Joyeux Non-Anniversaire ! [Touko Aozaki]

GRANDE FÊTE CE SOIR !
VENEZ CÉLÉBRER VOTRE NON-ANNIVERSAIRE EN COMPAGNIE DU PLUS RAVISSANT LAPIN BLANC QUI SOIT !
LAISSEZ-VOUS EMPORTER DANS UNE SOIRÉE OÙ LE MERVEILLEUX FUSIONNERA AVEC LA MAGIE POUR VOTRE PLUS GRAND RAVISSEMENT !

Et, même si c’est votre anniversaire, vous pouvez venir !

L’annonce avait été affichée dans la plupart des journaux locaux de la ville, et dans de grandes affiches publicitaires. Elle s’étalait sur toute une page, et montrait, outre l’encadré ci-dessus, la photographie de White Rabbit, qui faisait un clin d’œil au lecteur. La fête avait lieu au Western Cabaret Show, une salle de fête privée connue pour ses spectacles magiques et acrobatiques. C’était une grande pièce, qui faisait aussi office de restaurant, mais à l’entrée payante. Ainsi, on pouvait simplement venir pour voir les performances, ou aussi pour manger. Pour White Rabbit, le Western Cabaret Show était une excellente occasion de s’amuser un peu. Elle avait, avec Jaina, rencontré le directeur du Western Cabaret Show, et n’avait eu aucune difficulté à obtenir une petite place.

Il y avait beaucoup de clients, et le numéro de White Rabbit venait au milieu de la soirée, après le spectacle d’un humoriste. Ce n’était pas un petit cabaret minable de la Toussaint, mais l’un des plus grands cabarets de la ville. Les gens qui y venaient oscillaient entre la classe moyenne aisée et les riches, incluant aussi bien des hommes d’affaires, des avocats, des juges, des politiciens, ou des Yakuzas.

« ...Hey, qu’j’lui dis, tu me prendrais quand même pas pour ta femme ! »

C’est sur cette touche finale que l’humoriste termina son numéro, ayant lieu à une belle ovation. White Rabbit espérait obtenir un tel succès, mais elle n’en doutait pas. Car, à vrai dire, le spectacle qu’elle comptait leur offrir n’aurait rien à voir avec celui d’un prestidigitateur manipulant ses cartes. Ce serait grandiose, et digne d’elle.

« Remercions donc Jochyouze-san pour ce pastiche ma foi fort réussi, et continuons la soirée, si vous le voulez bien, par notre clou. Elle nous provient tout droit d’un pays dans lequel je mourrais envie d’aller si je n’avais pas une armée de créanciers et de banquiers hargneux aux fesses ! Une petite lapine venant tout droit du pays des Merveilles pour nous offrir un spectacle magnifique : WHITE RABBIT ! »

Il y eut quelques applaudissements, et les lumières s’affaiblirent un peu. Les rideaux rouges de la scène s’écartèrent... Pour voir une espèce de meuble très fin recouvert d’un drap. Aucune trace de la magicienne. Les secondes défilèrent, et on commença à entendre des murmures. Une quinzaine de secondes venaient de s’écouler, et on percevait déjà l’impatience du public, quand une porte se mit à claquer. Immédiatement, tous les regards se tournèrent vers l’origine du bruit : une porte en hauteur. Une femme dans un épais manteau, et avec une chevelure brune, débarqua.

« Oh, excusez-moi, le Chapelier Fou m’a retenu pour une tasse de thé... Et vous savez comme moi qu’il ne faut jamais rater l’heure du thé, pas vrai ? Je me change, je me change ! »

Quelques rires fusèrent. La femme se mit ensuite à descendre, et, comme par magie, on vit son gros manteau disparaître, se mettant à flotter dans le ciel, tandis que ses autres vêtements disparurent. Sa chevelure changea également de couleur, et White Rabbit trébucha alors sur une marché.

