Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Candidature retenue [Aude Haern]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Mary Jane Watson

Humain(e)

Candidature retenue [Aude Haern]

dimanche 06 septembre 2015, 09:11:29

Citer
Madame, monsieur, bonjour,

J'ai appris avec grand intérêt votre besoin de nouveau personnel dans votre établissement "Japan Broadway".
Ayant une expérience de travail en cuisine et de service, je voudrais, au sein de votre équipe, donner une nouvelle orientation à mon activité professionnelle et participer à votre renommée.

Européenne vivant depuis presque six ans au Japon, je suis familière des usages de l'archipel comme des cultures internationales.
Après avoir géré longtemps l'administratif pour une société de services informatiques, particulièrement dans les domaines commercial et ressources humaines, je souhaite davantage m'investir dans le relationnel, et le divertissement du client.

Je suis disponible très rapidement, et bien consciente que l'activité de votre club peut demander un rythme bien différent de celui du monde des affaires. Là encore, c'est quelque chose à laquelle j'aspire.

Vous trouverez accompagnant ce mail le détail de mon parcours. J'espère vous rencontrer bientôt.

Meilleures considérations, Aude Haern.

Tout avait commencé ainsi... Ou presque.

En réalité, tout avait vraiment commencé quand Mary Jane avait décidé d’embaucher du personnel. La jeune Américaine allait donc définitivement rejoindre l’autre catégorie, celle des employeurs, des patrons, des méchants. Son club marchait mieux que prévu, ce qui était une bonne nouvelle, ravissant la société d’experts-comptables à laquelle MJ s’était adressée pour tenir sa comptabilité (un domaine dans lequel MJ admettait volontiers être relativement incompétente). De fait, c’était son comptable qui lui avait dit qu’il était temps d’embaucher plus de personnel. Pour l’heure, MJ n’avait que du personnel intérimaire, généralement des lycéennes travaillant pour un petit boulot, mais, plus le club grandirait, et plus il lui faudrait recruter. Elle pouvait notamment élargir son activité pour créer un restaurant.

« N’oubliez pas que le Japon n’est pas l’Amérique, et que la règlementation est stricte. Vu votre superficie, si vous continuez à vous contenter d’être une piste de danse, vous ne rentrerez pas dans vos frais à long terme. »

Contrairement aux États-Unis, au Japon, il existait une règlementation assez stricte sur les discothèques et les clubs de danse. Depuis 1948, une loi interdisait aux clubs d’ouvrir, soit après Minuit, soit après une heure du matin, selon la règlementation applicable à la préfecture. Celle de Kyoto était un peu plus tolérante, mais MJ n’avait pas envie de se retrouver dans l’illégalité, contrairement à d’autres discothèques, qui ouvraient bien plus tardivement que ce que la préfecture prévoyait. Mary Jane le savait, car, quand elle avait ouvert son club, elle avait dû demander une autorisation administrative de la part de la préfecture de Kyoto. La commission de sécurité de la préfecture, estimant que les conditions étaient remplies, avait offert la licence, mais MJ n’avait guère envie de la perdre.

Dès lors, la femme avait décidé de revoir les termes de son bail commercial, afin de pouvoir avoir d’autres activités commerciales, notamment la capacité d’offrir à manger sur l’heure du déjeuner et du dîner. Bref, Mary Jane avait de grands projets pour le « Japan Broadway », et elle allait devoir investir. En ce moment, la femme était en train de devenir une véritable femme d’affaires, avec un agenda assez chargé. Il lui fallait en effet rencontrer sa banque afin d’obtenir un nouveau prêt, négocier avec son bailleur, et recruter du personnel... Soit contacter des agences d’intérim et diffuser des annonces. Elle avait besoin de videurs, de personnels de nettoyage, de serveurs, et de cuisiniers. De plus, elle ne négligeait pas non plus l’idée de faire du Japan Broadway un cabaret, et d’alterner entre l’aspect discothèque et un aspect restaurant-cabaret. Une telle activité aurait pu amener MJ à se ronger les ongles de nervosité, mais, en réalité, la jeune Rousse avait toujours eu une pile électrique aux fesses. Quand elle avait été à Hollywood, enchaînant les castings et les déplacements, elle avait adoré ça. Plus elle bossait, plus elle se déplaçait, et plus MJ se sentait vivre.

La femme avait donc fait des annonces, et elle avait reçu cette réponse, par mail. Aude Haern... Une Européenne présente depuis quelques années à Seikusu, originaire de Suisse, et qui avait déjà accompli quelques petits boulots en tant que serveuse. Le CV était pas mal, et MJ avait décidé de lui répondre, en lui donnant rendez-vous vers 10h du matin, dans le Japan Broadway.

