Nouveau pion [Cinis]

Cinis avait été anxieux, terriblement anxieux pendant sa transformation. Allait-elle hurler et alerter l'école ? Allait-elle tomber dans les pommes devant l'improbabilité de la scène ? Allait-elle le regarder avec dégoût ? C'était des inquiétudes de collégien mais il n'y avait rien de pire que de vivre caché toute sa vie. La frustration de ne pas être ce que l'on peut être, la colère quand on se transforme et la haine que l'on génère parce que l'on est différent. Une créature d'un autre monde, un alien, un mutant, tous ces termes étaient là pour signifier le danger, l'incongruité et l'effroi que cela générait. Cinis avait été formé pour être un guerrier performant et même le guerrier ultime vu qu'il avait accès à l'unique forme de magie accessible aux Vadras mais cela ne voulait pas dire qu'il était comme ses congénères : belliqueux et incapables de subtilité. Il en avait assez de ne pas pouvoir se balader à Seikusu sans cela et la réaction de la semi-succube eut tout pour l'enchanter.

Il avait été idiot de garder ses vêtements lors de sa transformation. Il savait qu'au vu de sa taille réelle, il risquait de finir nu. Il l'avait prévu de toute façon mais il se demandait maintenant comment il allait pouvoir se rhabiller. C'était une erreur de débutant mais le charme de Myumi, cette envie de l'avoir pour amante et la peur d'essuyer un nouveau rejet lui auront fait faire une petite erreur. Il était un étalon infatigable et il se savait capable de satisfaire même les plus délicieuses succubes mais... il tenait encore à son âme et sa vie. C'était ainsi. Son large membre, culminant une fois dur à une longueur faisant pâlir les chevaux, il pouvait toutefois la réduire pour s'ajuster aux capacités humaines de contenance. Il se demanda intérieurement si la succube pourrait le prendre entièrement.

Ses yeux se posèrent sur le visage de Myumi et fut ravi d'y voir un sourire si radieux alors qu'elle se mettait à le masturber doucement comme si elle était sur un petit nuage.

« J'en déduis que cela vous a immunisé contre le choc d'un étalon ailé dans votre bureau alors. Et pour répondre à votre question : beaucoup de femmes seraient effrayés par ma forme ou par l'idée de recevoir ma virilité en elle. Je ne suis pas le plus petit des mâles à ce niveau-là. »

Il se mit à rire et commença à caresser doucement la poitrine de Myumi de ses mains puissantes et s'amusa avec ses extrémités qui semblaient déjà se durcir.

« Dois-je conclure à vous voir en transe que ma proposition vous intéresse, Myumi-sensei ? Comprenez que si vous acceptez, vous risquez d'être terriblement insatisfaite par les élèves de cette école. A moins que vous n'en ayez cure, je suppose ? »

Cinis venait de se montrer sous sa véritable apparence. Le moins que Myu’ puisse en dire, c’est qu’elle était plus attirante que Takeda-san, le surveillant humanoïde. Un homme-cheval était face à elle, la dominant de toute sa stature, sa virilité imposante menaçant de la défoncer. Il lui avoua que bien des femmes auraient été effrayées par sa véritable apparence, ce que Myumi pouvait comprendre assez facilement. Les Terriens n’étaient pas très réceptifs et compréhensifs à ce qui sortait de leur normalité. L’inconnu faisait peur, et un homme pouvant se transformer en cheval ailé faisant plus de deux mètres... Et bien, c’était plutôt anormal. Il se tenait face à Myumi, et elle le laissa s’attaquer à ses seins, qui se durcirent et se tendirent sous sa veste. Seulement, Myu’ n’avait pas envie d’arracher ceux-là. Non pas qu’elle y était contre, mais sa veste valait une petite fortune. Or, elle sentait toute la puissance de cette créature. Ce Cinis aurait pu la tuer, mais elle n’était pas inquiète. Elle avait l’habitude de défier le danger, de l’affronter, et de s’en repaître.

L’homme (si toutefois on pouvait toujours l’appeler ainsi) se rapprocha un peu d’elle, et fit ce que tous els hommes, d’un bout à l’autre du cosmos, savaient faire : se vanter.

« Dois-je conclure à vous voir en transe que ma proposition vous intéresse, Myumi-sensei ? Comprenez que si vous acceptez, vous risquez d'être terriblement insatisfaite par les élèves de cette école. A moins que vous n'en ayez cure, je suppose ? »

Après tout, quand on était monté comme un étalon, Myumi supposait qu’on pouvait être arrogant. Un sourire insolent traversa ses lèvres, et elle s’écarta alors du Vadras, puis commença à se déshabiller.

« Je suis une femme d’expérience, Cinis... Une femme qui croit que le sexe n’est pas une chose se résumant simplement à un coït. Bien des gens mésestiment l’importance des préliminaires... Pas moi. »

Elle retira sa veste, dévoilant son corset rouge, qu’elle retira également, ainsi que sa jupe... Tout simplement, elle se retrouva rapidement nue, au milieu de ce bureau. Une habitude chez elle. Elle n’éprouvait aucune gêne à l’idée d’être nue, et trouvait même amusant, parfois, d’accueillir ses élèves ainsi, de les voir rougir comme des tomates en étant incapables d’aligner deux mots, leurs yeux fixés sur les obus de leur senseï. Les humains étaient tellement prévisibles sur ce point, tellement amusants... Alors, être insatisfaite, elle ? Il n’y avait aucune chance. Elle recherchait généralement autre chose dans le sexe qu’une simple excitation physique, et, si elle avait vraiment voulu n’avoir que des amants montés comme des poneys, elle aurait fait appel à Erelda, à sa mère, pour qu’elle lui trouve de virils amants infernaux.

