Konchaka [PV Mascote]

Dire que le réveil fut difficile aurait été un euphémisme. Timothée fut tiré de son inconscience par une migraine de tous les diables. Il gémit, cligna des yeux et commença à faire d’effrayantes constatation. Il se trouvait dans une cellule puante, nu et enchainé. Que s’était-il passé pour qu’il se retrouve en si mauvaise posture ? Il pensait avoir la situation en main. D’habitude, ses pouvoirs faisaient la différence. Mais là...

Il faisait froid. En dépit de son pelage, il frissonna. Lorsque la porte s’ouvrit, lorsqu’il reconnu les deux individus face à lui, il trembla d’avantage, mais pour une toute autre raison. Et lorsqu’il comprit ce que l’homme voulait lui faire, une authentique terreur le fit se débattre et crier :

« Non ! Non, ! »

Rien n’y fit. Le coup lui broya probablement ses parties intimes. Il poussa un hurlement déchirant qu’on dût entendre à des kilomètres. La souffrance fut telle qu’il convulsa et sombra de nouveau dans l’inconscience. Tout cela n’avait pas duré très longtemps. Avec un peu de chance, ce n’était qu’un cauchemar... Il allait se réveiller et tout allait rentrer dans l’ordre ! Il le fallait !

Ce ne fut pas un cauchemar et le calvaire de Timothée ne faisait que commencer. Un liquide chaud et puant le réveilla et le noya presque. Timothée ce rendit compte  que le chacal était au dessus de lui. Elle avait sortis sa queue imposante et était en train d'uriner sur lui. L'humain l'attrapa à la tête par les poils et lui donna une baffe douloureuse dans la figure.

- Hey ne t'endors pas vermine on viens à peine de commencer. Dit l'humain d'une voie douceâtre avant de retourner brutalement Timothée contre un mur rouillé son cul bien en évidence.

- A cause de ton truc tu m'as mutiler les couilles mais t'inquiète ma partenaire va bien te prendre comme il faut. On va prendre tout ton temps avec toi. C'est pas tout les jours qu'on peu abuser de la viande gratis n'es pas ? Dit l'humain.

Le chacal ricana alors que Timothée sentis ses pattes griffus se poser sur ses fesse et les écarter montrant son anus.

- Oooh ! Regardez moi cela ce ver est encore vierge. Dit le chacal alors que quelques chose de dur ce pressa sur le cul de Timothée avant de s'enfoncer brutalement en lui et remonta dans son estomac.

Si la souffrance dans ses parties intimes avait été horrible, le viol de son anus l'était encore plus. Timothée eu l'impression d'être déchirer en deux alors que le chacal le bourrait de sa queue énorme sans préliminaires. Il l'enculait avec une sauvagerie inouïe lui déchirant l'anus et les cris de Timothée provoque l'hilarité de son comparse.

Jamais Timothée n’avait été violé, encore moins sodomisé. Jamais il n’aurait cru possible de ressentir pareille chose. Sac conscience défaillante l’empêchait de pleinement réaliser ce qu’il lui arrivait, le préservant quelque peu, l’empêchant tout du moins de perdre la raison sur l’instant. Son corps n’était que douleur et tressautement. Il criait et pleurait autant qu’il le pouvait, s’étranglant presque sous l’étau de ses entraves. Du sang ruisselait sur ses jambes qu’il ne sentait plus vraiment. Face contre le mur rouillé, ses mains cherchant une prise à laquelle s’arrimer, il tenta de monopoliser le peu de réflexion dont il était encore capable pour trouver une solution à son supplice. La magie, il devait recourir à la magie. Mais pour cela, il devait réussir à se concentrer,. Impossible sans un répis. Son instinct de survie le poussa à tout tenter, même ce à quoi il se serait d’ordinaire refuser.

« Pitié !!! ... Arrêtez !!! ... Je ferais tout ce que vous voulez ! couina-t-il entre ses sanglots. Et je vous demande pardon aussi ! ... Oui, pardon !!! »

Que des mensonges. Pour quelqu’un de foncièrement honnête, c’était une sacré nouveauté. Qu’ils lui permettent de se ressaisir et il leur ferait payer ! Il s’accrochaà cette idée comme à une bouée de sauvetage, preuve de sa combativité.

En guise de réponse Timothée reçut un méchant coup de pieds dans l'estomac de la part de l'humain.