La matinée était agréable. Un léger soleil éclairait la ville, tandis qu’un petit vent marin venait depuis la côte. Il n’y avait personne d’autre que MJ dans le club, et elle comptait avoir sa conversation dans sa « loge », une pièce se trouvant en arrière-boutique, dans le couloir menant à l’entrepôt de stockage. Le long de ce couloir, il y avait une porte menant aux cuisines, et une autre, de l’autre côté du couloir, dans un bureau où il y avait encore des cartons partout, et que MJ commençait à ranger.

De fait, quand Aude rentra dans le club, MJ n’était pas là pour l’accueillir, car elle était dans ses cartons, et, émanant du jukebox, une musique donnait un fond sonore : Prayer In C.

MJ, quant à elle, était dans une superbe tenue de « patronne » : avec un débardeur blanc, un jean, et le corps en sueur...

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aude Haern

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 1 dimanche 06 septembre 2015, 22:07:04

Je patiente face à une boutique, à proximité du "Japan Broadway" et de l'heure dite. Le matériel audiovisuel derrière la vitrine n'a gardé mon regard qu'un instant. Mon reflet l'a capturé ensuite, mais se révèle moins loquace qu'il y a quelques jours de cela, dans le train. L'image dans le verre arbore un tailleur et une jupe un peu serrés, tous deux de couleur noir. Une chemise blanche légèrement ouverte vient équilibrer les couleurs. En dessous du bas de costume, les genoux et le bas des jambes ont la peau laissée nue. S'ils ne sont pas visibles, je sais les pieds glissés dans des mules à petits talons. Les escarpins sont bien trop périlleux pour m'y risquer cette fois-ci.
En bref, je croise les yeux avec l'image d'une parfaite petite employée corporatiste. Quelle ironie! L'achat de l'ensemble s'était fait en pensant à cette femme d'affaires qui m'avait fait fantasmer, lors de mon déménagement de Tokyo vers Seikusu. La tenue à adopter pour la rencontre avait été la dernière étape d'un long dilemme. La difficulté avait commencé avec l'écriture de mon courriel de candidature. Allait-il être lu par un japonais, auprès duquel une approche formaliste serait un passage obligé, ou un étranger avec un point de vue plus spontané? Seule ma coiffure brune, ramenée en une longue queue de cheval à l'arrière de sa tête, n'avait fait l'objet d'aucune hésitation. Et elle était pour cela réconfort: plus pratique et dynamique, que ce soit pour le service ou la cuisine, et prévenant le parachutage de cheveux dans les plats. Le patron appréciera presque autant que les clients.

On trouve de la confiance là où on le peut, même dans les détails les plus accessoires. Peut être était-ce une question d'habitude, d'expérience dans ma recherche d'emploi? J'avais trouvé bien peu de certitudes autour du "Japan Broadway". Le nom suggérait évidemment une aura fameuse, glamour. Et aussi occidentale, mais est-ce que ses employeurs directs seraient vraiment de cette culture? La liste musicale reprise dans un article de presse partageait des titres typiquement nippons et d'autres plus internationaux, tout en indiquant la notoriété grandissante de l'endroit. Je n'avais pas reconnu tous les titres de la seconde catégorie.  Je ne suis pas du monde du divertissement, certes, mais il est bien trop possible que je ne sois plus tant que cela à la page.. L'âge guette!
Cette entrée dans un nouveau milieu est sans doute le plus évident défaut de ma candidature. J'ai du remonter à mes petits boulots d'étudiante pour trouver une correspondance voisine. Rien n'a été caché, rien travesti. Ces soirées, ces danses, ces rencontres avaient fait travailler mon imaginaire, pour sûr! Ma motivation n'était pas plus feinte. L'attrait des paillettes avait fait son plein d'effet. C'est tout le jeu d'une candidature que de mettre en avant le positif et de contrebalancer le négatif. Je pense, je veux croire, que j'ai bien mené ma barque. Après tout, j'ai cet entretien! Mon courriel et mon CV ne sont plus qu'un arrière-fond, c'est ce qui va s'échanger qui importe.

