Nom/Prénom/Surnom :Melendil
Âge : 47 ans
Sexe : Masculin
Race : Semi elfe
Orientation sexuelle: Hétéro
Description physique : Du haut de son mètre soixante-quatorze de hauteur, Melendil peut se rassurer de ne pas avoir à lever la tête pour regarder directement chaque personne qu'il croise, à la condition qu'elles soient humanoïdes bien entendu. C'est un demi-elfe, son sang elfique se remarque dès le premier coup d'oeil de par ses oreilles longues, pointues, et dépourvues de lobe. Les formes fines de son visage et son agilité proviennent également de son sang elfique, mais si il prend la peine de dissimuler ses oreilles, il se fait aisément confondre avec un humain un peu efféminé.
Melendil a de longs cheveux bruns, qui tombent en cascade sur ses épaules. Ses yeux d'un bleu clair se remarquent d'autant plus aisément qu'il a la peau mate, ce qui leur donne une profondeur ne déplaisant pas à ces dames. Il s'en est en tout cas plusieurs fois servi pour séduire des dames, à tel point que ce n'était pas lui qui disait « t'a de beaux yeux tu sais ? ». Son corps est musclé. Il ne rivalisera toutefois jamais avec ce cher Conan le barbare, mais tout le monde ne peut être aussi musculeux. N'est-ce pas ?
Dernière précision, Melendil est imberbe. Il a beau avoir depuis longtemps passé l'âge de la puberté, son sang elfique lui interdit formellement d'avoir des poils.
Caractère : Voleur au grand cœur pour certains, misérable vermine méritant de croupir en prison pour d'autres, Melendil est tout cela et même un peu plus. Il n'est pas du genre a respecter les lois, mais plutôt son propre code moral qui entre très souvent en conflit avec les systèmes de lois. Il estime qu'il y a un peu trop de pauvres dans un endroit ? Il ira voler quelques babioles aux nobles locaux afin de rééquilibrer la balance. Melendil est quelqu'un qui ne supporte pas les injustices que la justice traditionnelle ne peut pas, ou ne veut pas, combattre.
Après de longues années de sa vie à vivre un enfer, Melendil est à présent dans une optique de profiter de sa liberté, de vivre à fond. Il est très sociable bien qu'il ne l'était pas avant, tolérant quand aux us et coutumes qui ne sont pas les siennes, sans pour autant accepter quoi que ce soit. Ainsi si un royaume a pour tradition l'esclavage, ce n'est pas pour autant qu'il ne cherchera pas à tabasser la tronche aux esclavagistes qu'il croise.
Melendil est en somme quelqu'un de très agréable pour peu que vous ne soyez pas du genre à vouloir écraser vos semblables sous votre botte, il se sens même très proche des opprimés, des gens en difficulté, et ne restera jamais inactif face à quelque chose se passant devant ses yeux.
Histoire : Melendil ne sait pas qui sont ses parents, et il ne le saura probablement jamais. Ses premiers souvenirs remontent à l'orphelinat où il a été élevé, si on peut dire, par des personnes qui faisaient un commerce des enfants dont il avaient la charge. Melendil se trouva rapidement mis à part par les autres du fait de ses longues oreilles, oui il en faut peu aux enfants pour être cruels, et passa le plus clair de son temps seul renfermé avec ses seules pensées pour l'accompagner.
Lorsqu'il atteignit seize ans, l'orphelinat le mit gentiment sur le pallier de sa porte, car il avait été vendu à des membres d'une guilde locale de voleurs, qui s'étaient intéressés à lui. Les elfes étant réputés pour leur agilité et leur discretion, il devint par la force des choses un membre d'une guilde de voleurs. Pour s'assurer de la loyauté et de la productivité de ses protégés, le maître de guilde avait depuis longtemps mis au point un système aussi vicieux qu'efficace. Chaque membre se voyait innoculé lors de son premier jour une dose de poison qui restait à vie dans l'organisme, et il fallait prendre quotidiennment une dose d'antidote pour espérer vivre une journée de plus. L'antidote étant bien entendu jalousement gardé par le maître de guilde, une résiliation de son contrat avec lui résultait d'une mort violente par empoisonnement.
Melendil se trouva très jeune dans un environnement dur et hostile. Encore une fois ses longues oreilles et son apparence de fille manquée lui valûrent les moqueries des autres, et même bien pire que ça. Le maître de guilde surtout, avait une orientation autre que l'hétérosexualité, et utilisa, littéralement, Melendil à de nombreuses reprises et contre son gré. Mais on ne lui demandait pas son avis, et il subit durant de longues années une vie qui risquait de le rendre fou.
Heureusement pour lui, il ne resta pas indéfiniment sans amis. L'alchimiste de la guilde, un vieil humain, se prit d'amitié pour Melendil, et lui apprit lorsqu'il avait du temps libre beaucoup de choses utiles. Lire et écrire, compter, ainsi que quelques notions de son art d'alchimiste. Le reste du temps, Melendil devait voler pour rapporter sa part au maître de guilde, et obtenir sa part d'antidote. Au fil des années, il devint très doué dans l'art de subtiliser des bourses, d'entrer par effraction sans se faire repérer, ou bien d'arnaquer de pauvres voyageurs naïfs. Il était bon, très bon même, ce qui attisait la jalousie de ses pairs, mais peu lui importait car il ne les tenait pas non plus dans son cœur.
Conscient qu'à terme la guilde souhaiterait la mort de Melendil, le vieil alchimiste entreprit à cette période de lui donner sa future clef pour la liberté. Lui qui était responsable de la préparation du poison, qui permettait au maître de guilde d'asseoir son emprise, en fit ingérer des doses de plus en plus fortes au demi elfe afin que son organisme finisse par adopter une immunité à ses effets. Melendil devint immunisé au poison qui coulait dans ses veines, et peu de temps après l'alchimiste mourut de vieillesse, non sans avoir la satisfaction d'avoir donné à Melendil l'occasion de s'émanciper de la guilde. Il avait à présent perdu son seul ami, et un soir, il étrangla le maître de guilde dans son sommeil, ainsi que son nouvel alchimiste, et parvint à s'enfuir de la ville pour ne jamais y revenir. Il savait qu'il avait condamné tous les autres membres de la guilde à une mort certaine, mais ils avaient fait de sa vie un enfer pendant des années, alors il n'éprouva pas le moindre remord.
La liberté s'offrait à lui, et il en profita pour voyager sur les routes de ce monde gigantesque. Il allait de ville en ville, volant pour survivre, mais en sélectionnant toujours les victimes de ses larcins parmi les bourgeois et les riches marchands. Et s'il gardait sur lui de quoi vivre, il distribuait aussi discrètement une part non négligeable de ses rapines à des gens dans le besoin.
Situation de départ : Quelques expériences
Autres : C'est un dieu des baisers romantiques.
Comment avez vous connu le forum : Par hasard
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Je ne pense pas.