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Les aléas d'une partie de chasse. | PV |

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Confrérie Argon Rylos

Légion

Les aléas d'une partie de chasse. | PV |

lundi 17 décembre 2012, 17:40:33

« HUNTER CBX-7 – Transmission d’informations à Logren Ushtakos – Objet : Proie. Cible : Yakoto Shinji. Age : 28 ans. Date de naissance : 14/04  Lieu de naissance : Seikusu. Origine : Nippon. Dernière Adresse Connue : 325 Ruelles Hirohito complexe de logements sociaux «Tilleul » Bâtiment C. Autres : Finances en déclin. Pas de travail depuis 3 ans. Description physique : Taille conséquente. Crane dégarnis. Léger surpoids. Yeux : Marron. Voir photographie ci-joint. »

Installé en tailleur, l’imperturbable Logren écoutait la voix du cyborg lui décrire sa proie, notant dans un coin de sa tête la description physique de l’homme. Il arqua un sourcil lorsque la mention de la photographie fut faite. Lentement, il se releva, inclinant sa tête à droite, puis à gauche pour faire craquer ses vertèbres. Il se dirigea vers l’écran et pianota un instant sur le petit clavier pour afficher quelques clichés de sa cible. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était grand oui. Une petite bedaine à bière, des bras larges. Le crane tondu, l’homme portait une petite moustache et un bouc.

« Dis moi, CBX, qu’a-t-il fait pour que nous nous chargions de sa tête ? »

« Yakoto Shinji, accusé de viols, de séquestration, de meutres… non condamné pour vices de procédures. Surnommé le Boucher de la Toussaint. Sept victimes à son palmarès. Prédateur sexuel reconnu, et tueur d’enfants. Il est du genre par… »

D’une pression de l’index, il ferma la conversation et empêchant le cyborg d’en dire d’avantage, il tourne alors les talons, et suit les grands couloirs des souterrains pour rejoindre le vestiaire. Il enfila une paire de botte militaire, ainsi qu’un pantalon de treillis camo-urbain. Il ne couvrit son torse d’aucuns vêtements, mais passa malgré tout un long manteau sur ses épaules. Un trench-coat de cuir épais d’un gris très foncé. Une ceinture vint serrer sa taille. Ceinture à laquelle il fit pendre ses deux armes fétiches. Un tomawak taillé dans l’os du créature d’un autre monde, et une longue dague. Le voila fin prêt. Chasser les primees pour Logren est quelque chose de plaisant. Mais quand on s’en prend à ce genre d’individu, le job n’est plus plaisant. Il est bien plus que ça.

Marcheur habile, il ne lui faut pas longtemps pour remonter à la surface, et partir des docks pour rejoindre la ville. La nuit étant tombée, il n’est guère compliqué pour lui de se faufiler ici et là sans un bruit. Il ne tarde pas à trouver sa cible, et plus par jeu que par nécessité, il suit le boucher de Toussaint jusqu’à ce que ce dernier rentre chez lui. C’est là qu’il le tuera, dans son appartement minable, un trois pièces minuscules et à la limite de l’insalubrité. Logren a toutefois fait une erreur. Celle de ne pas écouter le cyborg. Le boucher est du genre attentif, et paranoïaque, et il sait qu’il est suivit.

L’avatar est accueilli par une nuée de plombs, de la chevrotine qui perse le thorax du chasseur, mais ne le tue pas. Alors devant l’inaction de son arme, et devant la vitesse de soin de son assaillant, le type bedonnant ne tarde pas à prendre la fuite, il dévale l’escalier, et galope dans les rues, l’indien lui, passe par la fenêtre, le traque depuis les toits. L’homme affolé ne met pas longtemps à faire lui aussi une erreur. Tous les animaux traqués tombent dans des traquenards, la panique est un ennemi mortel qui vous pousse toujours à la faute. Celle du Boucher, c’est d’avoir pris à droite au mauvais moment. Le voila dans un cul de sac. Logren n’a même pas à se presser de descendre de son perchoir… en évitant de tout de même les plombs. Si ça ne le tue pas, ça reste très désagréable de se sentir perforé. L’homme à cours de munition tombe finalement à genoux, les mains liées.