Un sursaut m'ébranle alors que mon téléphone me rappelle à l'ordre. Il sonne les cinq minutes avant le rendez-vous, et m'arrache à mes pensées. L'heure était propice, à la ponctualité particulièrement: le matin, mais après les flux de travailleurs partant pour les bureaux. Le petit intervalle de précaution pour éviter le retard a joué pleinement, mais arrive à sa fin, de même que la nervosité associée. Le temps est à l'action, je me précipite à l'entrée du club pour me tenir à l'horaire, pousse la porte avec empressement..
Le bruit de mes talons sur le plancher s'atténue, la lumière matinale se fait plus lointaine, le murmure du vent s'estompe alors que la porte se referme. Je me suis avancée sans un coup d’œil préalable.
Est-ce à cela que ressemble un club quand tout le monde est parti? Nulle âme en vue, malgré mon regard qui balaie l'espace.
Une musique et une chanson inconnues sont ma seule découverte. Légères et rythmées, elles guident avec un rien de cadence mes premiers pas vers un jukebox. Un instant face à l'instrument, l'arrêt, l'hésitation. Ramener le silence? Goûter la mélodie?
Et puis l'objet de ma venue se rappelle à mon souvenir. Je repars, laissant la machine jouer tout en délaissant son tempo. Quelques autres pas, cette fois marqués de détermination, et je réalise que je suis toujours seule, sans savoir dans quelle direction aller. Alors, j'inspire, et j'appelle, optant spontanément pour l'anglais:


Bonjour! Y a t'il quelqu'un ici?

Mary Jane Watson

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 2 mardi 08 septembre 2015, 02:36:46

MJ avait beau avoir une pile aux fesses, elle n’avait jamais vraiment été très ordonnée en matière de papiers. Elle avait depuis longtemps adopté, en matière administrative, ce qu’elle appelait « la technique du hamster ». Autrement dit, elle stockait et emmagasinait tout ce qui, de près ou de loin, pouvait lui servir, et rangeait tout cela dans des lutins, ou dans d’énormes classeurs. Cependant, suite à son déménagement, ses papiers avaient été mélangés, et s’entassaient dans le bureau, au milieu de fournitures de bureau et de matériels d’imprimerie. Avec le développement de son activité, elle allait avoir besoin de feuilles d’imprimante, pour imprimer les flyers, les affiches, les annonces, ce genre de trucs... MJ avait passé commande, et les fournitures arrivaient toutes en même temps. Faute de savoir où les mettre (l’entrepôt de stockage servait à stocker ce qui concernait strictement la discothèque), on les avait entassés dans son bureau. L’avantage de MJ, c’est qu’elle vivait là où elle travaillait. En effet, son bail comprenait aussi un duplex situé au-dessus du Japan Broadway, ce qui lui permettait de tout rejoindre bien plus facilement.

Quand la délicate Aude arriva, MJ n’entendit pas ses bruits de pas, couverts par les notes de la musique, qu’elle diffusait en continu, afin de s’assurer que l’appareil fonctionnait bien... Et aussi pour danser. Il lui arrivait en effet de danser seule tout en faisant le ménage, ce pour quoi elle avait aussi besoin de techniciennes de surface. La belle femme aux cheveux de feu était donc affairée quand la musique approchait sur la fin... Et qu’une voix résonna.

« HA ! » s’exclama subitement MJ.

Une visiteuse ! MJ se redressa subitement, et regarda sa montre, puis pesta.

*Quoi ? Déjà 10 heures ?! La vache !! Remue-toi le cul, MJ !!*

Le temps avait filé plus vite que prévu, et elle se dépêcha d’écarter du pied un carton contenant du papier glacé, puis sortit rapidement du bureau pour débarquer dans le couloir. Sur sa gauche, il y avait le bar, et la salle principale.

« Oui, oui, lâcha-t-elle, pardonnez-moi, j’arrive ! »

MJ parlait plutôt bien le japonais, mais il lui était difficile de masquer son accent new-yorkais. Elle se rendit vers les toilettes du personnel, ouvrant rapidement la porte, et s’essuya brièvement le visage avec la serviette, puis sortit à nouveau, Lilly Wood laissant la place à l’un des ténors de l’Eurovision, Heroes déferlant dans le juke box. MJ se rua alors vers le bar, et débarqua, un sourire aux lèvres, et tendit sa main vers Aude, la saluant à l’occidentale.

« Pffiouh ! Navrée pour le retard, je... Woow, vous vous êtes mise sur votre trente-et-un, Mademoiselle Haern ! Vous avez confondu ma discothèque avec un cabinet d’avocats ? »

La femme avait mis un tailleur très professionnel, quoique peut-être un peu serré (mais il mettait au moins bien en évidence sa poitrine). MJ lui fit un généreux sourire.

« Encore une fois, désolée pour le retard, le club vient d’ouvrir, et c’est la folie... Je m’étais dit que j’allais faire un peu de ménage, mais... Je ne pensais pas que le temps filerait si vite ! »

Difficile de voir en elle, cette petite femme turbulente et super-sexy, un employeur... Surtout au Japon, un pays extrêmement conservateur, où l’employeur était une figure d’autorité redoutable.

