Yulia avait compté sur le caractère supposé de son maître chanteur pour procéder. Elle pouvait revendiquer une expérience assez honnête envers ce genre d'individu. Certes il y avait eut un peu de naïveté dans ses messages, mais elle ne souhaitait qu'une chose : que cela se termine. Elle avait vendu son corps, la gêne ne venait pas tant des actes qu'elle devaient commettre sur ses ordres mais plus des ordres en eux même. C'était tout simplement dégradant. Elle regretta après coup d'avoir envoyer les photographiques... mais c'était fait. Avant qu'elle n'ait eut l'occasion de ruminer sur son sort, le téléphone vibra.
Le second message fit tambouriner son cœur dans sa poitrine. Elle devait ôter le sous-vêtement qui lui offrait une protection minime vis à vis des effets de l’œuf. Lentement, elle l’ôta avant de la ranger dans son sac. Surprises ? Yulia n'avait aucune envie d'aller rejoindre ses camarades dans un pareil état. Il allait réactiver l’œuf et cette fois-ci la tâche serait plus ardue pour dissimuler les effets qu'il avait sur elle. Sans attendre, elle quitta l'aile déserte en courant, sentant l'air frais sur le bas de son corps nu sous la jupe. Bien heureusement, le retard qu'elle avait pris était assez minime. Son plateau en main elle se dirigea vers son groupe d'amies qui lui avait réservé une place.
La jeune fille mangea sans appétit le contenu de son repas, laissant une bonne partie du plat principal. Quand au dessert, le message qu'elle reçu lui demanda de ne pas y toucher. Que lui préparait-t-il ? Elle se retint de lui envoyer un message, reposant son téléphone sur la table. Sur une impulsion, Yulia tourna la tête, dans l'espoir de pouvoir trouver qui... qui était derrière tout cela ? En vain. Elle ne percevait qu'une marée de visages et aucun indice ne pouvait l'aider à savoir de qui il s'agissait.
« Aleksandr m'a demandé de l'accompagner à la fête donnée par son père. » chuchota Ksenia, une jeune rousse, sur un ton de confidence. Les adolescentes étaient toute attentives, bavardant sur la tenue qu'elle mettrait, sur ses cheveux. Yulia restait désespéramment silencieuse, s'empressant de prendre la parole lorsqu'on commença à la fixer. « Aleksandr ? Veinarde va !» lui dit-t-elle en tirant la langue et en entrant sans difficulté dans la conversation. Malheureusement, comme prévenu, il ne la laisserait pas tranquille. L’œuf recommença soudainement à vibrer, la faisant cogner son assiette du bout de son couteau. Elle inspirait à chaque fois, souriant, riant avec éclats alors qu'elle mouillait sans contrôle sur son excitation. Elle serrait les cuisses alors que le liquide imbibait légèrement le tissu de sa jupe. C'était intenable, c'était furieusement agaçant au delà même de la honte qu'elle ressentait. Le plaisir montait, avant de redescendre, l'épuisant dans le contrôle qu'elle tâchait d'y appliquer. Yulia rougissait, toussant pour cacher sa gêne alors que le jouet sexuel continuait à s'agiter dans son intimité. Elle s'excusa, expliquant sa gêne par un mal de ventre qui venait par vague. On s'inquiéta, mais elle rassura.
Mais le jeu n'était pas terminé. De nouveau, l’œuf envoya des vagues de plaisir frustrant, sans atteindre son pic, elle s'étrangla, toujours aussi rouge alors que, malgré tout les efforts qu'elle avait pu mettre, un petit cri passa ses lèvres tremblantes. « Haan. » Elle tenta de transformer ce gémissement en petit cri de douleur, camouflant un peu vainement les effets de l'objet qui s'agitait entre ses cuisses. Bien heureusement, il avait épargné un niveau trop poussé qui l'aurait amené jusqu'à la jouissance. Une situation qui aurait été épineuse dans le cas de Yulia. Celle-ci était quelque peu prononcée chez la jeune femme, de par la quantité de fluide qui s'échappait de ses cuisses. Elle soufflait, comme épuisée par une longue course. « Yulia ?! Tu vas bien ? » lui demanda Svet, paniquée. « Oui, oui je... je ne vais pas très bien. Je vous retrouve en classe !» répondit-t-elle en se le levant d'un coup, attrapant ses affaires au passage.
Jetant son plateau sur le tapis roulant qui menait à la cuisine, elle se dépêcha de sortir de la cantine en vitesse, suivie par les regards étonnées de ses camarades. Elle sentit son téléphone vibrer dans sa poche et le sortit si vite qu'il manqua de lui échapper des doigts. Bien mangé? Il doit te rester une bonne demi-heure. Je suis bon prince. Tu te rappelles de la banane? Utilise-là pour te soulager. Pense à m'envoyer une photo. Le cœur au bord des lèvres, elle s'empressa de trouver un nouveau coin calme afin de pouvoir effectuer les nouvelles consignes. Pianotant sur le clavier de son téléphone, sans s'arrêter, Yulia lui envoya rapidement un message soigneusement réfléchi : Je n'avais pas très faim. Je vous enverrais la photo. La jeune fille le ferait en tant voulu dès qu'elle aurait trouver un endroit convenable pour effectuer cette petite "séance". Mais ne prévenez pas le directeur, pensa-t-elle, suppliante. C'était trop tard pour reculer désormais... mais jusqu'où irait ce type ?
Son choix se porta sur les petits vestiaires de l'aile principale. Il y avait trop de monde pour se permettre de retourner dans l'autre aile. Que dirait-t-elle si on la surprenait à faire des allers et retours sans cesse ? Il n'en était pas question. Grâce à son appartenance au club de sport de volleyball, elle avait le droit aux clefs et à cet heure là personne n'y traînait. Ils étaient assez petits, plus étroits que ceux de la salle de sports du lycée, et on pouvait donc les fermer. Elle pourrait inventer quelque prétexte au cas où quelqu'un frapperait à la porte, comme un besoin pressant de se changer. Elle s'assit sur le petit banc, et prit une inspiration avant de sortir la banane de son sac. La jeune fille la fit tourner entre ses doigts avant d'ouvrir ses cuisses humides de l'excitation causée par l’œuf qui continuait à peser, mais ne vibrait plus. Soigneusement, elle l'en extirpa avec un petit gémissement, qui lui fit basculer la tête un peu en arrière. Glissant, elle le tenu fermement afin de le poser un peu plus loin, à proximité de son sac. Se déplaçant pour rendre l'opération plus pratique, elle écarta ses jambes et releva un peu son bassin.
Le bout du fruit recourbé s'introduisit sans trop de soucis dans l'intimité dégoulinante de la jeune femme. Les vibrations de l’œuf avait bien travaillé lui laissant une léger frustration, effet secondaire de la vitesse du jouet qui ne lui permettait pas d'en finir avec la jouissance qui pointait. Elle frissonnait au contact de la peau froide de la banane, l'enfonçant un peu plus lui arrachant au passage un léger spasme. Soigneusement, elle commença à faire de légers va et bien, remuant pour s'adapter à la forme peu confortable de la chose, avant de l'appuyer un peu plus loin afin de la prendre un peu plus en profondeur, de telle façon que juste l'extrémité en ressortait. Yula haletait alors que la mouille commençait à couler de nouveau. Avec peine, Yulia attrapa son téléphone pour le mettre à bonne hauteur, puis prit une photo qu'elle s'empressa d'envoyer à l'homme.