«
On a gagné ! Putain, on a gagné ! »
Qui aurait pu croire qu’ils gagneraient ? La joie était aisément perceptible dans le cœur des joueurs. Ils venaient de remporter la finale ! Certes, c’était loin d’être la Coupe du Monde, mais remporter la Coupe junior du Japon, ce n’était tout de même pas rien non plus. L’équipe municipale de Seikusu avait réussi un véritable exploit, car c’était la première fois, depuis que le club de football existait, que l’équipe remportait la coupe. Ils avaient remporté le match au terme d’un combat dur et âpre, qui avait commencé par un penalty adverse, puis par un but sur une reprise de volée suite à un corner. 2 – 0 dans les dix premières minutes, et le score s’était aggravé jusqu’à la mi-temps.
3 – 0. Une défaite quasiment assurée, au grand désespoir du rude capitaine de l’équipe, un jeune homme fier et fort, qui était un attaquant terrible, mais qui avait été tellement marqué pendant la première mi-temps qu’il n’avait pu mener aucune action concrète. Leur coach avait donc choisi de leur rappeler comment les motiver. Une motivation très particulière, qui ne pouvait fonctionner qu’à Seikusu, et qui avait particulièrement séduit le capitaine de l’équipe, qui avait repris la mi-temps avec une forte érection.
Kojiro Hyuga avait redoublé d’ardeur, se montrant plus brutal. Ça avait toujours été son problème... Un joueur bon, offensif, mais très violent, qui avait surtout été suspendu pour avoir frappé ses adversaires. Il avait même écopé d’un carton jaune pendant la finale, mais avait su insuffler une dynamique, et avait enchaîné les buts.
3 – 2 à la 90
ème minute, et il avait marqué dans les arrêts de jeu. Le match s’était ensuite poursuivi dans les prolongations, et Hyuga avait marqué le but de la victoire. Le but de la délivrance... Et, alors qu’il faisait son speech, et récupérait sa coupe, il réalisa qu’il était encore excité, et que son érection était revenue.
Le coach leur avait promis une récompense s’ils gagnaient, et, pour les motiver, l’homme avait usé du pouvoir sacré et fondamental du
sexe. L’équipe, remplaçants compris, se composait de 20 joueurs, qui avaient tous travaillé dur pour remporter cette coupe. Ils remontaient donc vers leur vestiaire, où leur récompense les attendait. Et l’entraîneur avait même été jusqu’à faire des vidéos de leur récompense faisant des strip-teases pour les motiver.
Autant dire que les hommes étaient impatients. Si plusieurs venaient de Mishima, beaucoup étaient, en revanche, des lycéens normaux, qui fantasmaient sur toutes les rumeurs émanant du lycée, et qui envisageaient parfois de s’y rendre, avec la promesse de délicieuses orgies. Et la fille que l’entraîneur avait récupéré était, justement, une lycéenne de Mishima, qui faisait partie du club des pom-pom girls de ce lycée.
Hyuga entra le premier dans les vestiaires, et la vit...
Leur récompense, qui les attendait avec impatience ! Et eux se rapprochèrent. Ils avaient couru pendant 120 minutes, et étaient tous en sueur, avec leurs cheveux collants leurs visages, des plaques de sueur visibles sur leurs maillots, et des triques qui se formèrent progressivement.
Difficile de se méprendre sur leurs intentions, eux qui avaient passé toute une saison à voir leur entraîneur les stimuler en jouant avec leurs libidos, adolescents qui, pour la plupart, ne rêvaient que d’une chose : finir à Mishima.
«
On a gagné, précisa-t-il.
Alors... On va avoir notre récompense, hein ? »