- Ferme là sac à foutre. C'est un peu tard pour les excuse et que tu l'veuille où non tu va être notre femelle jusqu'à la fin du voyage et c'est pas tes suppliques qui changera grand chose. Dit il.

Le supplice dura un bon moment et le Terranide Chacal pris tout son temps mais au bout d'un certain temps le Chacal n'y tennant plus se mis à jouir.

- OH OUI ! JE VIENS ! OUI ! OUI !  ARRRRRRG ! Cria le Chacal alors qu'un liquide chaud pénétra dans les entrailles de Timothée lui remplissant les intestin et l'estomac. Il y en avait tellement de cela débordait tandis que la bile remonta dans la gorge du Terranide souris à tel point qu'il en vomis un liquide blanc et gluant.

- Aaaaah c'était bon ! Il était bien étroit à souhait dommage que tu rate cela. Dit le Chacal à son comparse après c'être retirer de l'anus de Timothée qui n'était plus qu'un trou béant remplis de sperme.

La pique énerva son comparse qui donna un nouveau coup de pieds sur Timothée en pleine mâchoire.

- Il perd rien pour attendre. Viens on as des trucs à faire mais toi sale rat ne crois pas qu'on en as terminé avec toi on as encore plein d'chose à faire avant qu'on arrive à destination. Dit l'humain qui partis ensuite avec son comparse laissant Timothée seul avec sa souffrance.

Timothée vogua sur la frontière floue entre conscience et inconscience, curieusement détaché de son corps brisé. Ce corps secoué de sanglots et de convulsion nerveuse, ce corps affalé dans ses fluides, ce pouvait-il que ce soit vraiment le sien ? Il avait un doute, vraiment. Son être voulait l’attirer vers le réconfort du vide, là où il n’avait plus mal, là où il n’avait plus à réfléchir. Mais un soupçon de volonté demeurait dans ce tas de chair velue et humide. Il eut un hoquet, tourna la tête, vomis encore.. Il lui semblait avoir la mâchoire en miette. Non, il ne devait pas y songer, pas faire le bilan de tout ce qui était cassé en lui. Il serra les poings. Ha les salops ! Ce qui l’horrifiait le plus, c’était qu’ils pouvaient faire subir cela à d’autres. Il rassembla les lambeaux de sa pensée. Les chaînes tintaient sous ses tremblements frénétiques. Il parvint à quelque peu les réprimer. Il se mit sur le flanc, porta les mains à son visage.Une lueur émana de ses mains, ténues, discrète, accompagnée de chaleur et de picotement. Il se soignait grâce à sa magie. Il porta les mains à son entrejambe, réitéra la manœuvre. Ho que c’était épuisant ! Mais il se sentait revenir, la douleur refluait... Il porta les mains à ses fesses, minimisa les dégats... Le monde tournoya. Il ne fallait pas tomber dans les pommes, pas maintenant ! Il se mit sur son séant et fixa la porte de sa cellule. Il devait retrouver assez de concentration pour lancer ses flammes blanches quand l’ignoble duo reviendrait.

Le temps fut long pour Timothée et la fraicheur laissa place à une chaleur terrible dans sa cellule. La seul visite qu'il obtins fus de pas trainant vers sa cellule. Un judas s'ouvrit à la porte au niveau du sol et une gamelle remplis d'un brouet infect et froid et un cruche d'eau à peine remplis fut poussé à la porté du Terranide par une perche. Visiblement le repas était servis.

Hormis cela la journée se passât sans incidents. Visiblement l'infâme Duo avaient certainement pas mal de chose à faire. Peu être ont ils un poste à responsabilité ou alors ils se réservaient pour la nuit.

Le fil des pensée de Timothée fut interrompus quand soudainement une explosion se fit entendre secouant la machine qui freina si brusquement que le Terranide manqua de s'assommer contre le mur métallique où s'étrangler avec les fers au cou. Des bruits de tirs se fit entendre ainsi que d'autres explosion et des cris. Des tirs passa si prés de la prison du Terranide que plusieurs balle de gros calibre transpercèrent le mur faisant des trou de la taille d'un poing et sifflant au dessus de la tête de Timothée.  L'une d'entre elle en perçant le mur cassa la fixation de la chaine qui retenait le Terranide au mur. Une autre en percutant la porte de sa cellule l'arrachât de ses gonds et la fit brutalement tomber au sol dans une coursive ce qui permettait à Timothée de sortir pour y voir un punk sans tête serrant encore un vieux revolver une balle perdue lui ayant fait sauter la tête.