« Pitié… prends mon fric… j’peux t’aider à avoir de la came si c’est ça ton trip, mais ne me tue pas ! »

L’indien dégage l’un des pants de son long manteau, et tire son tomahawk qu’il fait tournoyer un peu.

« Avoir peu de cheveux, c’est un avantage dans ce que tu fais ? Aucune fille n’a pu te saisir par la tignasse en se débattant… tu ne laisses aucun cheveux sur les lieux de tes crimes. Mais avec moi, ce sera différent. »

Logren peut être aussi cruel que ses proies, si ce n’est plus. Les Avatars vengeurs ne sont pas réputé pour leur tact de toute façon.

« J’ai l’habitude de prélever un scalp sur les corps de mes cibles… j’attrape les cheveux, et je dégarnis le front avec la lame, après je n’ai qu’à tirer et le scalp vient toute seul. Mais vu que tu n’as pas de cheveux… je serais obligé de racler ma dague sur l’os de sa ta sale caboche… à moins que je ne me montre clément… et que je me contente de te couper les oreilles avant de te tuer. »

Avec véhémence et force, il posa sa main libre sur le crane plein de sueur de l’homme, et levant son arme, prés à l’abattre sur le crane de sa victime… s’il avait su que les tirs et le brouhaha fait par sa proie en fuite avait attiré l’attention d’un adversaire bien plus dangereux que ce chauve grassouillet…
 

Carol Danvers

E.S.P.er

Re : Les aléas d'une partie de chasse. | PV |

Réponse 1 mardi 18 décembre 2012, 10:37:25

Salut Carol, passe une bonne nuit.

Ouais, toi aussi.

C'est avec un long soupir de soulagement que Carol Danvers poussa la porte donnant sur l'extérieur du fast food. Elle venait tout juste de finir son service, il était une heure du matin. Incroyable comme certains et certaines étaient capables de consommer ces merdes à une heure aussi tardive. Carol n'aimait pas son job, mais quand elle terminait à des horaires aussi débiles, elle l'aimait encore moins. Son uniforme de caissière dans le petit sac à dos qui lui servait à transporter ses affaires, son manteau acheté à bas prix dans une boutique locale mis sur ses épaules, elle se prépara à affronter la nuit dans le quartier de la Toussaint.
C'était à croire que son patron faisait exprès de lui donner des horaires de merde, pour le plaisir de la savoir rentrer de nuit dans un quartier dangereux de la ville. Une telle hypothèse était certes un peu tirée par les cheveux, mais des fois, il y avait quand même de quoi se poser des questions quand au degré de perversité sadique de certaines personnes. Heureusement pour elle, Carol était bien moins démunie que d'autres femmes de son âge dans cet environnement potentiellement hostile, avoir des super pouvoirs, ça aide à se sentir en sécurité, même dans un quartier aussi malfamé, il lui était même arrivée au détour d'une rue d'aider des personnes se faisant agresser. C'était comme ça que Miss Marvel était née, et qu'elle commençait à se faire connaître, mais elle restait judicieusement en dehors de toute affaire trop grosse afin de ne pas attirer l'attention sur elle.

Il se mettait doucement à pleuvoir, ajoutant encore un effet angoissant à cette nuit. Certaines parties du quartier manquaient d'éclairage. Carol ramena sa capuche sur sa tête, puis accéléra sa marche, n'ayant pas envie de finir trempée en rentrant chez elle. Il  avait une bouteille qui l'attendait dans son studio, et demain était son jour de pause, une excellente occasion de se remettre de cette journée par une bonne grosse murge.
Sauf que comme souvent, rien ne se passe comme on l'avait prévu à l'origine.
Carol entendit très distinctement un coup de feu alors qu'elle allait entrer dans son immeuble, puis un type sortir à toute vitesse peu après d'un immeuble voisin. S'agissait-il du type qui avait ouvert le feu et qui se barrait après avoir commis un crime ? Ou bien fuyait-il quelqu'un qui en avait après sa peau ? Dans les deux cas, Carol ne pouvait pas rester sans rien faire, elle déposa son surplus d'affaires dans un coin caché puis se mit à courir pour ne pas perdre le fuyard de vue.

