cet homme était son mari. Tout aurait pourtant pu si bien se passer à ses yeux, mais tout était désormais gâché. La princesse en avait même les larmes aux yeux.

Qu'ils compatissent ou se moquent, nul n'est dupe de la raison pour laquelle vous vous êtes absenté juste après nos vœux, au lieu de me tenir compagnie. Vous avez donc emmené vos amantes avec vous, et n'avez pas pu vous retenir même en ce jour ? C'était censé être l'un des plus beaux jours de ma vie, j'étais même prête à faire fi de la réputation qui vous accompagne, mais vous avez tout gâché...ce mariage est un désastre comme on en a rarement vu, moi la mariée cocufiée avant même d'atteindre sa nuit de noces, et tout le monde le sais...
Vous pensez que le fait de m'avoir sauvée moi et ma famille vous donne le droit de me traiter comme la dernière des catins...vous êtes un porc arrogant, qui ne porte aucune considération pour ce que je ressens, et qui a détruit en quelques secondes un moment que j'ai attendu toute ma vie.


Elle se tourna alors vers lui, et leva la tête pour le regarder droit dans les yeux, alors que les seins étaient emplis de larmes qui coulaient le long de ses joues.

Et la simple idée d'avoir à m'offrir à vous ce soir me dégoûte...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 8 mardi 25 juillet 2017, 21:22:16

Un « porc arrogant »... Malyath avait connu pire insulte de sa vie. Les femmes étaient impulsives, c’est pour ça qu’il les aimait. Pourtant, il perçut rapidement, chez cette douce fleur, les signes d’un véritable mal-être, que ce soit dans le fait qu’elle ait bu, ou dans le fait que ses beaux yeux violets soient nimbés de larmes. Et, quand Malyath vit ça, une pointe se forma dans son cœur. L’homme prenait tout à la rigolade, rien au sérieux, avec un dédain libertin qui l’amenait à désacraliser tout ce qui était sacré... Comme si, au fond de lui, il savait que son lignage n’était qu’une mascarade. Mais ça...

« Oh... Non, non, non, Aerin... »

Il se pencha alors vers elle, et lui attrapa les poignets.

« Vous pouvez me traiter de gros porc autant que vous voulez, mais je refuse de vous voir pleurer. Jusqu’à ce jour, je pensais qu’il n’existait pas pire image qu’un chaton mort sur la chaussée... Et là, je vous voir pleurer, mon amour, et cette image m’est insupportable. »

On pouvait encore croire qu’il draguait, ou qu’il plaisantait, mais l’homme était sincère. Sa main se rapprocha du visage de la femme, et se posa dessus, venant essuyer du pouce sa larme. Il soupira alors, conscient qu’il avait vraiment dû blesser la jeune femme.

« Je... Je suis désolé, Aerin... »

Sa voix avait changé, son ton s’était radouci. Comme s’il prenait conscience de la situation.

« Je ne vais pas vous jouer le couplet du garçon mal-aimé, mais... J’ai toujours eu un problème avec le sexe, Aerin. Je ne sais pas... Peut-être que c’est une conséquence du fait que ma mère n’a jamais été capable de m’aimer. Avez-vous noté que la Reine n’est pas là ? Au propre mariage de son fils ? Ah ! »

La Reine de Nömendor avait prétexté un grand état de fatigue, et la nécessité de gouverner le royaume, pour ne pas venir. Silencieux, Malyath reprit, sa voix gagnant soudain en colère et en agressivité, comme s’il exprimait à plat ce qu’il ressentait :