« Îîîîh !! »

La femme tomba... Et atterrit alors sur l’estrade, s’écrasant en plein milieu de cette dernière. Les spectateurs regardèrent la scène, assez éberlués. White Rabbit se redressa lentement.

« Urf... Désolée pour cette petite chute... Je ne me suis pas fait mal, rassurez-vous ! »

Elle secoua la tête, et joignit ses mains dans son dos.

« Je suis le Lapin blanc, et je vous souhaite à tous un joyeux Non-Anniversaire ! »

Il y eut quelques applaudissements. White Rabbit se pencha alors vers les gens assis devant elle, et prit un air suspicieux :

« A moins... A moins qu’il n’y ait ici des intrus ? Des individus qui ont décidé qu’il serait intelligent de fêter leur anniversaire à une soirée où, précisément, nous fêtons un non-anniversaire... Hum... »

White Rabbit se redressa alors, sautilla en se retournant, puis regarda son public.

« Comme je ne peux décemment pas célébrer mon propre non-anniversaire, j’aurais besoin d’une personne dans le public qui aurait envie de célébrer son non-anniversaire. Alors, alors ? Qui veut bien se dévouer, et suivre le Lapin blanc ? J’aurais une surprise pour lui... » rajouta-t-elle, sur un ton mystérieux.

Touko avait remarqué l'annonce dès qu'elle avait acheté le journal. Un spectacle de magie, hum? Ça pourrait être intéressant de voir ce que ça allait donner. Et puis ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu le film Alice au pays des merveilles, donc ça lui rappellerait de bons souvenirs. Aucune raison de rater ça. Même pour quelques milliers de yen... Okay, plus de dix mille, mais bon, elle n'était pas vraiment du genre à compter quand elle dépensait donc elle s'en moquait un peu. Il faudrait aussi qu'elle s'habille correctement. Pas très difficile pour elle mais une nécessité. Oui, elle allait voir ce que ça allait donner.

Au final elle n'avait pas eu de difficulté à obtenir une place pour le cabaret. Un sourire aimable, quelques mots sur sa petite entreprise et le fait qu'elle était bien habillée laissaient indiquer sans équivoque qu'elle faisait partir, si non du potin de la ville, au moins d'une bonne classe moyenne. Elle doutait grandement que des gens en galère dépenseraient de l'argent pour assister à un tel spectacle, mais elle n'était pas... enfin, ça dépendait des jours, mais au pire elle pouvait toujours rouler l'Association en utilisant le nom de sa sœur une fois de plus. Faire d'une pierre trois coups.


Le grand soir était arrivé, et Touko avait décidé de sortir des habits appropriés. Adieu la chemise blanche et le pantalon de tailleur. Elle portait une courte robe noire en dentelle, des collants noirs et des chaussures à talons, le tout recouvert par son long manteau vert. Pour finir, elle portait des gants de soie noirs et son écharpe vert foncé était maintenue sur son manteau par une broche orange. Elle avait l'air distingué et tout à fait à sa place parmi les convives de cette soirée.

Elle prit place à une table seule et se défit de son manteau, attirant quelques regards de ci de là, auxquels elle répondit par de simples sourires. Et puis le spectacle commença, divers artistes passèrent sur scène, des comédiens, un couple ou deux de magiciens de scène, pas vraiment mauvais et même talentueux, mais leurs numéros en eux même manquaient d'originalité donc elle n'accrocha pas particulièrement. Elle applaudit leur dextérité le moment venu, mais pas leur imagination. Un dernier comédien, plutôt amusant qu'elle applaudit poliment et enfin l'annonceur s'avança sur scène.

