Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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The crashers [PV]

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Kyle Macross

Valinichonneur

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The crashers [PV]

jeudi 17 juillet 2014, 21:54:55

SAUL LOGGIA


La sirène, cette putain de sirène. Ses oreilles avaient d'abord peiné à la capter, comme si elle avait été émise d'un point très éloigné de lui. Pour un peu, elle serait passée pour un élément de son rêve mais le sommeil artificiel, comme chacun sait, ne permettait pas de rêver. Les drogues qui étaient injectées dans le corps et le cortex cérébral avant que les caissons cryogéniques ne se referment pour que les voyageurs puissent accomplir leur trajet de plusieurs milliers d'années d'une seule traite empêchait le cerveau de trop penser et donc d'agencer des images et des sensations pour en faire des songes. Les médecins de l'Alliance Solaire disaient que rêver pourrissait la matière grise, quand c'était sur de si longs trajets et dans de pareilles conditions.
Alors la sirène, quand elle avait percé le voile opaque de l'inconscience pour lui déchirer les tympans et lui vriller les oreilles, n'avait heureusement pas tiré Saul d'un beau rêve. Sinon, sa journée aurait été vraiment foutue en l'air... Mais il ne doutait pas que d'ici quelques secondes, ça allait lui paraître un moindre mal. La tête lourde, il grogna en s'extirpant de son caisson et insulta copieusement le son d'alerte. Sa vue lui revenait doucement -elle vous revenait toujours en décalé et Saul ne pouvait pas s'empêcher de trouver ça affreusement flippant à chaque fois- et donnait de plus en plus sur un univers chaotique qui n'aurait jamais dû exister. Quand les informations s'agençèrent enfin de façon vive et cohérente dans son esprit, il fut comme frappé par la foudre et il se dressa d'un bond pour filer vers la console de contrôle la plus proche.

Autour de lui, la pièce de sommeil ressemblait à une scène de film apocalyptique. Des câbles dénudés pendaient mollement, perclus de petites étincelles qui explosaient parfois vivement quand elles entraient en collision avec les parois les plus proches. Des panneaux entiers du revêtement qui courait sur les murs avaient été éventrés et laissaient apparents les systèmes informatiques qui zébraient l'espace, souvent assassinés par un éclat quelconque ou une déflagration noirâtres laissée par une surcharge des circuits électriques qui couraient tout contre les circuits imprimés. L'éclairage de la pièce -chancelant comme seuls savent l'être les néons fatigués- donnait mal au crâne et projettait depuis les carcasses des ordinateurs et autres machines jetées violemment à terre d'inquiétants ombres dansantes, qui donnèrent un petit frisson à Saul.
La console qu'il avait trouvé n'avait pas été épargnée et un grand éclat de métal (sûrement issu du caisson cryogénique 3) s'était fiché dans ses flancs, mais son écran numérique indiquait tout ce qu'il fallait pour l'heure que le gosse sache : sur ses trois camarades de voyage, un était encore en vie. Les autres... Et bien, les autres l'étaient beaucoup moins, apparemment.

Il ne savait pas trop ce qui s'était passé et ne s'en souciait pour le moment pas. Saul avait les deux informations les plus importantes dans ce genre de cas : le nombre de personnes survivantes et l'état de la merde dans laquelle il se trouvait, grâce à la fréquence des hurlements de la sirène. Trois tons longs pour deux courts, suivis d'un silence équivalent à un ton, avant que le rythme ne reprenne. Le code sonore de l'Alliance Solaire pour signaler que vos chances de survies étaient aussi minces qu'un emballage de capote. Peu réjouissant certes, toutefois une excellente raison de se bouger le cul et de commencer fissa à croire en Dieu.
Saul ne pensait pas que Dieu existait mais il lui adressa une petite prière quand même tout en se rendant vers le caisson de sommeil numéro 2, dont les signes vitaux de l'occupant étaient au moins aussi bon que les siens. Rapidement et en évitant de regarder la bouillie épaisse et rouge qui tenait lieu de dormeur dans le reste du caisson 3, il se dirigea vers les commandes manuelles de l'as et entreprit de les dévérrouiller. Elles ne cédèrent pas tout de suite et il dut s'y reprendre à deux fois, mais la caisse cryogénique de sa commandante se purgea enfin tandis que le système ramenait sa conscience par un habile jeu de décharges électriques.

L'opération dura bien trente longues secondes. Bien assez pour lorgner sur le corps qu'il voyait à travers le verre, en vérité. La commandante était une belle femme de plus du double de son âge (il en avait 15 lui-même, bien fait de sa personne pour un cadet issu d'une promotion obscure de l'académie spatiale) et avait plus d'une fois fantasmé sur elle. Comme les deux autres hommes de l'équipage, tous deux morts violemment dans ce qui devait être un crash. Saul Loggia n'attendait rien de sa supérieure, même dans ses rêves les plus fous : elle avait déjà accepté de le prendre sur son navire alors qu'il n'avait aucune expérience réelle en astro-pilotage et estimait que c'était là un cadeau plus précieux que n'importe quoi d'autres, même si il aurait voulu qu'elle s'octroie sa virginité en guise de remerciement. Saul secoua la tête vivement pour chasser ces idées mal venues alors que le Salomea était probablement entrain d'agoniser dans un coin de l'espace mais s'aperçut au moment où il vint aider sa supérieure à sortir de son caisson qu'il bandait. Et furieusement. Les tenues du sommeil cryo étaient fait en une matière très moulante et évoquaient de très simples sous-vetêments blancs, sans manquer toutefois de mouler à la perfection chaque volume, chaque détail.
Elle le verrait bander, si ça continuait.
Il s'efforca de penser à autre chose, comme il déposa son regard sur un coin de la pièce pour éviter de lorgner sur ses seins.

"- Je crois que nous nous sommes écrasés, Commandant", confia t'il. "Il faut aller jusqu'au poste de pilotage."

C'était la première chose à faire, effectivement. Son supérieur le saurait d'autant mieux que lui, mais Saul envoyait envoyait sa peur au diable grâce à ces évidences bêtes. Si sa trique était tendue, ses nerfs l'étaient en fait bien davantage. L'entraînement psychologique de l'académie l'aidait à ne pas courir partout en hurlant, lui. Le cadet espérait que sa commandante se remette vite. Qu'elle redevienne la femme sûre et assurée qui menait trois hommes à la baguette. Qu'elle donne ses ordres pour qu'il s'en acquitte avec la régularité appliquée du nouveau diplômé qui veut prouver qu'il a bien retenu les leçons insipides de ses professeurs. Il fit son possible pour l'aider à émerger plus agréablement qu'il ne l'avait fait lui-même (tout restait relatif, pourtant, dans le vacarme de la sirène) et s'assura de lui sourire un peu quand il estima qu'elle avait presque entièrement récouvré la vue.
Elle allait parler, voire beugler, mais ça le rassurerait sur son état physique et son aptitude à diriger, à le diriger. Obéir était une bonne chose quand on avait peur, d'après Loggia. Et c'était ce dont il avait besoin, en ce moment.
Et aussi qu'on coupe cette saloperie d'alarme.

"- Content de vous voir en vie, Commandant."

Il manqua de lui demander de ne pas se rhabiller tout de suite et se ravisa. Elle ne le ferait sûrement pas : l'impératif, pour l'heure, étaient qu'ils se rendent au cockpit pour en savoir plus sur leur situation.

Salomée

Créature

Re : The crashers [PV]

Réponse 1 vendredi 18 juillet 2014, 13:13:36



Au cours de ses douze années de carrière au sein de l'Alliance Solaire, Evora avait été conditionnée pour endurer l'état de stase que requérait systématiquement les longs voyages interstellaires. Les drogues utilisées afin de paralyser le cerveau avaient bien évolué au cours de cette dernière décennie et si lors de ses premiers trajets, sa psyché avait été bouleversée par d'étranges songes : aujourd'hui elle accomplissait le voyage d'une traite noire et silencieuse.