« Elle ne m’aime pas... Elle ne m’a jamais aimé, en fait. Chaque bêtise que je faisais était un prétexte supplémentaire pour qu’elle me punisse... Et qu’elle me remarque. Je vois bien comment votre mère vous couve. Je suis sûr qu’elle a toujours été là pour vous, quand vous aviez un bobo, quand vous aviez mal au genou, que vous aviez une souffrance, ou des questions. Mais moi, je n’ai eu personne. Père et Mère ne dorment plus ensemble depuis que je suis venu au monde, vous savez. Et mon père ne m’a jamais dit qu’il m’aimait, ni même qu’il était fier de moi, et ce malgré toutes les victoires que j’ai pu faire ! Alors, quoi ? Je devrais me comporter comme un fils idéal, sourire, et lui offrir un mariage parfait et irréprochable ? Me comporter comme le fils bienheureux d’une famille fantôme ?! »

Il tapa contre la balustrade de la terrasse, se faisant mal à la main, mais resta silencieux pendant quelques secondes. Il tournait le dos à sa femme, et, alors qu’un silence gêné commençait à s’installer, la voix fluette et posée d’Edgar retentit dans le dos d’Aerin :

« Malyath est un bâtard, Aerin. Sa mère légitime n’est pas sa mère biologique. Personne ne lui a jamais appris le sexe, ce en quoi lui et vous vous ressemblez... Bien que je sois sûre que votre mère ait déjà dû vous dire que le gonflement de vos seins en voyant de beaux pectoraux était une réaction naturelle... Mais lui, quand il avait mal au sexe, et que sa mère avait le malheur de le voir, elle sortait une cravache, et frappait son sexe, en le traitant de monstre. »

Edgar sourit alors gentiment à Aerin, tout en sortant un élégant mouchoir, et essuya son visage avec.

« C’est moi qui lui ai appris le sexe... Mais je reconnais que votre mari a une vigueur insoupçonnée. Je confesse également avoir dû le soulager il y a quelques minutes. Normalement, ça aurait dû être à vous de le faire, mais il sait combien vous êtes prude et chaste, et ne voulait pas vous choquer outre mesure... Même s’il vous a fait pleurer, et que ça, même s’il ne le dit pas, ça le choque vraiment. Alors, soyez gentille, et séchez-moi ces larmes ! »

Malyath se retourna alors, et se rapprocha de la jeune femme.

« Écoutez, je suis pas le mari idéal, loin s’en faut. Je suis pas un Prince charmant, et, ouais, ça peut vous sembler bizarre, mais... Ce que j’ai fait, il fallait pas le prendre mal. Ça veut pas dire que je vous vois comme une pute de bas étage, c’est tout le contraire. J’suis sérieux, j’ai jamais vu une dame aussi belle que vous. Comment vouliez-vous que je résiste ?
 -  Et puis, à bien y réfléchir, Princesse... S’il faut trouver un coupable, c’est vous. Vous êtes née trop belle, voilà tout. Si vous auriez été un laideron, votre mari ne se serait pas absenté pour soulager ses ardeurs. Donc... C’est à vous de vous excuser... Pour être trop belle ! »
« Modifié: mercredi 20 décembre 2017, 01:34:21 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 9 mercredi 26 juillet 2017, 21:38:24

L'alcool avait beau aider, Aerin était effectivement de toutes manières dans un bien piètre état mentalement parlant. Ce mariage, elle l'avait idéalisé pendant des années. Après tout, ce n'était pas comme si elle avait d'autre destin possible que celui d'être l'épouse d'un beau prince. Elle n'était ni une guerrière ni une magicienne, elle maîtrisait certes quelques instruments de musique, savait également peindre, mais ce n'était là que des talents destinés à enjoliver encore sa beauté pour en faire une épouse parfaite. Ce mariage, c'était presque sa raison d'être, une chose pour laquelle on l'avait préparée durant très longtemps...alors que tout se passe ainsi mal juste parce que son époux s'en moquait, cela avait forcément de quoi faire partir le couple sur un très mauvais départ. Aerin, en ce moment, détestait Malyath. Outre le fait qu'il aie pris tout ça à la légère, Aerin ne supportait pas l'idée qu'il se soit précipité ailleurs que dans ses bras pour l'accompagner durant la fête, et qu'il se soit donné à l'une de ses amantes (elle n'envisageait pas encore possible que son page soit aussi son amant) à peine quelques minutes après qu'ils se soient juré fidélité. Aerin avait une vision pour le moins traditionnelle du mariage de ce point de vue là, elle ne supportait pas l'idée que son mari couche avec d'autres qu'elle...et à fortiori qu'il le fasse avant même que le couple n'aie atteint le stade de la nuit de noces.
Difficile donc pour Aerin d'accepter les excuses que Malyath ne tarda pas à lui faire, car de son point de vue c'était déjà bien trop tard. Elle tiqua toutefois lorsque son époux fit la remarque que sa mère n'était pas présente. Sur le moment, la princesse n'y avait guère fait attention, car son attention avait été mobilisée par bien trop d'autres choses mais...il était vrai que seul le père de Malyath avait fait le déplacement, et de ce qu'il en disait, les relations avec ses parents n'étaient vraiment pas au beau fixe. Voyait-il donc ça comme une occasion de se venger ? Aerin ne savait pas trop quoi dire sur le coup, quand elle entendit une autre voix se dresser dans son dos.