« Vous voulez boire quelque chose ? J’ai super chaud ! »

Elle ouvrit le frigo’, et sortit une cannette de Coca, puis se retourna vers la femme, tout en s’enfilant une rasade.

L’entretien d’embauche commençait bien !

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aude Haern

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 3 mercredi 09 septembre 2015, 00:10:25

... j’arrive !

Un petit soupir de soulagement passe mes lèvres, à entendre la voix féminine. Malgré moi, l'inquiétude avait un peu grandi de me savoir seule dans un endroit désert avec les dieux savent qui. C'est en japonais qu'il m'a été répondu. Je reprend donc de même. Pour ce qui est de l'oral, pas d'inquiétude en ce domaine:

Je ne bouge pas!

La musique change, avec en arrière-fond, un bruit de porte puis des pas. La nouvelle mélodie est agréable, pas davantage connue que la précédente, mais elle résonne de manière moins relaxante à mes oreilles. Est-ce la tension croissante de l'entretien qui s'annonce?
L'emploi de la langue du pays aurait pu me laisser espérer le bon choix de mon costume. Mais la flamboyante tempête qui se dirige vers moi le contredit sans ambiguïté. L'occidentale arbore une chevelure rousse,  et paraît quelques années de moins que moi. "Accessoirement", elle est autrement plus jolie, et gâtée par la nature. Ce n'est pas son débardeur blanc qui estomperait sa silhouette, particulièrement quand l'exercice a fait coller le tissu à sa peau que je devine moite.
Serait-ce plus grave de la fixer, choquée par sa tenue de travail, ou de la reluquer dans cette dernière? Ressaisis-toi, Aude! Rend-lui son salut. Voilà.

Je ne suis pas sûre qu'elle me complimente vraiment sur ma tenue, ou qu'elle souligne la différence entre nos mises pour guetter ma réaction. Son sourire me laisserait penser qu'il s'agit d'une pensée spontanée, tout simplement. De toute manière, même avec l'erreur de garde-robe, la représentation doit continuer. Sourions de même. Avec malice.


Ho, à aller dans un cabinet d'avocats, j'aurais bien trop peur de mal tourner!
Notre rencontre m'est importante et.. il faudra sans doute que je vois à l'usage quelles tenues adopter ici! Auriez vous des conseils?


Il ne peut s'agir que de la patronne des lieux. Mary Jane Watson, comme le docteur, d"après sa signature électronique. Qui d'autre conduirait un entretien d'embauche en jean et marcel? Elle évoque une petite tempête, pleine de vie et de joie. Désirable, aussi. Je souris en imaginant un candidat japonais sonné, la bouche grande ouverte face à ce choc de passion et de sex-appeal, si étrange à son mode de pensée.
Et moi, quelle apparence dois-je renvoyer? Assurée, professionnelle, dynamique à mon propre rythme comme je l'aimerais? Sérieuse avec ma tenue, peut être. Et ce risque de paraître bien terne.

Le sourire vient décidément vite auprès de l'anglo-saxonne. Mieux ne vaut pas le retenir, et plutôt se concentrer à ne pas trop la goûter des yeux.


Nous sommes bien à l'heure, madame Watson. Il n'y a aucun souci!


Le "madame" sonne mal pour une personne aussi rayonnante et spontanée, à mon idée. Difficile de s'en passer, cependant.
Elle choisit un coca, et cette boisson, le débardeur me rappellent sottement cette publicité de mon adolescence. La mélodie chasse d'ailleurs brièvement les notes du juke-box de mon esprit.


Je prendrais la même chose que vous, volontiers.

Et je fais quelques pas, tendant la main pour récupérer une canette. Avec moins de vivacité que la patronne, mais dans un mouvement fluide.
Entre la soirée que vous avez du avoir hier, et votre travail de ce matin, vous avez du être bien occupée?