Nue, Myumi se rapprocha à nouveau, et se hissa sur la pointe des pieds pour poser ses mains sur les épaules de l’extraterrestre, et poussa alors un peu. Elle se hissa, et ses jambes s’enroulèrent autour de sa taille, tandis qu’elle se mit à l’embrasser dans le cou, ses seins s’enfonçant contre son torse.

« Pour l’heure, je dirais que j’ai juste eu envie de me faire baiser par une queue bien grosse et tendue... Et quelque chose me dit que tu dois avoir un moyen de m’aider à arranger ça. »

Cinis était quelqu'un d'assez particulier pour un Vadras. Dans sa culture, il était normal de prendre ce qui lui était offert et si l'on ne pouvait l'obtenir aisément, la force était la solution, même si la force en question passait par des élaborations tactiques assez surprenantes et efficaces. Cinis, au contraire, était du genre à obtenir ce qu'il voulait en s'attachant au détail, la subtilité des mots, l'inventivité du langage corporel ou encore la délicatesse de certaines actions. C'était pour cela qu'il ne se jetait pas sur Myumi et se montrait calme même après qu'elle ait accepté son offre, il n'y avait rien de plus dégradant que les mâles jouant sur les mots pour devenir des bêtes dès l'instant où ils avaient obtenus ce qu'ils voulaient.

Le sexe, comme toute chose, était vraiment appréciable lorsqu'un lien et une compréhension du corps et de l'esprit de l'autre se formait. Mettre sa verge dans un trou avec pour seul but de le mettre au chaud était bon pour les animaux dont le Vadras cherchait à s'éloigner. Il fut ravi d'entendre qu'elle était du même avis après sa petite bravade volontairement arrogante. Cependant, ce qu'elle ne comprenait peut-être pas, c'est qu'il était plus que monter comme un cheval, c'était également quelqu'un qui avait su s'entraîner dans l'art amoureux où la baise n'est pas qu'une question de coït.

Il se contenta de rire en la voyant se déshabiller, mettant à nue ces atouts les plus féminins. Elle pensait réellement qu'il suffisait de se mettre nue et de lui dire de la prendre pour être excitante ? N'était-elle pas un petit peu imbue de sa personne ? Lorsqu'elle s'accrocha à lui, il ne fit aucun geste pour l'en empêcher, imaginant un moyen de lui faire comprendre qu'il n'était pas que confiant dans son physique.

« Je pense très chère, que vous me mésestimez grandement et que votre hâte à me ramener à ce que vous connaissez chez les hommes est une erreur. »

Il laissa ses mains se glisser dans son dos avec douceur, sa fourrure lisse et chaude apportant une texture différente de la peau humaine, stimulant ainsi la ligne sensible de sa colonne vertébrale. Il bougea également son torse afin de laisser ses muscles recouverts de fourrure frotter contre sa large poitrine, jouant de ses tétons dressées comme s'il avait s'agit de jouets. Il vint embrasser la jeune femme sur la nuque, laissant son souffle chaud glisser sur sa peau et puis, après une pause de que quelques secondes, vint lui mordiller le lobe droit.

Son membre avait atteint sa taille maximale durant ses caresses adroites et la verge veinée et brûlante venait frotter contre les lèvres vaginales de la professeure sans lui accorder toutefois le plaisir de la pénétration. Il la tenait dans ses bras et elle n'avait aucun moyen de lutter contre la force du guerrier. Toutefois, l'étreinte dans laquelle il l'avait prise était protectrice et douce, pas oppressante. Cinis recherchait une amante capable de le comprendre, pas une succube qui pensait que se mettre nue était le pinacle de la séduction... et il comptait lui faire comprendre.

« Je pense très chère, que vous me mésestimez grandement et que votre hâte à me ramener à ce que vous connaissez chez les hommes est une erreur. »

Sourire sur les lèvres de l’intéressée, tandis que l’équidé enroulait ses mains autour de son dos, la plaquant contre son torse. Elle ne touchait pas le sol, et s’était un peu enroulée autour de lui. Les hommes... Toujours si fiers. Mais Myu’ n’était pas choquée, juste amusée. En tant que demi-succube, elle avait sur le sexe une certaine emprise, un certain contrôle. On ne pouvait pas la battre là-dessus. Comme sa mère le lui avait expliqué, les succubes se nourrissaient de sexe, ce qui faisait qu’elles étaient théoriquement inépuisables. À chaque fois qu’elles faisaient l’amour, elles s’en nourrissaient, étant ainsi toujours d’aplomb. Elle n’était donc pas paniquée par la taille de cet homme, juste excitée par cette dernière.