Ce qui suivit, à défaut d'ôter le sentiment de déception d'Aerin quand à la cérémonie, sembla toutefois établir une autre lumière sur ce qui venait de se passer. Oh elle n'allait pas pour autant laisser passer le fait que, comme elle l'avait dit tantôt, son mari s'était comporté comme un porc arrogant, mais cela dressait peut-être un portrait moins noir de son mari à ses yeux. Toutefois, si elle toléra un moment la présence du page de son mari dans cette conversation privée, elle lui lança un regard relativement mauvais quand il se permis de se moquer en disant qu'elle était en partie responsable de tout ça à cause de sa beauté.

Vous vous permettez bien des choses pour un page, surtout à mon égard, et surtout considérant le fait que c'est vous qui...

Elle ne parvint pas à formuler le reste de sa phrase. Elle venait d'apprendre après tout que son mari couchait avec son page, et il fallait admettre que pour elle l'homosexualité n'était pas...et bien non pas qu'elle trouve cela contre-nature, mais elle qui était déjà prude quand à envisager les relations sexuelles entre un homme et une femme, alors entre deux hommes...
Mais surtout, c'était ce page là qui l'avait, pour ainsi dire, cocufiée, et ça elle n'en démordait pas.

Je vous demanderais de nous laisser, ceci est une conversation "privée".


Toute aussi douce qu'elle puisse être, Aerin n'en demeurait pas moins une princesse royale, et pouvait par de rares moments se montrer autoritaire...surtout quand elle se trouvait en colère comme actuellement. Une fois le page parti, elle se retourna alors vers Malyath, et soupira, cherchant ses mots.

Je...Je ne peux qu'imaginer la souffrance qu'à été la vôtre. Il est vrai, mes parents se sont toujours bien occupés de moi, et je n'ai pas eu votre vécu...mais par pitié...ne pouvez vous faire un effort ? Ce jour est censé être le notre. Ce n'est pas celui de nos parents, ou de nos royaumes, même si ils sont la raison de notre union...mais cela demeure "notre" mariage...

Elle se rapprocha de lui, et en hésitant un peu, elle lui prit les mains, qui étaient bien plus grandes que les siennes.

Si ce n'est pas pour vos parents...alors par pitié...faites le pour moi, si vous tenez un tant soit peu à moi. Je n'attends pas de vous que vous soyez parfait, nul ne l'est, même moi le "Soleil d'Illÿath" j'ai mes défauts. Mais...est-ce trop demander que de me tenir compagnie ? De me tenir par le bras pour m'emmener danser ? De me dire que vous m'aimez ?
Je me fiche de tout le faste de cette cérémonie je...j'aimerais juste que ce moment soit le nôtre, rien que le nôtre, et qu'il ne soit pas gâché...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 10 mercredi 26 juillet 2017, 22:38:29

Aerin congédia Edgar avec un franc-parler surprenant, qui amusa Mlyath... Un peu. Avant que sa femme ne se retourne vers elle, et ne lui montre qu’il avait, à terme, des soucis à se faire. Mine de rien, la petite timide était plus stoïque que ce qu’il pensait, et, surtout, plus prompte à s’énerver que ce qu’on aurait pu croire de prime abord. Elle se rapprocha donc de lui, et, si elle était capable de compatir à son histoire, elle était, en revanche, encore bien naïve.

