Ahhh, Borderlands. C’est un excellent jeu, le gameplay est tellement entraînant qu’une fois qu’on commence à jouer, il est difficile de s’arrêter. C’est fou qu’une fois que l’on commence à massacrer des ennemis virtuels à la chaîne, il nous est difficile de se dire « Oui, allez, un dernier et j’arrête ». C’est tout simplement impossible. On a le boost d’adrénaline, on vient de repeindre les murs avec le sang de nos ennemis éclatés par les munitions explosives et en plus on vient d’obtenir une arme super rare. On a donc grave envie de l’essayer pour voir ce qu’elle vaut.
Par contre, j’aimerais qu’on arrête de dire que Borderlands est une révolution du jeu vidéo, du RPG ou que sais-je encore. Une révolution du RPG ? Non. DU FPS ? Non plus. Outre une fois encore, le fait que pour un jeu de rôle, le soft ne possède AUCUN élément de rôle play et que tout son système ne se base que sur du chiffre, de qui aura le plus gros canon ou le plus gros niveau, de qui arrivera à chopper les xp et que bon, là attends chérie, c’est pas comme si l’histoire prenait une tournure intéressante, c’est juste que je dois valider mes quêtes.
En effet, le jeu est avant tout pensé pour le multijoueur, donc comme tout jeu avant tout penser pour cela, fuck le scénario et le background. Les personnages rencontrés n’ont aucun charisme ou importance, ils ne sont là juste que pour vous filer leur taf à faire à leur place. Ah oui pardon, je veux parler de « mission ». L’univers n’est jamais expliqué, on obtient quelques révélations à la toute fin, mais c’est tout. Il y a pourtant des trucs, comme les compagnies d’armes qui font aussi dans d’autre trucs, mais pourquoi et comment ? N’y a-t-il que Pandore dans l’univers tout entier ? Faut croire que oui presque, car on ne vous parlera de presque rien, même pas des héros qui ne sont que des avatars ou des classes si on veut être tolérant. Moi je ne le serai pas.
I ) Des repompes diverses de game system de RPG
Alors au départ, vous devez choisir un avatar ( ou une classe ). Chaque avatar va vous permettre d’utiliser des capacités différentes et variés mais toutes auront la même aventure, cependant, leur personnalité reflété par leur voix, change. Le but du jeu, est de remplir des objectifs donnés par des PNJ pour la plupart en parcourant des mondes désertés par les humains mais remplis d’ennemis, souvent des bestioles dégueulasses. Fort heureusement, que ce soit sur les ennemis ou dans des coffres disséminés voir des boss, vous trouverez des équipements afin de mieux vous défendre. De plus, grâce à l’expérience accumulée en remplissant des objectifs ou en massacrant des mobs, vous grimperez en niveau, ce qui vous permet de devenir plus fort et d’obtenir de nouvelles capacités. Une fois que vous remplissez tous les objectifs d’un lieu, vous changez d’endroit et de cadre, mais ça ne change pas vraiment le gameplay, juste les ennemis rencontré.
Voilà ça, c’est Diablo II.
Maintenant on va parler de Borderlands :
Alors au départ, vous devez choisir un avatar ( ou une classe ). Chaque avatar va vous permettre d’utiliser des capacités différentes et variés mais toutes auront la même aventure, cependant, leur personnalité reflété par leur voix, change. Le but du jeu, est de remplir des objectifs donnés par des PNJ pour la plupart en parcourant des mondes désertés par les humains mais remplis d’ennemis, souvent des bestioles dégueulasses. Fort heureusement, que ce soit sur les ennemis ou dans des coffres disséminés voir des boss, vous trouverez des équipements afin de mieux vous défendre. De plus, grâce à l’expérience accumulée en remplissant des objectifs ou en massacrant des mobs, vous grimperez en niveau, ce qui vous permet de devenir plus fort et d’obtenir de nouvelles capacités ( passive seulement ). Une fois que vous remplissez tous les objectifs d’un lieu, vous changez d’endroit et de cadre, mais ça ne change pas vraiment le gameplay ou les ennemis rencontrés. Ah, et on peut conduire une bagnole invincible aussi.
Si cela ne vous choque pas, bravo ! Vous êtes bon pour acheter le troisième volet qui sera disponible certainement sous moins de trois ans mais qui ne révolutionnera rien du tout ! Au prix fort bien entendu, on parle de production AAA, pas d’un jeu indépendant ou autre ah mais !
