Morri aimait jouer avec le feu, mais, des quatre femmes ici présentes, elle serait sans doute la favorite de Dizmir. Ce n’était pas spécialement grave, et les Furies, qui se feraient très probablement bientôt connaître comme étant les « Furies de Dizmir », n’en étaient pas jalouses. Entre elles, elles se livraient régulièrement à des défis, des challenges personnels, tout en faisant preuve, malgré leur cruauté et leur démence, leur sauvagerie et leur bestialité, d’une sorte d’indéfectible solidarité. Elles n’étaient pas des femmes brisées, des victimes, mais des tueuses, des prédatrices. Elles n’avaient aucune envie de trahir Dizmir par défaut, uniquement s’il ne serait pas à la hauteur de mâle dominant… Et, pour l’heure, elles se comportaient en parfaites soumises, mais, en le mordant, Morri avait clairement manifesté son intention de le provoquer, ou, plutôt, de se faire bien voir par rapport aux trois autres. Elle sourit donc en constatant que sa petite succion avait eu l’effet escompté. Oui, l’homme avait une peau solide, une carapace suffisamment épaisse pour empêcher ses crocs de s’y enfoncer (ce qui était tout de même à signaler, car ce fait se produisait rarement), mais, au-delà de ça, son sexe n’était évidemment pas recouvert par de la chitine, mais par une peau solide, dure, légèrement poilue, puante et gluante. Morri y avait planté ses crocs avec délice, diffusant de la douleur. Contrairement aux idées reçues, les gens adoraient se faire mordre, et le frisson que Dizmir avait ressenti émoustilla ce dernier, qui annonça qu’il allait leur faire une petite démonstration.
L’une de ses énormes mains attrapa Morri par la taille, la soulevant comme une poupée, tout en déchirant son string noir, faisant frémir cette dernière. La belle s’en pinça les lèvres, sentant toute la force de son seigneur, de son Maître, et posa ses mains sur ses doigts, qui semblaient avoir grossi, tandis qu’il continuait à la soulever, amenant les trois autres femmes à s’écarter. Il la tourna, présentant ainsi à sa vision, outre son dos, le magnifique cul de la femme. Morri pouvait également sentir les tentacules caresser ses cuisses, se rapprochant de son intimité, une raison supplémentaire pour l’émoustiller.
« Oui, haaaann, mon Maître… Hmmm… Baisez-moi bien fort, défoncez-moi comme la pute que je suis, haaaa… »
Dizmir n’eut pas besoin d’en entendre plus, et, maintenant la femme, il approcha sa verge, tapant contre ce petit cul étroit. Morri soupira, sentant la créature forcer le passage, et la dilatation de son anus, un fondement qui était déjà très visité, s’opéra. Comme les autres Furies, Morri était, en matière de sexe, une grosse gourmande, ne connaissant à ses frasques que peu de limites et de retenues. Il était fréquent qu’elle se fasse sodomiser par deux sexes en même temps, ceux d’hommes bien membrés, et c’était même une tradition familiale. Dans la famille d’où elle venait, il était fréquent que les humains subissent, dans les laboratoires génétiques, des mutations sanguines faisant d’eux des bêtes de sexe. Morri avait donc grandi avec un rythme sexuel assez soutenu, et, pour autant, aucune des monstruosités sexuelles conçues dans leurs laboratoires n’égalait la queue disproportionnée du Drider.
Un terrible hurlement s’échappa en conséquence des lèvres de la belle femme, qui se tortilla sur place, hurlant furieusement en sentant la bite s’enfoncer dans son cul, remontant le long de son sphincter, pour filer ensuite dans son rectum. De là, normalement, on remontait le long du côlon, qui descendait ensuite par le caecum, le tout entourant l’intestin grêle, et l’estomac. La verge du Drider était à la fois longue et dure, et, à force de remuer, il perça le rectum, pour atteindre l’intestin grêle, ce qui fit que, au milieu de sa verge, et du sang, les Furies virent des morceaux d’organes descendre… Et des déjections fécales. Un spectacle aussi répugnant qu’effrayant, tandis que Morri avait cessé d’hurler, comatant, vomissant également du sang depuis la bouche, en train de faire plusieurs hémorragies, et de vider ses intestins, formant des lignes torsadées de sang sur l’extrémité de la verge du monstre.
Si Dizmir avait fait pareil avec les autres femmes, il serait devenu nécrophage, car elles seraient présentement mortes. Morri, elle, gémissait et couinait faiblement, son ventre s’arrondissant, ce qui était paradoxal, vu que Dizmir avait percé un trou dans son estomac. Le corps de la femme se redressait, tandis que les tentacules s’enfonçaient dans son vagin, perçant également l’utérus, faisant couler du sang mélangé à de la mouille.
Ce sinistre spectacle dura un certain temps, avant que, ne se contractant, Dizmir ne finisse par expulser de grandes quantités de foutre, qui traversèrent l’estomac torturé de Morri, remontant par son œsophage pour sortir par la bouche. Quand Dizmir la relâcha, Morri s’écroula sur le sol, le corps parcouru de légers spasmes nerveux, les yeux révulsés. On aurait presque pu la croire morte, si ce n’est qu’elle avait encore un pouls.
Puis Dizmir ordonna aux trois autres femmes de venir nettoyer le sol, ce qu’elles firent, s’agenouillant à côté du corps révulsé de Morri, léchant donc ce mélange improbable de terre, de foutre, de sang, de merde, de morceaux d’organes et de bouts d’os. Un cocktail qui aurait pu faire vomir, mais les Furies ne méritaient pas cette appellation pour rien. Tout au long de leurs pérégrinations dans les contrées du Chaos, elles avaient souvent mangé de la nourriture toxique.
Elles léchèrent donc avec entrain ce sol, mais finirent rapidement par surtout nettoyer les jambes de Morri, comme un moyen de montrer, non seulement leur soumission envers Dizmir, mais aussi leur fidélité envers Morri… On aurait presque pu parler d’une forme d’amour, si ce n’est que l’usage de ce vocable paraissait bien inadapté à ces jeunes femmes psychopathes. En tout cas, toujours est-il qu’elles léchaient…