*Ma chère, voulait-il lui dire, ne voyez-vous pas que tout cela n’est qu’hypocrisie ? Vos parents vous ont marié à un type que vous n’aviez encore jamais vu, un libertin notoire... Ils ont beau vous aimer, nous ne sommes que des pions dans des mécaniques et des desseins qui nous dépassent. Alors, pourquoi prendre la vie avec tant d’importance ? Pourquoi ne pas juste s’éclater, puisque nos vies n’ont aucune valeur ?*

Mais impossible de le dire, bien entendu, et, quand elle avoua qu’elle voulait juste avoir un mariage parfait, il sourit alors. Un sourire tendre et adouci. Sa main se posa sur la joue de la femme, et il la caressa alors.

« Je suis vraiment désolé... Je ne me contrôle pas, vous savez... Je suis comme ça, je n’ai jamais compris pourquoi. Edgar... Vous pouvez le trouver horripilant, mais il est le seul qui ne m’a jamais pris de haut, ou ne s’est jamais moqué de moi. Il m’a aidé à assumer ce que j’étais, et à ne pas en avoir honte. C’est comme ça, Princesse, vous avez épousé un homme qui vous fera grimper aux rideaux. »

Il n’allait pas chercher à le nier, et rajouta ensuite :

« Mais j’ai eu tort. Vous êtes ma femme, j’aurais dû vous emmener avec moi... Mais... Enfin... C’est idiot, je voulais... Je pensais que ça vous choquerait, tout simplement. Mais vous avez entièrement raison, j’ai fauté. Vous pouvez croire que je ne suis pas sérieux, mais je vous jure que je ne recommencerai plus jamais. On a dû vous dire bien des choses sur moi, mais, s’il y a une rumeur que je conteste, c’est celle sur ma prétendue cruauté. Je ne supporte pas de faire du mal aux femmes, et je sais que je vous ai fait pleurer. Pour ça, je n’ai pas de mots assez forts pour me pardonner. »

Malyath saisit alors la main de la femme entre ses doigts, et mit un genou à terre, puis l’embrassa alors.

« J’implore votre pardon, et je vous promets de faire tout mon possible ce soir pour me retenir. Nous danserons, Aerin. Vous me chanterez vos poèmes, et je me farcirai les discours pompeux des uns et des autres pour vous. Vous avez totalement raison. Sur tous les points. Je ne vais pas gâcher votre soirée, mais, vous pouvez me croire, je vais au moins gâcher la nuit de mon père. »

Après tout, sa chambre se trouvait juste à côté de la leur. Malyath allait devoir se retenir toute la soirée... Ce qui, vu la beauté de la femme, serait un véritable exploit, alors, autant dire que, ce soir, il comptait bien faire trembler les murs. De plus, vu comment la petite partait au quart de tour, il la voyait comme un volcan endormi, sur le point d’entrer en éruption.

« Maintenant, vous allez devoir me promettre une chose, mon aimée... Je ne veux plus jamais vous revoir pleurer à cause de moi... Sauf de bonheur. Et... Je pense que vous méritez un vrai premier baiser, n’est-ce pas ? Ce n’est pas grand-chose, mais, si cela peut faire rosir vos joues au lieu de les faire rougir, je suis prêt à vous embrasser aussi longtemps qu’il le faudra. »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 11 dimanche 27 août 2017, 23:13:33

