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Petit Jeu Sournois (Pv)

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Juliette Visconti

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Petit Jeu Sournois (Pv)

mercredi 02 mars 2016, 18:37:18

C'est l'histoire d'un homme qui n'avait pas tout pour réussir dans la vie. Cet homme n'était pas ambitieux et n'aspirait à rien de grandiose. Il se demandait s'il en avait de toute manière les capacités intellectuelles. Il n'était pas fortuné, ne possédait pas de maison, d'enfants et s'il avait eut une femme dans sa vie, elle ne serait sans doute pas resté longtemps étant donné dans l'état précaire dans lequel il vivait. En fait, peut-être que cela aurait put être possible mais vu son état d'esprit il se brimait de lui-même sans parvenir à quelque chose de réellement concret.

Sa journée type était de se réveiller dans son HLM et de partir travailler en tant que membre de l'entretien d'une école. Et puis, une fois la fin de journée arrivée, il dépensait ce qu'il avait gagné dans les jeux d'argent ou dans les bordels.

On peut comprendre qu'avec une telle façon de vivre son quotidien, cet homme du nom de Sergei Strashinsky avait développé un côté pervers qui menaçait son existence. Car, s'il est vrai que Sergei travaillait dans un lycée pour payer ses fins de mois, il n'en demeurait pas moins qu'une chose lui faisait envie: les jeunes et jolies lycéennes du lycée. Son côté lubrique et pervers le prenait souvent en pleine session de  nettoyage de couloir, il pouvait s'arrêter quelques secondes pour matait ces jeunes femmes qui possédaient des attributs de femmes et qui ne cessait d'être envoûtantes.

Alors, quand il apprit lors d'une nuit  au bordel qu'une des jeunes lycéennes qu'il côtoyait au cours de ses journées de labeur travaillait à l'intérieur de l'établissement. Il n'avait qu'une envie, c'était de goûter à ce corps presque sans défense et qui avait l'air si doux au toucher à la fois. Mais, deux problèmes se posait, un, il aurait pu se faire reconnaître par la lycéenne et deux, il était fauché comme pas un et avait pas de quoi se l'offrir. Alors, son cerveau pour une fois se mit à agir en élaborant un plan judicieux pour que Sergei puisse obtenir l'objet de son désir.

Alors qu'une journée de dure labeur s'annonçait, il profita que le couloir était désert car les élèves étaient en cours pour rédiger un petit mot dans le casier de l'élève ciblée. Sur le mot, il était écrit dans une écriture où figurait des lettres découpées dans un journal, les mots suivants: "Je connais ton petit secret intime, jeune salope! Si tu ne veux pas que le directeur soit au courant de tes secrets les plus obscures, porte ce petit gadget entre tes jambes durant la journée et attend de nouvelles instructions! Tu trouveras ci-joint un numéro de téléphone, enregistre-le!"

L'objet en question était un oeuf violet . La particularité de l'objet était qu'il était activable par télécommande et possédait une portée suffisamment étendue pour qu'il puisse être activé dans toute l'école. Sergei avait glissé ce petit mot et l'objet à 9h00 du matin, il espérait qu'elle le récupère à sa pause de 10h 30. Il aurait donc beaucoup de temps pour s'amuser un peu.

Le plan était réalisé, il ne manquait plus qu'à attendre. La télécommande reposait sagement dans sa poche intérieur. Le téléphone était un de ces téléphones jetables, il n'avait donc aucune chance de se faire traquer. Il s'éloigna du couloir en attendant que le piège se referme lentement mais surement sur sa proie car après tout Sergei faisait enfin un peu preuve d'audace dans sa vie. La journée promettait de se révéler de plus en plus intéressante! Il avait bien évidemment prévu des instructions de plus en plus pervers. Il se remis à l'oeuvre en sifflotant encore 1h 30, il avait hâte que ça démarre.

Son plan était sordide mais qui sait il comptait bien réussir à intimider la jeune femme et en faire son objet sexuel, un peu comme cette oeuf qu'elle n'allait pas tarder à tester. Tout ça lui avait coûtait le peu qu'il lui restait mais il espérait que ça en vaille la peine.
« Modifié: mercredi 02 mars 2016, 19:02:45 par Juliette Visconti »

Solace Belletyn

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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 1 lundi 28 mars 2016, 17:33:21

Le confort de son lit avait été dur à quitter. La sonnerie de son téléphone avait tinté quelques instants avant de laisser tout le loisir à l'adolescente de s'étirer, puis d'effectuer ses ablutions matinales. Son esprit voguait dés lors vers des rêves de normalité, vers une existence absoute de tout pêchés nocturnes. Yulia Aleksandrova était au fond une bien triste demoiselle. Ses parents avaient immigrés du nord alors qu'elle était encore toute jeune. La pauvreté avait marqué leur existence et son père disparu un jour pour réapparaître à l'autre bout du globe. La mère de la jeune femme tentait avec peine de joindre les deux bouts.

Alors, une année auparavant, elle avait fait ses premiers pas dans le monde de la nuit. Une gérante de bordel l'avait prise sous son aile, lui promettant l'argent et la douceur d'une nouvelle vie. De bien beaux mensonges qui la faisaient vivre d'espoir la petite. Depuis, ses journées étaient rythmées par les cours alors qu'elle passait ses nuits à ouvrir ses cuisses pour des ribambelles d'hommes. Yulia était pas fière de son choix de vie... mais elle n'en avait pas honte non plus. Mais la seule pensée que ses amies et ses professeurs puissent être au courant l'effrayait au plus haut point.

Le début de la journée se déroula normalement. Son esprit faisait la scission entre ses activités diurnes et nocturnes et rarement la préoccupation de la nuit à venir ne venait troubler son apprentissage... jusqu'à ce jour. La sonnerie tinta bruyamment dans les couloirs. La pause. Avec empressement, jetant quelques gestes amicaux ou clins d’œil à ses amis, elle se dirigea vers son casier avant d'en sortir les livres des cours suivants. Une petite feuille pliée attira son attention et elle s'empressa de l'ouvrir afin de découvrir son contenu.

Son sang ne fit qu'un tour. Elle lut ces mots à plusieurs reprises alors que ses jambes tremblaient. Peut-être était l'oeuvre d'un farceur mais il ne laissait que peu de place à l’ambiguïté. Son petit secret intime. Rares étaient ceux dont on pouvait craindre la révélation au directeur. Celui-ci en était.... et le contenu de la requête en échange de son silence était claire. La sonnerie avait retentit et les élèves se dépêchèrent pour rentrer en cours. Il ne restait plus qu'une heure et demie avant la pause déjeuner et tous souhaitait en finir avec la matinée de cours. Mais ce n'est pas vers sa classe que Yulia se dirigea.

Les toilettes étaient désertes. La jeune fille s'empressa de rejoindre une des stalles avant de refermer la porte. Elle rabaissa le couvercle avant de s'asseoir dessus, et de sortir l'objet de sa poche. Le faisant tourner entre ses doigts, le scrutant avec soin, Yulia fut prise d'un malaise certain. C'était une blague. Une très mauvaise blague. Mais les menaces étaient claires. Comment pouvait-t-il savoir qu'elle se fourrerait ce truc entre les cuisses ? L’élève considéra un instant de balancer l'objet à la poubelle, et de repartir en classe. Après tout, il pouvait tout aussi bien s'amuser d'elle avant de la balancer au directeur. Elle aurait perdu sa dignité et son futur. Se laissant retomber sur la cuvette couverte, elle se relança dans une inspection de l’œuf. Bien entendu que la jeune fille savait comment il fonctionnait, à vrai dire le modèle lui était même familier. La portée de certains de ces jouets étaient baisse et nécessitait une proximité entre son porteur et celui qui l’activait.