Mary Jane Watson

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 4 vendredi 11 septembre 2015, 02:11:41

MJ se contenta d’un sourire quand Aude lui demanda des conseils sur une autre tenue à porter. Cette petite Aude n’était jamais sortie en boîte ? Venant d’une Européenne, MJ trouvait ça peu plausible... Mais, après tout, les clichés n’étaient pas forcément la réalité. Elle lui tendit une cannette tout en la regardant. La Rousse reprenait son souffle, après toute sa matinée à faire du ménage, à quatre pattes sous son bureau. MJ était un employeur un peu détonant, mais il ne fallait pas croire qu’elle n’était pas professionnelle. Elle avait pris le temps d’étudier le CV de la jeune femme, et en avait reçu d’autres... Mais assez peu, somme toute. Aude lui demanda, tout en récupérant la cannette, si son emploi du temps n’était pas rempli. MJ se contenta de sourire avant de lui répondre :

« Ah, oui ! C’est pour ça que j’ai besoin de personnel, en fait. Mon club se remplit plus vite que ce que je peux fournir ! »

C’était assez embêtant. Elle but encore un peu, puis expliqua à Aude qu’il y avait beaucoup de jeunes qui venaient.

« Il y en a à toute heure de la journée, à partir de 11h30. Ils viennent pour le déjeuner, certains traînent un peu. J’ai plein de projets pour le club, comme ouvrir une annexe qui serait une salle d’arcades. La base du club est de servir de night club, mais j’ai un grand espace, et je tiens à le rentabiliser le plus possible. »

De grands projets et une grande ambition, voilà qui définissait bien la femme ayant toujours voulu brûler au firmament, et ce depuis qu’elle était toute petite. L’école ne l’avait jamais passionné plus que ça, et elle avait toujours préféré le théâtre, où elle était très brillante. Le désespoir des mathématiciens, le rêve des dramaturges. Elle était un cliché ambulant sur l’incompatibilité entre l’artiste et le scientifique, et, pourtant, le plus grand amour de sa vie avait été un scientifique. Comme quoi, le monde était parfois bizarre. Très bizarre.

En tout cas, Aude semblait être compétente, et surtout prendre ce boulot à cœur.

« Alors, si tu me disais ce que tu aimes ? Pour l’instant, je ne sais pas trop dans quoi te mettre, et nous avons besoin de tout... Cuisinière, barmaid, femme de ménage... Je t’avouerai que tu tes tâches risquent d’être un peu polyvalentes au début, mais, ne t’inquiète pas, tu seras payée en conséquence. »

Elle lui sourit donc, et but encore un peu de Coca.

« Quand j’étais à New York, je payais mes études en bossant dans un fast-food... Des journées à rallonge, épuisantes, à patauger dans la crasse et la graisse, avec l’huile de friture qui m’agressait les narines. Mon patron était un sombre connard machiste, et j’étais sous-payée... Brr ! J’en frissonne, rien qu’à y repenser ! Donc, je me suis dit que je ne ferais subir ça à personne d’autre ! Donc, pour l’heure, Aude, sache que tu seras assez libre ici. Je n’ai pas pour habitude de casser les pieds de mes partenaires. C’est pour ça que je te laisse choisir là où tu te sens être la plus à l’aise... Si ce système d’organisation te convient. »

Un employeur disposait d’un pouvoir de direction sur ses salariés... Mais MJ sentait bien qu’elle allait avoir du mal à l’employer. L’autorité, ça n’avait jamais vraiment été sa tasse de café !

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aude Haern

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 5 dimanche 13 septembre 2015, 01:42:25

.. Merci!

Une canette vient d'atterrir dans ma main droite. La gauche est posée sur ma hanche alors que je me dresse un rien raidement. Cet entretien ne ressemble à aucun autre de ceux que j'avais vécu. Je suis face à une machine distribuant les boissons, et surtout à mon interlocutrice charmante en diable, malgré, ou plutôt à cause de sa tenue de déménageuse. Ma tête opine aux explications, attentive à ce qu'elles pourraient suggérer de mon activité ici. Et j'approuve de nouveau lorsque Mary Jane évoque l'ambiguïté de ma candidature. Son style s'est fait moins formel, ce qui était à attendre d'une américaine. Et plus convivial aussi.
Effectivement, je n'ai pas précisé quel poste je ciblais précisément. La vérité c'est que la position de serveuse, ménagère, ou aide en cuisine n'est pas des plus glorieuses. En dépit de tout l'intérêt qui va avec le contact de la vie nocturne par le biais professionnel. Il y a toujours une petit part de moi qui espèrerait davantage, même si je sais que prétendre à plus mènerait vers une désillusion rapide et douloureuse.
Je bois un peu de ma canette pour dissimuler mes pensées, et je manque de m'étouffer et de rire quand mon interlocutrice évoque une paie en conséquence et les libertés qu'elle laisse, en opposition à son propre vécu. Le plus surprenant, peut être, est que je la crois sincère quand j'aurais compris qu'il s'agissait de boniment s'il s'était agit de n'importe autre "manager".  