Malyath se révéla ne pas être un bourreau sans coeur, mais juste...et bien ayant visiblement juste vécu une enfance difficile qui avait influencé l'adulte qu'il était maintenant. Aerin ne pouvait pas savoir concrètement ce que ça faisait, d'avoir une famille qui ne vous considérait pas et ne vous aimait pas, mais elle compatissait tout de même assez pour daigner donner à son mari une seconde chance. Nul doute qu'il faudrait probablement des efforts de la part de Malyath pour qu'Aerin oublie complètement cet incident, qui l'avait tout de même bien secouée...mais il s'excusait sincèrement de sa conduite. En somme, c'était un bon début pour tâcher de détendre un peu leur relation, et Aerin, à défaut d'autre chose, ne pouvait que voir qu'il était en train de tenter de faire des efforts, et qu'il voulait se racheter. Cela la frappa surtout quand il se mit à genoux devant elle, ce qui ne manqua pas de faire tout de même bien bondir son coeur dans sa poitrine. Malyath, quand il y mettait de la bonne volonté, avait quand même tout du profil type du prince charmant.
Aerin sourit, un peu gênée, quand son mari suggéra à demi-mots que leur nuit de noces allait être si intense que son père, qui aurait une chambre voisine de la leur, en aurait la nuit gâchée. Puis il se redressa, et la princesse rougit délicatement en l'entendant parler, finalement, tel le prince charmant qu'elle s'imaginait qu'il pouvait être.

Ma foi...si vous tenez vos promesses mon époux, je pense que je peut m'engager à vous promettre ça.

Aerin avait désormais un ton de voix bien, bien moins agressif, et elle semblait avoir retrouvée sa belle douceur. Calmée, elle ne l'était pas complètement, sans aucun doute, mais Malyath semblant sincèrement vouloir se faire pardonner...et bien Aerin souhaitait plus que tout que son mariage ne soit pas un bête mariage politique, où l'un comme l'autre seraient malheureux.

Et...je ne serais effectivement pas hostile à une seconde tentative de baiser de votre part. Vous m'avez tellement surprise tout à l'heure, je n'ai même pas eu l'occasion de déterminer si...si vous embrassez aussi bien que ce que l'on raconte...

La princesse sentait à nouveau le rouge lui monter aux joues, légèrement gênée même dans ce cadre intime...mais il fallait dire aussi que Malyath était tellement beau, que quand il ne se comportait pas comme un rustre mais comme un prince, et bien la belle elfe ne pouvait que commencer à craquer.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 12 lundi 28 août 2017, 00:14:21

Il n’avait tout simplement jamais vu une femme aussi belle. C’est tout, et c’était aussi simple que ça. Aerin était... Époustouflante. Aucun mot ne lui semblait suffisamment fort pour qu’il puisse décrire cette beauté renversante. Dès qu’il l’avait vu, il en était tombé amoureux. Alors, pourquoi l’avoir embêté ainsi ? Il savait pourtant qu’elle était une petite précieuse, une jeune elfe qui croyait au Prince charmant... Comme souvent, Malyath n’avait pas réfléchi avant d’agir. C’était un grand impulsif, qui n’en ratait pas une pour mettre son père en position difficile. Et, ici, l’occasion avait été tout simplement trop bonne. Mais, si le résultat était de voir Aerin pleurer, ça... Ça, il ne pouvait pas l’accepter. Elle le surprit néanmoins par la suite, et l’homme se mit à sourire.

« Ce qu’on raconte... Ma chère, je serais ravi de vous entendre dire, de votre voix mélodieuse, les récits de mes exploits, mais... Je crois que c’est à vous de vous forger votre propre expérience. »

Et, en souriant alors, de ce sourire si charmant que les filles adoraient, il posa deux doigts sur son menton, redressa son visage, et l’embrassa alors. Un baiser tendre et appuyé, délicat et savoureux, qui témoignait de tout son amour et de toute son affection. Rien à voir avec le baiser de tout à l’heure, où il avait surpris Aerin précédemment. Il lui offrit un long baiser, commençant par plaquer délicatement ses lèvres sur les siennes, puis déplaça ensuite sa main, agrippant la soyeuse  chevelure de l’elfe, et prolongea le baiser en soupirant, serrant son corps contre le sien. Ses lèvres continuaient à se presser sur les siennes, et, conscient de l’inexpérience d’Aerin, Malyath essaya quelque chose d’autre.

