Nom/Prenom/Surnom : Alexis Leigh. Certains disent Alex
Âge : 26 ans et toutes ses dents
Sexe : Féminin
Race : E.S.P er
Orientation sexuelle : Elle ne connaît que l'hétérosexualité, au vu du milieu dans lequel elle a évolué.
Description physique : La première chose qu’Alexis se dit en se levant le matin, face à son miroir ? C’est pas la grande forme. Tous les jours, c’est la même critique qu’elle se fait à elle-même. Et pourtant, elle hausse les épaules, s’habille et passe à autre chose. Cela n’a pas d’importance, elle s’en moque. Un coup de brosse, un peu de mascara et c’est tout, la journée commence. On peut dire qu’elle est naturelle, d’autres penseront à un garçon manqué. De temps en temps elle fait des efforts, mais la plupart du temps elle reste telle que la Nature l’a faite.
Une grande guigne d’un mètre soixante-quinze, un peu maladroite sur les échasses qui lui servent de jambes. Elle ne met jamais de talons au risque de trébucher tous les trois mètres, et préfère à ces instruments de torture des basket confortables, des ballerines à la rigueur mais surtout des bottes ou bottines plates. Ses mollets fins et ses maigres chevilles paraissent s’y noyer, et elle adore l’impression que ça lui donne. Comme si elle nageait dans des chaussures à sa taille. Et puis, ça épaissit un peu sa silhouette trop mince. Avec sa taille marquée, Alexis pourrait prétendre au physique des mannequins de haute couture, si seulement elle s’y intéressait. Tout ce qu’elle voit, c’est un corps trop maigre.
Elle envie secrètement les femmes pulpeuses qui se plaignent d’être grosses, avec leurs poitrines opulentes et confortables, et leurs hanches généreuses. Elle laisse glisser son regard le long des formes harmonieuses en détestant chaque fois un peu plus son bassin trop étroit et ses cuisses trop fines. Elle méprise plus que tout les lignes qui creusent le bas de son ventre pour se perdre entre ses jambes, et ses omoplates osseuses. Rien chez elle n’est féminin, doux ou rond. Seules ses fesses sont, heureusement, loin d’être plates et s’il n’est pas proéminent, son postérieur offre une jolie courbe au creux de ses reins. Sa poitrine remplit à peine son soutien-gorge, qu’elle porte rembourré pour essayer de cacher son plus gros complexe. Elle sait que son petit bonnet A, B au mieux, est ridicule et digne d’une pré-adolescente. Sa croissance n’a pas été uniforme, et elle déteste ce corps noueux, cette silhouette filiforme qui la fait passer pour une enfant à la taille démesurée.
Ses bras et ses jambes trop longs ont longtemps été un problème pour sa coordination et son habileté, mais elle a fini par déjouer les sorts de la Nature et s’habituer à ce patron de corps humain qu’elle doit assumer au quotidien.
Il faut dire qu’elle ne fait pas vraiment d’efforts, ayant déjà abandonné. Ses cheveux d’un blond cuivré sont laissés à l’abandon depuis un moment, sans réelle coupe digne de ce nom. Les mèches se battent entre elles à des longueurs différentes, sa frange elle se la coupe elle-même. Et si l’ensemble donne l’impression d’une crinière savamment travaillée, c’est seulement un combat perdu d’avance qu’Alexis a décidé de laisser filer sous ses doigts. Ils hésitent entre onduler ou rester raides, et quand il fait humide, de jolies boucles se dessinent juste aux pointes. Pour finir, les coiffer revient à se battre dans le vide, et elle les laisse le plus souvent lachés ou attachés en queue de cheval anarchique. Son seul geste beauté ? Passer un vague coup de brosse pour les démêler, et recouper sa frange approximativement, laissant souvent un côté plus long que l’autre.
Une fois levée et coiffée, le matin Alexis se passe un coup d’eau sur le visage pour réveiller ses yeux plissés par le sommeil. Deux puits bleus clair, le destin ayant voulu qu’elle soit insatisfaite de son physique mais que tout le monde lui réplique : « tu es blonde aux yeux bleus alors ne te plains pas ! ». Effectivement, dit comme ça elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à la génétique. Elle avait en tout point hérité ces caractéristiques de sa mère, qui elle était pourtant plantureuse et divinement féminine. Pour le maquillage, deux rapides applications de mascara juste pour allonger un peu ses cils, et c’est tout. De temps à autres quand elle sort, un trait de rouge à lèvre rouge. On ne voit que ça, sa bouche, quand elle daigne la mettre en valeur. Mais sa chance continue, laissant sa peau parfaite sans artifice, lui permettant d'éviter toute poudre ou fond de teint superflu.