Quelque part dans l'établissement quelqu'un allait bientôt jouer avec la télécommande qui y était associé. Remontant sa jupe sur ses cuisses, elle glissa sa culotte alors que le jouet reposa toujours entre ses doigts. Avec lenteur et délicatesse, elle le pressa contre ses lèvres intimes afin de le glisser à l'intérieur. Il épousait parfaitement la forme de son intimité, et elle pouvait le sentir là, attendant d'être activer par le malade qui en avait le contrôle. Elle tremblait à cette simple pensée, se rhabillant avec empressement.

Elle extirpa de nouveau le petit papier, et pianota sur son téléphone afin d'enregistrer le numéro de téléphone indiqué. Après hésitation, elle tapota les touches de son portable avant de lui envoyer un message simple : C'est fait. Il fallait redoubler de prudence après tout. Il n'allait sans doute pas se diriger directement chez le chef de l'établissement si elle ne répondait pas à ses requêtes, mais la peur lui intimait de ne négliger aucune précaution.

«Mademoiselle Aleksandrova, un nouveau retard comme ça et vous aurez un avertissement ! » s'exclama la professeur d'un ton sec. Elle se répandit en excuses, allant prendre place au fond de la classe. Une de ses amies lui jeta un regard désolée alors qu'un camarade étouffa un gloussement devant pareil spectacle. Elle s'assit, posa son sac à terre avant de se pencher pour en tirer quelques affaires. La jeune fille les disposa soigneusement sur sa table, se replaçant en direction du devant de la classe. Son cœur tambourinait dans sa poitrine alors qu'elle sentait entre ses cuisses la présence de l’œuf au repos. Elle étouffa un sanglot dans sa gorge, piquant du nez vers les feuillets qu'elle avait tiré de son cahier alors qu'elle tentait la pénible attente qui s'écoulerait jusqu'à ce que le maître chanteur ne décide de jouer avec sa télécommande.
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Juliette Visconti

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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 2 lundi 28 mars 2016, 18:12:09

Les 1h30 furent longues pour notre maître chanteur. Mais au moment de la pause, il se débrouilla pour être dans les parages en nettoyant un couloir proche du casier de la jeune fille. Il ressentit une certaine joie malsaine quand cette dernière ouvrit son casier découvrit la feuille de papier. L'expression de la jeune fille à ce moment-là valait tout l'or du monde. Il ne prit toutefois pas le temps de l'espionner plus que ça car sans doute allait-elle chercher un suspect dans les parages. Dans tous les cas, le mal était fait. Il ne restait plus qu'à attendre qu'elle communique sur le téléphone.

Sergeï s'occupa donc d'un autre endroit alors sentit le téléphone vibrait contre sa cuisse. Il ne put s'empêcher de repousser un sourire. La jeune proie avait mordu à l'appât il ne manquait plus qu'à la remonter. Sur le téléphone était inscrit: "C'est fait.". Elle prenait donc le soin de le prévenir? Délicate attention...

Il n'allait pas faire agir l'engin aussitôt,non. Il allait plutôt attendre que l'angoisse de la jeune fille monte un peu. Un cours durait généralement deux heures. Il allait attendre un quart d'heure avant de faire démarrer le supplice. Pendant un quart d'heure sa proie s'inquiéterait puis il démarrerait son show. Bien sûr, il ne pourrait pas voir directement ses actions mais c'est pour ça que le téléphone était là. Il comptait bien communiquer avec la jeune file durant les deux heures.

La télécommande fonctionnait par niveau de puissance. Il y en avait quatre. La première, était juste une très légère vibration qui pouvait surprendre et à force de l'utiliser pouvait émoustiller quelqu'un mais c'était juste un commencement. Le deuxième niveau était un peu plus fort et soutenue mais quelqu'un avec une bonne volonté pouvait résister à gémir en tirant peut-être la grimace. Si ce niveau était trop utiliser la personne pouvait avoir envie de se masturber calmement dans un lieu sécurisé.. Le troisième niveau laissait à la victime le soin de pousser un gémissement. Ce niveau était le plus énervant car on atteignait le pic de la jouissance sans l'atteindre. On commençait à s'empourprer à se sentir gênée et à avoir envie de se finir définitivement. En revanche, le quatrième niveau était le plus diabolique d'entre tous. La femme jouissait et si c'était une femme-fontaine, la jouissance était telle que tout partait.

Après un quart d'heure, Sergeï commença donc à activer la télécommande une fois au niveau un. Il y avait de quoi surprendre la jeune fille. Toutes les cinq minutes il appuya sur la télécommande au niveau un pendant une demi-heure. Il attrapa ensuite le téléphone et lui indiqua: "Alors? Tu t'amuses bien en cours? Souhaites-tu que j'arrête ou que je continue?" Bien sûr quoi que la jeune fille allait répondre il allait continuer. Après une heure de cours, il avait laisser sa victime de se reposer pendant trente minutes. Il appuya sur le niveau 2 de la télécommande. Il avait maintenu la touche pendant 15 secondes. Tout à l'heure, il n'avait appuyé que brièvement mais là il voulait montrer à la jeune femme qu'il pouvait aller plus loin. Il répéta ce petit jeu deux ou trois fois avant d'inscrire: "Je compte sur toi pour m'envoyer une photo de toi après ce cours. Je veux voir l'effet que mon petit traitement a sur toi! N'oublie pas que je détiens ton secret le plus intime!".

Enfin, juste avant que le cours soit fini il appuya pendant quinze secondes sur le niveau 3 pour lui donner un avant goût du jouet. Il ne l'avait pas exploiter à fond évidemment mais la journée promettait d'être longue.  Rien n'interdisait Sergeï de continuer ce petit jeu jusqu'à ce qu'Aleksandrova soit sienne. Il avait vu dans des films que certaines victimes pouvait facilement tomber dans un état docile et obéir à leur agresseur. Il comptait bien influencer la jeune fille. Et puis, tout cela l'amuser pour l'instant. Pour la première fois de sa vie, Sergeï était maître de la situation.

« Modifié: mardi 29 mars 2016, 02:13:02 par Juliette Visconti »

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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 3 lundi 28 mars 2016, 19:00:03

Les minutes s’égrenaient lentement et le temps lui paraissait interminable. Elle griffonnait quelques notes, plus pour faire mine de s'occuper que de véritablement prêter attention au cours. La voix monotone du professeur plongeait les élèves dans une lourde torpeur. Bien heureusement, aucune question surprise ne vint la perturber. Qu'attendait-il ?! Elle voulait en avoir fini, que cette torture prenne fin et qu'elle puisse rentrer chez elle, s'enfoncer dans son lit et pleurer. Une camarade interrompit sa perturbation, lui demanda un effaceur, avant de retourner à sa prise de notes. Yulia frottait ses chevilles l'une contre l'autre serrant les cuisses, tentant de trouver une position qui lui ferait oublier cette présence. Au moins jusqu'à l'activation du jouet...