Sa langue fila, et ses lèvres s’entrouvrirent. Il fit mine de rompre le baiser, juste pour sentir Aerin revenir vers lui, et en profita pour saisir la lèvre inférieure de la femme entre ses lèvres, mordillant sa peau, la faisant couiner, mais sans lui faire mal, et en profita pour relever sa lèvre supérieure. De cette manière, Malyath dessina un passage dans la bouche de la femme, et en profita pour enfoncer sa langue, heurtant rapidement celle de la femme, et joua avec elle pendant plusieurs instants. Il se pressa donc, une main sur ses cheveux, et glissa l’autre au milieu de son dos, appuyant dessus, et descendit lentement sa main, tout en prolongeant le baiser.

« Hmmm... »

Les minutes passèrent encore, sans que rien ne semble devoir interrompre ce baiser, Aerin semblant peu à peu fondre contre lui, s’écrasant tendrement contre lui, sans réagir, si ce n’est en suivant le mouvement de ses lèvres. Et, tout en l’embrassant, Malyath continua à descendre le long de son dos. Il percevait les gémissements de la femme, sentait le désir percer à travers ses seins, ou au vu de la manière dont son corps se serra contre le sien. Et, tandis qu’il continuait à l’embrasser, sa main continua à descendre... Pour caresser l’une des fesses d’Aerin. Et ce fut là, précisément à ce moment, quand l’elfe positionna sa main à cet endroit précis, qu’il rompit le baiser.

Taquin, il rajouta rapidement :

« La suite... Pour plus tard. »

Il lui fit alors un clin d’œil, et glissa sa main dans le creux de la sienne.

« Allez, mon aimée, le bal va bientôt commencer... Et c’est à nous de l’ouvrir. »

Aerin était évidemment très confuse, et Malyath fila avec elle vers la salle principale. Malyaht s’avéra aussi bon danseur qu’embrasseur, et offrit à Aerin une très belle danse, la faisant tournoyer sur place, la réceptionnant quand elle tombait à terre... Et en profitait régulièrement pour l’embrasser.

La soirée fut particulièrement longue, surtout quand on en vint au tour des poèmes. Edgar était revenu, soigneusement dans le dos de Malyath, servant spécialement ce dernier et sa femme en vin, Malyath en buvant plus qu’Aerin. Taquin, Edgar lui servit parfois un alcool fort, faisant toussoter Aerin. Et, au cours de la soirée, Malyath se penchait régulièrement vers sa femme, l’embrassant, ou caressant  ses cuisses, la stimulant ainsi progressivement, jusqu’à ce que le tocsin ne résonne.

« Je crois qu’il est l’heure, ma Dame... L’heure de vous conduire à la chambre de noces... »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 13 lundi 28 août 2017, 12:59:41