Timothée s’était attendu à un retour rapide de ses tortionnaires. Il s’était trompé. Ne sachant trop si c’était pour lui une chance ou non, il finit par sombrer dans un sommeil agité. Au réveil, il eut l’impression d’être dans un four. C’était le jour, le soleil s’était levé. Et le véhicule à bord duquel il était séquestré poursuivait sa route interminable à travers le désert de Konchaka. Ce qui lui était arrivé pendant la nuit semblait n’avoir été qu’un mauvais songe. Sa mémoire n’en conservait que quelques traces éparses. Cependant, l’état du jeune Terranide l’empêchait de se bercer d’illusion. Il puait l’urine et était maculé de sang et de sperme séché. Il était toujours nu, toujours enchainé et une douleur lancinante émanait de son fondement. Il mit à profit les forces qu’il avait retrouvé pour achever de se soigner. Un esprit troublé, dans un corps neuf, enveloppé de crasse et de sueur, drôle de mélange... Impossible de se libérer. La magie de Timothée ne lui permettait pas de dissoudre les métaux. Alors il ne put qu’attendre, attendre et prendre l’infecte repas qu’on voulut bien lui accorder. Il se tenait toujours prêt à agir, seulement le moment qu’il guettait n’arriva jamais.

Au lieu de cela, il y eut une attaque lancée sur le convoie. Par réflexe, Timothée se recroquevilla sur lui-même, craignant de prendre une balle tant celles-ci paraissaient percer le métal comme du papier. Puis il réalisa que le destin lui offrait une fuite inespérée sur un plateau d’argent. Il n’hésita pas longtemps.  Il se leva, sortit de sa cellule, prudent mas pas discret. Comment l’être en traînant des chaînes ? Il fouilla le cadavre décapité en s’efforçant d’ignorer tout ce sang qu’il voyait. Il trouva des clés, les essaya sur ses fers. Il put s’en libérer. Il se sentit tout léger et poursuivit son périple à travers la coursive. Si la chance continuait d’être avec lui, peut-être pourrait-il récupérer ses affaires, ses habits. Sans chaussure, ses pieds allaient cuir une fois sur la rocaille surchauffée. Mais la priorité restait de quitter le véhicule.

Alors que Timothée cherchait à s'échapper une féroce bataille avait lieux hors et sur le pont de la forteresse mobile des esclavagiste pillard où il était détenu. Les pillard avaient fait l'erreur d'entrer dans les rocheuses afin de raccourcir son voyage et malheureusement la gorge que la forteresse mobile avait emprunté était le territoire des Berzeker Norsk d'effrayant guerrier brutaux ayant une réputation de sauvagerie et de cruauté terrible. Ils n'avaient pas de véhicules mais élevaient des Bêtes Hackt de féroce monstres quadrupède leur servant de montures et employait des Ogr qu'ils jetaient sur leur ennemis. Ils disposaient aussi d'armes puissantes volé lors d'une précédente attaque. Après avoir repérer la forteresse des pillards les Berzeker avaient eu le temps de bien préparer leur embuscades. Ils avaient poser des mines pour contraindre la forteresse de s'immobiliser tandis que deux groupes caché de part et d'autres des gorges descendaient en rappel des falaise pour prendre d'abordage la forteresse mobile tandis que les chevaucheurs attaquaient par le bas en utilisant des Ogr comme bélier.

Le plan marcha en partie car la machines fut immobilisé par les mines mais ne causa pas suffisamment de dommages pour immobiliser la machine qui redémarra en catastrophe et dans un panache de fumée noire. Néanmoins pas mal de Berzeker avaient eu le temps de monter à bord de la forteresse et une bataille sanglante et brutale avaient lieux.

Alors que Timothée cherchaient un moyen de fuir dans les coursives un hurlement monstrueux se fit en tendre pas loin et au détour d'une coursive il vis un Ogr gigantesque réduire un pillard en pulpe sanglante. Sans la présence de Berzeker pour le contrôler le monstre tout en muscle à la carapace blindé et livré à lui même se livrait à ses plus bas instinct. Soudainement il redressa la tête et huma l'air comme si il sentait la présence de Timothée. Avant de se retourner soudainement et pousser un hurlement terrible il avait vu le Terranide et se rua droit sur lui.