Elle eut un peu du mal à comprendre sa tirade, et se dit juste qu’il devait être blessé dans son orgueil qu’elle le considère comme un homme, avec un tel chibre. Elle sentait son sexe glisser entre ses cuisses, frotter ses jambes, remuant sous son corps, formant presque comme une espèce de branche sur laquelle elle pouvait s’asseoir. Un membre de cheval, un étalon... Myumi savait que sa mère avait prévu de l’initier davantage à la zoophilie, et la senseï savait aussi que sa mère avait déjà couché avec des chevaux. Elle avait des amis qui avaient de grands manoirs en campagne, avec des écuries, et elle avait déjà goûté au membre d’un cheval, en se trouvant sous cette dernière. Mieux valait être une succube pour pouvoir endurer ça. Contrairement à un amant humain, un cheval, lui, ne s’arrêtait jamais. Myu’ avait vu les vidéos prises par les amis de sa mère, où on la voyait prise par un énorme cheval. Elle en avait mouillé comme une petite folle, et sa mère avait du s’occuper de ça. Myu’ n’avait pas été aussi gourmande, que sa mère : elle avait juste couché avec des chiens, pour le moment.

Cinis l’écrasait contre lui. Il ne serrait pas assez pour l’étouffer, mais suffisamment pour que Myu’ soit immobilisée. Les doigts de la senseï glissaient sur son torse, et elle soupirait, essayant de remuer. Difficile à faire. Elle ne pouvait guère que bouger sa tête, frottant son nez contre la nuque de l’homme, et faisant glisser ses mains le long de ses épaules.

« Hum... On compare toujours les nouvelles expériences à ce qu’on connaît déjà, Cinis... »

Elle continuait à embrasser sa joue, se faisant provocante, léchant sa peau, et reprit :

« Mais tu n’es pas un simple humain, non... Tu es juste mieux membré, plus épais... Avec une teinte de peau un peu différente. Est-ce que tu as d’autres différences ? »

Elle le souffla ensuite dans ses oreilles :

« Montre-les moi, alors. »

Cinis ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement. Elle semblait si sûre d'elle, si savante des hommes dans leur intégralité qu'elle devait prendre toutes ses remarques comme celles de mâles arrogants voulant rouler des mécaniques pour impressionner. Sauf que Cinis n'avait pas besoin de se vanter, il avait d'autres atouts très intéressants et qu'il adorait employer. Les Vadras les plus puissants étaient maîtres mages de la force vitale qui les entouraient. Ce qui pouvaient se résumer par une modification, une altération des éléments vivants autour de lui. En combat, il l'employait rarement mais cela pouvait servir à figer le sang, arrêter un coeur, imploser un corps mais peu étaient les adversaires qui méritaient qu'il emploie cela.

En revanche, il avait également appris qu'avec un peu de subtilité et une méthode un peu plus délicate, on pouvait modifier temporairement ou définitivement les réseaux nerveux d'un corps, faire halluciner et tout autre manipulation corporelle délicate. Cependant cela requérait de la patience et de la proximité. Et il avait les deux avec Myumi-san. Posant ses mains à plat sur son dos, il offrit pour toutes réponses à ses bravades provocatrices un large sourire. Ses pupilles se mirent à luire et seconde après seconde la sensibilité du corps de la succube augmentait jusqu'au point où la moindre caresse était pour elle presque source d'orgasme léger.

Cinis savait que les succubes étaient infatigables et que fatalement il perdrait à ce jeu-là. Cependant, il ne comptait pas la laisser insatisfaite. Loin de là. Il hésita à utiliser ses dons de polymorphe pour créer un second membre et décida de garder cette carte par devers-lui. Calme, ses mains desserrèrent leur étreinte mais ses caresses se firent plus intenses, ses doigts agiles venant stimuler son clitoris gonflée.

Dégageant ses phéromones de mâle alpha (une autre particularité des Vadras, cela effrayait les plus faibles, provoquait les égaux et faisait désirer les femmes), il ajouta en plaisantant, l'embrassant doucement :

« Je crains de n'être qu'un peu novice. »

Myumi sentit la chaleur monter en elle, et claqua des dents en frissonnant...Un frisson traversa en effet son corps, et elle se blottit encore contre le corps de l’homme, s’appuyant sur sa fourrure blanche. Ses seins se durcirent encore, alors qu’elle sentait son corps se transformer. Elle n’aurait pas su le dire comment, mais elle sentait que cet être, ce Vadras, était en train d’user de magie avec elle. Quand on avait comme mère une succube, on avait une tendance assez forte à croire aux phénomènes paranormaux, comme la magie. Erelda était une spécialiste de la magie rose, mais Myu’, malheureusement, n’avait pas hérité de ses capacités. Néanmoins, elle savait tout ce qu’on pouvait faire avec la magie rose. Chez elle, cette magie était inconsciente, s’exprimant dans le fait qu’elle était Futanari, et que l’énergie sexuelle la nourrissait. Elle sentit sa mouille jaillir, alors que les caresses du Vadras frottaient son dos. Il avait du l’ensorceler pour la rendre plus réceptive à ses attentions, et elle tremblait, embrassant sa peau, sa cyprine venant tacher son corps, glissant le long de son estomac pour tomber sur cette verge, sur cette virilité tendue dont Myumi se servait comme d’un soutien pour se maintenir contre son corps.