... Qui ne tarda pas à venir. C'était une délivrance déguisée pour la jeune femme. Par petits à coups, elle sentait l’œuf glissé dans son intimité, glissant de plus en plus aisément au fur et à mesure qu'il lui provoquait un plaisir malsain. Cinq minutes s'écoulaient et il revenait, raidissant son dos d'un coup, contractant les muscles alors qu'elle se préparait aux assauts suivants.

Discrètement, elle se saisit de son téléphone, jetant de temps en temps quelques coups d’œil à la femme qui faisait des allers et retours devant le tableau. Parfait, elle ne regardait même plus son auditoire. L'écran luisait faiblement alors qu'un message simple s'y inscrivait : Alors? Tu t'amuses bien en cours? Souhaites-tu que j'arrête ou que je continue ? Elle réfléchit, avec difficulté, à ce qu'elle pourrait lui répondre. Bien entendu, il allait continuer à la tourmenter. Mais devait-t-elle entrer dans ce jeu ? Peut-être si elle montrait un consentement un peu faux il la lâcherait ? Ou bien devait-t-elle l'insulter et risquer d'attiser sa colère ? Sur le coup d'une impulsion, ses doigts volèrent sur le clavier. Lorsqu'elle envoya le message, elle regretta presque immédiatement. Le mot était bref et empli de désespoir. "Je vous en supplie arrêtez. Mais que voulez-vous de moi ?!" Peut-être pourrait-elle le toucher par sa détresse ? Pauvre innocente. Elle se sentit mal à l'aise d'avoir ainsi défier le maître chanteur, et se rattrapa au message suivant : "Je vous l'enverrais" écrit-t-elle avant de l'envoyer, amère.  

L'attente revint et chaque seconde était plus difficile à vivre que les moments où l’œuf s'agitait frénétiquement entre ses cuisses. Trente minutes passèrent avant que les vibrations ne l'assaillent de nouveau. Ses mains agrippaient les coins du bureau qu'elle serrait avec une telle force que ses jointures blanchissaient. Désormais, c'était continu. Quelques visages se tournèrent vers elle, et Yulia se contentait d'un sourire brisé pour les inciter à retourner à leur occupation. Elle s'en tirait plutôt bien pour une fille dans son cas. La fin du cours approchait et elle se laissa aller à un léger soupir de soulagement. Quelqu'était la suite de ce traitement, elle pourrait s'isoler un peu pour reprendre son souffle. Malheureusement, ce n'est pas ce qu'il avait en tête. L’œuf vibra en elle en continu et avec plus d'intensité qu'auparavant. Le tissu de son sous-vêtement, déjà bien humidifié, était à présent trempé par les tremblements. Yulia se mordit les joues, mais la pression était trop forte, un gémissement passa ses lèvres, la faisant basculer la tête en avant.

La professeur laissa échapper un léger toussotement. Les regards de ces camarades étaient rivés sur elle. Son visage avait pris une belle teinte écarlate. Elle relâcha les bords du bureau pour s'enfoncer contre son siège alors que l’œuf continuait à remuer frénétiquement. Sa respiration était saccadée. Yulia luttait pour ne pas sortir de cours, prétexter une excuse quelconque et rentrer chez elle. Oh non. Il se jetterait sur l'occasion pour aller prévenir le directeur de ses occupations nocturnes et... c'en était fini d'elle. Ses amis la mépriseraient, on la renverrait de l'école pour une faute aussi grave... sans compter les ennuis avec la justice. Peut-être que sa mère serait accusée de proxénétisme, ou d'avoir été au courant de ses activités et ne pas avoir tenter d'y mettre fin.  

« Tu viens avec nous, Yulia ? » demanda une de ses amies, Sveta, d'un ton enjouée. « Je vous rejoins après, je dois aller chercher des bouquins à la bibliothèque. » mentit-t-elle effrontément alors qu'elle luttait pour ne pas s'effondrer sur le sol tant ses jambes tremblaient. Bien trop occupées à bavarder, heureusement, elles lui firent promettre de les rejoindre avant de la laisser. Attrapant son sac, elle sortit de façon précipitée de la salle de classe. Yulia passa en revue tout les endroits où elle pourrait effectuer sa petite séance photo avant de se diriger vers une aile secondaire de l'établissement. Plusieurs des salles étaient inutilisées et il y avait moins de monde dans les couloirs. Son choix se porta sur des toilettes peu utilisées qui se trouvait au bout d'un petit couloir.

La pièce était étroite, mais elleavait l'avantage de lui laisser plus d'intimité que les toilettes communes. Du bout des doigts, elle verrouilla le cabinet. Une petite fenêtre sur le haut des toilettes, dont le verre dissimulait l'intérieur aux passants (si tant est-qu'il y en ait eut puisqu'elle donnait sur le côté de l'école, une parcelle envahi par les ronces et les mauvaises herbes). Au moins la lumière qui baignait les lieux lui permettrait des photos de bonne qualité. L'enflure serait ravie, se dit-elle avec amertume. Il lui restait un peu de temps, mais il lui faudrait vite rejoindre ses camarades. Toute absence pouvait être suspicieuse. Elle sortit son téléphone de sa poche, ôta sa jupe, mais pas sa culotte, avant d'écarter ses jambes pour prendre un cliché. Elle ôta son sous-vêtement pour prendre une seconde photo. Un coup d’œil sur ceux-ci pouvaient rendre compte à n'importe quel observateur des effets du jouet. La première montrait une culotte blanche impeccable, mais trempé là où se trouvait l’œuf. La seconde découvrait l’œuf enfoncé dans la chair, l'intimité luisante de cyprine. Elle avait séparé légèrement les deux lèvres du bout des doigts afin d'offrir une vue plus importante.

L'activité de l’œuf l'avait rendu sensible à sa présence et à chaque mouvement, elle le sentait encore plus qu'auparavant. Ses joues la chauffaient alors qu'elle tenait son pouce au dessus du bouton "envoyé". Elle le pressa avant de se rasseoir, hagarde, toujours à moitié nue en attente d'une confirmation et de la suite des exigences. Une fois les photos envoyés, elle remuait tout doucement, sans pour autant extirper l’œuf. Celui-ci avait un effet insidieux : procurer du plaisir, et demander du corps de celui qui le supportait plus. Elle effleura ses lèvres intimes, avant de retirer sa main comme si elle s'était brûlée. Yulia baissa la tête, laissant quelques larmes couler sur ses joues. Ce petit jeu était pathétique.
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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 4 jeudi 31 mars 2016, 18:18:27

Il était quoi? 12h 15, quand le téléphone se mit à vibrer. Sergeï fit attention que son interlocutrice n'était pas dans le coin et qu'il n'y avait pas de témoin qui pouvait l'espionner. Non, le couloir était libre. Tout le monde se précipitait pour se diriger vers la pause repas. En parlant de pause repas, il devrait lui aussi manger. Mais avant, il avait d'autres appétits à calmer.