La pluie redoublait d'intensité, et à force de courir la capuche de Carol s'était rétractée, mais elle s'en foutait, elle ne serait pas témoin inactive d'un meurtre. Elle couru jusqu'à arriver à un coin de mur donnant sur une ruelle, qui était une impasse, là où avait tourné le type. Elle observa en restant dissimulée par ce coin de mur, et vit que le type n'était pas seul. Y'en avait un autre, au look vraiment inhabituel, une sorte d'amérindien pour autant qu'elle pouvait en juger.
C'était perturbant, d'autant que ce type avait des armes blanches dans les mains. Le type qu'il menaçait lui, elle le reconnaissait pour avoir fait la une des journaux il y a quelques temps, et c'était un caïd craint dans le coin.
Une vengeance ? C'était probable, mais l'homme avec un couteau et une hachette s'apprêtait à faire plus que lui faire peur ou le menacer, il allait le buter. Carol ne pouvait pas laisser faire ça. La jeune femme se concentra en fermant les yeux, ses vêtements actuels se disloquèrent pour laisser place à son costume de super héroïne.

Au moment où l'indien allait abattre ses armes, celui-ci pourrait sentir des petites tapes sur une de ses épaules, comme si quelqu'un lui signalait sa présence. Peut-être alors qu'il se tournerait la tête par réflèxe, pour voir qui faisait ça. Il verrait alors un visage féminin, au longs cheveux blonds trempés, et avec un petit masque autour de ses yeux bleux.
Et accessoirement aussi, bien que ça doit du détail, il sentirait la grosse mandale que Miss Marvel lui mettrait dans la tronche en guise d'introduction à leur rencontre. Elle foutrait aussi un coup de pied au Boucher de la Toussaint peu après, histoire que ce dernier soit éloigné de ce type par la force de cette propulsion, mais aussi parce qu'il le méritait.
Miss Marvel enchaîna plusieurs coups de poing, dont la force n'avait vraiment rien d'humaine, afin de profiter de la surprise de son adversaire. Un dernier l'enverrait s'écraser un peu plus loin sur le goudron mouillé de la ruelle.

Mon vieux, je pense que t'a vu trop de films avec des indiens, ou d'autres trucs du genre. Quoi qu'il en soit, c'est pas ce soir que tu scalpera qui que ce soit, ni même d'autres soirs d'ailleurs. Rends toi.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Confrérie Argon Rylos

Légion

Re : Les aléas d'une partie de chasse. | PV |

Réponse 2 mardi 18 décembre 2012, 12:52:21

Ce qu’il est bon d’assouvir sa vengeance. D’être le bras armé et violent du Bien. Logren semblait presque apaiser à l’idée de vendre la face de ce type… quoique l’orientation prise par l’arme laissait à penser qu’il ne le tuerait pas d’un coup net. Un peu de torture pour donner à ce monstre un avant-gout de ce qu’est l’enfer. Amusant d’ailleurs songea l’indien. Les religions ne sont d’accord sur rien, mais dans toutes, même les cultes les plus bizarres, les méchants finissent par cramer dans un endroit vraiment pas cool. L’enfer de Dante… si c’est comme dans ce poème, le Boucher de Toussaint en baverait sévèrement…

L’arme chercha à fendre l’air, visant droit vers sa clavicule. Le faire souffrir oui, en coupant chaque tendon de chaque membre, et jouer un peu, comme il jouait avec les filles qu’il avait pu attaquer. Seulement voila, la pluie lourde qui dégringole suffit à leurrer les sens de l’amérindien. Par temps sec, il aurait senti la personne arriver, raison pour laquelle il est bien surprise de sentir un index tapoter son épaule.