Cette créature était talentueuse, elle le reconnaissait, et elle sentait bien qu’elle allait violemment prendre son pied ici. Son esprit s’embrumait par des pensées peu avouables, lui faisant perdre pied, mais elle conservait son calme, se retenant, essayant de conserver l’esprit clair. Difficile, car l’envie de baiser se faisait de plus en plus ressentir, ainsi que, avec elle, cette sensation de manque entre les cuisses, une sensation d’autant plus forte qu’elle sentait précisément, sous elle, une queue tendue, n’attendant que ça de l’enfourner. Elle ne pouvait néanmoins pas le forcer. Cinis était bien plus puissant qu’elle. Myu’ ne restait qu’une faible femme malgré le fait qu’il était techniquement impossible de la violer.

L’extraterrestre retourna l’embrasser, son museau se blottissant contre ses lèvres. Elle entrouvrit ces dernières, et sentit une langue épaisse contre la sienne. Sa main s’agrippait à sa nuque, et ses jambes s’étaient enlacées autour de sa taille. Elle se maintenait plutôt bien, gémissant et soupirant lentement.

« Je crains de n'être qu'un peu novice », souffla alors la créature.

Myu’ sourit, et l’embrassa à nouveau, plus voracement, tout en remuant son corps, usant ses jambes et sa main pour ça. Elle se frottait contre son ventre. Cinis avait attisé le feu en elle, et Myu’ devait bien trouver un moyen de l’apaiser. Ses lèvres intimes glissaient ainsi contre les poils de l’être surnaturel, et c’est de cette manière qu’elle finit par atteindre un premier orgasme, expulsant l’envie en elle, afin de ne retenir que le plaisir. Elle gémit dans la bouche de l’homme, fermant les yeux en bandant ses muscles le temps de l’orgasme. Elle tira ensuite sur la lèvre inférieure du Vadras, mettant ainsi fin à son orgasme, et rompit son baiser.

« Ha ! Ma foi, je suppose que, dans un monde peuplé d’étalons, la notion de ‘‘novice’’ doit être différente de celle qu’on utilise sur Terre. »

Cinis prenait un plaisir un peu malsain à faire jouir la belle semi-succube contre lui. C'était une façon amusante de lui imposer à reconnaître son talent dans le domaine sexuel. Sa cyprine coulait le long de sa fourrure épaisse, renforçant l'odeur superbe dans la salle. Le Vadras adorait créer une ambiance parfaite avant de passer aux choses sérieuses. Myumi-sans reposait sur son large membre bleuté avec la grâce débridée qui était la sienne. Le beau mâle était un exemple de douceur dans ses caresses, effleurant ses seins et sa nuque comme s'il possédait une statue de cristal. Le Vadras fit aller et venir sa verge contre les lèvres glissantes de la succube, ce qui le fit trembler de désir alors que ces phéromones se dispersaient dans toutes la pièce.

Cependant, ce n'était pas le seul pouvoir que sa magie lui accordait. Modifiant avec habileté certaines fonctions de leurs cerveaux respectifs temporairement pour leur faire avoir une hallucination collective où elle et lui se retrouvait au beau milieu d'une salle de classe entouré par des élèves mâles comme femelles, visiblement embarrassée par les deux êtres nus au tableau. Pour Cinis, leurs visages étaient communs mais pour elles, ils devaient s'agir de visages connues, ce qui rendait l'illusion tout autant amusantes.

« J'espère que les efforts que je fais pour vous montrer en quoi être mon amante est un avantage vous plaisent. », s'amusa à dire le Vadras.

Il l'embrassa langoureusement tentant de faire brûler son feu à son rythme, massant ses fesses blanches avec une puissance contenue, experte même. Ses poils frottaient contre la soie de sa peau et son membre hurlait de pouvoir la pénétrer devant tous ces élèves qui semblaient si réels. Il lui lécha la nuque doucement et dit doucement en montrant du doigt l'assemblée à la jeune succube :

« N'avez-vous pas quelque chose à dire à vos gentils petits élèves, professeure ? Je crains que certains d'entre eux soient terriblement... surpris. N'avez vous pas une brillante remarque à leur faire pour leur expliquer pourquoi je vous monte ? »

Il positionna son membre à l'entrée des lèvres intimes de Myumi et l'embrassa alors qu'il la pénétrait totalement, déformant son intérieur brûlant et... incroyablement plaisant ! Elle n'était pas du tout comme les autres femmes, c'était un fait. Cela promettait d'être intéressant.

