Voir ce bel homme, musclé et bâti comme une armoire à glace, en train de tirer sur sa pipe, était, non seulement surprenant, mais aussi... Amusant. Avec un sourire espiègle sur les lèvres, Amélie accepta sa pipe, et se mordilla les lèvres, un frisson traversant son corps, quand elle sentit sa main caresser son dos, veillant ainsi à la maintenir contre lui. Elle resta ainsi affalée contre son flanc, ses jambes glissant le long de son corps, et, quand elle s’amusa à les bouger un peu, elle sentit une certaine tension, et retira rapidement son genou. C’était son sexe... Et, sans pouvoir se l’expliquer, se rapprocher de ce dernier l’avait chaudement excité... Il fallait dire qu’il était très bien bâti, et qu’elle se voyait très bien dormir contre lui, utilisant son torse glabre et musclé comme le plus confortable et le plus chaud des oreillers. Elle y songeait, tout en attrapant la pipe, et en fumant sur cette dernière. Une délicieuse sensation se répandit dans sa bouche, et elle soupira de plaisir, sentant la fumée filer dans sa gorge, s’enfonçant dans ses entrailles.
Entre-temps, Régis semblait plongé dans ses pensées, ce qui fit que, pendant un certain temps, on n’entendit rien d’autre, pendant quelques secondes, que le sifflement d’Amélie, en train de fumer la pipe de l’homme, apposant ses lèvres sur le morceau de bois. C’était un contact très agréable, et il avait effectivement raison : elle était très bonne... Et assez douce. Amélie papillonnait des yeux, et plusieurs frissons traversèrent son corps... Des frissons de plaisir.
« Alors, qu'est ce que t'en dis ? » finit-il par lui demander.
Hochement de tête approbateur. Amélie lui sourit, et retira la pipe de ses lèvres, puis se pencha un peu plus sur l’homme, se couchant totalement sur son ventre, ses seins s’enfonçant contre son torse, jambes à gauche et à droite de son sexe. Elle était bien allongée sur lui, son visage proche du sien, et approcha la pipe des lèvres de Régis, lui laissant ainsi la fumer, la fourrant entre ses lèvres. Sur son visage, elle avait un sourire ravi, et, encore une fois, se pinça ses belles petites lèvres.
« J’en dis que c’est très bon, Régis... »
Elle retira ensuite la pipe, puis la fuma à son tour, remuant un peu sur son corps, de gauche à droite. Amélie se montrait étonnamment tactile et proche, elle qui, en général, avait plutôt tendance à être farouche et un peu inquiète. Ici... C’était toujours la même chose qui revenait. Elle avait fondamentalement conscience en cet homme.
« Et tu es un très bon coussin... » rajouta-elle, espiègle.
Elle resta contre lui, se mordillant les lèvres, à nouveau.
« Tu aimerais me faire un câlin ? demanda-t-elle subitement. Tes bras ont l’air faits pour ça... »
Oh oui, et pas qu’un peu !