« Remercions donc Jochyouze-san pour ce pastiche ma foi fort réussi, et continuons la soirée, si vous le voulez bien, par notre clou. Elle nous provient tout droit d’un pays dans lequel je mourrais envie d’aller si je n’avais pas une armée de créanciers et de banquiers hargneux aux fesses ! Une petite lapine venant tout droit du pays des Merveilles pour nous offrir un spectacle magnifique : WHITE RABBIT ! »

Voila le numéro qui commençait. Les secondes passèrent, et toujours rien sur scène. Enfin, ça n'étonnait pas beaucoup Touko, après tout le Lapin Blanc était toujours en retard non? Et en effet, une porte claqua et la femme apparut, plutôt loin du stéréotype du lapin blanc. Tout changea après quelques secondes, et le sourire de Touko s'effaça de son visage. Ça c'était différent. Et elle pouvait sentir que ce n'était pas simplement un tour de passe passe. Après quelques secondes de choc un sourire amusé s'afficha de nouveau sur son visage. Ce début promettait, et elle était à présent sure qu'elle n'avait pas gaspillé son argent.

C'est pourquoi, lorsque la jeune femme demanda un volontaire, elle leva la main presque immédiatement, avant de se lever elle même. Parce que vraiment, elle avait envie d'en savoir plus, et que ça allait probablement être très intéressant.

Il y eut quelques murmures, et, très rapidement, White Rabbit eut la surprise de voir une main levée... Et à quelle délicieuse femme cette maison appartenait ! Son regard lorgnait avec plaisir sur cette belle femme, une jolie rousse, avec une robe noire qui lui allait à merveille, et de longs gants en soi. Elle avait tout pour lui plaire... Ainsi que quelques pouvoirs magiques que White Rabbit perçut très rapidement. Entre magiciens, on se reconnaissait. Elle esquissa un sourire, et un projecteur ne tarda pas à éclairer notre visage.

« Applaudissons notre volontaire, cher public ! »

Il y eut quelques applaudissements, et White Rabbit descendit alors de scène, avançant vers la jeune femme, qui était parmi les tables les plus proches de l’estrade. Plusieurs clients lorgnèrent sans hésitation sur le postérieur très attirant de White Rabbit, qui n’en fut pas gênée. A dire vrai, le contraire l’aurait irrité. Quand on était une belle femme, il fallait savoir entretenir son capital beauté ! La femme aux cheveux blancs rejoignit donc la mystérieuse cliente, et lui fit un élégant sourire, en tendant sa main vers elle.

« Suivez-moi, et laissez-vous, telle Alice, guider vers le Pays des Merveilles ! »

De nouveaux applaudissements eurent lieu, et White Rabbit fit marche arrière, tenant la femme par la main. Une belle magicienne... Que demander de plus ? White Rabbit sentait qu’elle allait bien s’amuser ce soir. Les deux femmes montèrent sur l’estrade, et White Rabbit regarda l’assistance, puis esquissa un léger sourire devant la jeune femme. Le numéro allait pouvoir commencer, et elle posa un doigt sur ses lèvres, penchant sa tête vers la femme.

« Hum... Que serait une fête de non-anniversaire sans une tasse de thé, hein ? Il faut que je trouve mes affaires ! »

Et, disant cela, White Rabbit se posta dans le dos de la femme, et glissa ses mains sous son dos, avant d’en sortir, comme par magie, différents objets. Elle attrapa une botte, prit une petite mine boudeuse, la jeta sur le sol, puis attrapa un bouquet de fleurs.

« Rooh, décidément ! s’exclama-t-elle. Ne vous retournez pas, ma chère, votre superbe dos abrite bien des merveilles ! »

Pour faire apparaître les objets, elle utilisait un portail de téléportation, puis finit par attraper une théière, et deux tasses de thés. White Rabbit sourit de plaisir, puis se posta devant la femme, et lui tendit une tasse.