L’étalon jouait avec elle, Myumi le sentait. Une chance qu’elle ait ce côté humain dont sa mère était privée. À sa place, Erelda aurait été bien plus insistante, elle aurait poussé et insisté pour que le Vadras la prenne tout de suite, au lieu de la faire inutilement languir. Quand on allumait une succube, malheur à celui qui avait envie de jouer avec ses nerfs. Sous l’effet du manque, une succube pouvait devenir terriblement dangereuse, la frustration engendrant la colère. Le côté humain de Myu’ tempérait fortement cet aspect, et, si elle avait joui, c’était en partie à cause de la magie du Vadras... Magie qu’il continua à utiliser en créant une superbe hallucination. Myu’ ne fut pas dupe très longtemps. D’une part, les élèves mangeaient à cette heure, et, d’autre part, Cinis avait réuni dans cette classe différents élèves qui étaient d’âge et de classes différentes. L’hallucination était toutefois bien faite, et Myu’ tourna sa tête vers eux, se mordillant les lèvres, en écoutant le Vadras lui parler. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, car il l’embrassa, un baiser plus langoureux, tout en déplaçant un peu son corps, le bout de sa verge se rapprochant des lèvres intimes de Myumi. La senseï se mit à en trembler, et raffermit sa prise sur la nuque de l’homme, sentant le moment arriver... Celui où il allait enfin la pénétrer. Pas trop tôt, aurait-elle pu dire ! Cependant, elle se contentait de frissonner, les joues rougies par le désir.

« N'avez-vous pas quelque chose à dire à vos gentils petits élèves, professeure ? demanda alors la créature membrée. Je crains que certains d'entre eux soient terriblement... surpris. N'avez vous pas une brillante remarque à leur faire pour leur expliquer pourquoi je vous monte ? »

S’humectant les lèvres, Myumi sourit, et tourna la tête vers eux. Elle réfléchit brièvement, et dit ensuite la seule chose qui lui passait par la tête :

« Watch and learn, folks. »

Cinis l’embrassa ensuite tout en la pénétrant, et, en sentant ce monceau de chair s’enfoncer en elle, Myumi écarquilla les yeux, et mordit involontairement la bouche de l’homme, tandis que des larmes de suffocation s’échappèrent de ses yeux. Elle hoqueta, incapable de retenir sa salive. Cette verge était grosse, énorme, même, et la sentir en elle était une expérience terrible, extrêmement grisante. Elle la sentait remuer en elle, s’enfonçant dans les profondeurs de son corps, ramonant son vagin, se frayant un chemin dans son bassin.

« Haaaa.... Haaaaa !! »

Elle bascule sa tête en arrière, reprenant son soufflé, papillonnant des yeux. Sa bouche s’était figée en une expression de plaisir démesurée pendant quelques secondes, avant qu’elle ne revienne peu à peu à elle, s’accommodant à la présence de ce membre.

« Ooooh... Hoooo... Putain, haaaaa... Haaaaaaaaa !! »

Elle cligna des yeux, la respiration haletante, ses jambes serrant le bassin de la créature. Elle se crispa à lui, grimaçant, avant d’onduler son corps, une voix lui hurlant dans la tête de faire ainsi, afin de soulager la présence impériale de ce pieu planté en elle. Elle remua donc ses hanches, lentement, car il fallait bien dire que ce membre tendu la prenait intégralement, défonçant son corps. Elle en avait même du mal à retenir sa salive, qui s’échappait parfois de ses lèvres.

Mais putain que c’était bon !

Cinis avait tout du mâle planificateur. Il détestait totalement improviser dans les moments d'importance et il savait que faire monter l'insatisfaction de la succube était dangereux mais qu'elle lui en serait reconnaissante une fois prise par son membre, après tout, c'était comme cela que beaucoup de choses fonctionnait : Impatience croissante, presque insupportable et puis terrible plaisir de l'obtention. Il se décida alors à la pénétrer, faisant glisser son monstre en elle avec une lenteur calculée jusqu'à la remplir totalement, créant une bosse visible sur son ventre dans l'opération. L'homme à l'apparence équine sentit son souffle se couper lorsque son extrémité tendue poussa l'utérus délicat de Myumi, ses parois l'emprisonnait dans une poigne de velours à la chaleur torride, ondulant contre son membre. Il sentait chaque imperfection du vagin de la professeure contre ses veines gonflées dont la plus grosse frottait contre son clitoris devenu maintenant hypersensible grâce à sa magie.

Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pénétrer quelqu'un qui avait cette qualité de corps et il poussa un grognement grave de plaisir contenu. Il devait garder une certaine forme de self-control avant de commencer à la dévaster de la manière la plus animale qui soit. Il sentait qu'il devrait d'abord lui montrer ses qualités d'amants avant celles de corps, lui montrer qu'il était plus qu'une queue de cheval sur un corps musclé avant de la bourrer comme si demain ne devait jamais être. Elle était déjà plus ou moins complètement perdu dans le plaisir cumulé de sa magie et de ses caractéristiques et ce visage complètement extatique lui donna une envie instinctive de domination.

Tout son corps lui hurlait qu'elle n'attendait que d'être prise mais il décida d'abord de venir utiliser sa langue pour venir lécher la salive au bord de ses lèvres avant de l'embrasser à nouveau passionnément, n'ayant aucune crainte qu'elle le morde, sa peau étant affreusement résistante. Il décida également de faire en sorte d'affiner son hallucination en se basant sur la mémoire et la cohérence de Myumi. Certains élèves disparurent, le temps changea, l'heure avança et il doutait que dans son état, elle fasse encore la différence. Les élèves qui restaient les observaient furieusement, leurs mains descendant vers leurs entrejambes honteusement. Certains se mirent à dire quelque chose à la professeure mais l'hallucination faisait en sorte qu'elle entende ce qui l'exciterait le plus dans cette parodie d'exhibitionnisme.