Il regarda donc son téléphone. Il pouvait y voir deux photos. La première représentait une image de la culotte de la jeune fille qui était visiblement très humidifié. Sergeï sourit devant cette photo. Pour lui cela signifiait que le jouet était en train de fonctionner. Elle avait donc bel et bien garde l'objet dans son corps. Sergeï n'avait aucun moyen d'en être sûr mais cette photo était sa preuve.

La deuxième photo était plus flagrante et Sergeï sentit une érection dans son pantalon en la regardant. La jeune fille avait pris le parti de pousser la chose plus loin. Sur la deuxième photo, on pouvait voir dans son vagin que l'oeuf était implanté. Elle avait écarté ses lèvres intimes avec ses doigts.  C'était un spectacle purement jouissif. Cette dernière prenait des initiatives qui n'était pas pour lui déplaire. C'était peut-être le fait qu'elle était une prostituée et  qu'elle connaissait les goûts des hommes ou bien était-elle innocente. Il ne savait pas. Mais, ce qui était sûr, c'est que pour lui, elle commençait à apprécier ce petit jeu.

Il était temps d'intensifier le jeu. Il lui répondit donc: " Reste sans ta culotte, elle ne te ferait que te gêner. Pars manger en compagnie de tes camarades et attends-toi à quelques surprises..."

Il était donc temps de se diriger ver la cafétéria pour sa pause-manger. Sa télécommande était dans sa poche et il pouvait facilement appuyer dessus sans pour autant se faire repérer. Aujourd'hui à la cafétéria, Purée et Saucisse avec une Banane en Dessert . Ce n'était pas très réjouissant, mais il avait une idée pour la banane. Il sortit à nouveau son téléphone et envoya "Garde la banane pour plus tard..."

Il avait un peu d'avance sur la jeune fille. Il s'installa au fond de la salle. Sergeï mangeait seul, il n'y avait guère de collègue avec qui parler. Il n'était que l'homme d'entretien, on lui adressait à peine un regard et un rapide bonjour.

Il se contenterait d'appuyer sur du niveau 1 et du niveau 2 pendant qu'elle se mettrait à parler avec ses camarades. Il n'allait pas pousser le vice jusqu'au niveau 3. Durant une conversation calmer ses ardeurs étaient plus compliquées que lorsque l'on était silencieux. Avant que la jeune fille ne soit là, il appuya une à deux fois pour lui faire comprendre qu'il avait toujours la télécommande.

Durant le repas, il prit plaisir à appuyer sur la télécommande. Il ne la voyait pas directement mais s'imaginer la scène. La voir en train de discuter avec amis alors qu'elle mouillait comme une folle. Elle devait se sentir follement gênée, c'était très excitant. Pris par son plaisir sadique, il voulait l'entendre gémir, il appuya donc sur le niveau trois pendant quinze secondes. S'il ne pouvait la voir, il espérait l'entendre pousser un cri.

Il mit fin alors à son repas et profita de faire ses besoins au toilette. Pour envoyer, un  dernier message: " Bien mangé? Il doit te rester une bonne demi-heure. Je suis bon prince. Tu te rappelles de la banane? Utilise-là pour te soulager. Pense à m'envoyer une photo." Après cette demi-heure, il resterait encore tout l'après-midi pour s'amuser.




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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 5 jeudi 31 mars 2016, 19:27:53

Yulia avait compté sur le caractère supposé de son maître chanteur pour procéder. Elle pouvait revendiquer une expérience assez honnête envers ce genre d'individu. Certes il y avait eut un peu de naïveté dans ses messages, mais elle ne souhaitait qu'une chose : que cela se termine. Elle avait vendu son corps, la gêne ne venait pas tant des actes qu'elle devaient commettre sur ses ordres mais plus des ordres en eux même. C'était tout simplement dégradant. Elle regretta après coup d'avoir envoyer les photographiques... mais c'était fait. Avant qu'elle n'ait eut l'occasion de ruminer sur son sort, le téléphone vibra.

Le second message fit tambouriner son cœur dans sa poitrine. Elle devait ôter le sous-vêtement qui lui offrait une protection minime vis à vis des effets de l’œuf. Lentement, elle l’ôta avant de la ranger dans son sac. Surprises ? Yulia n'avait aucune envie d'aller rejoindre ses camarades dans un pareil état. Il allait réactiver l’œuf et cette fois-ci la tâche serait plus ardue pour dissimuler les effets qu'il avait sur elle. Sans attendre, elle quitta l'aile déserte en courant, sentant l'air frais sur le bas de son corps nu sous la jupe. Bien heureusement, le retard qu'elle avait pris était assez minime. Son plateau en main elle se dirigea vers son groupe d'amies qui lui avait réservé une place.

La jeune fille mangea sans appétit le contenu de son repas, laissant une bonne partie du plat principal. Quand au dessert, le message qu'elle reçu lui demanda de ne pas y toucher. Que lui préparait-t-il ? Elle se retint de lui envoyer un message, reposant son téléphone sur la table. Sur une impulsion, Yulia tourna la tête, dans l'espoir de pouvoir trouver qui... qui était derrière tout cela ? En vain. Elle ne percevait qu'une marée de visages et aucun indice ne pouvait l'aider à savoir de qui il s'agissait.

« Aleksandr m'a demandé de l'accompagner à la fête donnée par son père. » chuchota Ksenia, une jeune rousse, sur un ton de confidence. Les adolescentes étaient toute attentives, bavardant sur la tenue qu'elle mettrait, sur ses cheveux. Yulia restait désespéramment silencieuse, s'empressant de prendre la parole lorsqu'on commença à la fixer.  « Aleksandr ? Veinarde va !» lui dit-t-elle en tirant la langue et en entrant sans difficulté dans la conversation. Malheureusement, comme prévenu, il ne la laisserait pas tranquille. L’œuf recommença soudainement à vibrer, la faisant cogner son assiette du bout de son couteau. Elle inspirait à chaque fois, souriant, riant avec éclats alors qu'elle mouillait sans contrôle sur son excitation. Elle serrait les cuisses alors que le liquide imbibait légèrement le tissu de sa jupe. C'était intenable, c'était furieusement agaçant au delà même de la honte qu'elle ressentait. Le plaisir montait, avant de redescendre, l'épuisant dans le contrôle qu'elle tâchait d'y appliquer. Yulia rougissait, toussant pour cacher sa gêne alors que le jouet sexuel continuait à s'agiter dans son intimité. Elle s'excusa, expliquant sa gêne par un mal de ventre qui venait par vague. On s'inquiéta, mais elle rassura.

Mais le jeu n'était pas terminé. De nouveau, l’œuf envoya des vagues de plaisir frustrant, sans atteindre son pic, elle s'étrangla, toujours aussi rouge alors que, malgré tout les efforts qu'elle avait pu mettre, un petit cri passa ses lèvres tremblantes. « Haan. » Elle tenta de transformer ce gémissement en petit cri de douleur, camouflant un peu vainement les effets de l'objet qui s'agitait entre ses cuisses. Bien heureusement, il avait épargné un niveau trop poussé qui l'aurait amené jusqu'à la jouissance. Une situation qui aurait été épineuse dans le cas de Yulia. Celle-ci était quelque peu prononcée chez la jeune femme, de par la quantité de fluide qui s'échappait de ses cuisses. Elle soufflait, comme épuisée par une longue course. « Yulia ?! Tu vas bien ? » lui demanda Svet, paniquée. « Oui, oui je... je ne vais pas très bien. Je vous retrouve en classe !» répondit-t-elle en se le levant d'un coup, attrapant ses affaires au passage.