« Buvons donc à notre non-anniversaire ! Santé ! »

White Rabbit but du thé, et se mit alors à avoir un hoquet. Et, quand elle hoqueta, des bulles sortirent de sa bouche. De grosses bulles qui se mirent à flotter, et filèrent vers le public. Les enfants émerveillés, qui se tenaient au premier rang, levèrent leurs bras en essayant d’attraper les bulles d’airs, qui explosèrent à leurs contacts. White Rabbit se racla légèrement la gorge, et cracha une langue de feu depuis sa bouche, la langue de feu venant ensuite former une espèce de dragon ailé qui se déplaça autour de l’estrade, avant de disparaître. La femme s’amusait comme une petite folle, et glissa ses mains dans son dos, avant d’en sortir un jeu de cartes.

« Mesdames et Messieurs, voici un jeu de tarot... Notre chère invitée pourra le confirmer. Le confirmez-vous, Madame ? »

White Rabbit lui tendit le jeu de cartes, avec un léger sourire. C’était un jeu on ne peut plus normal.

Touko vit le sourire de la magicienne et fronça légèrement des yeux alors que le projecteur arriva sur elle même. Elle n'aimait pas avoir la lumière sur elle, mais en même temps elle s'était portée volontaire donc il fallait assumer. Et puis de manière plus simple, elle avait aussi froncé les yeux pour éviter d'être éblouie... accessoirement. Elle se leva lorsque White Rabbit approcha de sa table et pris sa main sans hésitation aucune, la suivant sur scène. Ses propos lui arrachèrent un sourire amusé, et elle devait bien reconnaître que la magicienne savait captiver une foule, que ce soit de par son apparence comme par ses propos.

Touko comptait bien s'amuser ce soir, et au final ce spectacle promettait assez pour qu'elle serve d'assistante à la magicienne. Rapidement, les deux femmes furent sur scène et Touko rentra dans le jeu, feignant une curiosité bien plus élevée que celle qui l'habitait afin de faire la parfaite petite Alice surprise de se retrouver au Pays des Merveilles. Ainsi, elle sembla curieuse lorsque White Rabbit parla de ses affaires qu'il faudrait qu'elle retrouve, et elle afficha sur son visage un mélange de curiosité et d'appréhension, regardant occasionnellement au dessus de son épaule de manière exagérée alors qu'elle pouvait sentir la magie utilisée dans son dos, presque contre sa peau. C'était déroutant, et aucun mage digne de ce nom qu'elle connaissait n'aurait laissé un ou une autre mage pratiquer leur magie si près d'eux. Qui savait ce qu'il pouvait leur arriver, les magies de contrôle mental n'étaient pas si inhabituelles que ça.

Mais Touko n'était pas ordinaire, et au final n'avait à craindre que les magies touchant à l'âme. Et même là, ça dépendait de la vitesse d'application de la magie. Si elle sentait un problème, elle pouvait toujours se suicider immédiatement et rejoindre un autre corps, laissant à White Rabbit un tas de problèmes. Non, elle était confiante et donc la laissa faire, jouant le jeu.

Le compliment sur son dos était inattendu mais pas malvenu, et elle ne répondit pas, laissant à White Rabbit la mainmise sur son audience. Elle n'était après tout qu'une assistante dans ce show. Avait-elle rougi face à ce compliment? Elle ne le savait pas vraiment. Certains spectateurs auraient dit que ses joues s'étaient teintées de rouge, très légèrement, d'autres auraient soutenu que non. Ce n'était pas important au final. Car la théière fut retrouvée, et un thé lui fut offert.

- Merci, santé a vous aussi et joyeux non-anniversaire.

Touko fut un peu surprise par le thé et l'effet qu'il eut sur White Rabbit, mais une petite analyse rapide indiqua que c'était du thé normal, et donc totalement inoffensif. Elle porta donc la tasse à ses lèvres et but le thé alors que le dragon de flammes alla vadrouiller autour de l'estrade et disparut par la suite. Le thé était délicieux, parfaitement bien préparé, et elle prit donc un couple de secondes de plus pour le finir, alors même que White Rabbit lui avait demandé de vérifier le jeu de tarot. Elle déposa ensuite la tasse à terre délicatement et lui sourit.

