Il existait bien des sirènes et des royaumes aquatiques moins hospitaliers que celui d’Arcnos. Moïra savait que certaines de ses lointaines consœurs étaient très xénophobes, et étaient le genre de sirènes qui tuaient parfois les pêcheurs et les marins. Elle, elle considérait juste que l’harmonie entre les peuples civilisés était l’ultime rempart contre la barbarie des peuples sauvages et cruels, comme ces Sahuagin qui s’activaient à la frontière du royaume. Bien qu’elle soit en train de faire l’amour à sa sœur et à une Néréïde, ce serait une erreur de croire qu’elle avait oublié leur présence. Elle pensait toujours à un moyen de les repousser, de les neutraliser... Mais elle avait aussi besoin de se détendre un peu, surtout en revoyant Amphitrite. Même si Moïra avait beaucoup de filles, en voir une partir au loin lui provoquait toujours un petit pincement au cœur, surtout une sirène aussi distante qu’Amphitrite, perpétuellement attirée par la surface, perpétuellement curieuse au sujet de ces humains gras et puants. C’était elle qui, jadis, passait ses soirées dehors, à chanter pour attirer des marins, et pour pouvoir discuter avec eux, s’attirant parfois les colères de quelques sirènes craignant qu’elle ne tombe sur des esclavagistes qui chercheraient à l’envoler. Elle voulait la conserver près d’elle, et c’était bien pour ça que Moïra était en train de lui faire l’amour, avec le soutien de cette belle Néréïde.
Les trois femmes se blottissaient ensemble, Ruby léchant le minou d’Amphitrite, qui gémissait, sentant également ses fesses être délicieusement prises d’assaut. Les multiples baisers échangés avec sa mère étaient jouissifs. Moïra était une Reine guerrière, qui passait généralement son temps à former ses sirènes, mais elle n’en avait pas oublié de prodiguer de l’amour à toutes ses filles. Amphitrite avait légèrement rougi en entendant sa mère dire qu’elle ne jouissait « pas assez ». Les mains d’Amphitrite se déplaçaient, l’une d’elle allant serrer les cheveux de Ruby, et l’autre ceux de sa mère, qui était en train de s’attaquer à sa poitrine, suçant chacun de ses seins, à hauteur des tétons, se déplaçant sur eux. Elle filait à gauche et à droite, les opprimant avec sa magnifique bouche et sa succulente langue. Les seins de la sirène se durcissaient, devenant douloureux. Elle bascula lentement sa tête en arrière. Son fondement était rempli par un tentacule-verge qui remuait rapidement et profondément en elle. Dans une société très matriarcale, où les hommes étaient rarissimes, ce genre de substituts étaient fréquents. D’autres sirènes préféraient parfois aller directement se saisir à la source, en couchant avec des marins, soit à la surface, soit dans les profondeurs. La spécialité de ces sirènes, parfois facétieuse, était de s’attaquer aux pêcheurs, en tirant sur leur canne à pêche pour les faire tomber dans l’eau. Elles utilisaient ensuite des algues spéciales leur permettant de respirer sous l’eau et de pouvoir voir sans trop s’abîmer les yeux. Pendant un temps, on avait cru qu’Amphitrite comptait faire la même chose, mais elle préférait parler avec les marins de ce qui se passait sur Terra, de sa culture, de ses civilisations différentes, etc... Il lui était également arrivé de se rapprocher de Nexus pour voir les feux d’artifices tirés depuis la mer, ou pour entendre des concerts. Tout se bousculait dans sa tête alors qu’elle gémissait, sa bouche libre pour soupirer.
Ruby avait bien entendu la demande de Moïra, et, entre plusieurs coups de langues, demandait à Amphitrite de gémir, de laisser son orgasme venir. La sirène soupira légèrement, remuant faiblement ses jambes, et Ruby retourna à l’assaut. Elle enfonçait ses doigts dans sa vulve ouverte, et Amphitrite soupira à nouveau. Le désir explosait violemment en elle, un plaisir fulgurant et immense. Tout remontait dans son corps, faisant trembler tous les muscles de son corps. Cette femme était magnifiquement belle et douée. Son corps était en train de mouiller, et elle sentait toute la tension de son arrivée ici disparaître : sa crainte de subir les foudres de sa mère, et surtout l’attaque des Sahuagin... Là, elle oubliait tout, se détendant, comme une sorte de parenthèse dans son retour sur Arcnos.
« Haaaaannn... O-Ouuuuiii, haaaaannn !! »
Dans son corps, le tentacule organique se mit à jouir, répandant son sperme dans ses fesses. Le tentacule remuant sur le corps de Ruby ne tarda également pas à jouir, entre les seins de la femme. Il se frottait tout le long de son corps, et ce fut, pour Amphitrite, le signal de jouir. Dans un énième soupir, tout en sentant les dents de Moïra titiller son téton et sa main caresser l’autre, elle jouit également. Elle s’abandonna contre les doigts de Ruby et sa bouche, sa mouille filant se mélanger à l’eau, exactement comme le sperme du tentacule sur le corps de Ruby.
Amphitrite soupirait bruyamment, sentant tout son corps se détendre en s’abandonnant à celui de la femme. Elle s’abandonna entre les deux femmes, se sentant ensuite bien mieux.
« Oh, Maman... Je suis heureuse d’être revenue… »
Moïra sourit, mordant en réponse le sein d’Amphitrite, puis releva son visage, frottant coquinement son nez contre le sien, avant d’aller l’embrasser tendrement, caressant avec ses mains les cheveux de sa fille.
« Et moi très heureuse de t’accueillir de nouveau chez nous, ma petite Amphitrite... Surtout quand tu m’amènes d’aussi jolies femmes que notre adorable Ruby. »