Au moins, Pipa venait d'avoir la preuve que lorsqu'elle y mettait de la bonne volonté, son calvaire devenait moins terrible qu'il ne l'était d'habitude... en effet, seulement quelques secondes après qu'elle ait réussie à articuler ces quelques paroles pour lui, son nouveau maître décida d'être plus rapide et plus violent... elle ne savait pas que c'était possible d'aller aussi vite, il était vraiment très endurant. Les gémissements de Pipa se transformèrent en des cris douloureux, car il lui faisait vraiment très mal, au point qu'elle n'arrivait plus à faire passer ça pour de la jouissance, et enfin, ce fut terminé : il poussa un dernier violent coup de reins en elle, poussa un dernier râle tendis qu'elle gémissait, et se vida à l'intérieur de ses entrailles. Pipa sentit le liquide chaud couler en elle, déborder et tâcher le sol et le corps de son maître. Lorsqu'il se retira d'elle, elle resta un moment à-même le sol où il l'avait prise, toute essoufflée, sentant du liquide s'écouler de son vagin... il y en avait un peu trop pour son petit corps fragile.
Avec difficulté, car elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se reposer temps qu'on ne lui en donnait pas l'autorisation, Pipa se releva et se mit en position assise... le sperme qui s'écoulait de son intimité était légèrement rougi. Elle en fut inquiète, mais en réalité, Silence n'avait causé aucun dommage important à son nouveau jouet... c'était simplement la violence de sa prise qui l'avait légèrement irrité et l'avait faite saigner. Ce serait douloureux un moment, mais ça cicatriserait et elle n'aurait pas de séquelles... mais bon, elle ne pouvait pas encore le savoir, et donc elle était inquiète. Le sang battait également à ses oreilles et elle avait mal à la tête... elle s’efforça malgré-tout d'écouter avec attention tout ce que lui dit son maître, et articula d'une petite voie, continuant à chercher à le satisfaire de ses paroles :
-Je suis fière que mon corps soit le réservoir d'un maître tel que vous... doué, important, puissant... protecteur. Merci, maître.
Quand Silence sortit de la pièce pour aller chercher de-quoi la nettoyer, Pipa en profita pour poser les mains devant ses deux yeux brûlant, et elle se laissa aller à quelques sanglots... elle ne se plaignait jamais, ne suppliait jamais, ne pleurait jamais pendant les jeux de ses maîtres... mais lorsqu'elle était seule et qu'elle avait été violenté, elle n'hésitait alors pas à pleurer. Ça lui faisait toujours du bien, ça dégageait le trop-plein de sentiments qu'elle avait, et elle se sentait toujours mieux après. Elle s'arrêta cependant immédiatement, essuya ses yeux et son nez du revers de sa main et reprit sa position initial lorsqu'elle entendit des bruits de pas revenir dans le couloir... lorsque le maître entra dans la pièce, il la retrouva exactement comme il l'avait laissé, assise sur le sol, éméchée, pataugeant en-partie dans ce qui avait coulé de son vagin.
Ainsi donc, si elle avait bien compris, cette chambre était à elle... elle tourna la tête et l'observa... elle était vide, sauf un lit et une armoire, circulaire, aux murs de pierre vierge, légèrement froide... cependant, elle la trouvait accueillante, et le lit semblait confortable. Elle avait, au début, cru que c'était la chambre du maître, car on l'avait toujours faite dormir dans une cage et sur de la paille... si Silence était violent, au moins, il lui offrait une vraie chambre. Pour la première fois depuis son arrivée ici, elle se sentit un peu contente... certes, pas rassurée, mais contente de se dire qu'elle avait droit un vrai lit. Il y avait deux portes, sur le mur... l'une était la sortie, et elle imagina que l'autre devait mener à une salle de bain... l'hygiène, quand on était le jouet sexuel d'un homme, c'était important.
-Merci maître, cette chambre me plait beaucoup, dit-elle, sincèrement, cette fois.
Pipa ne s'attarda cependant pas d'avantage et se saisit de ce que lui avait apporté Silence... il ne fallait pas non-plus qu'il s'impatiente. Alors elle commença par attraper les mouchoirs et s'essuya le visage, séchant les larmes qui couvraient ses joues et ses yeux, froissant chaque mouchoir une fois qu'elle à avait finit et le posant à côté d'elle. Elle finit par se moucher un coup, puis s'attaqua au nettoyage de son vagin... avec l'éponge, elle frotta celui-ci, nettoyant le sperme souillé de sang qui coulait. L’irritation la démangeait, mais l'éponge chaude et humide apaisait la douleur. Se disant que cela plairait surement beaucoup à son maître... mais espérant aussi que cela ne le pousserait pas à la prendre une seconde fois... elle écarta bien les jambes et le fit devant lui. Elle avait si souvent vécu pour satisfaire des gents qu'elle avait maintenant ce souci du détail, elle faisait tout pour satisfaire, même si cela risquait de lui faire du mal. Elle continua en épongeant également le sol qu'elle avait souillée, jusqu'à ce que tout ait été aspiré par l'éponge. Et enfin, elle termina en saisissant une serviette chaude et en essuyant son corps couvert de sueur et autres saletés. Et elle réussit à faire tout-cela en restant assise aux pieds de son maître.
Depuis que l'homme avait éjaculé dans la gorge de Pipa, celle-ci était drôlement sèche... maintenant qu'elle y pensait, ça faisait des heures qu'elle n'avait rien bu. Et toutes ces émotions et ces exercices lui avaient vraiment donné soif. Silence lui avait dit qu'elle pouvait demander des choses, mais elle hésitait... cela n'allait pas entraîner une demande de sa part, n'allait-elle pas devoir mériter cela comme une récompense ? Bon, tant-pis, elle avait trop soif, et elle ne pouvait pas rester comme-ça. Alors, timidement, le regard et le visage baissé vers les pieds de son maître, elle demanda :
-Est-ce que je peux avoir un peu d'eau, s'il-vous-plais, maître ?