Karuta allait apprendre à donner du plaisir à une femme, les homme viendraient après. Elle s'assit docilement par terre, entre les jambes d'Evangeline, qui fit disparaître la poupée masculine d'un claquement de doigt, puis fit signe à Echo de les rejoindre. La servante préférée de la maîtresse des poupées s'assit à la place qu'occupait précédemment Karuta, puis sa maîtresse lui leva le bas de sa robe avant d'ordonner à son autre servante de lui retirer sa culotte.
« Oui maîtresse. »
La jeune maid enleva le sous-vêtement qui couvrait Echo, puis approcha ensuite son visage quand Evangeline lui en fit signe. Ainsi, elle put voir les lèvres intimes de la seconde de sa maîtresse se faire écarter par les doigts de cette dernière. La servante prit bien le temps d'observer et d'écouter les explications de sa maîtresse, les assimilait du mieux qu'elle pouvait, puis vint finalement le moment où elle devait essayer. Et même si rien ne se voyait sur son visage, elle était très inquiète. Même si Echo n'était pas sa maîtresse, elle en était quand même la seconde directe. Il fallait agir avec beaucoup de doigté pour ne pas la contrarier.
Karuta approcha ses doigts tout timidement de la fente rose de la femme. Son premier contact fut sur les lèvres extérieures, un contact très doux qui la fascina un bref instant et fit sûrement plaisir à Echo, bien que son visage ne laissait rien transparaître. Pour la maid, voir le visage de cette femme était comme voir son propre reflet inexpressif dans un miroir. Du coup, elle savait que ce manque d'expression n'était pas dû à un manque d'émotion et ne craignait pas de mal exécuter ses gestes. Après les lèvres, elle voulut s'attaquer au clitoris, mais elle avait du mal à le trouver. Soudain, elle sentit quelque chose tirer sur ses doigts et les amener directement jusqu'au petit bouton, qu'elle put toucher à sa guise. Sans doute une intervention magique d'Evangeline.
Maîtresse est trop bonne avec moi.
Karuta eut droit à tout le temps et l'aide qu'il lui fallait pour bien mémoriser les zones sensibles du sexe féminin, elle put même brièvement introduire ses doigts à l'intérieur. Echo avait beau n'avoir rien montré, la maid se doutait qu'elle avait dû aimer ça. Evangeline envoya sa seconde faire les préparatifs pour la découverte des animaux, puis attendit son départ pour se tourner vers sa servante, un sourire satisfait aux lèvres. Quand cette dernière eut droit à une caresse sur la tête de la part de sa maîtresse, elle en eut presque envie de ronronner, mais préférait garder ça pour plus tard, quand elle aurait son déguisement de chaton. Pour l'heure, elle savourait la vue des bas et de la culotte de la maîtresse des poupées, faits d'un tissu blanc très travaillé et très élégant.
-Maintenant voilà ton teste, je veux que tu me retires mon sous vêtement et tu te sers de ce que tu as appris pour me faire jouir. Mais aux lieux d'utiliser tes doigts tu devras le faire avec ta langue. Si tu y arriver je t'offrirais une belle récompense.
Karuta savait que ce moment allait finir par arriver, et elle était ravie de pouvoir à son tour faire le bonheur de cette femme, mais elle avait si peur d'échouer qu'elle ne pouvait même plus bouger. Cependant, elle devait obéir à l'ordre donné, alors elle approcha de sa maîtresse à quatre pattes, sans cesser de regarder ses yeux. Alors qu'elle s'apprêtait à commencer, Evangeline lui demanda de se détendre, que c'était juste un test pour voir ses capacités et qu'elle n'arriverait à rien si elle laissait la panique la gagner. La jeune fille se demanda comment sa maîtresse avait pu voir qu'elle était inquiète alors que son visage n'avait aucune expression visible. Mais au fond, peu importe, ce qui comptait, c'était que la maîtresse des poupées avait raison. Du coup, la jeune fille fit ce qu'elle pouvait pour diminuer son stress, gardant toute cette énergie pour donner du plaisir à la femme qui se tenait devant elle.
Avec un calme renouvelé, Karuta alla jusqu'entre les jambes d'Evangeline, approcha son visage curieux de cette belle culotte blanche sur laquelle elle déposa un baiser en guise de prologue, puis la baissa lentement et sensuellement jusqu'aux chevilles pour enfin découvrir la perle rare : le sexe de sa maîtresse, rose et parfaitement épilé, qui était déjà un peu humide. Sans attendre, la maid posa ses mains sur les fesses de la femme pour bien se cramponner, puis alla poser ses lèvres sur cette fente si désirée. Enfin, elle allait pouvoir faire l'amour à sa maîtresse. Sa superbe et délicieuse maîtresse.
Karuta ne s'était encore jamais servie de sa langue dans une telle situation, c'est pourquoi elle décida de partir sur un principe simple : recopier les mouvements qu'elle avait appris avec ses doigts. Elle commença par embrasser légèrement les lèvres intimes d'Evangeline avant de les lécher comme si elle passait son doigt dessus, lentement et sensuellement, avec une précision encore un peu brouillon mais le cœur y était. Au bout d'une minute, elle passa brièvement son orifice buccal sur le clitoris de sa maîtresse, juste assez de temps pour bien faire monter le plaisir sans le faire exploser, puis retourna s'attaquer aux lèvres extérieures. Quand elle sentit que la femme mouillait comme une folle, elle sut qu'il était temps de rentrer sa langue à l'intérieur de son sexe. Dans cette position, elle pouvait boire tout le liquide qui s'écoulait de l'entrejambe de sa maîtresse, le boire avec délice, tout en continuant à lui faire plaisir. En parallèle, et sans même qu'elle s'en rende compte, ses mains s'étaient mises à masser le fessier d'Evangeline de manière presque automatique, ce qui devait rendre le plaisir ressenti encore plus fort.
Au terme de quelques minutes de ce cunnilingus de débutante, Karuta parvint à faire jouir sa maîtresse, qui lui envoya sa cyprine dans la bouche et sur le visage avec une certaine force. La maid ne chercha pas à y échapper et récolta le liquide avec bonheur. Ce ne fut que quand elle sentit la femme arriver au terme de son orgasme qu'elle se retira. La jeune fille avait le visage trempé, mais elle s'en fichait. Elle avait pu donner du plaisir à sa maîtresse, c'était tout ce qui lui importait. Et elle allait même avoir droit à une récompense.