Jetant son plateau sur le tapis roulant qui menait à la cuisine, elle se dépêcha de sortir de la cantine en vitesse, suivie par les regards étonnées de ses camarades. Elle sentit son téléphone vibrer dans sa poche et le sortit si vite qu'il manqua de lui échapper des doigts. Bien mangé? Il doit te rester une bonne demi-heure. Je suis bon prince. Tu te rappelles de la banane? Utilise-là pour te soulager. Pense à m'envoyer une photo. Le cœur au bord des lèvres, elle s'empressa de trouver un nouveau coin calme afin de pouvoir effectuer les nouvelles consignes. Pianotant sur le clavier de son téléphone, sans s'arrêter, Yulia lui envoya rapidement un message soigneusement réfléchi : Je n'avais pas très faim. Je vous enverrais la photo. La jeune fille le ferait en tant voulu dès qu'elle aurait trouver un endroit convenable pour effectuer cette petite "séance". Mais ne prévenez pas le directeur, pensa-t-elle, suppliante. C'était trop tard pour reculer désormais... mais jusqu'où irait ce type ?

Son choix se porta sur les petits vestiaires de l'aile principale. Il y avait trop de monde pour se permettre de retourner dans l'autre aile. Que dirait-t-elle si on la surprenait à faire des allers et retours sans cesse ? Il n'en était pas question. Grâce à son appartenance au club de sport de volleyball, elle avait le droit aux clefs et à cet heure là personne n'y traînait. Ils étaient assez petits, plus étroits que ceux de la salle de sports du lycée, et on pouvait donc les fermer. Elle pourrait inventer quelque prétexte au cas où quelqu'un frapperait à la porte, comme un besoin pressant de se changer. Elle s'assit sur le petit banc, et prit une inspiration avant de sortir la banane de son sac. La jeune fille la fit tourner entre ses doigts avant d'ouvrir ses cuisses humides de l'excitation causée par l’œuf qui continuait à peser, mais ne vibrait plus. Soigneusement, elle l'en extirpa avec un petit gémissement, qui lui fit basculer la tête un peu en arrière. Glissant, elle le tenu fermement afin de le poser un peu plus loin, à proximité de son sac. Se déplaçant pour rendre l'opération plus pratique, elle écarta ses jambes et releva un peu son bassin.

Le bout du fruit recourbé s'introduisit sans trop de soucis dans l'intimité dégoulinante de la jeune femme. Les vibrations de l’œuf avait bien travaillé lui laissant une léger frustration, effet secondaire de la vitesse du jouet qui ne lui permettait pas d'en finir avec la jouissance qui pointait. Elle frissonnait au contact de la peau froide de la banane, l'enfonçant un peu plus lui arrachant au passage un léger spasme. Soigneusement, elle commença à faire de légers va et bien, remuant pour s'adapter à la forme peu confortable de la chose, avant de l'appuyer un peu plus loin afin de la prendre un peu plus en profondeur, de telle façon que juste l'extrémité en ressortait. Yula haletait alors que la mouille commençait à couler de nouveau. Avec peine, Yulia attrapa son téléphone pour le mettre à bonne hauteur, puis prit une photo qu'elle s'empressa d'envoyer à l'homme.
« Modifié: vendredi 01 avril 2016, 01:03:31 par Solace Belletyn »
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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 6 jeudi 07 avril 2016, 19:39:00

Le téléphone vibra. C'était le signe qu'un nouveau message était tombé. En réalité, ce qui faisait office de message était une photo mais quel photo! La jeune femme l'avait délibérément mal cadré. C'était sans doute dût au plaisir visible que l'on voyait paraître sur la photo. Avec cette simple image il pouvait retenir son érection. Il avait de quoi s'exciter pour ce soir.

Il inscrivit sur le téléphone: "Tu as bien mérité une petite récompense, mets ton petit jouet favori!" Il attendit cinq minutes, puis enclencha le fameux niveau 4 qu'il n'avait jusque là pas utiliser. Il appuya pendant trente seconde pour une jouissance soutenue et durable. Il ne lui avait pas demandé de photo, il se demandait si elle le ferait d'elle-même. Il lui renvoya: "Alors, tu as appréciée?" Il était en train de se créer un lien entre le persécuteur et la victime. Un lien que l'on pourrait qualifier d'ignoble mais finalement il était plus au courant que ses amies des activités qu'elle pratiquaient. Il avait percé la façade qui se cachait derrière.

Il était sans doute temps pour la jeune fille de retourner en cours. Il lui restait donc que deux heures pour jouer avec avant la fin de la journée. Durant les deux heures, il en profita pour continuer d'appuyer sur la télécommande afin de la titiller. il alternait du niveau 1 au niveau 2 toutes les cinq minutes et pendant deux heures. La journée de travail touchait à sa fin. Il lui laissa un petit message d'adieu: "Cette nuit si tu te touches, envoie-moi une photo... Tu es à moi..." Oui, il commençait à sa faire bien plus possessif après cette journée. Mais, il fallait dire qu lui même avait eut des érections qu'il ne pouvait pas soulager ce qu'il le poussait à la vouloir et à la désirer encore plus.

Durant la nuit de ce fait alors qu'il rentrait chez lui, il ne put s'empêcher de se masturber tout en regardant les photos. Il se demanda ce que pouvait bien faire sa petite protégée. S'était-elle rendue au "travail"? S'était-elle masturbée? Le téléphone qu'il avait était intraçable, il était donc ton que sa voix parvienne directement à elle. Il l'apella donc le numéro qui correspondait à son téléphone. Elle allait forcément décrocher... que se soit le répondeur ou elle qui décroche, il s'exclama:

" Salut.... C'est moi.... Alors, dis-moi comment s'est passé cette journée? Tu as peur? J'espère que tu apprécies ton nouvel ami l'oeuf. Durant les prochains jours, il procurera le plaisir dont tu as besoin. Tu vas donc apprendre à le chérir. Quand tu seras prête, je viendais te voir... Mais, pas maintenant... Ah oui, je veux que tu me promettes que tout ceci reste entre nous, si tu veux pas que je balance ton petit secret... Imagines tes amis, ta famille, l'école apprenons qu'en réalité tu es une pute... Ils seraient choqués... J'ai des photos de toi te montrant avec des clients... Donc maintenant, tu vas me dire que tu es ma pute... Dis-le... Avec moi, ton secret est bien gardée, tu peux te lâcher et l'admettre... Je serais ton  nouvel ami intime..."

Il attendit qu'elle réponde pendant 30 secondes puis il raccrocha et s'endormi comme une souche. C'était une longue journée et les suivantes allaient être très prometteuses. Il s'endormit comblé par le petit jeu qu'il avait instauré.