Si encore elle portait des habits pour se mettre en valeur ! Mais non, c’est toujours ses vieux jeans parfois délavés ou déchirés, ou alors des shorts quand la température est plus clémente. Tout en jean, et rarement on la voit en robe et c’est alors avec une veste en cuir. Parfois, elle sort un chemisier mais il s’accorde toujours avec une pièce plus grossière, et surtout ses Doc Martens adorées. Elle en a plusieurs paires, de la plus colorée à la plus sobre, et c’est souvent avec ça aux pieds qu’elle file travailler.
Pour compenser tout ce qu’elle n’aime pas, tout ce qu’elle ne sait pas mettre en valeur, Alexis a le sourire facile et éclatant. Il est bien travaillé et plait toujours, tout comme le reste, aux hommes. Incapable de se rendre compte de son charme un peu décalé, c’est aussi son manque de confiance qui la rend adorable par moments. Un si grand caractère coincé dans un tout petit corps timide.
Alexis est donc une grande complexée malgré une certaine forme de beauté bien à elle. Quand on lui demande de se décrire, elle parle avant tout de sa tignasse indomptable. Mais surtout, de cette minceur ! Ce manque de formes ! Alex se sent comme une adolescente mal dans sa peau avec cette pénurie de poitrine, de hanche, de cuisse. Malgré une taille marquée, la jeune fille est incapable de voir ses qualités et son apparence la répugne presque, dans ses mauvais jours.
Caractère : Il y a Alexis au travail et Alexis chez elle. Alex en privé, et en public.
Quand elle travaille, Alexis se forge une carapace inaltérable. Presque froide, elle agit avec précision et efficacité, perd son sourire sauf si elle se doit de jouer un rôle. Seule la réussite compte, et elle est bien la dernière qui lancera une blague, négligera les résultats à donner ou les preuves de sa réussite. Elle ne parle à personne, ne regarde personne. Elle travaille, et ne veut rien faire qui pourrait l’amener à l’échec.
Le reste du temps, dans son petit studio ou dans son cercle d’amis, Alexis est « trop ». Trop tout.
Joyeuse, d’abord. Bien au-delà du crédible. Elle sourit tout le temps, rit, court, chante, comme si elle vivait à deux cent pour cents. C’est un signe de bonheur évident, et elle l’est. S’épanouissant dans son travail, elle profite de la vie et de ses anciens amis de la caserne pour passer de bons moments dans sa vie privée. D’ailleurs, tout le monde y croit. On vous dira qu’Alexis est cool, mais un peu folle. Souriante, mais jamais sérieuse. Sympa, mais envahissante. Parce qu’elle en fait trop. Avec l’entraînement son rire ne paraît plus forcé, pourtant elle se sent obligée de toujours faire savoir qu’elle rigole. Parce que plus elle est joviale, moins elle est seule. Et Alexis déteste la solitude, elle a peur plus que tout de se faire abandonner de ses anciens camarades, des amis qu’elle se fait au fur et à mesure des jours. Elle entretient alors des rapports superficiels avec bon nombre de personnes, et s’adapte aux gens en face d’elle. De sorte à être toujours entourée. Même par des gens peu fréquentables, même par de gens stupides ou même étranges. Elle se retrouve souvent avec une petite bande d’anciens qui aime boire des bières, refaisant le monde sans bouger d’un poil. Parce que c’est bel et bien ce genre de personnes qui supporte son énergie débordante et asphyxiante.
De ce fait, construire des liens solides et réels lui est difficile. Mais en essayant toujours plus de s’accrocher aux gens, Alexis cherche à se définir à travers les autres. Ignorant ce qu’elle est une fois sortie de son travail, elle espère qu’un jour quelqu’un lui fera prendre conscience de ce qu’elle peut être. Par-dessus tout, elle veut marquer les esprits. Elle refuse de disparaître.
