Anton patienta nerveusement pendant quelques minutes, faisant les cents pas dans le salon. Lorsqu’enfin le bruit de la douche se fit entendre, il rejoignit l’étage et emprunta le couloir qui menait à la salle de bain. Pauline n’avait pas jugé bon de fermer la porte, remarqua-il, en longeant le mur. Depuis son retour, les parents de Pauline avait remarqué que toute notion de pudeur semblait avoir déserté la belle enfant, qui se serait promenée nue dans la maison, si sa mère ne l’avait pas gentiment sermonnée. Glissant son visage dans l’entrebâillement de la porte, l’avocat se mordit la lèvre inférieure ; sa fille adorée, de profil, jouissait du contact de l’eau chaude sur son corps d’albâtre. L’insouciante aux yeux clos passait le pommeau de la douce sur sa peau de pèche, s’attardant de longues secondes entre ses jambes fuselées. Anton, l’œil fou, agrippa sa grosse queue à travers le tissu de son chino, et commença à la malaxer entre ses doigts fiévreux.
Tourne-toi, ma chérie, j’aimerais tant voir ta petite chatte, l’implora-il silencieusement, en écrasant son gland brûlant.
Toutefois la position qu’elle avait adoptée faisait ressortir son petit cum rebondi que surmontait une cambrure accentuée. On pourrait presque poser une tasse de café sur son cul qu’elle ne chuterait pas, remarqua l’indigne, alors qu’un mince sourire étirait ses lèvres entrouvertes. Les mots que la petite murmurait ne parvinrent pas à l’oreille de son géniteur. D’une part parce que sa petite voix était en grande partie couverte par le bruit de la douche, d’autre parce que son père était bien trop concentré par les mouvements de son derrière. Lorsqu’elle ferma le robinet d’eau pour s’emparer d’une serviette, elle se tourna vers son père, lui offrant ainsi une vue imprenable sur ses petits seins ronds, qui remuèrent un peu lorsqu’elle commença à se frictionner. Finalement, elle écarta un peu les jambes, dévoilant une intimité rose, que surmontaient une petite toison de poils savamment entretenue ; Pauline savait prendre soin d’elle. Lorsqu’elle appliqua doucement la serviette sur ses parties intimes, Anton cru qu’il allait exploser dans son pantalon. En lieu et place de la serviette, il imaginait sa grosse bite se frotter de toute sa longueur contre cette vulve entrouverte, avant d’y pénétrer brutalement.
"C’est parfait ma chérie", murmura-il, sentant l’orgasme approcher.
Toutefois, Pauline enjamba le bac de douche, ce qui força son père à déguerpir. Dépassant la chambre de sa fille, il descendit quelques marches de l’escalier pour ne pas qu’elle le voit. Vraisemblablement Pauline n’avait rien remarqué, puisqu’elle entra directement dans sa chambre sans prendre la peine, une fois encore, de fermer la porte. Le cœur battant, Anton rejoignit le pallier, avant de s’approcher à pas de loup. Lorsqu’il parvint sur le seuil de la pièce, Pauline était penchée sur un tiroir de sa commode, exposant impudiquement ses parties honteuses, et notamment la corolle brune de son petit anus. La sodomie était, depuis son adolescence, le péché mignon d’Anton. Il n’y avait pour lui rien de plus dégradant pour une femme et jouissif pour un homme, que de prendre une femme par le cul, puis de se vider de ses entrailles pendant qu’elle hoquetait de douleur, de plaisir et de honte.
« Ah… »
Pris d’un léger vertige, la queue érigée à lui en faire mal, Anton chancela, fit un pas en arrière, et voulu s’appuyer sur le buffet du couloir qui jouxtait l’ouverture de la porte. Cependant sa main se referma sur un vase chinois, qui bascula, avant de chuter et de s’écraser sur son pied nu, arrachant un cri de douleur et de colère au trentenaire. « Ah, merde, foutu vase ! », tonna-il en se souvenant, mais trop tard, que Pauline était juste à côté. La douleur l’avait emporté sur le désir, et sa queue avait retrouvé un volume normal, alors qu’il pénétra à cloche-pied dans la chambre de sa progéniture.
« Pauline enfin, ne reste pas plantée là ! aide-moi à m’assoir s’il te plaît. », lui ordonna-il, en lui désignant le lit du menton. Le karma, assurément.