Peut-être était-ce à cause de cette osmose parfaite avec la machine lors de la cryogénisation que la belle commandante ne fut guère éveillée grâce au système d'urgence. Toujours branchée à la machinerie centrale, ses systèmes vitaux demeuraient constant et son cœur battait à un rythme régulier. Depuis ce coma profond, elle était loin de s'imaginer les dégâts infligés à sa frégate. Avant d'embarquer, elle avait fait part des dernières consignes de sécurité, agaçant au passage les deux soldats expérimentés. Toutefois, la jeune présence de Saul l'avait contrainte à répéter ce B.A.B.A, assez lasse. Le vaisseau-mère lui avait bien signifié dans le cadre de cette périlleuse mission de s'armer d'un androïde capable de gérer les étapes de cryogénisation. Elle avait refusé tout net. Le système automatique suffirait. Alors on lui avait amèrement souhaité bonne chance – conscient de l'entêtement dont elle savait faire preuve à l'égard de certains sujets. 

Elle avait été la dernière à entrer en sommeil prolongé, s'assurant au préalable que la nouvelle recrue Loggia était correctement plongée en inertie. Elle avait effectué plusieurs vérifications, admirant le visage perdu entre la juvénilité et la virilité, incertaine. N'était-il pas trop jeune pour ce projet ? Pensait-elle, inquiète – profitant d'une rare solitude pour dévoiler son côté le plus doux. Bien qu'elle fut mariée un jour, il aurait pu être son fils. Chassant ses pensées troublantes, elle s'était empressée d'entrer dans son caisson gravé du chiffre 3 et le vaisseau avait franchi l'hyper-espace.

L'alarme éveilla son ouïe avant tout le  reste.
Sa vue brouillée fatiguait son cerveau. Elle tentait de comprendre, stimulée par de nombreuses informations. Reprendre son souffle fut une opération assez douloureuse et elle haleta de longues secondes, étendue au fond du caisson. Ses cheveux platinés rampaient sur son visage humide, désordonnés.

« L...Loggia ? » murmura-t-elle en reconnaissant vaguement les traits penchés au-dessus d'elle.

Puis le mot « écraser » arriva à ses oreilles, la sirène qui l'assourdissait explosa dans son esprit.

« Quoi ?! » répéta-t-elle plus fort tandis qu'elle s'extirpait, arrachant les fils vitaux lors de la cryogénisation. « Comment ça écraser?! »

Enfin : sa vision s'était complètement rétablie. La blonde plantureuse effectua plusieurs pas, le liquide de cryogénisation dégoulinant le long de ses courbes. Elle ne prenait pas conscience de sa tenue . A vrai dire, c'était le cadet de ses soucis et avoir percé jusqu'au poste de commandant lui avait plusieurs fois réclamé de sacrifier sa pudeur féminine. Et si elle avait remarqué l'érection de son subordonné : elle n'en montrait rien. Ses jambes la portaient jusqu'aux autres caissons où elle découvrit l'ampleur du désastre. Rien ne lui était plus insupportable que la perte inutile d'hommes. Mourir au combat était une chose, mais dans un foutu crash...

Au moins, il lui restait Saul Loggia. 15 ans. Inexpérimenté. Dépendant de la hiérarchie.
Non, la situation se présentait sous de bonnes augures, ironisait-elle en levant les yeux au ciel.

«Nous devons tenter d'activer les systèmes de communication au poste de pilotage. Mais cette sirène est là pour nous dire qu'on va rester seuls un bon moment. Tu connais la procédure, on a dû te l'apprendre à l'Académie. »

Elle parlait d'un ton froid, comme à son habitude. Ce caractère glacial avait contribué à alimenter de nombreuses rumeurs à son propos. Des soldats s'étaient mis à répandre la possibilité qu'Evora Reticulli ne soit pas la célèbre fille du Général de l'Alliance Solaire, mais plutôt un droïde évolué. En témoignait son absence d'émois. D'autres, au contraire, la prétendaient chaude comme la braise et se vantaient de l'avoir déjà tringlée dans les vestiaires de maintes bases spatiales.

« Au travail, cadet. » ordonna-t-elle en frappant les commandes d'ouverture de la salle de cryogénisation.



Désormais, ils arpentaient les couloirs. Par-dessus tout, la militaire craignait l'hypoxie. Elle ne connaissait pas l'ampleur des dommages, l'état des réserves d'oxygènes, s'ils s'étaient échoués sur une planète à l'atmosphère vivable ou au contraire sur une ceinture de météorites qui condamnerait toute probabilité de sortie. En bonne commandante, elle avait pris les devants et laissait Saul suivre derrière elle avec, en prime, une vue imprenable sur sa croupe mise en valeur par les sous-vêtements. A intervalle régulier, au rythme des néons qui grésillaient, se dévoilait une courbe pâle, à la chute indécente, puis le noir surgissait deux secondes à peine. Tout avait foutu le camp visiblement : l'éclairage, les câbles d'alimentations électriques, les conduits d'eau. Ils devaient bien progressé dans un centimètre de flotte, rendant l'excursion périlleuse.

« Putain de mission aux confins du bras d'Orion. » jurait-elle par moment, énervée. « J'ai perdu deux hommes...merde ! Comment je vais expliquer ça....à la base. »

Comment allait-elle expliquer ce fiasco monumental à son père, surtout ? Enfin, la question soulignait un optimisme déplacé : pour rendre compte à la base, il fallait supposer qu'ils s'en sortent. Elle ne semblait pas en douter un seul instant.

Arrivés devant les portes du cockpit, elle actionna sèchement l'ouverture : sans résultat. Sa paume s'acharna sur l'écran tactile qui reconnaissait l'identité digitale, mais refusait l'accès- sous alimenté en énergie. Elle avait une formation d'ingénieur spatial, intrinsèquement lié à son passif de pilote chevronné et présuma qu'il n'y aurait aucun moyen conventionnel d'accéder à la salle de pilotage.

Soudainement, elle fit face à Saul. Elle était un petit bout de femme, et l'adolescent en pleine croissance menaçait déjà de la dépasser en taille.

« Nous allons devoir regagner l'armurerie. Trouver des explosifs et forcer l'entrée. Ensuite....aouch.... » Elle s'interrompit dans une grimace de douleur et lança sa main derrière son épaule, sans réussir à atteindre la zone concernée. « Qu'est-ce que.... »

Elle fronçait les sourcils et dut se retourner face aux portes, s'y appuyant de ses deux mains pour ordonner à Saul :

« C'est...dans mon dos, jette un oeil. »

Sa respiration était courte non seulement à cause de la souffrance, mais aussi à la simple idée qu'une auscultation exigerait qu'il la touche. Il fallait d'abord qu'il écarte sa crinière cendrée puis qu'il effleure sa peau nue à cet endroit où était figé un petit éclat de métal.


Kyle Macross

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Re : The crashers [PV]

Réponse 2 samedi 19 juillet 2014, 01:26:18

Dès que la Vierge de fer -le petit nom qu'on donnait à l'académie au Commandant Reticulli- fut extraite de sa gangue de plastique et de plexiglas en polymères, Saul se mit en retrait d'un pas. Il ne le fit que lorsque les jambes de la gradée furent en état de la porter mais ne manqua pas de se soustraire à la colère qui grondait dans la voix sèche portée par cette carrure à l'imposante superficie mammaire. Evora était aussi désirable qu'elle était froide et directive, ce qui revenait à affirmer qu'elle était l'une des femmes les plus érectionnelles de l'Alliance Solaire, comme le disait Hughes le mécano, aujourd'hui réduit à une pulpe sanguinolente qui suintait par les fissures du carreau de son caisson cryo.
Plus que le corps de sa supérieure, Saul admirait la capacité de cette dernière à garder la tête froide dans une situation comme la leur. Le Salomea était sûrement rendu à un gros tas informe de ferraille, posé sur un quelconque rocher d'un coin perdu de l'espace, semblable à l'étron mécanique d'un géant stellaire qui aurait chié sur le bas-côté de sa route de campagne mais elle arrivait à donner des ordres avec son habituel ton clair qui n'autorisait pas la réplique. C'était ça qui excitait Loggia, en vérité. Cette autorité naturelle qui émanait d'une des femmes officiers les plus controversées des territoires de l'Alliance. La "fille de", qui avait fait ses preuves et qui ne cessait de se battre contre les rumeurs et les on-dit, follement excitante dans son uniforme habituel, chignon serré et voix assurée quand elle envoyait (par exemple) Hughes "se faire mettre bien profond pour éviter de continuer à l'emmerder".
Elle était plus vieille que lui, assez pour être sa mère. Cela jouait énormément dans l'ascendant naturel qu'elle avait sur Saul, déjà assez enclin à obéir. Le cadet s'était fait la réflexion une fois qu'il comprenait tout à fait les penchants de ce bon vieil Oedipe, quand il aperçevait Evora Reticulli dans sa tenue de cryo-sommeil. Même si au fond de ses branlettes sur elle, quand il s'autorisait ce petit plaisir solitaire, il gardait pour elle un grand respect.
Nul doute qu'il n'en serait que plus grand quand cette crise serait terminée.