Son envie de domination lui donna envie de jouer une autre de ses cartes. Massant sa poitrine avec force et expérience, il vint lui murmurer tout en faisant apparaître un membre jumeau entre ses jambes dont l'extrémité suintante de pré-sperme venait chatouiller l'entrée entre ses fesses soyeuses et encore immaculées.

« J'ai encore un petit cadeau à vous offrir, Myumi, en gage de ma... gratitude. »

Pour le coup, Myumi en avait totalement oublié les présences autour du couple, et, si Cinis se retenait, elle, elle ne se privait pas pour exprimer son plaisir, poussant des hurlements et de longs soupirs. L’équidé avait fait rentrer une superbe verge en elle, et, si c’était comme ça, se faire prendre par un cheval, Myumi comprenait mieux pourquoi sa mère avait adoré ça. Dieu, qu’elle était grosse ! Myumi se sentait disparaître sous cette verge, la belle professeur laissant place à une femme sauvage, néanderthalienne, qui était prise par son amant dans sa grotte. C’était aussi simple que ça. Elle hurlait, enfonçant ses ongles dans la chair de la créature, qui alla l’embrasser, étouffant son cri. Elle mordilla effectivement ses lèvres, tout en s’accommodant progressivement à ce membre. Elle avait l’impression d’entendre des voix lui parler, mais tout son corps frémissait et vibrait, ce qui faisait qu’elle n’y faisait même pas attention, pleinement concentrée sur ce feu qui bouillonnait entre ses cuisses. Le sexe du Vadras mettait à l’épreuve son anatomie de succube, faisant légèrement gonfler son ventre, l’épuisant physiquement.

Elle sentit alors une autre verge, semblable à une espèce de tentacule filer entre ses jambes pour approcher de sa rondelle. Elle en frémit, se pinçant les lèvres. Malgré la sueur, la douleur, et ce sentiment persistant d’être littéralement écartelée, Myumi était comblée. Elle adorait ça, tout simplement, et ne faisait rien pour se défaire de l’étreinte solide de son partenaire.

« J'ai encore un petit cadeau à vous offrir, Myumi, en gage de ma... gratitude. »

Elle comprit ce qu’il avait en tête, mais, une sodomie à sec... Il fallait être une succube pour le supporter. Myumi soupira lentement, la sueur continuant à couler le long de son visage et de ses joues. Elle était en transe, son corps devenant de plus en plus flasque et rouge. Elle l’embrassa à nouveau, remuant ses hanches, ondulant son bassin. Le Vadras la mettait à dure épreuve, elle le sentait, et, pour le coup, elle comprenait mieux pourquoi il avait été si hésitant au début. Une femme normale en aurait sombré dans le coma, et Myumi n’avait d’ailleurs pas été si loin que ça de s’effondrer. Sans l’énergie exceptionnelle des succubes dans tout ce qui, de près ou de loin, concernait le sexe, elle aurait probablement aussi sombré. Au lieu de ça, la jeune femme réussissait à se maintenir, et ondulait contre le corps de l’homme, avant d’hocher la tête, essayant d’articuler.

Difficile de le faire. Autour d’eux, une bulle de sexe artificielle était en train d’éclater, mais Myumi n’était pas dupe. Elle savait que c’était fictif, ses sens le lui disaient. Elle était à moitié succube, après tout.

« Prends-moi... Haaaa !! »

Ça allait arracher, mais elle était une succube.

Elle pouvait l’endurer.

Le grand mâle sentait qu'il devait rester un minimum calme pour leur bien-être à tous les deux, ce que la succube semblait avoir oublié vu dans l'état de transe dans lequel elle se trouvait mais ce n'était pas pour lui déplaire. Quelque part, le fait de voir une succube prendre son pied à ce point était une forme de reconnaissance et cela venait flatter son ego d'une certaine façon et il fit en sorte de la récompenser en étant un peu plus subtil dans ses mouvements. Se mouvant non seulement de bas en haut pour qu'elle s'empale sur son membre gigantesque, il commença également à établir un mouvement de rotation afin de frotter plus sur certaines zones par moment, pressant toujours son utérus avec une persistance délicieuse dans ses entrailles délicates.

Le bel équidé, quant à lui, ne se fatiguait que très peu et si son pelage était humide cela venait de la sueur et la cyprine de sa partenaire qui avait été littéralement été réduite à une femelle gémissante et avide de plus de ce sexe si animal. Il claqua des doigts à nouveau, recouvrant son second membre d'un fluide extrêmement glissant et s'amusa à positionner l'extrémité entre ses fesses d'hurleuse. Il l'embrassa doucement avant de venir lécher la sueur sur ses joues et dit simplement avec un gentil sourire :

« Comment refuser une telle demande ? »

C'est alors que son second membre la pénétra tout entière, allant encore plus profondément en elle que le premier car n'étant pas stoppé par un utérus. Le Vadras se mit à trembler face à la double pression sur son premier membre, son anus était encore plus chaud et le serrait dans un étau moins doux que son vagin mais était superbe néanmoins. Cinis aurait pu faire en sorte d'augmenter encore la sensibilité de la succube mais il se dit qu'elle était déjà au bord de l'inconscience et que ce serait une mauvaise idée.