Alors elle sort, elle va à la rencontre des gens, tant pis si on la regarde étrangement. Elle va dans des bars, dans des boites de nuit, se fait draguer, se laisse draguer mais refuse la plupart du temps d’aller plus loin. Elle discute, elle danse, elle rit, elle chante, elle boit. Un peu de vodka. Elle demande une cigarette, ne la fume pas en entier. Elle tire sur un pétard, ne lui trouve rien de particulier. Elle discute avec ce mec un peu à l’écart, avec sa chemise noire. Ils sympathisent parce qu’il n’a pas l’air de trouver ça fatiguant, une fille qui délire, qui semble être une pile électrique. Ils échangent leurs numéros, se rappellent, vont manger ensemble, sortent, s’embrassent, couchent ensemble, restent ensemble, cassent. Déjà plusieurs fois. Alexis ne change pas quand elle a un copain. Elle reste fidèle à elle-même. Elle l’aime, ne l’aime pas. Elle ne sait pas vraiment. Elle aime bien être avec lui, être avec quelqu’un c’est gage de stabilité, peut-être que c’est une bonne chose. Et puis finalement, il en a marre, trouve qu’elle est trop comme ça, et pas assez comme ci. Mais Alexis refuse de changer en profondeur. Elle essaiera d’être moins bavarde, d’être plus discrète. Mais ça ne marche pas. Ils abandonnent. La jeune fille se trouve souvent un peu triste, un pincement dans le cœur, mais se dit que ça ne pouvait de toute façon pas marcher dans ces conditions. Alors tant pis, elle continue sa vie, continue ses rencontres.
Et puis filles, garçons, peu importe tant qu’on peut lui apporter ce sentiment de ne pas vivre inutilement.
La jeune fille aime toute une palanquée de choses qui peuvent paraitre étrange aux yeux de certaines personnes trop carrées. Alexis aime ce qui roule, les rollers, les skates, les vélos, les trottinettes, les voitures, les motos. Et par-dessus tout, elle aime ce qui procure une sensation de vitesse. Elle aime le paysage qui défile à toute vitesse à ses côtés, elle aime la force centrifuge qui attire à l’extérieur, elle aime le vent qui passe sur son visage, elle aime les slaloms, elle aime rire et faire la folle sur des roulettes, elle aime qu’on la dévisage alors qu’elle rayonne de bonheur, un casque sur les oreilles, de la musique entrainante s’en déversant, filant à toute vitesse dans les rues de Milan. Elle qui ne sait pas si sa vie en vaut vraiment la peine, elle ne se gêne pas pour faire un pied de nez à tous ceux qui ne veulent pas se prouver la même chose. A tous ces hommes en costumes, ces femmes en talons hauts. Elle ne sait rien de l’importance de la vie mais au moins, elle cherche. C’est sûrement pour ça qu’elle essaie aussi ce qui peut être dangereux. Sauter à l’élastique, faire de l’escalade sans réellement être assurée, conduire vite, très vite.
Alexis aime le soleil, la pluie la neige. Chaque condition météorologique à son charme. Elle n’aime juste pas le brouillard, et surtout pas la nuit, surtout pas toute seule. Elle déteste rentrer d’une soirée en pleine nuit sans personne, elle essaie toujours de rester jusqu’à ce que le soleil se lève un peu ou cherche quelqu’un de pas trop soul pour la raccompagner une partie du chemin. La nuit c’est comme un autre monde qu’Alexis ne maitrise pas vraiment. Elle maitrise les univers nocturnes avec de l’alcool et de la musique, mais pas les rues. Les rues sombres, les rues où on peut tomber sur n’importe qui. La solitude l’écrase un peu plus et la peur la prend à chaque fois, faisant battre son cœur toujours un peu plus vite. La nuit, ce n’est plus vraiment le moment où elle peut afficher sa joie de vivre et pourtant ce n’est pas faute d’essayer.
Histoire : L’actuelle vie d’Alexis prit ses racines bien avant sa naissance. Sur Terra, il y a déjà une cinquantaine d’années de cela, une toute petite fille révélait un pouvoir d’une puissance rare. Une E.S.P.er venait de se révéler, chez Cassidi, trois ans. La petite fille avait violemment électrocuté sa nourrice lorsque celle-ci lui avait refusé un gâteau dans une devanture de boulangerie. Morte sur le coup, la pauvre nourrice n’avait même pas eu le temps de se demander ce qui lui arrivait, pensant sans doute dans ses derniers instants être rappelée auprès de leur mère à tous, Aphrodite. Mais ce n’était que Cassidi, qui sur un accès de colère avait simplement donné la mort à quelqu’un. Les autorités du village où elle vivait en bordure de Nexus ne sachant pas que faire, elle fut bien vite transférée à la ville-Etat. Quelques heures après l’incident, donc, Cassidi se retrouvait privée de ses parents, dans un centre pour jeunes E.S.P.er, avec une responsable qui lui expliquait qu’elle allait devoir y passer dix années de sa vie au minimum. Au vu de son pouvoir, il fallut bien ça pour que Cassidi apprenne à le maîtriser et à ne pas sortir les éclairs à chaque crise de colère.
