D’après les dires de ma chère sœur, elle a appris tout ce qu’elle sait en se documentant sur internet et en s’entraînant sur une de ses amies.
« Cette amie a de la chance. »
Je ne sais pas si c’est le plaisir qui m’embrume l’esprit ou un sentiment refoulé depuis des années, mais je m’imagine très bien être à la place de cette cobaye qui a pu découvrir les talents de Rin avant tout le monde. Mais pour le moment, je ne suis que sa grande sœur timide qui a tout fait pour repousser ses avances mais qui a fini par y céder. Et alors qu’elle s’apprête à remettre ça, j’entends la porte de l’entrée s’ouvrir et se fermer. Quelqu’un vent de rentrer.
« Ah ! »
Il ne faut pas qu’on nous prenne dans cette situation, sinon ça va être un vrai désastre. Je me dépêche de me rhabiller, je donne un dernier baiser à ma petite sœur et je file dans ma chambre au pas de course. Je me couche dans mon lit encore en sueur, le coeur palpitant et l’intimité humide. Trouver le sommeil est trop difficile, ce qui rend ma nuit de repos assez courte.
Le lendemain matin, quand je me réveille, il se passe quelques secondes où j’oublie ce que j’ai fait la veille, puis les souvenirs reviennent et je me demande si ça ne peut être qu’un rêve, mais je réalise vite que c’est vraiment. J’ai franchi la limite que je me suis fixée pendant des mois après l’arrivée de mon nouveau frère et de ma nouvelle sœur… et je ne le regrette absolument pas. D’ailleurs, il me tarde même de recommencer. Je me dépêche de filer sous la douche pour faire disparaître les odeurs de sueur et de cyprine, mais en chemin je crois Len qui vient juste de sortir de la salle de bains.
« Oh… bonjour Len. »
Évidemment, j’ai peur qu’il ne découvre ce que j’ai fait avec Rin hier soir car je ne sais pas comment il réagirait. Il pourrait s’énerver, se sentir blessé, ou l’utiliser comme moyen de persuasion pour que je couche avec lui aussi. Il faut que je garde le secret.
« Comment… comment tu vas ce matin ? »
Je fais de mon mieux pour ne pas afficher de doute en lui parlant, mais je crois qu’il s’est déjà rendu compte que quelque chose ne va pas. Je file avant qu’il ne commence à me bombarder de questions, et je me réfugie sous la douche. L’eau chaude coulant sur ma peau m’aide à me détendre, mais en même temps je n’arrête pas de repenser à ce que j’ai fait, et j’éprouve l’irrépressible envie de caresser à nouveau le corps de ma petite sœur. Ses mignonnes petites joues, ses lèvres gourmandes, sa poitrine bien ronde, ses superbes fesses… Sans m’en rendre compte, je glisse déjà mes mains vers mon entrejambe. Heureusement, j’arrive à me contrôler et je termine ma douche sans céder à la tentation.
Dans la cuisine, je dis bonjour à mon père et à Rin, je vais m’asseoir à côté d’elle et je commence à manger, quand tout à coup je sens une main bouger sous la table. Elle caresse l’intérieur de mes cuisses et remonte doucement sous ma jupe. Je fais de mon mieux pour ne pas avoir l’air d’aimer ça, mais ma perverse de sœur sait maintenant qu’elle peut faire de moi ce qu’elle veut, et je sens qu’elle ne va pas se priver.