Ses deux masses puissantes frappèrent de façon rythmique, modelant l'intérieur du corps de Myumi à sa guise alors qu'il tremblait à chaque fois face aux ondulations désespérées de la professeure, tout était si glissant et si chaud. Il aurait préféré qu'elle ne soit pas à ce point perdue dans le sexe mais elle aurait le temps de s'habituer, Cinis n'avait pas l'habitude de laisser ses amantes sans un peu d'attention trop longtemps. Il était lui, après tout. Il vint l'embrasser tendrement alors que ses mains venaient lui masser la poitrine, les muscles de son dos et la rigidité de ses membres étant suffisantes pour maintenir la succube.

Il se demandait presque s'il n'allait pas se débarrasser de l'illusion. C'était un peu jeter des perles aux pourceaux.

Les cris de Myumi se turent quand il la pénétra une seconde fois. Même s’il avait lubrifié son membre, l’anus restait une partie assez intime et étroite, douloureuse. Il la pénétra vigoureusement, et Myumi se tut, émettant des borborygmes en renversant sa tête vers l’arrière, sa langue pendant hors de sa bouche. Tout son corps vint à imploser chaudement, malmené par l’énergie fougueuse du Vadras, par sa passion déchirante à la prendre. Myumi tremblait comme une feuille, de grosses gouttes de sueur filant le long de son être. Elle papillonnait des yeux, en poussant de légers croassements, écrasée par une douleur qui explosa en elle. Deux lances de chair la déchiraient de l’intérieur, remontant en elle, éprouvant sa constitution de succube. Elle gémissait, soupirant faiblement, et raffermit ses mains sur le cou du Vadras, l’extraterrestre continuant à la prendre avec toute son énergie. La brave Myu’ était comblée, et, peu à peu, revint à elle, suivant le même fonctionnement que quand la créature l’avait pénétré. Peu à peu, ses esprits se rétablirent, ses sens revinrent, et, au plaisir fulgurant, vint se mélanger une douleur terrifiante et écrasante. C’est dans cette étrange alchimie que résidait le sexe, un subtil mélange de plaisir et de souffrance aiguë.

« Haaa... Haaaa... »

Sa salive continuait à s’échapper de sa bouche, et elle referma lentement cette dernière, avant de couiner et de gémir, tout son corps semblant être en train de trembler. La senseï n’en menait vraiment pas large, et elle se blottit un peu contre le corps du Vadras, repensant à serrer ses jambes, respirant lourdement, essayant d’accepter la présence de ces deux chibres en elle. Elle comprenait maintenant bien mieux pourquoi le Vadras l’avait mis en garde. Sa respiration était haletante, lente, trébuchante, et, si elle reprenait du poil de la bête, c’était lent.

N’allons toutefois pas nous méprendre : c’était bien de la mouille qui sortait de son vagin. C’était juste qu’elle se retrouvait comme un navire emporté subitement sur une tempête, incapable de faire autre chose que s’accrocher en espérant que les voiles tiendront le coup. Les voiles, fort heureusement, tinrent, et Myumi, haletante, continuai à se cramponner contre la créature. Son illusion d’optique était alors totalement insignifiante aux yeux de Myumi, qui concentrait l’intégralité de son esprit à ce qu’elle subissait de la part de cet étalon, ce Vadras qui la prenait par devant et par derrière. Son cul était tout simplement en feu, la faisant frémir et bouillonner sur place.

« Plus viiite, haaaa... Haaaaaaaaaaaaa !! » gémissait-elle, en haleine.

Il fallait qu’il accélère, qu’il remue mieux ses queues, afin que Myumi puisse s’y faire, qu’elle puisse se laisser bercer. C’était tellement douloureux, comme si on l’écartelait. N’aurait-elle pas été une succube qu’elle aurait fini dans les pommes, mais, en tant que tel, l’intérieur de son corps s’accommodait à ces membres, lubrifiant plus facilement les parois internes, et cette énergie sexuelle qui les enveloppait, loin de l’épuiser, la nourrissait, contribuant à faire sauter ses inhibitions, à la lâcher.

La succube s’exprimait.

Cinis prenait peu à peu ses marques à l'intérieur de la succube, ses membres ridiculement grands faisant des entrailles délicates de Myumi quelque chose de moins en moins élégant mais de plus en plus accueillant et agréable. Malgré son côté subtil et son amour de la discussion, Cinis devait avouer que les cris d'agonie et de plaisir de la professeure lui apportait plusieurs élans d'adrénaline, son sang de Vadras bouillonnant à l'idée de victoire et de domination, chose qu'il n'aimait pas en général mais dont il aurait besoin pour lui plaire, elle qui avait du sang des démones de la luxure. Il accéléra ses mouvements afin de faciliter la "conversion" que Cinis lui infligeait. Ses membres glissants allant et venant en elle, d'abord perçant les murailles de chair qui tentaient de le broyer en retour, rapaient ses parois de ses membres aux glands larges, poussaient jusqu'à l'utérus et en forçant l'entrée pour l'un et se perdant dans les profondeurs de son anus pour l'autre.