- Je connais la procédure, confirma t'il tandis qu'elle passait devant lui pour prendre la tête. Assurer par tous les moyens la survie du plus haut gradé survivant.

Le code à la lettre, ou presque. Telle était la mentalité de l'Alliance : seuls les plus forts devaient survivre. Les autres ne serviraient jamais que de matériel pour assurer cet état de fait, ce qui devait les motiver à se dépasser pour pouvoir grimper en grade et pouvoir être sûr d'avoir quelqu'un sur qui marchait. C'était comme ça qu'on concevait les héros de l'Alliance Solaire, qui étaient pour beaucoup des putains d'enfoirés. Pour autant, Saul n'était pas certain que c'était à ce règlement précis qu'Evora avait fait allusion. Pas ce genre, pour ce qu'il pensait en savoir. Quand bien même, le cadet considérait la survie de sa supérieure comme nécéssaire et allait s'y employer par tous les moyens.

Saul emboîta le pas d'Evora et dévora avidemment des yeux l'affriolant balancement de ses deux fesses au dessin indécent, quand il ne jetait pas de coups d'oeil nerveux dans les coursives que le duo passait. La situation était critique, pour que certains couloirs aient ainsi l'air de s'être ratatinés sur eux même, évoquant le plastique d'une bouteille d'eau compressée pour gagner de la place dans la poubelle. L'impact avait dut être terrible pour ravager ainsi les entrailles du Salomea et Saul ainsi qu'Evora étaient des foutus miraculés. Saul était attaché au vaisseau, qui était sa première affectation. Il s'y voyait tout à fait faire ses classes et rester sous le commandement d'Evora (dont le cul ondulait insidieusement à chaque mouvement, le confortant dans son abominable trique) le plus longtemps possible. Alors patauger comme ça dans l'eau des refroidisseurs qui avait envahi le couloir, c'était comme marcher dans le sang d'un ami précieux. Il pesta contre le froid qui l'engourdissait, le contenu des canalisations toujours maintenu à basse température et n'ayant nullement eu le temps de se réchauffer entre le crash et son réveil.

- Vous avez survécu, c'est tout ce qui compte, pour l'Alliance.

Il voulut lui dire qu'il était content de cet état fait, heureux de la voir en pleine forme mais n'ignorait pas qu'elle ne goûterait pas cette tentative de la réconforter. Elle avait perdu deux hommes chevronnés dans la catastrophe, gardant sur les bras un cadet qui ne les valait probablement pas à ses yeux. Le seul qui trouvait son compte dans cette situation était Saul, ravi (bien qu'il en eut honte) d'être resté seul avec la commandante par la force des choses.
Les survivants avancèrent prudemment pour arriver à bon port, manquant souvent de glisser ou de se blesser sur de long pals de métal qui avaient été arrachés à la cohérence des parois pour se dresser sur leur chemin, à l'image de long crocs effilés. Il s'en méfièrent et trouvèrent la porte qui menait au cockpit, qui resta sourde aux ordres tactiles de la commandante. Elle préconisa de l'explosif. Très bien; encore faudrait-il toutefois pouvoir s'en emparer. Le couloir qui menait à l'armurerie était difficilement accessible, comme Loggia l'avait noté en passant devant. Ce n'était pas impossible pour autant.

Elle geignit et d'office, il s'inquiéta pour elle tandis qu'elle se tâtait à la recherche de quelque chose qu'elle ne trouva pas. Saul la regarda et ne manqua rien de sa prise de posture, les deux mains appuyées contre la paroi la plus proche, comme... comme offerte. Le cadet secoua la tête et bredouilla un timide "oui", se plaçant derrière Evora pour obtempérer.
Le seuil des portes amovibles du poste de pilotage était naturellement étroit et le gamin fut obligé de se coller à son officier pour se placer derrière elle. Vu leur différence de taille, son bassin se calait parfaitement contre les fesses fermes et hautaines, son sexe toujours aussi fier qu'un pylône venant s'embriquer aisément entre la démarcation qui séparait les deux parties du cul d'Evora. Saul ne s'en rendit vraiment pas compte sur le coup et se concentra sur la recherche d'une plaie en écartant les cheveux humides de son officier avec une sensualité involontaire, découvrant sans trop de peine l'éclat de métal qui l'avait blessée.

- Ce n'est qu'un petit morceau de votre caisson, Commandant. Rien de bien méchant, je vais vous retirer ça. Ne bougez pas...

Le cadet se plaça de façon à se faciliter la tâche, ce qui logea d'autant plus son vérin charnel entre les lobes arrières de la désirable -et désirée- commandante de frégate. Saul usa de ses doigts graciles pour tenter d'arracher l'intrus à son écrin involontaire sans y arriver et en était résolu à utiliser ses dents quand il glissa. Pour se rattraper, il placa ses mains vers la paroi, sous les bras d'Evora mais palpa au passage le bord de l'un de ses seins et se retrouva ainsi collé au plus prêt de la femme mûre, son nez contre le creux de son cou et sa virilité engagée dans une zone sensible. Se dégager ? Il savait que c'était impératif mais la petite voix du désir murmurait fort à son oreille et ce ne fut qu'au prix de gros efforts qu'il adopta enfin une position vaguement plus décente, sa queue pulsant toujours contre la croupe de la blonde.

- Désolé j'ai glissé... et... pardon, pardon, je vous enlève ça !

Dire que Saul ne peina pas pour y arriver aurait été mentir. Il parvint à ses fins après de longues secondes durant lesquelles son membre ne quitta pas sa place, action cette fois plus volontaire qu'au départ. Le morceau de métal fut pourtant arraché à la chair et ne laissa qu'une plaie bégnine et un sillon sanglant sans grande importance là où il avait été fiché. Son tranchant avait tout de même eu raison de la bretelle qui passait de ce côté là du dos d'Evora et la matière synthétique céda comme un élastique trop tendu, une partie de l'espèce de brassière en spandex blanc libérant son étreinte du sein laiteux et ferme qui se révéla plus qu'à demi. Nul doute que le poid de l'attribut fera progressivement se déchirer ce qu'il restait, bien que tout tenait encore, pour l'heure.
Loggia se décala après un temps, gêné et rouge. Il n'en pouvait plus de bander et la situation impromptue n'avait rien arrangé à la chose. A vrai dire, l'alarme et le crash même lui semblait pour l'heure bien secondaire comparé au puissant afflux sanguin qui tirait douloureusement sur son membre.

- Je dois aller me... me trouver des explosifs.

Branler, il avait manqué de dire qu'il allait devoir se branler. Penaud, le cadet évita soigneusement le regard de sa supérieure et retourna sur leurs pas pour retrouver l'accès au couloir qui menait vers l'armurerie, non sans se demander ce qu'allait faire sa chef pendant ce temps là. Ils ne seraient pas trop de deux pour ouvrir un passage.

- Bon Dieu, souffla t'il en avançant dans la coursive jonchée d'éléments de bord jetés à terre, je n'ai jamais eu une trique pareille.

Salomée

Créature

Re : The crashers [PV]

Réponse 3 lundi 21 juillet 2014, 20:48:06

Face aux portes du cockpit, la commandante alternait ses soupirs d'aise et de souffrance. En temps normal, le personnel de bord aurait eu le plus grand mal à croire la scène qui se déroulait dans l'ombre d'un crash surréaliste.

Au départ, elle songea que la tenue réglementaire de Saul choquait son postérieur : une arme de service, un ceinturon, peu importait. Toutefois, cette supposition s'effondra lorsqu'elle comprit qu'il était affublé des sous-vêtements de cryogénisation. Son coeur partit en vrille, battement sur battement : il cognait brutalement sous sa poitrine. Bon sang....pensait-elle affolée, il bande. Ses bras tremblaient et la commandante manqua de défaillir contre la paroi qui la soutenait précairement. Jamais, elle n'aurait cru un adolescent capable d'avoir une érection si dure au point de s'imposer clairement au creux de sa croupe rebondie. Elle aurait souhaité lui ordonner de s'écarter immédiatement, d'arrêter ses manœuvres, de ne pas....effleurer sa chevelure platine.


« Enlève....enlève-moi ça. » souffla-t-elle avec empressement, la respiration saccadée.

Sans réellement savoir si le « ça » revêtait l'apparence du morceau métallique ou de la trique audacieuse du cadet. D'ailleurs, elle s'apprêtait à éclaircir la question épineuse avant qu'il ne perde l'équilibre l'envoyant cogner lentement la porte blindée. Un gémissement perça ses lèvres blêmes et vibrantes. Entre ses cuisses, plusieurs gouttes brillantes reluisaient à la faible lueur des néons. Elle constata désespérément qu'il ne s'agissait pas du liquide de cryogénisation depuis longtemps séché sur son corps sulfureux. Elle mouillait, stimulée par la virilité qui taquinait la chair de son cul offert.

« Saul...merde... » murmura-t-elle entre ses dents serrées, complètement désorientée.

Elle mourait de chaud. Il lui fallait de l'air frais et une douche glaciale pour se remettre les idées en place. L'alarme sonore berçait ses oreilles, favorisant l'apparition d'images obscènes qui se succédaient sans aucun scrupule dans son esprit. Le cadet Loggia lui avait-il toujours fait cet effet monstre ? Ou un coup dans le système de stase avait foutu son cerveau en l'air ? Il était vrai qu'elle détestait les hommes à la tête brûlée et au machisme avéré. Les réflexes d'obéissance de la nouvelle recrue avait permis à l'officier d'exercer pleinement son autorité, sans opposition : sur un être vierge de toute expérience pratique concernant toutes les affaires de ce monde ; sexe y compris.

Front contre la porte verrouillée, Evora soupirait de soulagement malgré une frustration qui gagnait son être à petit feu.

« Oui... » articula-t-elle avec hésitation « Des explosifs. »

*******

Vaisseau-Mère Tetra, Alliance Solaire.

« Général, nous avons perdu le signal du Salomea » informa un ingénieur avec une nervosité évidente.

A la table de réunion siégeaient les grands pontes de la flotte galactique. La remarque fit frémir la moustache grisonnante de Véragan Reticulli : Chef-Général des Armées de l'Alliance. A ses côtés, le commandant Janus Théralion, de la 13ème Légion solaire, s'était dressé d'un bond brutal, frappé par la nouvelle.

« Evora ?! Evora était-elle à bord ? » s'enquit-il, inquiet et furieux tout en sprintant vers les consoles de bord.

« O..oui Commandant Théralion. Elle....elle était en mission d'oblitération aux confins d'Orion. Nous l'avions sur le radar jusqu'à l'entrée en hyperespace. Devrais..devrais-je envoyer une mission de secours ?»

« Évidemment, sombre crétin ! Préparez la frégate PZ-580. Je dirigerai moi-même les opérations de recherche. » s'exclama Janus en emboîtant vers la sortie, le pas pressé. Il n'avait même pas pris le temps de saluer son Général que l'indifférence clouait à son siège. Toutefois, le paternelle d'Evora n'avait pas cru bon empêcher son futur beau-fils de lancer une opération chronophage et vaine. Il faudrait 5 semaines à la frégate PZ-580 pour atteindre la dernière position du Salomea. Pour le vieux Général, le deuil était largement plus envisageable que le mariage prometteur prévu d'ici quelques mois. Il espérait modestement qu'il ne perdrait pas un commandant de plus. Les officiers supérieurs étaient difficiles à former.

*******

Elle l'avait entendu dire qu'il avait une trique d'Enfer. Elle l'avait entendu mais n'avait rien dit à ce sujet afin de lui éviter un embarras dont ils se passeraient bien tout deux. Progressant à travers le labyrinthe formé par les coursives endommagées du vaisseau, Evora prenait son mal en patience. Sans surprise, le couloir menant à l'armurerie était impraticable: Inondé pour moitié et encombré de gravas conséquents sans parler de la noirceur dans laquelle il était plongé.

« J'ai l'impression que nous n'avons pas fait que nous écraser. » nota-t-elle amèrement en serrant les poings.

Comment un impact extérieur aurait-il pu détruire à ce point la structure interne de la navette spatiale. Saul put remarquer sa supérieure mirer vers le plafond, ou plus précisément en direction d'une bouche d'aération dont la grille délabrée pendait lâchement.

« Nous passerons par là. » indiqua-t-elle de l'index, très sérieuse. « Je passe devant. »

Elle prit de l'élan et s'élança vers une caisse de provision échouée sous le point d'entrée. Elle y posa un pied puissant, usant du support comme d'un tremplin et jeta ses mains en l'air. Ses paumes saisirent fermement le bord de la galerie d'aération et elle entama son ascension démontrant au passage ses qualités athlétiques. Durant l'effort, son corps avait été présenté aux yeux de Loggia sous toutes ses coutures. Au moment de pénétrer le conduit étroit, elle avait écarté les cuisses où s'écoulait lentement une cyprine brûlante. Le tout n'avait duré que trois ou quatre secondes.

L'avancée fut pénible. Il fallait ramper pour éviter de heurter inutilement son crâne. L'air était pratiquement irrespirable et la luminosité très faible. Le seul avantage étant l'alerte qui s'amenuisait, épargnant leurs oreilles car étouffés par les parois imposantes de l'étroit tunnel. Au bout de longues minutes, à force de racler au sol, son soutien-gorge affaibli par l'opération précédente céda sèchement du côté droit.

« Merde... »

Pour ne rien arranger, elle arriva au terme du passage pour se rendre compte que la sortie était trop étroite. Enfin, trop exiguë concernant les femmes de son envergure. Ses formes généreuses ne lui permettraient pas d'accéder à l'armurerie. Epuisée, elle se tourna sur le dos, éloigna ses jambes l'une de l'autre afin d'avoir un point de vue sur Saul.

« Cadet. Vous allez devoir le faire seul. Passez au-dessus de moi et descendez dans l'armurerie. Le C4 se trouve dans une caisse à munition rouge, bardée d'un logo de catégorie AB6. »

Encore une situation pour se retrouver avec l'érection de l'adolescent entre ses cuisses galbées, si celle-ci avait persisté. Mais avaient-ils le choix ? La taille de Saul était plus fine, et il n'avait pas deux énormes obus fichés en plein milieu du buste.




« Modifié: lundi 21 juillet 2014, 20:55:48 par Salomée »

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Re : The crashers [PV]

Réponse 4 mardi 22 juillet 2014, 18:28:26

Un autre que Saul aurait peut-être décelé les craquelures qui avaient commencé à zébrer la carapace comportementale naturelle de la commandante Reticulli. Un homme expérimenté aurait sûrement saisi que la situation pouvait lui devenir des plus profitables si il parvenait à appuyer sur les bons leviers et à accomplir les bonnes manœuvres, actions qui auraient possiblement permis de transformer Evora en une sorte d’éponge à hormones qui n’aurait plus demandé qu’à être pressée pour évacuer le surplus de charge. L’érotisme inattendu de la catastrophe et de la blessure de la blonde à la peau pâle était une chose que Loggia ressentait sans la saisir et le comportement de sa supérieure ne lui avait parlé à aucun moment. Là aussi, il aurait fallu le prendre par la main afin qu’il sache où et comment la glisser pour faire réagir la désirable gradée. Incapable d’y penser de lui-même et trop lâche pour tenter quoique ce soit alors qu’elle avait été clairement soumise à sa bonne volonté durant les longues secondes qui avaient collé le cadet et son sexe congestionné d’envie contre ses fesses, Saul était piteusement retourné à la mission suivante. Trouver des explosifs.

Bien qu’il bandait encore en entamant sa précautionneuse avancée dans le couloir à chaque pas un peu plus encombré, le gamin se retrouva rapidement avec l’habituelle nouille mollassonne qui pendait entre ses cuisses musclées. L’état des coursives du Salomea ne se prêtait pas à l’excitation et la méfiance dont il devait faire preuve pour ne pas s’ouvrir le pied ou trébucher contre un élément du couloir devenu meurtrier canalisait son attention. Ne restait plus à Loggia qu’une faible érection lorsque le chemin s’était avéré totalement bouché. L’état du vaisseau était pitoyable, écœurant, inquiétant. Où diable pouvait-il se trouver, pour que l’impact l’ait affecté à ce point ? Les voies d’eau qui faisaient d’abord clapoter le sol sous leurs pieds avaient prit de l’importance et montaient à présent sous leurs chevilles. Voilà qui n’augurait rien de bon, comme Saul s’en fit la réflexion alors qu’Evora désignait la bouche d’aération. Le cadet ne tenta même pas de l’en dissuader –déjà parce qu’elle était la chef et qu’il n’avait aucune velléité de rébellion- ensuite parce qu’elle avait tout à fait raison. C’était le seul accès restant et s’ils voulaient trouver de quoi ouvrir le cockpit, il faudrait absolument s’y faufiler. Le môme hocha la tête en silence, laissant passer Evora devant lui.
Et, au vu des mouvements de cette dernière, se remettre à triquer comme un âne. Il eut même un instant durant une vue splendide sur son con, un peu moulé dans le polymère de la tenue cryo. Les lèvres vaginales y étaient dessinées comme d’un trait fin, soulignées d’un peu d’humidité. Bien que Saul voulu d’abord mettre cela sur le frottement des cuisses et la sueur dont était couverte Evora, son instinct le poussa à croire qu’il s’agissait là de quelque chose de foutrement plus intime. Quand il se glissa dans la gaine d’aluminium à la suite de la commandante, Saul comprit que l’avancée serait difficile : sa bite tendue frottait durement contre la paroi de métal et ne risquait pas de ramollir à nouveau. Face à lui, entre deux mouvements d’Evora pour ramper, l’abricot intime et juteux paraissait.

Les crashés progressèrent difficilement. Les couloirs de ventilation étaient presque trop étroits pour eux, l’air y était rare et les mouvements rendus complexes. Jouant des coudes et des cuisses, Saul parvenait tout de même à suivre le rythme de la belle officier jusqu’à ce que celle-ci ne s’arrête en pestant. Elle entreprit de passer sur le dos et Saul assista à la manœuvre les yeux rivés sur le tracé de sa vulve sculptée, les relevant une seconde trop tard pour faire croire qu’il ne s’y était pas intéressé. Le cadet se mit à rougir avec violence, bafouillant un « A vos ordres » mal assuré avant de prendre le temps de réfléchir. Il analysa le boyau inorganique et la posture d’Evora, estima les gestes qu’il aurait à faire pour lui passer dessus sans l’étouffer et se mit finalement en branle.

Il n’eut pas mal lors du pincement qui survint dès son premier geste et cela pour une bonne raison : il n’avait entamé que le boxer ultra-moulant. Le polymère s’était accroché à un rivet mal fixé et avait cédé sur une dizaine de centimètres sans que Saul ne s’en aperçoive, bien que toujours plus fier qu’une obélisque de chair. La tenue cryo moulait sans étouffer et on avait facilement tendance à l’oublier une fois portée. Son gland et quelques centimètres de sa queue se retrouvèrent alors à éventrer le sous-vêtement pour en jaillir tandis que Saul se contorsionnait pour passer le buste entre les cuisses d’Evora.
Son souffle chaud passa sur l’intimité de la blonde tandis qu’il soupira sous l’effort et son menton caressa le ventre plat qui venait ensuite. Dans un élan de concentration, le cadet ne regarda pas les collines de chair blanches de Reticulli qui se profilaient sous son nez et focalisa son regard sur la sortie qui brillait après la tête blonde. Son bassin passa tout contre celui de la femme et son gland dénudé glissa contre cette dernière comme une caresse appuyée alors que Saul jouait les serpents pour sortir son buste de la gaine d’aération. Sa queue presque libre et toujours triquée fila entre les seins généreux d’Evora et s’y logèrent le temps de passer le chemin… Qui déboucha par un passage vers les lèvres de la commandante de frégate. Loggia n’y fut absolument pour rien (au moment où le casque de sa bite effleurait les lèvres de la blonde, il luttait pour trouver un appui sûr pour ses mains afin d’éviter de tomber et de se rompre le cou) mais son sexe palpitant resta de longues secondes à frotter contre les ourlets avant de se retirer, sa longueur filant sur le visage d’Evora de la pointe à la garde, très présente contre la ravissante bouche aux mots autoritaires.

Saul s’extirpa de la bouche d’aération au prix d’une cabriole périlleuse et se retrouva pied à terre dans l’armurerie, qu’il inspecta. Les armoires blindées avait très bien tenu le coup et tout était en ordre, les munitions ne risquant donc pas de leur exploser violemment à la gueule. Il n’eut pas longtemps à chercher pour trouver la caisse désignée par Reticulli et leva la tête dans sa direction pour l’en informer.

- Ok, commandant, j’ai les explosifs ! On devrait en avoir assez pour faire sauter la porte d’ici de l’intérieur. Ca nous évitera de repasser par le conduit d’aération. Rejoignez-moi !

Il fit quelques pas et s’agenouilla devant la caisse siglée du logo de catégorie AB6 et entra son code d’accès pour l’ouvrir, s’apercevant alors de l’état de son boxer tandis que les verrous cliquetaient. Se redressant vivement, Saul tenta de tirer sur la déchirure pour la refermer – sans succès bien sûr, avant de finalement tenter de mettre sa queue (bordel de merde, elle était d’une taille honorable mais dure comme la pierre comme elle l’était, la caler confortablement était impossible) sur le côté, contre sa cuisse.
Le cadet pensa y être parvenu, quand après un simple mouvement, la bite turgescente jaillit littéralement de son boxer troué comme un diable hors de sa boite, sa longueur épaisse fouettant presque l’air.
En pleine face de la sortie de la bouche d’aération.

Salomée

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Re : The crashers [PV]

Réponse 5 jeudi 24 juillet 2014, 20:40:33

Evora savait qu'elle regretterait son ordre ; qu'elle aurait dû insister pour passer cette bouche d'aération. Et en effet, elle se sentit immédiatement coupable lorsqu'il amorça sa progression sur elle. Elle eut la mauvaise idée de clore les yeux ce qui affola son sens du toucher, de l'odorat et de l'ouïe. Tout lui semblait décuplé : du souffle de Saul à l'odeur sexuelle qui commençait à émaner de leur corps excité en passant par le contact brûlant de leur derme humide.

« Han...Loggia.. » murmura-t-elle gravement. Elle avait beau être la commandante d'une flotte galactique, elle souffrait d'être biologiquement humaine et même les glaçons fondaient au soleil. C'est ce qu'elle était en ce moment : une couche de glace qui perdait son épaisseur. Sa mouille brûlante imbibait sa culotte en spandex signifiant son besoin imminent d'avoir un homme en elle. Saul Loggia n'était pas tout à fait un homme encore : mais il présentait toutes les caractéristiques nécessaires pour satisfaire  une femme. En témoignait son énorme trique dont la raideur s'accaparait le creux de sa fente intime, y introduisant par pressions successives le tissu du sous-vêtement.

« Attendez cadet... » esquissa-t-elle en étouffant un gémissement avant que ses lèvres ne soient assaillies par le passage d'un chibre chaud et complètement dénudé. L'effluve du sexe mâle  enflamma son esprit et elle se surprit, trop tard, à y passer le bout de sa langue s'abreuvant de son excitation. N'y tenant plus, rompue par le désir, elle écarta le tissu de cryogénisation qui couvrait inutilement son intimité afin de s'octroyer un massage érotique. Le crash venait soudainement de passer au second plan. Au Diable les explosifs et les communications. Plus fort que l'instinct de survie, la nécessité de s'envoyer en l'air primait sur tout le reste. Parfois, il arrivait que la période de stase parasitent le cycle hormonal. En fait, les effets secondaires de la cryogénisation étaient multiples et variés. Et les médecins imputaient n'importe quel comportement incertain à ce  sommeil artificiel. Toutefois Evora préférait trouver des excuses à ce déchaînement soudain de lubricité. Ces excuses lui serviraient quand elle devra s'expliquer face à son père sur son incapacité à avoir suivi le timing imposé par la procédure.

Loggia venait de récupérer les explosifs et lui proposait de le rejoindre. Elle abandonna à contrecœur sa séance de masturbation, léchant son doigt coupable et se mit en branle. A l'aide de son poing, elle frappa la grille d'aération qui réduisait les dimensions de la sortie. Victime de sa frustration grandissante et d'une rage bouillante, elle finit par avoir raison du métal qui s'écrasa en contre-bas dans un fracas assourdissant.

« J'arrive cadet, ne bougez pas de votre position. »

Elle descendit en souplesse, déroulant son corps leste et ravagé par le désir. Une fois que ses pieds foulèrent le sol de l'armurerie, elle entra en contact visuel avec la verge tendue qu'il avait eu tant de mal à dérober à sa vue. Reticulli déglutit en hommage aux proportions honorables de l'engin.

«Vous... »

L'officier supérieure prit une grande inspiration. Les digues de sa retenue venaient d'exploser.

« Vous ne pouvez pas poursuivre la mission dans ces conditions, Loggia. Je vais vous soulager une bonne fois pour toute et après...quand on aura....putain, quand on aura ENFIN baisé. On va pouvoir s'en sortir. »

Ce qui restait de soutien-gorge termina son existence arraché dans sa poigne. Sa poitrine bondit hors des tissus compresseurs,le galbe pâle et ferme. Une fois proche de Saul, elle évacua la caisse de munition d'un brusque geste du talon, de quoi leur faire de la place. Le sol, les murs, les portes des armoires, les tables de préparation : ce n'était pas l'espace qui manquait mais Evora souhaitait qu'il pense uniquement à elle.

Son souffle ardent oppressa les lèvres de l'adolescent.  Quelques millimètres plus tard, elle dévorait ses lippes fines, savourant le goût amer des vestiges salés du liquide de cryogénisation. Elle s'amusa à lier et délier leur langue, le geste autoritaire et expérimenté.

« Ce ne sont pas des choses qu'on apprend à l'Académie, cadet.. » l'informa-t-elle au creux d'un murmure aux tonalité sensuelles. « Mais considérez cela comme une session privée de votre apprentissage. »

Ses mains manucurées parcoururent lascivement le torse de la recrue avant de le plaquer d'une poussée sèche contre le mur. En position de force, elle délaissa leur baiser et sa bouche pulpeuse dérapa sur le menton de son partenaire. Ses jambes fléchirent et elle chut à genoux, semant au passage une série de coups de langue sur le buste, l'abdomen et le pubis du jeune soldat. Sa peau était délicieuse, malgré la sueur, douce et brûlante au contact de ses lèvres.

Toutefois, ce ne fut qu'un maigre apéritif comparé à la saveur consistante de sa verge qu'elle venait d'avaler tout entière. L'alarme rugissait  toujours, annonciatrice de mauvais présages. Elle bourdonnait aux oreilles de la blond sulfureuse qui s'appliquait lors de sa besogne. Loggia lui remplissait correctement la bouche et lorsqu'elle poussait ses lippes jusqu'à la garde du chibre il cognait admirablement bien au fond de sa gorge.

Cette fellation n'avait pas vocation à le faire jouir, pas tout de suite : mais d'entretenir sa trique désirable. Une fois certaine qu'il ne pourrait plus durcir - pas sans exploser, elle se redressa et ses mains se soudèrent une nouvelle fois aux pectoraux de Saul, fébriles :

"Fais-moi reculer contre cette table." ordonna-t-elle "Et écarte-moi les jambes. Tu verras..."

Elle sourit et acheva sa phrase dans un murmure hâtif, contre l'oreille du rescapé :

"C'est mieux que la branlette."
« Modifié: jeudi 24 juillet 2014, 20:47:44 par Salomée »

Kyle Macross

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Re : The crashers [PV]

Réponse 6 vendredi 25 juillet 2014, 10:56:52

Le temps passa vite, si vite ! Loggia vécu les trente secondes qui suivirent comme si elles n'avaient duré que le temps d'un battement de cil. Sa queue raide trop fière pour être domptée et qui avait quitté son pauvre boxer pour se dresser dun bond audacieux (dans un dessin animé, se dit-il en un éclair, ça aurait fait "Tzoïïïïïïïïïïïïïng !" et putain, même lui se serait marré), l'arrivée fracassante du commandant Evora dans l'armurerie après une sortie rapide de la bouche d'aération et son rétablissement face à lui. Aussi supris que choqué, Loggia ne trouva même pas le reflexe naturel de protéger sa pudeur en mettant devant ses mains. Elles auraient eu du mal à tout couvrir mais lui auraient fait gagné quelques secondes et il aurait trouvé quelque chose pour se sortir de ce merdier ! Non. Rien de tout ça. Le puceau timide qu'il était n'avait pas eu d'éclair de génie et s'était retrouvé face à Evora avec l'air d'un foutu connard prit la main dans le sac. Si il essaya bien de bafouiller, aucune once d'air ne passa de façon assez significative ses cordes vocales et seul son menton s'agita dans un tremblement qui devait être un mot tandis que son indécente raideur fouettait l'air un peu plus bas. Son excitation était elle qu'une léger perle de pré-foutre gisait à son urêtre, la bandaison devenue réellement douloureuse à force d'être sollicitée si intensément.

L'ado ne percuta pas tout de suite sur les paroles d'Evora, à vrai dire. Comme si elle parlait au ralenti pour lui, les mots qu'elle prononça restèrent un moment indistinct à son esprit surchargé d'adrénaline et de testostérone, ses yeux rivés malgré lui sur ses seins imposants et lourds qu'il avait toujours rêvé de pouvoir placer entre ses mains moites un jour. Ainsi, Loggia ne manqua absolument rien du spectacle inattendu que lui offrit sa supérieure en arrachant le vestige de son pauvre soutien-gorge qui quitta sa poitrine alors que celle-çi était agitée de soubresauts qui la rendait encore plus voluptueuse qu'à l'ordinaire. Un feu d'enfer lui embrasa les joues alors qu'il découvrait les collines de chair blanches pendant qu'Evora s'approchait de lui et faisait de l'espace autour d'eux et avant qu'il ne le réalise pleinement, Saul échangeait son premier baiser avec la plus excitantes des femmes qui hantaient les rangs de l'Alliance Solaire. Dans sa gène, l'adolescent s'était de lui-même plaqué au mur, comme pour échapper au fauve qu'était devenu Reticulli ("Une cougar, une putain de bonne cougar à fourrer", hurla à son oreille son côté machiste qui s'éveillait sérieusement) et se retrouvait en fait à sa merci, n'osant même pas remuer les lèvres. Elle lui parla et il saisit cette fois tout, trouvant même le cran -poussé par l'excitation- de lui passer la langue sur l'ourlet de ses lippes, maladroitement. Rouge, en sueur et le coeur battant, Saul Loggia réalisait qu'il allait baiser pour la première fois de sa vie.
Enfin, non. Il allait surtout se faire baiser, ce qui n'était fondamentalement pas la même chose.

- M-m-m-merci, mon commandant, souffla t'il connement lorsque Evora prit la parole.

Merde, que vouliez vous qu'il dise ? D'accord, Saul aurait été plus inspiré de la fermer. Ou à la rigueur de répondre sur le même ton plein de sous-entendu, mais Saul n'était pas un héros de récit érotique. Il était pétrifié par ce qui promettait de suivre et son cerveau embrouillait tout. Bien sûr, qu'il aurait voulu pouvoir prendre les choses en main ! D'après ce qu'on en voyait dans les films de cul qu'on se passait sous le manteau à l'Académie spatiale, c'étaient toujours les mecs qui allumaient les filles et qui dirigeaient tout. La nana se contentait de subit en redemandant comme une chienne qu'on remette une couche, mais n'importe qui savait que les films X n'étaient vraiment pas de bons professeurs. Saul n'avait que cette référence là mais était assez malin pour comprendre que non, l'homme ne dominait pas forcément. Pour preuve, il n'aurait jamais su quoi faire si, sur un coup de tête, Evora lui avait lâché les commandes.
Le cadet fut ravi qu'elle s'impose comme la matronne autoritaire et sûre d'elle qu'elle avait toujours été pour lui. Même si il n'était pas rassuré.

Avant qu'il ne comprenne pourquoi Evora avait abandonné sa bouche pour filer vers son menton, son torse puis son pubis, sa queue se retrouva entièrement gobée par l'écrin brûlant de la gorge de la commandante. La sensation avait enflammé ses sens et fait se raidir son corps presque aussi violemment que la queue dont se repaissait Evora, ses mains se crispant avec violence contre le mur. Sa propre gorge laissa échapper un gémissement guttural qu'il ne contrôla pas
Je me fais sucer par Reticulli, Dieu existe, putain, Dieu existe et maintenant je peux mourir
et il resta quasiment inactif tandis que la sensation chaude et spongieuse lui englobait l'intégralité de la pine. Ses jambes pourtant solides flageolèrent sous lui et l'adolescent se mit à craindre de gicler avant qu'Evora ne se recule d'elle-même pour se relever et se coller sensuellement à lui, l'allumant avec un talent que le cadet n'aurait jamais soupçonné, même dans ses rêves les plus fous.

Il jeta un oeil par-dessus l'épaule de l'avaleuse de sabres et aperçut la table dont elle parlait. D'accord, ça, il pouvait le faire. Et il comprenait très bien ce qui allait se passer ensuite. La sirène avait toujours beau leur annoncer les pires malheurs du monde que la perspective d'allonger Evora Reticulli le dos sur cette table et les cuisses ouvertes lui semblait la seule et véritable urgence. On ne pouvait pas mourir puceau alors qu'on avait l'occasion de baiser une femme pareille.
Ses instincts parlèrent plus vite que son cerveau ne parvint à établir une réflexion construite. Saul la saisit par la taille et la fit reculer comme elle l'avait demandé, se permettant même le luxe de descendre ses mains sur le cul outrageux de sa supérieure pour le saisir et la faire se relever assez pour que sa croupe vienne reposer sur le plat de la table.
De là, tout se passa très vite. D'une main ferme bien qu'un peu tremblante, Saul repoussa le buste généreux d'Evora contre la surface plane avant de lui ouvrir les jambes pour faufiler son bassin entre les cuisses fertiles de la blonde pâle. Il la maintenait en respect d'une main fermement calée sur l'un de ses seins et fouillait de l'autre l'espace entre eux, arrachant plus qu'il n'écarta la culotte de Reticulli. Loggia tenta bien de la pénétrer sans se guider grâce à sa main mais n'y parvint pas, son gland lubrifié de salive ne parvenant qu'à aller taper contre l'aine d'Evora quand il ne cognait pas sur la partie supérieure de son sexe ou ne menaçait pas de se loger trop bas, à la naissance de son cul ferme. Trop pressé, trop ignorant de ces choses là. On improvise pas l'expérience.

Un juron fusa entre deux grognements et l'ado vint saisir sa verge à la base entre deux ahanements frustrés afin de la maintenir. Il fit glisser la tête bombée du sexe turgescent contre le replis des lèvres intimes d'Evora et fut soulagé de s'y sentir presque aspiré, sa belle bite s'enfonçant dans les entrailles de la gradée avec une facilité qu'il n'aurait pas imaginé. Le cadet se sentit littéralement avalé (c'était tout de même une curieuse sensation, la première plongée dans une chatte trempée) et sentit un terrible spasme de violente satisfaction lui remonter le long de l'échine quand la longueur de sa queue fut logée dans ce fourreau qu'il avait tant désiré. Bon Dieu. Il fourrait Evora Reticulli. C'était tellement impensable que Saul eut un instant l'idée qu'il était mort et que son cerveau n'avait trouvé que ce scénario improbable pour le rassurer un peu, mais son cerveau n'aurait jamais su imaginer la chaleur moite d'un vagin, ni la sensation de cuisses fermes se refermant contre sa taille.
Il pleura de bonheur. Un peu. Le contrecoup du crash, le fait de se dépuceler comme ça (même si il avait toujours imaginé un moment plus tendre, comme dans les comédies romantiques).

A ce stade, on aurait put penser que Saul aurait su parfaitement quoi faire. Seulement, il n'était pas un baiseur-né et trouvait déjà tout à fait convenablement son plaisir à rester ainsi fiché dans l'intimité de la gradée. Ce n'était ni baiser ni faire l'amour, mais la sensation était terriblement bonne quand même, d'après lui. Il se mit pourtant à remuer un peu, pour faire comme dans les films, sans parvenir à quelque chose de concluant. Ses hanches étaient mal assurées et lui se montrait encore trop timoré.
Alors, comme à chaque fois qu'il doutait d'une action à accomplir, il interrogea sa supérieure du regard.

Evora savait toujours quoi faire, elle.

Salomée

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Re : The crashers [PV]

Réponse 7 jeudi 31 juillet 2014, 11:53:05

L'acier froid de la table électrisa sa peau brûlante. Le contraste avait été frappant. Elle n'aurait jamais imaginé que Loggia, le puceau (comme elle avait surpris ses camarades l'appeler) aurait eu l'audace de soulever son cul et de la plaquer sur une table. Et pourtant rien ne déplaisait à Evora : ni la fébrilité des mains de Saul, ni son incertitude. C'était différent comparé aux autres hommes qu'elle avait vu passé entre ses cuisses pâles. Son grade de commandante ne comptait plus dans un lit, contre un mur, ou à même le sol : elle l'avait appris à ses dépends. Lorsque Janus la baisait, il se plaisait à lui rappeler qu'elle n'était qu'une foutue femme. Elle serrait les dents et encaissait sans satisfaction dans ces moments là. D'ailleurs, lors de soirées plus pénibles que d'autres elle se dopait afin d'oublier.

Cependant, Janus était à des années-lumières et le cadet la traitait avec toute la déférence due à une gradée : même nue, même les jambes écartées. Elle se délectait de son inexpérience malgré la frustration engendrée par ses nombreuses tentatives de pénétrations. Reticuli en avait gémi plusieurs fois ; elle aurait voulu le sermonner, l'engueuler, exiger qu'il se hâte, mais avait renoncé dans un élan de compassion presque maternel. A la seconde où il était parvenu à l'empaler le long de son chibre tendu, la toute blonde avait lâché un faible cri, surprise par la dureté de l'érection. Des semaines durant, sa chatte n'avait eu droit qu'à la mesure de ses doigts tremblants de frustration. Il aura fallu un crash assorti d'un péril imminent pour qu'elle puisse enfin être remplie par une vraie queue. Et elle s'efforçait d'oublier l'adolescence de Loggia, le fait qu'il pourrait être son gamin ou son petit frère ; quand bien même ces faits lui tirerait un brin d'excitation.

Bientôt, elle en désira davantage. Le sentir immobile au fond de son intimité ne lui suffisait plus. Elle avait parfaitement saisi sa difficulté à diriger le coït. Et quand leur regard se croisèrent, elle se mordilla la lèvre inférieure avant de lui offrir un sourire adéquat à la situation.

« Laisse-toi faire, » ordonna-t-elle tandis qu'elle repoussait lentement la main qui maintenait son sein.

Puis elle captura le poignet de son amant, y appliquant une pression ferme. Après s'être redressée, elle mit pied à terre et contraignit Saul à prendre la place qu'elle occupait auparavant. Elle en était désolée pour l'adolescent, mais elle songeait à son propre plaisir et il aurait à en faire les frais. Ses deux mains poussèrent le torse du jeune homme pour lui signifier de s'allonger sur la table. Sitôt qu'il s'était exécuté (et elle ne lui laissait pas le choix), elle dégagea au passage toutes les munitions et les outils mécaniques qui encombraient encore une partie du meuble. Ce fut féline qu'Evora débuta son ascension sur lui. Les gestes souples et sensuels, elle prenait une position conquérante au-dessus du corps bien formé du cadet.


Enfin, elle entreprit de lui démontrer à quel point elle était bonne cavalière, soudant d'abord leur sexe excités dans un râle satisfait. Un coup de hanches, deux, trois et la série charnelle s'élança au rythme effréné des gémissements de la commandante. Sa croupe remontait par la force de ses cuisses et s'abattait brusquement contre le bassin masculin émettant un bruit de chair des plus indécents. A chaque mouvement qui l'embrochait littéralement sur la queue du rescapé, sa tignasse dorée était projetée en l'air – dévoilant son minois frappé d'extase. La sueur de l'effort ne tarda pas à perler sur sa peau blanche et la brillance de cette transpiration soulignait la courbe de ses seins, de ses hanches, le tracé de son ventre plat.

« Saul.... » soupirait-elle. « Est-ce....est-ce que tu aimes être chevauché par ta commandante ? »

Elle n'était pas encore toute à fait satisfaite bien que sa chatte se faisait convenablement écartée par les venues d'une bonne trique. Sans prévenir, elle saisit la main de son partenaire et enfourne deux doigts lui appartenant au fond de son gosier, entre ses lèvres brûlantes. Elle les suça, les lécha en fermant les yeux. Ils ne furent libérés qu'une fois recouverts de salive.

« Han...Saul....j'a...j'aime ça. Tu me fais....beaucoup de bien han... »

Même pour elle, la jouissance n'était pas loin. En temps normal, elle aurait su tenir de longues minutes à ce rythme, mais l'envie était trop forte, la soumission de son subordonné trop excitante. Evora était persuadée que Saul serait devenu, au fil du temps, à l'image des autres militaires : un dominateur machiste et bestial. Qu'une autre qu'elle aurait fini coincée dans un vestiaire, sous des coups de reins douloureux et des promesses outrageuses. Au final, elle espérait que cette baise lui serve de première leçon  et qu'il n'accepte plus de femmes autrement que sur lui. Elle aurait pu lui enseigner autrement ; elle aurait pu lui présenter son cul, à plat ventre sur la table et lui ordonner de rentrer sortir, rentrer sortir, de la prendre pour un trou de plaisir, jusqu'à ce qu'il se vide. Oui, elle aurait pu lui montrer comment mater une femme avec la seule grosseur d'une pine. Toutefois, elle préférait qu'il ignore ce chemin là et qu'il paresse sous elle, tendu comme un âne, afin qu'elle s'empale sauvagement.

Ses petits cris féminins concurrençaient l'alarme sonore tandis qu'elle augmentait la fréquence de ses ondulations, se cambrant puis s'arquant avant de répéter. Les parois de son intimité brûlaient à force de racler le long de la turgescence et l'étau se resserrait inexorablement.

Kyle Macross

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Re : The crashers [PV]

Réponse 8 vendredi 15 août 2014, 11:52:00

- Laisse-toi faire.

Il n'avait rien à répondre à cela. Adressant à Evora un regard gêné mais ô combien reconnaissant, le cadet se laissa manipuler sagement et accompagna les mouvements de sa commandante pour les lui faciliter, jusquà ce qu'à son tour son dos perlant de sueur ne s'écrase sur la table et qu'il ne se retrouve allongé et le souffle court d'excitation et d'appréhension. Saul n'entendit que de très loin le vacarme des caisses de fer qu'Evora évacuait de leur reposoir avec violence, comme le gosse ne percevait plus réellement le hurlement de la sirène d'urgence. Bon Dieu, tout lui semblait disparaitre derrière la puissance de ses propres battements de coeur, qui tambourinaient contre ses tempes et ses oreilles. Sa poitrine se soulevait rapidement et son souffle était court et rauque, sa queue ostensiblement tendue poisseuse de cyprine et pulsante comme une conduite d'acheminement d'énergie. Loggia n'en pouvait plus d'attendre la suite. Le cadet aurait voulu savoir quoi faire, aurait voulu avoir l'assurance et le cran nécéssaire à la prise en main des opérations. Quelque part dans sa tête, une voix lui criait de "baiser bien à fond la chatte de cette petite salope", idée tout à fait séduisante mais qu'il lui semblait absolument impossible de mettre en pratique.

Le corps de Reticulli se retrouva au-dessus du sien sans qu'il ne comprenne trop comment. Dommage pour lui, qui aurait très certainement apprécié l'arrivée tout en grâce et en provocation de sa supérieure sur le point de chute que cette dernière visait. Et elle s'enfila enfin d'un seul coup de rein libérateur, faisant s'enfoncer la jeune queue inexpérimentée au fond de ses entrailles. Saul en gémit presque fluettement, retrouvant enfin la matrice brûlante et baveuse qu'il avait sû aimer dès la première plongée, même maladroite. Ses mains, qui avaient attrapé les bords de la table, s'y crispèrent violemment. Par pur réflexe, Loggia bloqua ses reins et improvisa d'autant plus son sexe turgescent en un solide vérin inamovible à-même de fendre en deux la belle gradée.
Le cadet ferma les yeux alors que Reticulli se baisait sur sa bite -il ne faisait rien après tout- et se retrouva assaillit de vigoureuses et indescriptibles sensations. Sa pine empalait durement la femme qui savait décidement parfaitement en faire usage et, lorsqu'elle parla, Saul trouva à peine la force de lui répondre.

- O-ouiiiii....oh...c-c-c-commandante... j'aime vo-ou-ou-ous baiser....

C'était hypocrite de dire cela alors qu'il ne fournissait aucun effort, mais une pareille déclaration l'excita encore plus et le porta un cran plus près de l'explosion libératrice. Saul ouvrit les yeux quand ses doigts disparurent dans la bouche ventousante d'Evora, qui faisait naître en lui des envies diaboliques. Ayant toujours rêvé qu'elle le suce dans un coin du vaisseau en guise de récompense pour son boulot, Saul ne manqua pas de sourire et de s'enhardir un peu. Ses doigts se mirent à aller et venir contre la langue d'Evora pour lui emplir la bouche et cette parodie de fellation manqua de le faire chavirer pour de bon. Heureusement qu'Evora l'abandonna pour s'exprimer, ses mots s'enrobant d'une indécente chaleur alors qu'ils flottaient dans l'air saturé d'informations sonores.

- T-toi... oooooh...haaaan....toi aussi....

Saul n'en était pas à se définir en tant qu'amant, alors qu'Evora dansait au-dessus de lui et qu'il ressentait particulièrement fort les coups de reins qu'elle lui adressait. Il se moquait bien de savoir ce qu'il deviendrait sexuellement après cette incroyable première expérience et ne pensait qu'à deux choses : la première, de savoir si il aurait l'occassion de la baiser une fois encore. Plus tard, mais dans pas trop longtemps. La seconde, si il lui était possible de retenir encore un peu la jouissance menaçante qui lui vrillait les reins et semblait capable d'exploser ses couilles tant elle devenait pressante.
Sa seule action fut de saisir pleinement, peut-être même un peu trop fort, les seins lourds et glissant de sueur d'Evora. Malhabile comme seul un puceau
un ancien puceau, putain oui, un ancien !
pouvait l'être, Saul se mit à pétrir l'insolente poitrine aux pointes douloureusement tendues. Il sentait les tétons durs râcler contre la peau de sa paume alors qu'il malaxait vigoureusement les deux melons fermes de sa supérieure, qu'il avait si souvent tenté d'imaginer autour de sa belle pine. L'image de sa verge filant entre les deux rondeurs éclaira ce qu'il lui restait de conscience et l'explosa comme une balle aurait éclaté une fine vitrine.

Saul ne participa qu'une seule fois de tous ces ébats; lorsqu'il jouit. Donnant un formidable coup de reins (pourtant peu aisé depuis sa position), il pilonna durement d'un unique coup le creuset féminin d'Evora et s'y ficha superbement pour y jouir brutalement. Le sperme jaillit avec une force peu commune, s'écrasant sur les parois intimes de la commandante. La semence généreusement distribuée tapissa les entrailles de la belle en trois crachats rapides mais chargés et les doigts du cadet se plantèrent furieusement dans les seins de sa supérieure tandis que sa toute première jouissance le foudroyait.
Cela ne dura que quelques secondes et Saul retomba finalement contre la table, pantelant et à la recherche de son souffle. Ses yeux ne voyaient et ses oreilles n'entendaient; le septième ciel était trop loin pour qu'il ait conscience, durant ce fabuleux laps de temps, de son corps terrassé par le désir.

- Bordel...

C'est par ce mot que Saul Loggia sembla revenir à la vie. Revenu à sa timidité coutumière, le cadet n'osa pas regarder Evora dans les yeux et détourna le regard vers le mur le plus proche alors qu'il se mordillait la lèvres. Y'avait-il quelque chose à dire après une baise comme celle là ? Fallait-il faire semblant qu'il ne s'était rien passé ?
Il s'apprêtait à s'adresser à Evora quand son regard capta quelque chose qui mérita toute son attention et qui le fit se contracter, mais pas vraiment de plaisir cette fois.

- Commandante, regarde !

Merde au vouvoiement réglementaire. Ne venait-il pas de lui gicler entre les cuisses ? De plus, les naufragés spatiaux avaient des problèmes beaucoup plus immédiats, comme en témoignait le bras tendu de Saul vers le bas de la porte.
L'eau du couloir s'infiltrait de plus en plus sous cette dernière, ayant fait monter le niveau à mi-cheville environ dans l'armurerie et ce le temps -rapide- qu'avait duré leur partie de cul sauvage. Si ils ne se tiraient pas vite fait de ce piège à rat qui se refermait de plus en plus sur eux, Loggia et Reticulli finiraient en poissons improvisés dans un bocal de misère.

Et, malheureusement, l'armée n'apprenait pas à respirer sous l'eau.


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