Les entraînements furent longs et difficiles, les corrections sévères, et l’amour totalement absent. Tout ça à cause de quelque chose qu’elle n’avait pas demandé. Plus elle grandissait, plus la jeune fille nourrissait de la rancœur envers son pouvoir et sa propre nature. Surtout que les professeurs qu’elle avait lui répétaient plusieurs fois par jour que si elle avait des enfants elle devrait les leur confier le temps d’effectuer une batterie de tests. En effet, la descendance d’un E.S.P.er était toujours contrôlée car plus à risque, vu la part génétique inexpliquée dans ce pouvoir, de développer une faculté unique. Sauf que Cassidi, des années plus tard, devant son test de grossesse obtenu au marché noir terrien, se souvenait parfaitement de son enfance. Et c’est au petit « + » bleu qui clignotait qu’elle promit de ne jamais reproduire ce schéma.
Enceinte de deux mois, Cassidi abandonna une famille qui n’était plus vraiment la sienne à cause du centre, le père de son enfant, et s’enfuit sur Terre grâce à un passeur qui connaissait les failles. Arrivée au Japon, elle éleva sa fille comme une terrienne normale, attentive au moindre comportement suspect de la part de la petite Alexis. Toutefois la petite fille ne semblait pas développer de pouvoir. Cassidi lui apprit cependant d’où elle venait, tout en lui expliquant quelle faille les avait menées ici. Elle lui défendit pourtant de l’emprunter pour rejoindre Terra, refusant que sa fille suive le même chemin qu’elle. Alexis apprit donc à connaître Terra, et surtout Nexus, par les récits fantastiques de sa mère qui lui peignait un tout autre monde que l’ennuyeux train de vie japonais durant lequel il ne se passait rien. Elle fut ainsi incapable de s’adapter à l’école, et fut une véritable cancre. Peu intéressée par la théorie, elle rêvait de grands espaces et d’action.
Ayant appris que sa mère avait un pouvoir très particulier, Alexis fut très attentive à ses propres dons, mais rien d’exceptionnel ne fit apparition dans sa vie. Ennuyée de ne pouvoir se rendre sur Terra, la jeune femme avait peur du contexte dangereux dont elle lui parlait, et de la violence des gens là-bas sur ceux qui n’étaient pas comme tout le monde. Se croyant tout à fait humaine, même venant d’un autre monde, Alexis grandit plus sereinement que sa mère. Elle apprit à remercier Aphrodite pour son existence, à se servir de ses mains au contraire des stupides humains de la société où tout leur était dû. Se croyant sans pouvoir, elle eut pourtant toujours envie de plonger dans la faille et de partir à la découverte de sa terre natale. Se promettant qu’un jour elle irait, Alexis fit une peur bleue à sa mère en entrant à l’armée.
Cassidi revoyait le camp qu’elle avait dû subir pendant plus de dix ans, et fit tout pour dissuader sa fille d’y aller. Mais Alexis aimait l’action et ne voyait pas quoi faire d’autre de sa vie. Elle s’éloigna donc un peu de sa mère, dont elle était jusqu’ici très proche. Elle s’engagea très jeune, trouvant dans la discipline, le travail et la dépense physique ce qui lui manquait à l’école. Se forgeant un corps musclé mais très mince, Alexis apprit à connaître sa valeur, mais surtout elle tomba amoureuse.