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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 7 samedi 09 avril 2016, 14:19:03

Haletante, Yulia tremblait, peinant à se redresser alors qu'elle retirait doucement l'objet qu'elle avait fourré entre ses cuisses quelques instants auparavant. La jeune fille le fit tomber sur le sol lorsqu'elle vit son téléphone s'allumer avec un bip sonore. Suite à la lecture, elle laissa échapper une longue plainte. Ce petit jeu ne s'arrêterait donc jamais ? Reprenant l’œuf, elle hésita, songeant à le mettre dans son sac avant de se résigner. Quelques minutes s'écoula, alors qu'elle reprenait son souffle, lorsque que soudainement son tortionnaire décida de procéder à la dernière étape de la première partie de ce plan tordu. La force de l'objet qui remuait dans son intimité plaqua de nouveau son dos contre le petit banc. Alors que les précédentes vitesses avaient laissé une impression d'inachevé, celle-ci était sans ambiguïté.

Elle crispa ses doigts sur ses cuisses, jambes écartées alors que la jouissance écrasait ses sens, l'étourdissant. Les longs cris qu'elle poussait retentissait dans le petit vestiaire, bien heureusement, personne n'accouru pour voir ce qu'il arrivait à la pauvre fille qui s'y trouvait. Après tout ils étaient sans grande ambiguïté. Elle poussa quelques gémissements, savourant - malgré elle - l’œuf qui lui accordait enfin ce qui lui avait été refusé pendant ce qui lui avait parut être une éternité. Yulia se crispa alors qu'elle sentait le liquide couler abondamment entre ses cuisses. Alors, qu'elle se relevait de nouveau, son portable sonnait. Yulia aperçut le message et mécaniquement, sans ajouter d'autres messages (c'était au delà de ses forces) elle prit une photo, envoyée immédiatement après. Puis, l'élève s'habilla, lissant sa jupe et remettant sa veste, les yeux dans le vague.

Sa volonté avait beau avoir été forte, il lui semblait que peu à peu elle abdiquait face à cette personne qui avait tout les pouvoirs sur elle. Elle vécut la fin de journée apathique, les yeux dans le vague alors que son corps tressaillait de temps en temps, réagissant à l'oeuf qui vibrait de plus belle. Yulia se faisait excuser, prétendant une crise quelconque pour aller se réfugier dans une pièce vide pour gémir à souhait, le dos contre un mur, alors qu'elle luttait contre l'envie d'arracher le globe mauve pour y fourrer ses doigts. L'inconnu avait opté pour un rythme soutenu, allant d'un niveau à l'autre, qui ne lui permettait pourtant pas d'atteindre. Cela dura pendant deux heures. C'était agaçant, frustrant. Le but recherché sans doute. Puis vint la libération, la fin des cours.

***

Elle était de "service" cette même nuit. Yulia s'était rendu au bordel, évitant les collègues, même les clients jusqu'à en accepté un. La commande était simple, pas de sexe, juste une fellation rapide. Peut-être se trouvait-t-il là... peut-être était-ce cet homme qui enfournait avec énergie son sexe dans sa bouche. Il était impossible de penser à autre chose et le client la dévisagea, un sourcil arqué alors qu'elle se redressait, déglutissant avec difficulté. « Je suis un peu fatiguée aujourd'hui... » La patronne l'observa, nota son teint pâle et ses yeux ternis avant d'acquiescer vivement.  « Une fille malade ce n'est pas bon pour les affaires ma petite. » avoua-t-elle après avoir laisser s'écouler quelques secondes. Sans hésitation, elle incita, avec un ton presque maternel, Yulia a aller se reposer. La jeune fille n'avait qu'une envie... rentrer chez elle et dormir. Lorsqu'elle ouvrit la porte, aucun son ne lui parvint. Sa mère dormait sans doute. Elle grimpa les marches jusqu'à se réfugier dans sa chambre et là... le téléphone sonna. 

Elle entendit cette voix, sa voix... quelques instants s'écoulèrent avant qu'elle ne se décida à parler. « Elle...bien. » mentit-t-elle avant de laisser échapper une vérité plus certaine. « Oui, j'ai peur... mais, je l'ai apprécier, surtout, surtout quand vous m'avez laisser jouir. [Elle fit une pause, ravalant ses sanglots]  Ne dîtes rien... ne dîtes rien je vous en supplie. Je... je serais à vous... oui e serais votre pute, rien que la votre. Mais ne dîtes rien s'il vous plait. Oui... je l'admet, je suis une pute. Mais maintenant je serais la votre. » Une partie d'elle était rassurée, elle pouvait admettre, elle pouvait se donner à lui, elle pouvait... lui faire promettre de ne rien dire si elle faisait des efforts. Ce jeu l’écœurait. En guise de bonne foi, Yulia prit une photo d'elle, de son visage alors que ses traits étaient crispés dans une grimace, sa bouche ouverte pour laisser échapper un gémissement. On pouvait apercevoir une partie de sa poitrine découverte et ses cheveux dégringolaient sur son visage. Ses doigts faisaient quant à eux d'habiles vas et viens entre ses cuisses moites.Toutes les photos qu'elle avait pris avait été en dessous de sa taille. Peut-être qu'en envoyant une photo de son visage... elle abdiquait d'une certaine façon. Elle envoya la photo, puis jeta le téléphone à terre, s'enfouissant sous sa couette pour s'endormir et rejoindre des rêves plus cléments.   
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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 8 samedi 30 avril 2016, 15:06:37

Bip, Bip, Bip...

Le son évocateur du réveil qui se met à sonner, c'était le début d'une nouvelle journée. Sergeï se leva, se prépara un bon café, récupéra le journal, passa sous la douche et s'habilla. Il était fin prêt. Pour la première fois de sa vie, il était heureux de partir travailler. Il attrapa son téléphone et vérifia qu'il n'y avait rien. Sa "petite protégée" avait du s'endormir sans rien faire d'autre.

Il monta dans sa voiture et se rendit à l'école. Qui sait quel autre coup tordu, il avait en tête? Il travaillait une heure avant l'arrivée des élèves, il avait donc le temps de glisser un petit quelque chose dans le casier de la jeune fille. Il avait de la chance car sa routine habituelle l'amener à nettoyer le couloir menant au casier chaque matin. Il regarda s'il n'était pas regardé. Il n'y avait personne et l'école n'avait pas les moyens de se payer des caméras de sécurité.

Le "cadeau" qu'il avait déposé était de la lingerie fine assez osée . Il attrapa ensuite son téléphone et envoya le message suivant: " Bien dormi? Aujourd'hui, tu porteras l'objet de hier mais aussi une nouvelle surprise. Regarde, dans ton casier. N'oublies pas, tu restes ma pute...."

Il restait sans aucun doute possessif. Plus le "jeu" évoluait et plus il devenait de plus en plus sadique envers cette jeune femme. C'était sans aucun doute le caractère du voyeurisme qui le frustrait. Finalement si la jeune femme avait peur, il n'empêchait qu'elle prenait son pied. Lui, il agissait mais il ne prenait qu'un plaisir sadique, il aurait aimé plus mais il devait faire en sorte avant tout que la jeune femme n'ai aucune résistance avant de se montrer. Elle devait être humiliée et rabaissée jusqu'à ce qu'elle admette d'elle même qu'obéir était tout ce qui lui restait.

Il n'avait aucun problème pour réfléchir de cette manière. Sergeï de par sa frustration de la société en était venue à se dire que pour avoir ce qu'il voulait, il lui fallait employait des moyens peu louable. Il continua à nettoyer le couloir en attendant que cette nouvelle journée démarre.