Aerin fit le choix d'oublier le baiser ridicule qu'ils s'étaient échangés, près de l'autel, au profit de celui-ci qui correspondait bien plus à ce qu'elle s'était imaginée. Effectivement, Maylath embrassait divinement bien, Aerin avait beau ne pas avoir d'autres points de comparaison, vu que le prince était le seul a avoir jamais posé ses lèvres sur les siennes, mais la princesse avait indéniablement appréciée ce moment. Aerin se surprit à ne même pas se sentir offusquée au moment où elle avait senti l'une des mains de son mari se glisser sur l'une de ses fesses, elle en gémit même délicatement sans toutefois essayer de repousser Malyath.
La suite de la soirée se déroula...bien mieux que ce qu'elle avait craint, après ce début qui avait été un fiasco. Malyath tint sa parole de faire des efforts pour ne pas gâcher d'avantage la soirée de mariage d'Aerin. Ils ouvrirent le bal par une magnifique valse, où ils firent oublier aux invités également le début du mariage, tant les deux semblaient...et bien ils formaient un magnifique couple, beaux comme on en avait rarement vus. La suite de la soirée, qui était le long banquet entrecoupé de discours, de chants et de récitals de poêmes, se déroula également sans incidents. Comme son mari faisait de grands efforts, Aerin consentait à en faire également, et tâche de se montrer elle aussi réceptive, elle le laissait volontiers l'embrasser et la caresser, comme une promesse de ce qui allait suivre. Aerin en rougissait parfois en songeant au fait qu'elle n'allait plus être vierge, bien entendu, elle appréhendait ce moment mais...et bien au cours de ce banquet, Maylath et elle avaient eu tendance à se rapprocher, ce qui faisait qu'Aerin n'était plus fondamentalement hostile au fait d'offrir sa précieuse innocence à cet homme.
La soirée se poursuivit donc, et Aerin, en plus de manger de délicieux mets, bu également encore du vin à l'issue du banquet, chose à laquelle elle n'était pas vraiment habituée, mais elle ne pouvait pas décemment ne pas faire honneur à certains des grands producteurs du royaume, qui avaient spécifiquement sorti de leurs caves leurs meilleures bouteilles pour le nouveau couple princier. Sans être saoule à l'issue de la soirée, lorsque le toscin sonna la fin des festivités, Aerin était tout de même bel et bien sous l'influence d'une belle forme d'ivresse, qui n'était pas tout à fait étrangère au fait qu'elle aie largement rendu ses baisers à son mari au cours du banquet, et au fait qu'elle appréhendait peut-être un peu moins la venue, désormais imminente de la nuit de noces.
La belle princesse hocha timidement la tête pour acquiesser à son mari, et lui tendit délicatement une de ses mains pour qu'il la prenne. Le couple princier se fit conduire sous bonne garde jusqu'à sa chambre, qui fut ensuite fermée, plusieurs soldats montant la garde devant la porte et dans les couloirs permettant d'y accéder. Aerin se trouva donc dans une belle chambre, en compagnie de son mari.

Alors...nous y sommes...le moment où nous allons nous unir, vous et moi...

Aerin ne savait pas trop sur quel pied danser. Maylath était beau, et au final, tout de même attentionné, mais la belle princesse ne pouvait s'empêcher d'avoir beaucoup d'appréhension.

Je...je dois vous avouer une chose je...je n'ai absolument aucune idée de quoi faire...on ne m'a...jamais parlé de...de "ça"...

Celà ne devrait guère surprendre Maylath, mais Aerin n'avait jamais eu la moindre éducation sexuelle. Si jusqu'à présent celà n'avait jamais été considéré comme une nécessité, Aerin se trouvait pour le coup bien idiote, et stressée face à cet inconnu qu'était le sexe pour elle
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : The Wonderful Bride [PV]

Réponse 14 lundi 28 août 2017, 21:26:13

Comme le voulait la tradition, Malyath souleva sa femme, et la porta vers la chambre de noces, sous les sifflements et les encouragements du public. Tout le monde avait vu Aerin rire, et répondre aux baisers de Malyath. Malyath avait même été une fois jusqu’à s’écraser sur elle au milieu de la table, et il était sûr que, à ce moment, Aerin avait dû sentir soné rection. Il lui aurait fait l’amour sur place, en réalité, si Edgar n’était pas intervenu. Il lui avait suffi de poser fermement sa main sur l’épaule de Malyath, et ce dernier s’était ravisé, pendant qu’Edgar, poliment, invitait Aerin à se remettre en place. Le reste avait mis cela sur le compte de l’excitation de deux amants, mais Malyath était sûr que son père avait failli avoir une crise cardiaque. Toutefois, Aerin avait semblé aussi gênée que... Profondément excitée.

