Le premier des gangsters passa à travers la fenêtre du bar, et s’étala sur le trottoir. Le second s’envola à travers le bar, et s’écrasa sur le
jukebox, déclenchant une musique de Guitar Wolf très rythmée,
High Schooler Action. En entendant les premiers accords de la musique, Malicia eut un léger sourire sur ses délicates lèvres.
«
J’aime mieux ça... »
Un autre s’approcha d’elle avec une barre à mine, poussant un hurlement de colère, et elle évita l’arme d’un mouvement sur le côté, puis le frappa avec son pied dans les côtes, projetant l’homme cinq mètres plus loin. Un autre, plutôt musclé et baraqué, avec des tatouages sur les biceps, en profita pour la serrer dans le dos.
«
Tu te prends pour qui, salope, hum ?! »
La réaction de Marie fut rapide. Son visage partit en arrière, et heurta le nez du malabar, le lui brisant. Il se recula nerveusement, et Marie, en se tournant, vit clairement le barman. Bon, son haleine empestée d’alcool ne lui avait pas laissé trop de doute. C’était ce même mec qui l’avait nargué quand elle était entrée, avec son sexisme ambiant. Il se reçut un coup qui l’envoya valser dans le bar, brisant toutes ses bouteilles au passage, ou une bonne partie.
Rogue vit ensuite sa cible, le chef de cette bande, filer par l’arrière.
«
Hey, sugah ! On a pas encore terminé ! »
Elle s’élança à sa poursuite, croisant un autre type dans la cuisine, qu’elle balança contre un mur, puis fila à travers la réserve, et débarqua dans la ruelle, où le chef de gang avait amené avec lui des renforts.
«
Tuez cette salope ! -
Donne-moi plutôt ce que je veux savoir, sugah, ça vous évitera d’importants frais hospitaliers... »
Les hommes n’avaient toutefois guère envie de discuter, et se ruèrent vers elle. Le combat reprit de plus bel. Heureusement, Marie n’avait pas que sa formation de X-Men à disposition, mais aussi ses pouvoir, bien que ces derniers tendent à s’estomper avec le cours naturel du temps. Du pied, elle repoussa l’un des hommes, l’envoyant heurter le mur, et en vit un autre s’élancer vers elle, visiblement quelqu’un qui n’avait pas raté ses cours en arts martiaux. Pirouette sur pirouette, il la rejoignit, et elle se reçut un coup dans le ventre, la renversant. La femme roula sur le côté, et évita un coup de pied venant du haut vers le bas, pour frapper son adversaire.
La lutte de rue se poursuivit lorsqu’un individu débarqua depuis le toit, et trancha la gorge du chef de gang. Surprise, Marie leva les yeux, et vit une silhouette encapuchonnée se tenir face à elle, une lame ensanglantée, tandis que le criminel, les yeux révulsés, tombait à terre, en train de se vider de son sang, le corps agité de convulsions. L’homme lui indiqua s’appeler Vaelin, et elle fronça les sourcils en le voyant s’approcher.
«
Si j’étais toi, j’éviterais le contact. Qui es-tu ? Pourquoi l’as-tu tué ? Je venais l’interroger ! »
Maintenant, il allait avoir bien du mal à parler...