Karuta était totalement à la merci d'Evangeline, et ne put que s'en réjouir quand elle sentit ses doigts remuer de plus en plus vite dans son intimité, qui libérait des flots de mouille sur ses doigts.
« Aaahhh... haaannn ! »
Sa maîtresse l'incitait à libérer sa voix, et elle ne se fit pas prier pour ça. Sa petite voix quasi-absente laissa peu à peu place à la voix d'une jeune fille en pleine extase. Entre son sexe doigté et son cou léché, elle avait vraiment tout pour être heureuse. Sa maîtresse était tellement douée, on aurait cru qu'elle connaissait déjà tous les points sensibles de son corps. Techniquement ce serait impossible, mais qui pouvait savoir jusqu'à quel point cette femme était puissante.
« Oohh... maîtresse... je... c'est... tellement... bon... Aahh ! »
Un choc la parcourut de part en part, comme si elle avait été électrocuté, mais ce choc ne lui fit pas mal, elle lui donna beaucoup de plaisir. Elle se rapprocha doucement de l'orgasme, voyant les secondes passer comme des heures. Elle serra les draps du lit à s'en blanchir les doigts, ses muscles se contractèrent, et elle sentit que quelque chose arrivait.
« Aahh... ça vient... je... je vais... AAAAAHHHHH ! »
Karuta connut son premier orgasme, qui inonda son corps comme un tsunami intérieur. Pendant un bref instant, son esprit se déconnecta complètement de son corps, et elle ne sentit en elle qu'une immense satisfaction. Puis, quand elle revint à la réalité, elle plongea son regard dans celui de sa maîtresse. Elle ne prononça pas un mot, mais ses yeux en disaient plus qu'un long discours.
Après quelques minutes, Karuta retrouva son calme intérieur et put répondre à la question précédemment posée par Evangeline à propos de ses préférences.
« Pour le moment je ne sais pas encore exactement ce que j'aime... mais je sais que je suis plus heureuse quand je le fais en vous obéissant. Si je devais prendre l'initiative... je ne saurais pas quoi faire. »
Tout allait dépendre de son futur entraînement pour devenir une bonne concubine. Ensuite viendrait sa formation pour devenir un adorable petit chaton. En attendant, la soirée était toujours en cours.
« Alors maîtresse, est ce qu'on va... recommencer ? Est ce que je vais encore pouvoir... vous embrasser ? Sentir votre peau contre la mienne ? Trembler de plaisir sous vos mains et... jouir à nouveau ? »
La maid savait qu'une bonne esclave ne devait pas réclamer de choses auprès de sa maîtresse, elle devait agir au mieux et attendre que les récompenses viennent d'elles-même. Mais comment résister à l'appel de la luxure quand on venait juste de goûter son nectar ?