Entre liberté et paie correcte, je vois mal comment je pourrais me plaindre!
C'est peut être un peu plus ironique que je ne le voudrais.. Je m'adoucis.
Cela me convient bien, bien entendu. Pour ce qui est du travail, je cherche plutôt à me concentrer sur le contact direct avec les clients. C'est ce que je trouverai le plus gratifiant et varié, même si parfois, je tomberais sur des gens qui sont moins sympathiques.
Donc, le service, plutôt que le ménage et les cuisines. Après, j'ai bien compris qu'il ne s'agirait que de mon activité principale, et il n'y a pas de gène à cela. C'est toujours l'occasion d'apprendre davantage, et de mieux voir comment le club fonctionne.

Un petit sourire pensif vient orner mes lèvres.
J'ai de la chance que le "Japan Broadway" soit bien davantage qu'un fast-food.

Voilà, je ne pense pas qu'il y ait de question laissée sans réponse... En revanche, elle ne m'a rien dit pour les tenues. Sans doute que je me fais trop un fromage du sujet, je prendrais une tenue plus "casual" et j'adapterais en fonction de ce que portent les clients.
Je ne devrais peut être pas. Mais après le coup du cabinet d'avocat, c'est un peu de bonne guerre, non? Je regarde sa tenue, sans doute un peu plus que je ne devrais?

Et visiblement, tu fais aussi beaucoup de choses différentes pour le club.
...
Concrètement, comme cela se passe pour moi travailler ici? Si le club ouvre en fin de matinée, et se termine au petit matin, il doit y avoir deux roulements de personnels sur une journée, non?
Et toi, de ton côté... Est ce que je vais travailler avec toi, ou sous la responsabilité d'une autre personne?

Mes questions me font penser que les propres horaires de la rousse doivent être un cauchemar. Ou le seraient si elle n'était pas visiblement si passionnée.
« Modifié: lundi 14 septembre 2015, 21:30:24 par Aude Haern »

Mary Jane Watson

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 6 lundi 14 septembre 2015, 09:27:25

MJ nota brièvement le regard d’Aude sur con corps, sans dire quoi que ce soit d’autre. Elle savait qu’il y avait, à Mishima, un grand nombre de femmes lesbiennes ou bisexuelles, et bien des choses pouvaient justifier un regard évasif... À commencer par le caractère hors-norme de la patronne. Aude avait d’autres questions à poser, ce qui était bien normal. Pendant ce temps, dans le juke-box, le Suédois Måns Zelmerlöw laissa sa place à will.i.am, et à son fameux tube, This Is Love... Comme quoi, même sans jouer avec les Black Eyed Peas, Williams Adams s’en sortait bien. Elle reporta ensuite son attention sur Aude, et lui répondit :

« Tu ne seras pas seule, évidemment. Je pense que d’autres serveuses vont également se proposer. Comme tu le verras vite, la plupart des membres du personnel sont des lycéennes de la ville, qui viennent ici pour avoir un peu d’argent de poche. Suis-moi, je vais te montrer... »

MJ s’aventura dans la partie réservée au personnel, et ouvrit une porte menant sur un salon. La « salle des employés », avec une table au centre, des chaises, des casiers, et un tableau blanc.

« C’est le planning... Tu excuseras le désordre, je n’ai pas l’habitude d’être très ordonnée... »

Une phrase qui pouvait faire sourire, quand on savait que MJ avait croisé dans sa vie des scientifiques spécialistes du rangement, comme Peter... Ou encore Tony. Il y avait donc un tableau blanc, avec le planning.

« Les filles m’appellent pour me dire quand elles sont disponibles... Comme tu le vois, il y a plus de monde le soir que le midi. Il arrive même que je sois parfois toute seule à tenir la boutique à l’heure du déjeuner. Donc, concernant tes horaires, ça serait bien si tu pouvais être là tous les midis et tous les soirs. Bien sûr, si tu as des impératifs, ça ne posera aucun problème. Et, quand j’aurais d’autres serveurs à temps complet, je pourrais t’offrir des jours de repos... Après, tout dépend si tu veux un travail à temps plein ou à temps partiel. »

Serveuse, MJ l’avait fait dans le passé, après avoir écumé les fast-foods. C’était un métier magnifique, mais épuisant. L’avantage, pour les serveurs, c’était qu’au Japon, les night clubs fermaient relativement tôt.