La réaction de Timothée ne se fit pas attendre. Il brandit ses deux mains en direction du monstre et engendra un rayon blanc aveuglant, l’expression la plus violente, la plus destructrice de sa magie. Il recula sous l’onde de puissance qu’il venait lui-même de dégager. Il cria également, n’osant pas songer à ce qui se produirait si jamais son sortilège se révélait insuffisant. Il constata bien vite que ce ne serait pas le cas. L’abomination, en dépit de toute sa protection, fut littéralement carbonisé. Si le jeune Terranide avait survécu jusqu’ici, c’était en grande partie grâce à la puissance insoupçonnée qu’il pouvait déployer. Il ne perdit pas un instant à se féliciter de son succès et reprit sa course hasardeuse dans les coursives. Les griffes de ses orteils cliquetais sur le métal chaud. Autour de lui, le vacarme des combats ne faisait que s’amplifier. Il ne savait pas qui se battait contre qui. À vrai dire, il ne savait même pas qui exactement l’avait capturé. Des marchands ? Des esclavagistes ? Il ouvrit une porte branlante, tourna à un virage, descendit quelques marches, ouvrit une autre porte... Devant lui deux groupes échangeaient des tirs nourris. Plusieurs cadavres jonchaient le sol. Timothée préféra faire demi-tour. Son errance le mena dans une impasse, une salle qui se révéla pas complètement dépourvue d’intérêt. Ici était entreposé des tas d’affaires, en désordre. Peut-être celles des prisonniers. Il chercha du regard ses propres habits, ne les trouva pas. Il fouilla hâtivement. Toujours en vain. Alors il enfila un pantalon et une tunique de petite taille, ainsi qu’une paire de bottes un peu trop grandes pour lui. Il avait un peu la dégaine d’un mineur ainsi accoutré. Des pas précipités dans sa direction le poussèrent à se cacher sous le tas d’affaires. Avec un peu de chance, on ne l’avait pas vu, pas remarqué...

Timothée e cacha sous la pile de vêtement juste à temps pour voir entrer un pillard précipitamment en vidant son chargeur sur une forme massive revêtus d'une armure fait d'os et armé d'une impressionnante tronçonneuse. C'était un Berzeker et bien qu'il avait plusieurs balle dans le corps malgré son armure il n'avait pas l'air d'avoir ressentis la douleur. Le combat entre le pillard et le Berzeker fut bref car ce dernier tronçonna la hache du pillard et le mec derrière. Un énorme geyser de sang jaillis du corps scier en diagonale aspergeant une bonne partie de la pièce et le Berzeker qui poussa un ricanement et se pencha sur le cadavre de sa victime pour le dévorer après avoir trancher une jambe de son infernal engin. Il s'en alla ensuite laissant la voie libre.

Soudainement la machine stoppa et Timothée entendit de clameur gutturaux et des cris de victoire. Visiblement les Berzeker semblaient en train de gagner l'abordage et les coups de feu furent plus sporadique. Alors que des pas ce firent entendre à nouveau. Deux Berzeker entrèrent dans la salle où Timothée était caché et semblaient fouiller l'endroit visiblement à la recherche de trésors à pilier. Ils ne tardèrent pas à découvrir le Terranide terrifié caché sous la pile de linge et pas vraiment en état de réemployer sa magie cette dernière étant complètement épuisé après avoir réduit en cendre un Ogr pourtant réputé pour son énorme résistance.

L’estomac de Timothée se noua, lui donnant une furieuse envie d’uriner. Il était déjà si crasseux que cela n’aurait pas vraiment empiré son état. L’allure de ces types massifs et patibulaires était rien moins qu’effrayante. Que faire, alors qu’il venait d’être découvert, qu’il était encore empêtré dans l’amas hétéroclite d’affaires ? Son précédent sortilège lui avait coûté. Il était peu probable qu’il puisse encore faire quelque chose avec sa magie, mis à part quelques lumières peut-être. Il eut un rire nerveux qu’il ne se connaissait pas. Puis il dit d’une petite voix toute timide :

« Heu, salut. »

Il se sentit ridicule et en eut honte. Il devait tenter quelque chose. Après tout, il ne faisait pas partie de la bataille. Lui, il était là par hasard.