Et les points commun ne s’arrête pas là, on peut bien entendu parler de l’absence complet de background solide. Il se passe certes des choses, mais on a l’impression de rien faire du tout à part de sauver le monde. Chacun vit sa petite vie, et rien ne change. Mais c’est encore plus terrible chez Borderlands. Chaque classe ou avatar ne possède qu’une capacité active, toutes les autres sont des capacités passives que l’on n’active pas. Les armes qui sont les points forts du jeu ne sont pas si différentes que cela et à vrai dire, on se moque presque du constructeurs de celle-ci, car les entreprises ne se démarque pas ou fort peu ( ce défaut sera heureusement corrigé dans Borderlands 2 ). On pouvait crafter un chouia dans Diablo 2, mais pas dans Borderlands et enfin, les quêtes sont digne d’un MMO. C’est horrible. Ci-dessous, l’ensemble des quêtes de Borderlands.
- Va voir Truc.
- Tues moi X Machins dans tel zone.
- Va tuer tel boss.
- Rapporte moi ça.
- Collectionne X machins.
- Active un truc.
C’est tout. Digne d’un MMO je vous dit. Heureusement que ça bouge un peu plus, mais niveau RPG, Borderlands ne change rien de ce que l’on connaît déjà. C’est du Diablo en plus limité dans un univers futuriste.
II ) Un FPS déjà vu autre part.
Un monde futuriste dans lesquelles nos batailles se déroulent en terrain semi ouvert ? C’est pas Borderlands qui l’a inventé, c’est Halo à ma connaissance ( à moins que ce ne soit un autre FPS ). Dans tous les cas, ce n’est pas désagréable de ne pas être condamné à écumer des couloirs pour nous planquer derrières des caisses en bois indestructible. A noter que l’on aura aussi un bouclier qui se recharge et de la santé qui elle, doit être soigné. Cependant, c’est tout. Les autres actions ne révolutionne rien, on tire, on recharge, on s’accroupit, on lance des grenades et on attaque au corps à corps tout en sprintant de temps en temps.
De même, il existait déjà des FPS avec des éléments de RPG, tel le mythique Deux Ex. Ce n’est pas Borderlands qui a lancé le concept des éléments de jeu de rôle dans un gameplay à la première personne. Le seul souci, c’est que Borderlands reprend des préceptes de MMO là encore. Un niveau gagné = un point de capacité. C’est tout. Le personnage manie de mieux en mieux les armes qu’il utilise au fur et à mesure, mais sinon rien de bien transcendant, d’innovant ou de révolutionnaire.
III ) La fonction multi-joueurs
C’est de la coopération, c’est bien, ça évite les PK. Une idée qui est cependant à la fois bonne et discriminatoire, c’est la fonction de duel. C’est simple, en cas de désaccord, deux joueurs peuvent se battre pour obtenir un truc. Ca évite les ninjas, ces êtres horripilants qui vous piquent des choses dont vous en avez besoin juste pour les revendre. Le souci, c’est que du coup, vous pouvez vous faire racketter si vous n’êtes pas assez fort. Donc le joueur le moins stuffé du groupe, même à niveau égale n’aura jamais rien tandis que les autres se goinfreront. Sinon rien de bien transcendant. Possibilité de buffer les autres par les compétences ou par les mods de classes, deux membres par véhicules, bref, rien d’extraordinaire.
IV ) Conclusion
Chaque mois, nous avons des shooters génériques prenant place dans des couloirs, se prenant beaucoup trop au sérieux et surtout prenant place dans un conflit moderne ultra vu et revu. Donc, dès qu’un FPS présente un peu d’air frais, on a l’impression d’avoir affaire à un nouveau genre, à un truc qui va révolutionner enfin le shooter à vue subjectifs. Sauf qu’en fait, quand on regarde en arrière ou que l’on se questionne, on voit bien que chacune de ces idées viennent d’autre part. Pourtant, Borderlands est un très bon jeu et je passe d’excellent moment dessus. Ce qui me gonfle donc, c’est la quantité de gens qui dise de ce jeu qu’il est spécial ou qui est une nouvelle école du FPS. Ses idées ne sont pas originales, juste bien implanté. Donc, quand un journaliste vidéoludique dit le contraire ou qu’un de vos camarades commence à vous tanner là-dessus, montrez lui cet article ou reprenez mes arguments. Juste pour qu’il arrête de se voiler la face ou par sadisme, comme vous le souhaitez.