Il s’appelait Masao et était son supérieur direct. Après des semaines de flirt discret et tabou, Alexis apprit toutefois qu’il était impuissant. Ayant pourtant envie de lui, découvrant alors le monde inconnu du désir, la jeune fille vécut des nuits de frustration où seul Masao lui procurait du plaisir. Ne se satisfaisant plus de cela, et incapable de le regarder inerte et sans jouir, Alexis versa peu à peu dans une dérive qui l’habite encore aujourd’hui. Elle se mit à coucher avec certains autres de ses camarades, le plus souvent des soldats sans grade, mais de temps à autres des supérieurs. Et Masao les regardait. Elle prit vraiment son pied comme ça, en imaginant qu’elle faisait l’amour à celui qu’elle aimait et non à son réel partenaire. Alexis ne pouvait jouir que comme cela, sachant bien que Masao en retirait un plaisir intellectuel immense.
Au bout de quelques années pourtant, Masao quitta le Japon pour s’engager ailleurs et Alexis ne le revit jamais. Son départ lui fit réaliser ce qu’elle était devenue. Une fille incapable de plaire physiquement au seul homme qu’elle ait aimé, ce qui la dégoûta un peu plus de son corps. Mais surtout, une partenaire médiocre incapable d’être normale lors d’une relation sexuelle. Elle quitta l’armée à son tour, n’ayant pas pu progresser puisque les supérieurs qui l’avaient eu dans leurs lits refusaient de la voir avancer, et surtout à cause de Masao. En silence, il avait bloqué son avancement, refusant qu’elle le dépasse. Il se sentait déjà inférieur du fait de son impuissance, il était hors de question qu’une femme le dépasse dans la graduation militaire. Elle resta donc trop longtemps à son goût au bas de l’échelle, ce qui finit par la décourager. S’étant fait des amis plus ou moins sérieux car étant les rebuts du régiment, Alexis s’installa à son compte. A force de relations superficielles qui firent malgré tout parler d’elle, la jeune femme put devenir indépendante.
Son travail ? Un peu tout. Elle se proclame « bonne à tout faire », et accepte tout type de missions physiques. Elle peut faire détective privé le temps d’une filature, garde du corps, cambrioleuse, … Tout est bon tant qu’on paye. Elle est remarquablement douée pour tout ce qui concerne l’infiltration ou les filatures, étant particulièrement discrète. Alexis sait se faire oublier sur le terrain, malgré son masque très bruyant et visible en privé. Quant à savoir ce qui reflète le plus la réalité …
Depuis peu, elle est fascinée par Terra et approche de plus en plus souvent la faille. Il lui est arrivé d’aller de l’autre côté juste quelques instants, le temps d’une excursion timide. Mais elle compte bien y retourner pour plus d’une heure ou deux. Et qui sait, peut-être développer un réseau là-bas pour étendre ses capacités et son domaine de travail ?
Masao est toujours très présent dans sa vie, et n’ayant pas pu retomber amoureuse elle a conservé ses mauvaises habitudes. A présent, elle ne peut prendre de plaisir que si elle est observée. Elle fait toujours l’amour au voyeur, jamais à son partenaire, et ne peut se délecter d’une partie de sexe toute simple. C’est pourquoi elle perd tous ses petits copains, c’est pourquoi elle ne s’attache vraiment à personne. Elle recherche le contact de tout le monde et peut alors offrir son corps, mais n’en retire pas de plaisir. C’est une dérive qu’elle regrette, puisqu’elle pense se faire des amis, et que finalement tous veulent uniquement son corps puis repartir. Au vu de ses fréquentations, rien d’étonnant. Personne ne s’attache vraiment à elle car elle peut être vite fatigante, et tous finissent par coucher avec et s’en aller. Et toujours, Alexis finit déçue, sans avoir pris de plaisir, et seule. Jusqu’à la prochaine fois.
Les rares fois où elle prend du plaisir pour se soulager, c’est quand on la regarde ou qu’elle observe. Son plaisir coupable, c’est mater. Elle se soulage comme ça souvent devant des films pornographiques, mais ce n’est jamais réellement suffisant. Tout juste bon pour la faire éprouver un petit quelque chose.
Situation de départ : Quelques expériences, la normale pour son âge
Autres : Le pouvoir d’E.S.P.er qu’elle ne connaît pas encore : la Discrétion, soit la capacité à se fondre littéralement dans le décor pour que personne ne la remarque plus qu’une fissure dans le mur. Ce pouvoir est encore latent, mais agit tout de même dans son quotidien en lui donnant une capacité naturelle au camouflage. Ce qui empire sa peur d’être seule, oubliée, ou qu’on ne la remarque pas.
Comment avez vous connu le forum : double (même triple) compte
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Nope j’ai déjà fait ce que je pouvais par le passé