- Je suis infiniment désolée, mais gâcher une aussi exquise préparation par de la précipitation aurait été malvenu.

Touko prit le jeu de cartes en main et l'analysa, ne détectant pas une pointe de magie. Elle le plaça ensuite en main et regarda les cartes rapidement, ne détectant aucun problème. Un sourire amusé fut à nouveau sur ses lèvres quand elle rendit le paquet de cartes à la lapine.

- En effet, rien de spécial, un jeu tout à fait normal.

Ce serait amusant de voir où White Rabbit voulait en venir avec ça.

Un spectacle de magie, c’était, avant tout, un spectacle. Il fallait donc captiver le public, susciter l’intérêt de ce dernier. Et White Rabbit avait, fort heureusement, de sérieux arguments en sa faveur. Outre sa tenue érotique extrêmement coquine, elle était aussi énergique et vive, maniant l’humour et la magie. Elle n’avait pas choisi totalement au hasard cette femme parmi l’assemblée. Elle savait qu’elle savait, elle savait qu’elle était une magicienne. C’était une raison amplement suffisante pour la conduire ici. Les magiciens disposaient tous d’une sorte de sixième sens, de don qui leur permettait de sentir la magie. Avec l’expérience, ce don devenait instinctif, mais, en méditant, il était renforcé, et permettait bien des choses... Comme étendre des cercles de perception autour de soi, qui fonctionnaient comme des zones défensives, permettant de savoir si quelqu’un entrait dans le cercle. White Rabbit s’amusait beaucoup, en ce moment, surtout face à une autre magicienne.

Elle avait décidé de faire un nouveau tour, en retournant aux grands classiques des magiciens, les jeux de cartes. Elle connaissait les grands classiques des prestidigitateurs. Les tours de cartes reposaient essentiellement sur la logique et sur la triche. La belle rouquine observa attentivement le jeu de cartes, puis indiqua qu’il était normal. Ce n’était pas un jeu truqué. Bien sûr, il était toujours possible que la femme soit de connivence avec White Rabbit, mais son tour ne consistait pas à impliquer qu’elle.

« J’aimerais que trois volontaires viennent ici... Des enfants, de préférence. »

Il y avait des familles qui étaient venues, et plusieurs enfants finirent par approcher, poussés par leurs parents, qui étaient amusés. Ils étaient légèrement nerveux, les trois se rapprochant de White Rabbit. Il y avait une fille et deux garçons. La femme-lapine se pencha vers eux, en leur souriant.

« Salut, vous ! »

Elle fléchit alors les genoux, se mettant à la hauteur de ces derniers.

« Vous voulez bien m’aider à faire quelque chose, les enfants ? »

Elle parlait sur un ton un peu plus bas, de conspiratrice. La fille hocha la tête de haut en bas, et White Rabbit sourit, puis se releva à l’aide de ses jambes, montrant à quel point elle était agile. Elle déposa le jeu de cartes sur une table, et invita les enfants à prendre chacun un tas, de la taille qu’ils voulaient. Silencieusement, les enfants obtempérèrent, leur imagination intriguée. Il n’y avait rien de mieux pour motiver les enfants ! Chacun fit trois tas, et White Rabbit leur sourit, en embrassant chacun sur le crâne, les faisant rougir. Elle se retourna ensuite, et regarda la magicienne, la femme qu’elle avait invité.

« Prenez une carte au choix, Madame. »

Elle croisa les bras, s’écartant un peu, et attendit que la femme prenne une carte.

« Prenez-en encore deux autres. »

Une fois que ce fut fait, elle lâcha :

« N’auriez-vous pas en main... Hum... Les trois Bouts ? »

Au tarot, les Bouts étaient des pièces maîtresses : l’Atout 21, l’Atout 1, et le Joker. Ce tour n’était pas le plus impressionnant qu’elle avait en stock... Mais il fallait bien varier les plaisirs, après tout.