Je n'avais fait que trois pas, trois ridicules pas vers une rue que je prenais tout les jours et cela allait me causer bien des ennuis.
La première chose fut une brève chute de quelques centimètre qui me déstabilisa un peu, je retrouvais rapidement mon équilibre avant d'être choqué par le lieu. J'étais loin d'être dans Seikusu et j'aurais pensé que je rêvais si Séraphina ne prit pas possession de mon corps,
en le métamorphosant au passage. Je ne voyais plus rien, mon seule contact avec l'extérieur était la voix de Séraphina.
Elle avait vite réagit en sentant une présence derrière elle et sans sa réaction Arielle aurait été attrapée par un bras dans la gueule
d'un loup étrange. Le pire fut la suite, une dizaines d'hommes sortirent d'un rocher, un sourire carnassier sur leurs lèvres. Séraphina comprenait sans peine qu'il s'agissait d'esclavagiste et voulut user de son pouvoir de territoire, mais sans le moindre son annonciateur elle sentit que quelque chose fut posé sur sa nuque. Ayant juste le temps de tourner sa tête elle vit une minuscule plante avant que le corps soit rendu à Arielle. Sous sa forme d'origine son hôte ne pourrait user que de sa vitesse car certaines hommes en face étaient trop costauds pour lui et Arielle n'était pas suffisamment fourbe pour user des coup-bas habituels.
Séraphina ne connaissait pas l'obsidienne et en faisait maintenant les frais en étant reléguée à un rôle passif.
Je me retrouvais de nouveau dans mon corps, je voyais des hommes et un loup qui semblait tout droit sortit d'un film d'horreur. Séraphina me hurla de courir, ce que je fis sans hésiter, jusqu'à ce qu'une boule de feu me touche dans le dos.
Cela ne fis presque pas mal et je me releva, ce qui surprit les chasseurs qui envoyèrent le monstre me cueillir. Séraphina m'indiqua qu'elle n'avait plus aucun pouvoir, mais elle m'aidait en percevant ce que je ne pouvait sentir. J'étais une simple civile sans formation militaire, ni sans expérience de conflit. Je ne pouvais que courir, terrifié par ce monde étrange qui n'était pas un rêve, apeuré à l'idée que ce monstre me tue.
Il finit d'ailleurs par m'attraper au poignet, qui était protégé par le tissu spécial, une bonne chose que je l'ai porté aujourd'hui. Plutôt que de tirer je fis entré ma main dans sa gueule ce qui lui fit ouvrir la mâchoire, mais alors que j'allais reprendre ma fuite un boule de feu vint me frapper au visage, me faisant chuter. L'un des chasseur se mit à hurler.
-Mais t'es fou, tu as failli la buter.
-Rassure-toi, regarde son joli visage n'a rien, on va pouvoir tirer un bon prix.Je me releva et prit à fuite, mais le mage du groupe forma un cercle de flamme autour de moi. la chaleur me fit mettre mes bras devant le visage.
-Les attaques directes sont inefficaces, il va falloir la déshabiller, elle a un vêtement enchanté. dit ce dernier
Il eu des rires et des mimiques qui indiquèrent que j'allais être plus que déshabillée. Le cercle cessa et je tentais à nouveau ma chance, mais deux flèches sifflèrent de chaque côté de mon visage, me stoppant net. Sans Séraphina je ne pouvais pas faire grand chose.
Un des plus costauds prit mon poignet et le leva bien haut, j'avais trop peur pour bouger et ma petite taille ne jouait pas en ma faveur, il passa alors sa langue sur ma joue et tenta de mettre sa main libre au niveau de...enfin vous voyez. A cause de la panique je lui piqua les yeux avec ma main valide et tenta une énième fuite, paniquée. une nouvelle barrière de flamme se dressa, mais je la traversa sans réfléchir, cela me brula légèrement.
-Vork! Choppe cette salope! Ton bestiaux aura droit à sa part! Tant pis si elle est vierge, on va lui apprendre son rôle.Il eu un sifflement et le loup surgit de nulle part, Séraphina fut surprise de ne pas avoir sentit l'attaque venir, bondissant sur mon dos, me plaquant au sol, je voulus me débattre, mais je sentis alors ses crocs se poser sur ma nuque et un autre truc. Ma capacité de succube était amplifiée par la peur et l'affectait. Je tremblais comme une feuille, pleurant de peur, qu'avais-je fais pour avoir droit à cela. Séraphina jura par sa passivité forcé et implorait la Déesse de bien vouloir venir en aide à son hôte.
Ce fut alors qu'une ombre passa sur le groupe, il n'y avait pourtant pas nuage et les seules créatures volantes se trouvaient à des lieux et ne bougeaient pas de leurs montagnes. Pourvu que cette chose, peut importe ce que c'est, les fassent fuir ou mieux, me vienne en aide.
Le loup sembla hésiter et trembla, lui savait ce qui était arrivé.