Pipa était épuisée, elle avait mal partout, et maintenant, elle avait surtout mal à son pauvre derrière qu'elle sentait dégouliner de l'humide semence de son maître, bien que son orifice en lui-même, elle ne le sentait plus... et elle eut mal aux yeux lorsqu'il lui retira le bandeau, d'abord à cause de la vive lumière qui éclairait la pièce, et ensuite parce que son sang, qui avait eu du mal à passer à cause du tissus serré très fort, se remit à circuler normalement dans son cerveau. Elle craignait encore ce que pouvait lui faire subir Silence... mais cette fois-ci, elle eut la certitude que son sourire était sérieux, qu'il était satisfait, et non qu'il cherchait encore à lui faire croire qu'elle pouvait se sentir rassurer, juste pour le plaisir de lui faire encore plus de mal après, tout en prenant, lui, du plaisir. Elle se sentit rassurée, même si elle sentait qu'elle n'était pas encore sortie d'affaire... après-tout, cela faisait maintenant un moment qu'il profitait d'elle, mais la soirée, elle, ne faisait que commencer, et elle doutait que cet homme puissant ait déjà tout donné.
Elle profita donc du moment où il s'éloigna d'elle pour se reposer un peu... mais sursauta lorsqu'il se mit à lui crier après. Il s'était attendu à ce qu'elle devine ce qu'il voulait qu'elle fasse, et elle, elle était restée affalée contre le mur... voilà qui risquait de lui faire perdre des points. Elle se releva donc brusquement, la tête bien basse, et, malgré ses membres tremblants et son apparente fatigue, elle réussit à marcher vers son maître en bredouillant :
-Pardon, maître...
Elle était épuisée, mais elle était habituée à la fatigue, et au moins, elle n'avait plus un œuf vibrant ou un pénis enfoncé en elle pour gêner ses mouvements. Elle était confortée dans l'idée qu'au moins, après, si l'homme tenait sa promesse, elle pourrait réellement se laver, puis dormir un peu. Jusque-là, il avait toujours tenu ses promesses. Mais elle réfléchit aussi à ce qu'il lui avait ordonné de faire ensuite... elle ne voyait pas vraiment sur quel endroit de son corps elle pourrait faire jaillir son sperme sans risquer d'en mettre partout lorsqu'elle se relèverait... sur son ventre, sur son dos, entre ses seins, même dans ses mains... c'était impossible, elle allait forcément en renverser... même dans son vagin ou dans son anus, il en tomberait forcément un peu lorsqu'elle se mettrait debout. En fait, elle n'eut pas à réfléchir longtemps avant de savoir où elle devrait le mettre pour ne pas en mettre par-terre... elle se demanda si son maître l'avait compris lui-aussi, et si il avait fait mine de lui laisser le choix seulement pour le plaisir de l'humilier encore d'avantage. Elle ne réfléchit pas longtemps à ça, cependant, ça n'avait pas d'importance, surtout que lorsque Silence la poussa violemment, elle se releva en se disant qu'il valait mieux qu'elle se dépêche de faire ce qu'il voulait.
Pipa se dirigea d'abord vers la douche et ouvrit le robinet, faisant bien attention à la température... cette fois-ci, pour le réglage, elle ne prit pas son temps, comme lorsqu'elle préparait son maître, car il n'y avait rien d’excitant à régler une douche... sauf pour le fait qu'elle s'était baissée en faisant bien en sorte de garder les fesses en l'air. Lorsque ce fut bien tiède, elle s'écarta, comme pour inviter Silence à entrer, et lorsque ce fut fait, elle le rejoignit. Elle ne retira pas sa combinaison, car elle savait que son maître l'aimait beaucoup, hors, elle, tout ce qu'elle avait à laver, c'était ses parties intimes, déjà à l'air libre. L'eau clapota en touchant la matière en cuir. Elle commença, comme il le lui avait demandé, par le laver à lui. D'abord, elle fit bien couler l'eau sur chaque partie de son corps, en frottant doucement avec ses serres ses épaules, ton torse, puis son pénis, son anus, entre ses jambes... elle descendait petit-à-petit et termina par les pieds. Ses mouvements étaient lents et ressemblaient à des caresses.
Puis elle se releva, attrapa du savon... mais au lieu de le vider sur ses mains ou sur un gant, elle eut l'idée de le vider sur ses ailes, puis sur sa poitrine. Elle commença alors à savonner le corps de son maître en le caressant avec ses douces et délicates ailes, se servant de ses plumes comme d'une multitude de petites éponges. Quand elle s'attaque à savonner ses parties génitales, cependant, elle le fit en y frottant bien ses seins...