« Heu, soyez sympa. Tapez pas. Je crois que c’est grâce à vous que je me suis évadé. Ça vous dit un spectacle de magie pour vous remercier ? »

Offrir un spectacle, à ces malades ? non, vraiment, il ne se reconnaissait plus. Mais la survie avait ses impératifs.

Les deux brutes hurlèrent quelque chose dans un langage que Timothée ne reconnus pas. Visiblement ils n'avaient rien compris de ce que disait le Terranide qui fut tirer sans ménagement de sa cachette et trainer ensuite hors de la forteresse qui commençait à bruler suite à une fuite de carburant à cause des mines et fut jeter sans ménagement dans le sable au milieu d'un groupe de prisonnier composé d'esclaves et de pillard. Timothée se rendit compte qu'il était tombé de Charybe en Scyla car on lui passa à nouveau des fers au poignets et au cou et attaché ensuite derrière un autre prisonnier. Le groupe allait devoir marcher en file indienne attaché les uns contre les autres derrière un Berzeker et sa bête de guerre sous la surveillance d'autres de ses brutes armés de fouet. Timothée fut tiré en avant quand la troupe partis et gare à ceux qui allaient trop lentement au gout de leur sadique geôlier car les coups fouets tombaient vite et la cadence infernale de la marche était épuisante.

Ce fut après un long moment que la troupe décida de faire halte. Il y avait eu des morts durant la marche de l'enfer. Timothée avait perdu une de ses chaussure durant la marche et avait reçut un coup de fouet douloureux de la part d'un Berzeker vicieux. L'endroit de la halte était une grotte ou les prisonniers furent entassés tandis que la troupe de Berzeker montaient leur tente à l'extérieur. Six gardes bien armé montaient la garde prés d'un feu dont la chaleur suffisait à peine à réchauffer Timothée et les captifs.

Timothée était au comble de l’épuisement. La marche forcée sous le soleil de plomb l’avait éreinté. À présent, il n’avait qu’une envie, dormir. Il était peiné pour ses compagnons d’infortunes, tout du moins ceux qui ne semblaient pas être des esclavagistes. Il aurait aimé pouvoir leur offrir un spectacle, les faire sourire. Mais lui-même avait si besoin de repos que son esprit déjà déboussolé s’engluait dans une brume anxieuse. Est-ce qu’un de ses voyages avait aussi mal tourné que celui-ci ? Non, il en était certain. Que pouvait-il faire pour s’en sortir ? Il avait beau y réfléchir, il ne voyait pas. Il sentait certes le retour de sa magie, mais elle ne lui permettrait que de s’affranchir de quelques ennemis, pas de tous à la fois. De surcroit, il avait besoin des clés pour se libérer de ses fers. Comment les obtenir ? Ho, sa tête, sa pauvre tête ! Il grogna, se coucha sur le flanc et d’une main se gratta. Toutes les saletés qui le maculaient avaient séchées. Chaque geste lui engendrait des démangeaisons. Que n’aurait-il pas donné pour une simple douche ! Pour l’instant, il tenta juste de dormir.

Timothée c'était presque endormis quand un coup de pieds le réveilla en sursaut. Un groupe de Berzeker était arrivé et semblait sélectionner de jeune prisonniers dédaignant les plus âgés qu'ils soient Humains ou Terranides. Une fois hors de la grotte en compagnie de cinq autres composé de trois esclaves deux pillards les Berzeker incitèrent Timothée et les autres à se déshabiller et les plus rétifs des captifs eurent leurs vêtements arracher avant d'être laver à grande eau glacée.  Timothée compris qu'il était lavé malgré la rudesse de l'action.

Quand on estima le terranide suffisamment propre il fut entraîné par un groupe de ses geôlier vers une grosse pierre ou il fut maintenu par des liens. Un des berzeker s'approcha de Timothée armé d'un couteau aussi aiguisé d'un rasoir. Le Terranide cru qu'il allait être coupé en deux et vidé comme un poisson mais le Berzeker se contenta de raser Timothée de ses poils de la poitrine jusqu'à son sexe et y appliquer ensuite une sorte de peinture tribale avant de le libérer. On lui lança enfin un pagne pour couvrir ses parties.