Chasseur chassé… cette soirée semblait décidément bien plus amusante qu’il n’y paraissait. On a beau être une divinité vengeresse de plusieurs millénaires, on garde un sens ludique. Il dévia donc lentement la tête. Inutile de garde son dos trop exposé. L’accueil est alors fort sympathique, un coup de poing violent qui le fait valdinguer un peu plus loin. Et avant même qu’il n’est le temps de riposter, d’autres pleuvent sur lui. La surprise aidant, l’assaillant parvient à toucher le chasseur à de nombreuses reprises. En fait, Logren ne peut riposter qu’une fois, sur le dernier coup qu’elle lui envoie pour le faire valser à son tour, il se contente d’essayer venir faire trainer la lame du tomahawk sur l’avant-bras de l’inconnue bagarreuse.

Il finit par rouler un peu plus loin sur le sol, mais là ou n’importe quel humain aurait dû avoir son compte, lui se redressa comme si de rien était. Il fit tournoyer son arme dans sa main, et pointa l’autre dans la direction de la jeune femme, la désignant de l’index. Oui, il venait de voir qu’elle était une femme…

« Une femme ? Et jeune en plus ? » s’étonna-t-il un peu.

Pas qu’il était surpris de voir qu’une femme l’ait cogné avec autant de puissance. Il en avait connu des tas, de femmes guerrières. Des divinités, des mercenaires, bonnes ou mauvaises, amies ou ennemies. Cette fois, c’est l’idée qu’une femme défendre un prédateur qui s’en prenait aux femmes justement. Il se tourna vers l’homme.

« Amusant… très amusant. C’est même une sorte… d’ironie. Le tueur de femmes, qui défend sa vie en s’aidant d’une femme. » La voix était presque douce, teinté d’un petit on ne sait quoi laissant deviner une étrange sagesse malgré la violence qu’il s’apprêtait à utiliser.

Le sourire de Logren se fit léger, avant qu’il ne s’approche de nouveau de quelques pas… avant de poser un genou à terre, et de garder sa main non-armée à quelques centimètres du bitume. Il marmonna quelques tirades dans la langue des natifs Iroquois, et après quelques secondes de murmures étranges, chaque rats, chaque animal à quelques dizaines de mètres à la ronde ne tardèrent pas à débarquer pour acculer le Boucher contre le mur afin qu’il ne tente pas de fuir. L’attention du chasseur remonta vers la jeune femme.

« Je ne me rendrais pas, je ne suis pas ton ennemi, e tu n’es pas ma cible. Et si tu crois bien faire, sache que cet homme est un prédateur. Laisse-moi faire, et le cauchemar s’arrêtera… »

Il se redressa, écartant de nouveau son manteau pour en tirer sa dague, le pouce sur le pommeau, et la lame dirigée vers le bas. Elle n’avait pas l’air d’avoir envie de s’écarter… enfin c’est ce qu’il se disait. Avec politesse il baissa doucement la tête. Un adversaire qui parvint à le faire valdinguer comme ça… forcément c’est quelqu’un qui mérite au moins le respect. Et le respect, Logren est très à cheval dessus. On peut penser que les Iroquois ne connaissent que la violence, la barbarie et qu’à part manger les cœurs des ennemis et prendre leur scalp comme trophées ils ne savent rien à la politesse… preuve que si.

« Je vais aller le tuer maintenant… veille à t’écarter de mon chemin, jeune fille. Cette fois, tu ne m’auras pas dans le dos… crois-moi, tu n’as pas envie de m’affronter. » lança-t-il avec son habituel timbre posé.

Et sans un mot de plus, il se dirigea vers le Boucher… et vers elle par la même occasion puisqu’elle lui barrait la route. Oui il songeait réellement qu’elle choisirait de s’écarter.


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