« Moi, je travaille un peu partout dans le club, alors, tu seras sous ma supervision directe... Je fais souvent la serveuse... Si travailler avec moi ne te dérange pas, bien sûr ! »

La femme lui sourit, puis se retourna ensuite, et fit quelques ultimes précisions :

« Concernant ta tenue... C’est libre. Tu peux venir dans ton tailleur serré si tu veux, mais, comme tu seras appelée à beaucoup bouger, je te conseille une tenue plus ouverte. Les filles viennent souvent bosser avec leurs uniformes scolaires, surtout à l’heure du déjeuner, donc... C’est comme tu veux. »

Aude avait l’air assez nerveuse, ce qui conduisit MJ à lui faire une petite blague :

« Évite juste de venir à poil ou en catsuit, sinon je vais vraiment avoir besoin de videurs ! »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aude Haern

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 7 mercredi 16 septembre 2015, 02:38:16

L'entretien se fait maintenant l'occasion de découvrir l'envers du décor. Il s'agit d'une invitation qu'il est d'autant plus difficile de refuser, qu'elle pique ma curiosité et ma nature imaginative. La salle révélée en est presque trop sobre, trop studieuse. Peut être s'agit-il de rompre avec l'effervescence de la clientèle? Ma canette en main, mes oreilles s'efforcent d'être attentives aux mots plutôt qu'au jukebox à la mélodie atténuée par la distance. Marie-Jane parle de travail midi ET soir, et l'inquiétude des horaires que cela peut représenter point parmi mes pensées.
Mais, ai-je tellement mieux à faire pour le moment? La visite de Seikusu, tout aussi agréable soit la ville, ne risque pas de me tenir occupée au delà de quelques jours tout au plus. Est ce que ce n'est pas ce changement de rythme que j'appelais de mes souhaits? Mes yeux glissent vers le tableau et les noms affichés. Difficile de les deviner davantage à partir de ces simples caractères. De ce qu'a dit la propriétaire, des étudiantes, pour la plupart, soit plus jeunes que moi d'une dizaine d'années. Cela pourrait être une chance, de me distinguer en étant plus expérimentée que les autres serveuses, comme cela risque de me rappeler que ces jeunes années sont bien derrière moi.


« Évite juste de venir à poil ou en catsuit, sinon je vais vraiment avoir besoin de videurs ! »


Heiiiiin? Autant pour l'attention, pour le coup je regarde Marie-Jane avec des grands yeux incrédules, après un sursaut. Qu'est ce que j'ai pu manquer? Est ce que ma distraction a été trop évidente?
Etait-ce une impression? La rousse semble plus amusée qu'autre chose, alors je finis par rire doucement. Et je réponds, main sur la hanche, faussement malicieuse.


Non, vraiment? N'ai-je pas besoin de cela pour casser mon image d'avocate? Et si j'adoptais le costume étudiante moi aussi, pour mieux me fondre parmi mes collègues? Il n'y aurait pas plus besoin de videurs?


Un petit rire m'échappe, et une dernière réplique s'échappe avant que le sérieux ne revienne:

On finirait par se poser des questions sur le genre d'établissement du Japan Broadway!

Autrement, les tenues "casual" ont du bon, ne serait-ce qu'en terme d'aisance...
Je voudrais un travail plein temps. Je veux changer de métier, de vie, et pour cela il ne faut pas faire les choses à moitié, ni viser trop bas.
Peut-être que dans quelques semaines, je trouverais le rythme trop rude et que je viendrais discuter avec toi d'un aménagement.. Mais je veux tenter cette aventure là. Donc, va pour le midi ET la nuit!


Voilà, le morceau est craché, avec un rien de tripes au passage. Il pouvait se passer tant de choses, au final, tant de peut être, qu'à s'en contenter je deviendrais trop timorée pour arriver à quoi que ce soit. Il y a un petit monde entre le salon de thé où j'ai servi il y a des années, et le Japan Broadway. Et ce petit monde est tout ce qui me fait envie, tout ce que je veux embrasser.

Et cela me va très bien de travailler avec toi. Tu as certainement beaucoup à m'apprendre.

Mary Jane Watson

Humain(e)

Re : Candidature retenue [Aude Haern]

Réponse 8 vendredi 18 septembre 2015, 10:08:44

Le Japon était un pays qui aimait le travail. Contrairement à ce qui se passait dans les pays occidentaux, où l’importance du travail avait diminué pour d’autres choses, au Japon, le travail constituait encore une valeur cardinale dans la société. Légalement, la durée du travail était fixée à 40 heures hebdomadaires et 8 heures quotidiennes, mais, concrètement, il était fréquent que les employés japonais fassent des heures supplémentaires, et travaillent ainsi entre 50 et 60 heures par semaine, la durée maximale prévue étant de 10 heures par jour et de 52 heures par semaine... Mais, là encore, entre le droit et la réalité, surtout en matière sociale... MJ, néanmoins, ne comptait pas escroquer Aude. Le fait qu’elle soit une femme responsable d’entreprise était déjà quelque chose de novateur, dans un pays encore très marqué par le sexisme. Là où les hommes avaient un salaire mensuel moyen brut de 360 000 yens, une femme, elle, n’avait que 245 000 yens par moyenne, soit une différence de presque un tiers... Relativement le même que dans les pays occidentaux, en fait. Tout cela pour dire que MJ ne comptait pas escroquer ses employées.