Durant la matinée, il allait exploiter à nouveau la télécommande dans l'école pour exciter cette jeune femme. Mais plus, la matinée passait et plus il en voulait plus. Il prit alors son téléphone pour demander une chambre dans un hôtel minable pour la soirée. Durant l'après-midi, tandis qu'il continuait à jouer entre les différents nveau de puissance pour l'exciter à nouveau sans la faire jouir. Il lui communiqua sur son téléphone: Viens au 56 rue Stavinsky dans la chambre 36, il est temps que tu me rencontres.

C'était brusque et direct toutefois avant d'aller dans cette chambre à la fin de la journée, il avait achetée un masque vénitien pour cacher son visage. Puis, il s'installa dans le fauteuil avec son masque. Il avait plein d'objet divers comme de multiples sex-toys et autre objet pouvant servir pour un penchant sadomasochiste. Il était temps de voir ce que la petite valait et si la torture effectuait mentalement durant les deux derniers jours avait porté ses fruits.

Solace Belletyn

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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 9 dimanche 01 mai 2016, 00:05:14

Le réveil n'avait pas été douloureux, mais le souvenir de la veille lui revint rapidement en mémoire. Elle se leva, priant de toutes ses forces que les choses seraient différentes, que son tortionnaire avait disparu par un quelconque miracle. Elle s'habilla, expédia son petit déjeuner, ayant le ventre noué, avant de partir au lycée. Yulia se ravisa, repartant chez elle pour glisser le « cadeau » que lui avait fait l'homme mystère la veille, dans son sac.

Son esprit était vide, elle ne pensait plus à deviner l'idée de celui qui s'amusait à jouer avec elle, se demandant juste ce qui lui réservait aujourd'hui. Lorsqu'elle arriva au lycée, la jeune fille salua ses camarades avec un sourire et un enthousiasme qui sonnait faux mais qui semblait satisfaire son entourage. Avec son « occupation nocturne », elle avait appris à dissimuler ses soucis et son inquiétude. Yulia était passée professionnelle dans l'art du mensonge, et cela par la force des choses. Son téléphone vibra : apparemment il ne l'avait pas oublié.

L'objet était bien dans son casier comme prévu. Elle observa la tenue quelques secondes, avant de l'enfouir dans son sac. Celle-ci était jolie à regarder, le genre qu'elle était amené à mettre dans le cadre de son boulot clandestin. Mais, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un sentiment de malaise à l'idée qu'il avait acheté et choisi cette tenue. Cela la marquait de nouveau : comme son jouet, comme sa chose. Yulia regarda les alentours. Personne ne la regardait bien heureusement. Son comportement de la veille n'était pas resté non remarqué par ses camarades. Elle filait vers les toilettes, désertes à cette heure, alors que la sonnerie retentissait. Elle replaça l’œuf entre ses cuisses, avec une petite grimace au souvenir de ce qu'elle avait enduré avec celui-ci. Yulia s'empressa ensuite de mettre la tenue avant de repasser sa robe par dessus.

La journée passa encore plus lentement que celle de la veille. Elle sentait sur sa peau le tissu léger de la tenue que son mystérieux maître chanteur lui avait offert. Il continuait à jouer avec elle. Yulia peinait à résister aux vibrations du jouet dans son intimité, serrant les cuisses alors qu'elle mouillait à chaque fois que celui-ci s'agitait. Pourtant, cette fois, la « libération » tant attendu ne vint pas. Il se contentait apparemment des vitesses les plus baisses. La jeune fille sentait au creux de son ventre la flamme traîtresse du désir poindre, elle se mordillait la lèvre, serrait les poings, les yeux embués alors que celui qui tenait la télécommande continuait à jouer. Puis, elle reçut un nouveau message qui provoqua la panique chez la jeune fille/ Une rencontre ? Non, non... pourtant elle s'y était attendu, et il ne lui venait même pas à l'esprit de refuser. Elle obéissait sans réfléchir désormais, sonnée par le plaisir frustrant qui avait rythmée sa journée.

La jeune fille pianota rapidement un message qu'elle envoya à sa patronne. Elle était « malade et ne pouvait répondre présente à l'appel ce soir ». Celle-ci lui répondit qu'il n'avait aucun soucis, même si elle se doutait qu'elle se ferait sans doute sérieusement remonter les bretelles le lendemain mais qu'important. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle avait du mal à respirer. Yulia allait enfin rencontrer celui qui se cachait derrière toutes ces manœuvres. Elle ne ressentait plus ni colère, ni rage, ni peur, juste une angoisse tenace. Le « dressage » avait rempli son office : elle voulait en finir, mais d'un autre côté... Yulia secoua la tête, les joues rouges, à cette honteuse pensée. C'était un fin manipulateur au bout du fil : la peur associée avec les tortures vicieuses l'avait menée dos au mur. Elle n'était plus qu'une poupée entre ses doigts et cette rencontre le lui confirmerait.

A la fin des cours, elle fila, courant presque en direction de l'adresse donnée. Celle-ci indiquait un petit hôtel miteux, le genre prévu pour les rencontres du genre. Elle avait grimpé les escaliers, serrant la rambarde entre ses doigts. La jeune fille arriva à la porte de la chambre, tapa trois coups avant d'y entrer. Il lui avait dis dans son message : elle était à lui. Après tout ce n'était pas si différent de son boulot ? La scène paraissait familière mais aussi plongée dans l'inconnu.

Elle s'engouffra dans la chambre, refermant la porte derrière elle. Yulia se débarrassa de son manteau, qu'elle posa dans un coin avant de s’avancer de quelques pas. Elle retira sa robe qu'elle laissa glisser sur le sol, puis ôta ses ballerines restant uniquement dans la lingerie qui lui avait demandé de porter le matin même. L'adolescente tremblait à peine, tentant avec peine de se reprendre. « Bon...bonjour. » bafouilla-t-elle. La jeune fille avait les yeux rivés sur lui, son identité était partiellement dissimulée par un masque et ce qu'elle apercevait ne lui disait rien. Elle attendit un mot, un ordre (sans doute), sans oser ajouter quoique ce soit.
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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 10 jeudi 12 mai 2016, 16:25:50

Il portait effectivement un masque de loup quand la petite arriva. Elle entra et comme si naturellement, elle savait ce qui l’attendait, elle s’était déshabiller de manière à ne garder que la fine tenue qui lui avait offert et force était de constater que l’ensemble était satisfaisant. Elle le gratifia d’un timide bonjour. Il resta dans son siège et s’exclama :

- Tu es venue. Tu sais où est ta place. Tu apprécies les vêtements de ce matin ? Prends, un verre… Il y a de l’alcool comme de la vodka.

Il se leva en la laissant agir et se glissa derrière elle en lui caressant le dos d’une légère caresse. Tout en appuyant sur la télécommande qu’il avait conservé dans sa main. C’était une petite ponctuation de niveau 1.

- Tes photos sont envoutantes, j’en ai fais de somptueux rêves. Au cours de ces derniers jours, j’ai pu te voir agir comme une pute sans pour autant que tes camarades où l’école l’apprenne cela à du tellement de frustrer de ne pas pouvoir en parler de tout garde pour toi, de ne pas avoir quelqu’un à qui te confier… Comment, je le sais ? Il m’arrive la même chose, tout ce que je t’ai fait, toute cette beauté en toi, je ne peux le dire à personne hormis à toi. Donc, si tu veux me dire comment cela t’as frustré, tu peux me parler. Tu sais qu’à moi, tu peux tout me dire, bien sûr ?