C’est donc après cette longue soirée qu’ils allèrent dans leur suite. Juste avant cette dernière, il y avait toutefois une antichambre, destinée à isoler la chambre de noces du reste. Ainsi, les gardes n’étaient pas dérangés. Toutefois, un homme les accompagna, juste avant que Malyath n’ouvre la porte, laissant le temps à Aerin de confier ses angoisses. Et, juste avant que Malyath ne dise quoi que ce soit d’autre, Edgar arriva alors, et répondit à sa place :

« Majesté, Malyath aussi ne connaissait rien avant que je ne m’occupe de lui. Enfin... Pour être exact, il pensait déjà tout connaître, mais je lui ai appris qu’il ne savait rien.
 -  Edgar, je...
 -  Il était déjà très arrogant, bien plus que maintenant, et prétendait pouvoir faire jouir n’importe qui, et connaître à la perfection le corps des femmes. J’ai enseigné de lui enseigner tout ce que je savais, mais il n’avait pas votre patience, Majesté... Ni votre humilité. »

Edgar avait une voix très suave, très agréable, tout en restant à bonne distance de la femme, mais suffisamment proche pour que sa présence offre une certaine intimité. La présence d’un témoin était indispensable, car il fallait s’assurer que le mariage soit consommé. Mais seules certaines personnes de choix pouvaient témoigner, par un procès-verbal, de l’authenticité de ce qu’ils avaient entendu. Autrement dit, qu’Edgar puisse faire ce procès-verbal signifiait qu’il était bien plus qu’un simple page... Mais un véritable officier public, statut équivalent à celui de la noblesse. De quoi, sans doute, amener la jeune femme à reconsidérer son statut et son importance, elle qui avait été bien cultivée, et savait combien les officiers publics étaient importants.

Se rapprochant du dos de la femme, il caressa délicatement son épaule de sa main, descendant sur son bras, jusqu’à caresser sa main.

« Tant d’élégances, tant de douceurs... Vous croyez ne rien savoir, Majesté, mais, croyez-moi, ce soir, c’est vous qui dominerez ce lion fougueux... Et, quand il croira en avoir assez, et être épuisé, c’est vous qui le relancerez. Il y a en vous une force que vous ne soupçonnez guère, Majesté, alors, s’il faut vous en convaincre, dites-vous que jamais personne n’a réussi à faire tenir Malyath à table pendant plus de cinq heures sans qu’il ne s’éclipse à des occupations fort peu dignes de son statut... »

Malyath se racla la gorge, et attrapa la min gantée de sa femme.

« Ne vous en faites pas, Madame, je ne ferais jamais rien qui vous heurte. Croyez-moi, vous allez en redemander. Quand le sexe est fait de manière consentante, il n’est de plaisir plus agréable au monde. »

Il fila ensuite dans la chambre, laissant, pour l’heure, Edgar seul. Nul doute que ses services seraient requis ensuite, mais, pour l’heure... La consommation se ferait à deux.

Malyath et Aerin entrèrent donc dans une grande chambre aux tonalités roses, avec un immense lit central, le tout éclairé par des bougies, et avec un rideau brillant sur le devant, fait d’une multitude de cristaux et de pierres précieuses. De délicieuses odeurs d’encens répandaient une atmosphère sensuelle. Malyath s’avança rapidement, puis se retourna vers Aerin, et lui sourit.

Il la savait nerveuse, presque paniquée, au vu de la réputation sulfureuse de son époux, alors, pour la détendre, il proposa l’un de ces petits jeux dont il avait le secret :

« Je parie que je peux vous faire jouir en vous embrassant en cinq minutes, ma Dame. Si vous tenez bon... Disons que vous aurez le droit de me voir torse nu... Ou une autre partie de mon corps. Mais, si je gagne, en revanche... »

Il se rapprocha encore d’elle, et murmura alors quelques mots profondément indécents, du moins pour des oreilles aussi vertueuses :

« ...Je veux lécher et embrasser votre magnifique... Petit... Cul. »


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