Du bois, de la crasse, un vent de mort et pourtant c'était comme si, à quelques mètres de moi avait lieu tout une vie, comme un écho d'une vie qu'il avait pu y avoir avant tout cela. Est-ce que finalement, derrière des contours repoussants cette ville n'avait pas été un havre de paix qui fut par la suite prise par des démons ? Une piste de réflexion prometteuse, vous en conviendrez ? Cependant, cette tentative de nous apparaître comme agréable me donnait une nausée indescriptible. Je fus un peu déboussolée un instant‹ la main mécanique du cyborg me ramenant à ma concentration. (Mdr Darth, genre le perso voit un gaz approché dans une version de enfer et est curieuse ? Je te laisse le faire cette fois mais recommence pas un tel défaut de scénario juste pour écrire de belles phrases) C'est alors que, mes pas furent détournés par une fumée aux reflets mauves, rien de bien cordiale. Cependant une fois encore, ma pensée fut ailleurs, dans l'image des gazs de destruction qu'on avait utilisé contre mon village une fois, j'étais mioche... Ma gorge se serra, mes yeux s'irritèrent alors que je cherchais à taton la fin de ce gaz. Une fois atteint je laissais mon corps se remettre de l'expérience macabre d'être étouffé. Alors des sons moins agréables vinrent dans une fréquence embourbée à mon oreille. J'avais à peine compris être arrivée au début que je me permis de développer ma vision quelques secondes sur le tas d'ordure traînant misérablement sur le sol (Je demanderais une description, je cherche des points faibles) avant d'élancer mon corps sur un tonneaux afin d'y prendre appui, grimpant avec une agilité de chat sur le toit. Une demi-seconde avait suffit à trouver comment fuir, et façon rodéo je vous pris ! Me voilà en train de rejoindre notre position initiale en parcourant les toits à pas rapides et en même temps feutrés, les tuiles claquants, les poutres grinçants, et les constructions tombant en poussière derrière moi. Il fallut une ou deux minutes pour traverser le patelins avant d'y arriver au bout, d'où je saurais du toi sur un tas de tonneaux rouillés. Aucune blessure et pas de chutes malgré la menace toujours croissantes des bâtiments à s'effondrer.
" Hello boys "
Je me permis seulement de saisir à la volée celui que je pouvais emporter. Le corps de Julius fut tracté donc hors d'une petite maisonnette, j'n'étais toujours pas certaine d'être en sécurité donc...Bah run away !
Dans cette course à moitié effrénée, je me sentais l'âme du toréador.
"On fonce direct ! Tant que cette saloperie me suivra ! "
Je commençais, cela dit à étouffer, la fatigue se faisant petit à petit sentir, entre les sprints, et le temps passé à être concentrée, de l'action me réveillait enfin.