Le Vadras était infatigable et son excitation lui donnait envie de faire plus à cette professeure. Il coupa son illusion qui ne l'intéressait plus et se déplaça avec une lenteur calculée vers la large fenêtre et laissa Myumi s'y adosser, laissant le froid du verre contre sa peau pâle. Il l'embrassa profondément et agrandit légèrement sa langue afin de littéralement violer sa bouche des mouvements habiles de sa langue, lui offrant l'un de ses vrais baisers, un baiser Vadras chargée d'une salive emplie de phéromones masculines qui avait un pouvoir similaire bien que plus faible à son sort de sensibilisation dans le sens où il augmentait le plaisir et diminuait la douleur. Une arme ancienne datant de l'époque où sa civilisation violait d'autres races pour éviter l'extinction.

Il donna un coup de rein puissant et il sentit l'entrée de son utérus lentement abandonner face à ses assauts. S'il avait laissé la bouche de la professeure libre, son souffle aurait été rauque et saccadée, voulant montrer à cette succube qu'elle était loin d'avoir le monopole du plaisir sexuel. Ses yeux étaient toujours clairs et fixaient impitoyablement Myumi comme pour tenter de faire se réveiller plus rapidement sa nature. Il se demandait si une succube, même de sang mêlé avait un corps aussi puissant dans l'art de l'amour que les véritables. Il ramena lentement la tête en arrière, retirant sa longue langue de sa gorge, un lont filet de salive emplie d'une odeur de luxure les reliait encore et il demanda d'un regard provocateur si c'est tout ce qu'elle savait faire...

Son amant était vorace, et la senseï ne fit même pas attention à la disparition de son illusion. Elle avait d’autres motifs qui occupaient sa tête, à savoir deux membres voraces et imposants qui lui défonçaient le corps. Son côté succube lui avait permis de ne pas tomber dans les pommes, et de se nourrir de cette vigueur sexuelle, continuant à la maintenir éveillée, lui permettant de multiplier les orgasmes, et son côté humaine rendait tout cela plus réaliste, plus fort encore. Sa mère lui avait expliqué à de nombreuses reprises les bienfaits de sa situation. Une pure succube ressentait le sexe différemment des humains, elle l’appréhendait plus comme une sorte de carburant, d’énergie vitale, et le plaisir sexuel, chez une succube, n’était donc pas que physique. En un sens, ce que les humains ressentaient étaient encore plus intenses que ce que les succubes éprouvaient. Myumi ne sentit donc pas l’illusion disparaître, car elle était déjà dans sa propre illusion, une tornade rose de désir qui tournoyait autour d’elle, qui la berçait tendrement et lourdement. Le sexe avait pour lui d’être un plaisir qui n’aimait pas partager. Quand il s’emparait de vous, vous étiez incapables de penser à autre chose, ce qui était aussi bien que mauvais. Myu’ ne pouvait que se féliciter que les murs de Mishima soient insonorisés, car, ce faisant, personne ne l’entendait hurler.

Cependant, elle n’eut pas l’occasion de hurler longtemps, car l’équidé l’embrassa à nouveau, continuant à attiser les fantasmes zoophiles de Myumi. Elle se retrouva contre son carreau, sentant contre son dos le contact glacé du verre. Elle rouvrit les yeux, clignant à plusieurs reprises. Le Vadras la regardait, tout en enfonçant ses chibres en elle. Sa langue fila également dans sa bouche, et un gémissant caverneux s’échappa du corps de la professeur, un long soupir. Elle bascula sa tête à l’envers, la renversant en sentant cette langue s’enfoncer en elle. Cet amant était envahissant, ce qui, soit dit en passant, était tout à fait ce qu’elle recherchait. Elle voulait un homme fort, capable de la prendre, de la faire hurler, de la défoncer comme il fallait. Sur ce point, elle n’était pas déçue de la marchandise. Cinis était doué dans son genre.

Il retira son baiser, et le filet de bave qui les relia disparut quand Myumi secoua la tête. Cette dernière était toujours en ébullition, haletant et gémissant, recouvrant la verge de Cinis de mouille. Elle posa ses mains sur ses épaules, les caressant tendrement, se pinçant les lèvres, reprenant son souffle.

« Haannn !! Haaannn !! Haaaaannn !! »

De la sueur coulait le long de ses cheveux, parler était difficile, elle était toute rouge, mais, peu à peu, elle reprenait du poil de la bête, son corps s’habituant à cette surdose de plaisir en elle. Oh, elle était encore bien loin de pouvoir suffisamment se concentrer pour réussir une dissertation, mais suffisamment pour pouvoir répondre. Son corps était écrasé contre le sien, pris sous les élans de la créature blanchâtre, et elle se redressa un peu. Elle l’embrassa contre la joue, tout en griffant sa peau velue, et glissa ses mains le long de son dos, le caressant et le grattant en même temps. Ses pieds tapaient sur les fesses de la créature, un joli petit cul comme elle les aimait bien. Myu’ se laissait prendre.

« Sacré... Sacré étalon... », réussit-elle à dire, avec un léger sourire.

Les gouttes de sueur continuaient à glisser le long de son corps, et elle s’écrasa à nouveau contre lui, subissant avec plaisir. Elle gémit à nouveau, poussant un long hurlement ténu qui fusa dans son bureau, ce bureau qui en avait vu des vertes et des pas mûres.

Comme en ce moment.