Il ré-appuya sur la télécommande mais au niveau 2 ce coup-ci. Il s’émerveillait de pouvoir comment son corps s’agitait devant ses yeux. Elle n’avait plus besoin désormais de le cacher, elle pouvait laisser ce plaisir l’éprouver pleinement. Il lui caressa le cou alors que la sensation survenait dans tout son corps.

-C’est ton quotidien maintenant de ressentir cela.  Tu as sans doute détesté au début mais maintenant et réponds-moi honnêtement, imaginerais-tu vivre ta vie sans ressentir cela ? Ce plaisir constant qui t’envahit ? Je ne veux pas que tu voies ça comme de la torture mais bien comme une indéniable envie de te voir crier. J4ai envie de voir cela, de t’entendre. Considère qu’à chaque fois que je pense à toi, j’appuie sur ce bouton, c’est un lien entre nous bien plus fort que n’importe quel lien que tu as pu tissé jusque là….

Il appuya sur le niveau 3 tout en lui disant :

-Oserais-tu prétendre le contraire ? Je veux que tu sois à ton aise. Il y a des rafraichissements, de la nourriture et un lit.  Je compte sur le fait que tu passe la soirée avec moi. Nous aurons tout le temps de jouer à des jeux plus salaces. Mais, pour l’instant, je veux juste te voir te tortiller dans cette tenue de plaisir. Prends-donc un siège, j’ai commandé du poulet et des frites, j’espère que cela te plaira.

Il se retourna et souleva le couvercle d’un plateau sui dévoila des cuisses de poulet accompagné de frites.

-Je suis conscient que le situation peut t’effrayer mais je veux que tu saches que temps que tu respectes ce que je dis, tu n’as rien à craindre de moi. Je sais que tu as l’habitude d’être une pute le soir mais je te respecterais en tant que femme du moment que tu me respectes.

Il se servit un verre de vodka et le dégusta lentement.

-S’il venait à ce que tu insistes pour ne pas me respecter, j’ai pris quelques dispositifs afin que tous sache quel type de femme tu es. Mais, j’en ai assez de te menacer. Tu es une grande fille et tu sais ce que tu dois faire. Tu pourrais même y prendre beaucoup de plaisir à terme.


Il revint à son verre de vodka et attendit la réaction de la jeune fille. Il ne s’était pas présenté et ne lui avait rien dit sur lui, pas pour l’instant. Mais, le lien qu’ils avaient tissés allait beaucoup plus loin que de savoir qui était qui.

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Re : Petit Jeu Sournois (Pv)

Réponse 11 samedi 28 mai 2016, 12:30:53

Elle avança timidement, tirant distraitement sur une de ses mèches de cheveux. Yulia tentait de découvrir l'identité de cet homme : elle l'observait attentivement, tâchant de garder sa contenance. Peut-être était-ce un client ? Mais, il avait eut l'accès à l'école... Est-ce que cela avait vraiment de l'importance en fin de compte ? Si elle tentait quoique ce soit, on découvrirait ce qu'elle faisait la nuit et sa vie serait détruite... Yulia n'avait donc plus que deux options : paniquer ou jouer le jeu. La jeune fille savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas garder contenance, sans laisser transpirer un peu des sentiments qui la submergeait, mais quelqu'était ce pour quoi elle optait, elle avait perdue. Dès le départ à vrai dire, dès qu'il avait su ce qu'elle faisait et qu'il avait décidé de la faire chanter. 

« Oui, je suis venue. Je sais ce que je suis, ce que je dois être... » murmura-t-elle en baissant les yeux. « J'ai beaucoup apprécié votre cadeau. Merci. » bredouilla la jeune fille en le regardant se lever. Elle le sentit effleurer son dos, ce qui lui arracha un frémissement avant de sentir l’œuf remué de nouveau, ce qui la fit trembler et interrompit.

Par réflexe, Yulia porta la main à ses cuisses, les effleurant avant de caresser. Ce n'était plus comme ce qu'il lui avait fait subir au lycée. Elle avait dû se contenir, grimacer, serrer les poings, alors que là son corps était libre de s'exprimer. C'était une délivrance perverse qu'il lui fournissait, mais c'était si satisfaisait. C'était de la folie, elle ne voulait rien de tout ça. « Oui, je suis venue. Je sais ce que je suis, ce que je dois être... »

« Je... je n'ai jamais pu le dire à personne. Il y a mes collégues mais, ce n'est pas la même chose. Je n'ai personne à qui le dire et... » souffla-t-elle avant de s'interrompre, encore tremblante. « C'était frustrant, ce... plaisir. Je n'en pouvais plus. » Il appuya de nouveau sur la télécommande, comme tant de fois ces derniers jours, et la réaction ne tarda pas à se faire sentir : elle rejeta sa tête en arrière, haletante, la bouche entrouverte, pressant doucement sa poitrine. Il avait raison : elle n'avait plus besoin de se retenir, et cela la soulageait. La frustration de ces derniers jours, associée à une tension douloureuse, avait eut raison d'elle. Yulia remua, mouillant sous l'action de l’œuf, caressant doucement son intimité en réponse. Elle peinait à se contrôler, se ressaisissant en se rappelant l'homme qui était à quelques pas d'elle.

Yulia se releva, les jambes en coton, se dirigeant vers le plateau, se servant tout d'abord un verre de vodka qu'elle sirota délicatement avant de venir piocher dans le plat. Il lui offrait tellement, les derniers jours avaient été rudes, cette sensation d'être seule au monde... il la torturait, mais il promettait de ne pas lui faire du mal, et il garderait son secret ?

« Je ne veut pas que les autres découvrent... qui je suis. Mais, je veut bien d'un confident. » Elle s'interrompit soudainement, reposant son verre et essuyant avec une petite serviette le contour de sa bouche. Elle avala avec difficulté sa salive, passant à un aveu difficile. « Quand j'ai ressenti ces choses, je voulais savoir qui me faisait ça, qui me poussait à comprendre ce secret que je cachais. » Yulia avait associé le plaisir avec cet inconnu, dans la douleur de devoir se cacher. Naïvement, elle ne pensait plus qu'à la solution qui lui permettait de s'en tirer : si elle lui faisait plaisir, il ne la balancerait pas. Il ne voulait que son plaisir après tout... non ?  Et il avait mis tant d'effort pour le lui faire découvrir. 

Yulia connaissait les hommes si intimement désormais, elle savait qu'elle était capable de servir ses pulsions, et de le contenter, le convaincre de garder le secret. Mais maintenant qu'il l'avait rodé, elle voulait autre chose : son propre plaisir, aveuglée par le lien de soumission qu'il avait crée grâce à ses faiblesses et à sa détresse. Une fois son repas et son verre terminé, elle se redressa et alla jusqu'à l'homme, s'agenouillant avant de poser une main sur son genou et de lever des yeux pleins d'espoir vers son visage masqué.« Vous me promettez ? Vous ne le direz à personne ? » supplia-t-elle.
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