Sa remarque sur la catsuit, en tout cas, eut pour mérite de scotcher la belle Aude, qui ne l’avait clairement pas vu venir. MJ ne put que sourire, pour montrer que c’était bien une plaisanterie... Quand on venait de la Grosse Pomme, qu’on avait eu pour fiancé un homme se baladant en collants et en combinaison moulante en lycra, et qu’on avait eu comme rivale une voleuse se déplaçant dans une tenue serrée en cuir, on avait tendance à relativiser sur ce genre de tenues. Aude tenta de répondre à l’humour par l’humour, ce qui amena Mary Jane à rétorquer :

« Oui, je n’ai pas encore envie qu’on me prenne pour un club sado-maso ! »

Aude finit ensuite par revenir aux choses sérieuses, en indiquant qu’elle voulait un contrat de travail à temps plein, sous réserve de le modifier ensuite. MJ hocha la tête, rassurée. Elle avait tout de même eu peur qu’Aude ne veuille que du temps partiel, ce qui aurait été plus compliqué, car MJ devait encore recruter du personnel, mais la clientèle, elle, n’attendait pas. Honnêtement, le succès du Japan Broadway l’avait surpris. Elle ne s’était pas attendue à remplir si vite son club, ou à trouver si facilement des lycéens prêts à travailler pour elle. La réalité était que le Japon connaissait une crise économique depuis plusieurs années, dont l’origine réelle résultait avant tout dans la défiance de la population dans leur avenir. Autrement dit, les gens avaient besoin de sous, mais aussi d’avoir des lignes d’expérience professionnelle sur son CV à faire valoir ensuite.

Le seul problème, c’est que MJ ne pouvait pas embaucher de personnes mineures, ne pouvant leur proposer que des petits boulots, et elle n’avait pas envie de les arnaquer en les faisant travailler toute la journée. Il lui fallait donc trouver des personnes majeures pour faire tourner le club, car elle-même avait ses limites.

Néanmoins, elle sourit en voyant Aude la tutoyer, signe que la femme avait l’air très décomplexée.

« Oh, beaucoup à t’apprendre, je ne sais pas... je suis nulle en comptabilité, je n’y connais pas grand-chose en droit... Mon CV se résume à un échec à Hollywood, des déceptions amoureuses, et un club parti en fumée à New York... Mais je reste optimiste ! »

Elle lui sourit donc, puis se dirigea vers la porte.

« Tu veux que je te fasse visiter ? »

Il n’y avait pas grand-chose à voir pour le moment. MJ et Aude se situaient dans la partie administrative du club, se composant d’un long couloir avec plusieurs portes. Au fond du couloir, la salle de danse. De l’autre côté du couloir, la réserve, menant à une ruelle à l’arrière, où MJ recevait la livraison, et stockait tout son matériel pour le moment. Dans le couloir, il y avait plusieurs portes : une menant à la cuisine, une autre à l’espace de travail où Aude et MJ se trouvaient, une autre menant au secrétariat, une autre dans le bureau de MJ... Et deux autres à des salles de réserve qui étaient encore vides.

« Il y a d’autres grandes salles de l’autre côté du bâtiment... C’est là que je compte installer une salle d’arcade, prochainement. »

Dans la grande salle de danse, il y avait aussi un escalier menant à une mezzanine à l’étage.

« Si tu as des suggestions pour la déco’ ou pour l’agencement des meubles... Je me demande par exemple si, dans un futur prochain, il ne faudrait pas mettre le bar au centre... Quand j’aurais plus d’argent, je mettrais aussi plus de lumières stroboscopiques... Ça me paraît... Bien... »

Elle se retourna vers Aude, après lui avoir montré la réserve à l’arrière.

« Le plus éprouvant, c’est de déplacer les tables. Comme je te l’ai dit, le midi, le club sert de restaurant, et on laisse les tables jusqu’au goûter. Ensuite, il faut les retirer, pour laisser plus de places. »

Les tables étaient placées autour du dance floor, mais MJ cherchait à chaque fois à retirer la majeure partie des tables, afin d’avoir plus de confort pour ceux venant le soir.

« Tu verras, ça muscle bien ! »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :