Argument très flatteur...mais qui vaut aussi pour toi....
Les propos de Belial répondirent avec douceur et ironie à ceux de sa vis à vis. Il le fit le sourire aux lèvres, alors qu'Opium reprenait lentement ses baisers. Il était d'ailleurs admirable qu'elle ait une telle retenue, c'en était même à se demander quand elle céderait. Bien que cela n'ait guère d'importance à présent. Elle s'était ouverte à lui l'espace d'un instant, et Belial pouvait à présent laisser parler sa nature.
Il laissa ainsi la démone continuer à descendre le long de ses baisers, sans pour autant la lâcher du regard. Il vint alors embrasser à la place la chevelure de la demoiselle, recouvrant de ses lèvres ce voile, caressant de sa bouche ces cheveux soyeux et délicieux, en parcourant toute la délicate surface, arpentant ainsi les pourtours de ce charmant visage. Ses mains continuèrent elles aussi leur œuvre. Celle tenant la cuisse de la démone continua de l'étreindre doucement, comme un étau de tendresse encerclant sa chair. Mais surtout, il l'attira ainsi encore plus à lui, tirant la jambe d'Opium à glisser le long de son flanc, amenant ainsi leurs deux corps à se coller d'autant plus l'un à l'autre, se serrant à présent au plus prés. Deux corps pétris de chair amenés irrémédiablement à se souder temporairement l'un à l'autre, apportant leur chaleur respective à l'autre, éveillant d'autant leurs sens. Belial apprécia alors avec plaisir cette sensation, la laissant enfler en lui pour ravir son esprit.
Son autre main se déplaça alors en conséquence. Continuant de glisser le long de la peau d'Opium, elle passa finalement sous la robe de la démone, profitant du fait qu'elle était relevée par sa cuisse enserrée. Il s'infiltra ainsi sous son vêtement pour venir à nouveau caresser sa chair nue, l'imprégner de ses caresses et de la tendresse de l'étreinte de ses doigts. Il remonta ainsi peu à peu sous le tissu, doucement, lentement, faisant don au passage à chaque centimètre carré de chair de sa passion envahissante. Souffle insidieux et attirant que soulevait cette main, non, tout ce corps présent contre elle, et qui l’incitait à y répondre, et à s’abandonner à cet univers où Belial avait de tout temps vécu, et dont il lui esquissait à nouveau les portes. QU’elle se perde avec lui dans l’acte et le rejoigne pour former le temps d’un moment, d’un instant, une osmose entre deux êtres, liés par la chair qui les faisaient vivre. Chair qui elle-même les poussaient à cela, tremblant d’excitation et de désir sous les gestes de l’autre, qui les appelaient à se réveiller et à s’enivrer…