Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jack Marston

Pages: [1] 2 3 ... 22
1
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: jeudi 14 novembre 2024, 02:16:28 »
Il y en a un qui ne va nulle part, en tout cas. :-*

N'hésite pas, si tu dois t'épancher un peu !

2
Le Refuge / Get Out Of Jail Free Card -- Jack, Rosalia
« le: jeudi 14 novembre 2024, 02:07:58 »
La dissolution de l’équipage du Masterclass commençait à vraiment se confirmer. Jack avait passé plusieurs jours à traquer Lana et, une fois retrouvée, il avait vite compris qu’elle ne lui avais permis de la trouver que pour pouvoir lui parler en face-à-face. Les voix étaient montées pendant un instant et ils s’étaient, comme souvent, calmés dans une brutale étreinte. Le calme revenu, ils avaient pu parler et quand il lui avait évoqué son problème, l’espionne lui avait glissé un nom à donner au Refuge, rien de plus, avant de le laisser partir. Il ne savait pas quand ils se reverraient, mais quelque chose lui disait que ce pourrait être la dernière fois, et il se sentit à la fois triste et en paix, comme si cet épisode l’aidait à marquer une étape de sa séparation inévitable avec le reste du groupe.

Le chemin jusqu’au Refuge avait été silencieux et solitaire. Plongé dans ses pensées, Jack ne le vit presque pas passer. Lorsqu’il arriva enfin dans la section de la pléthorique base spatiale de NMEMNYS où étaient installés les irréguliers en détention et les réfugiés de toutes les dimensions, il se rendit à un guichet où un être fort curieux lui cliqueta une question qu’une boîte vocale lui traduisit sur-le-champ.

// nature de la demande //

Jack hocha la tête, sortit le papier remis par Lana d’une de ses poches et, lisant encore une fois le nom sur la petite note, il finit par répondre tandis que la boîte vocale traduisait pour les sens du guichetier.

« Rosalia Del Tredici. »

La créature utilisa une interface spéciale à son guichet pendant un instant avant de parler à nouveau.

// arrivée irrégulièrement… 2 cycles… 3 tentatives d’évasion… placée en détention de très haute sécurité //

Il pouffa, amusé, ce qui lui attira ce qui devait être un regard circonspect du guichetier. Il s’excusa et exposa son problème, et il eut une longue discussion avant d’être dirigé vers un fonctionnaire plus gradé qui l’écouta à son tour avant de lui faire signer plusieurs formulaires et de l’autoriser à la voir.

· · · · · · · · · · · ·

Jack avait attendu un long moment, seul dans une petite salle aveugle, sans fenêtre, ni caméra. Seul un plafonnier, une petite table et deux chaises vissées au sol étaient au centre, prêts à recevoir la discussion à venir. Autant dire qu’il s’était ennuyé ! Mais le jeu en valait la chandelle. S’il pouvait convaincre cette Rosalia de l’aider, il aurait assez d’argent pour se lancer en solitaire et l’aider à regagner son monde, quel qu’il soit. Car il avait très peu de détails sur elle, Lana sachant seulement que la jeune femme semblait particulièrement douée en matière d’évasions. Échapper à la surveillance de NMEMNYS était extrêmement difficile et qu’une étrangère ait réussi à initier une tentative d’évasion à trois reprises en deux jours était déjà extraordinaire en soi.

La porte opposée à celle qu’il avait emprunté cliqueta soudain, et l’Humain s’arrêta pour la voir s’ouvrir. Un puissant robot de sécurité entra en premier, suivi d’une Humaine en combinaison étroite et aux longs cheveux blancs. Malgré sa mine terne après une période d’isolement et trois échecs, Jack la trouva terriblement belle d’entrée de jeu, mais il se secoua et se concentra sur le travail tandis que le robot la suivant l’incitait à entrer. Elle s’assit et les deux robots sortirent, les laissant seuls. Alors, Jack s’assit en face d’elle et la dévisagea une seconde ou deux avant de se racler la gorge et de prendre la parole.

« Je m’appelle Jack. Je suis chasseur de primes. Ne me demande pas comment j’ai eu vent de toi mais tu me sembles parfaitement appropriée pour la mission qui m’attend. Il y a une grosse prime à la clé et je pourrai t’aider à rentrer chez toi et à obtenir un statut légal ici. NMEMNYS… c’est l’IAG qui gère cet endroit neutre… a accepté de te libérer sous ma garde et d’effacer ton dossier si tu m’aidais. »

Il y eut un silence. Elle avait peut-être pas mal de choses à digérer. Ou bien, elle attendait la suite. Il continua.

« Ma cible est Styas Rorieym. Il a une liste d’atrocités plus longue que mon bras derrière lui et les mondes à mille UA à la ronde veulent sa peau. Le problème, c’est qu’il a négocié sa mise en résidence surveillée sur le monde de Colodz, une planète neutre quasiment inviolable dirigée par un conseil de libertariens n’obéissant qu’aux règles du profit. Le voilà donc dans une villa grand luxe fortifiée, bien défendue et sous surveillance permanente et un paquet de planètes sont prêtes à payer pour le récupérer et le juger dignement s’il devait être… disons… extradé par une tierce partie sans affiliation. »

Cette fois, il marqua une vraie pause, s’attendant à prendre un tas de réponses possibles, de la plus positive à la plus hostile.

3
Le Spatioport / Re : [Jack Marston & Thanasia ] Meeting In Transit
« le: jeudi 14 novembre 2024, 00:30:47 »
« Alors… A quoi tu penses, mon grand ? »

Zoe avait pris son temps avant d’aborder le sujet épineux, tirant profit du temps que lui prenait l’enregistrement de la cargaison débarquée avant de valider son envoi pour vente à un intermédiaire de confiance. Elle avait insisté pour que Jack soit présent afin de les protéger, elle et les caisses, mais la vérité était qu’elle voulait tirer les choses au clair.

Depuis des mois, le second et le capitaine, Spike, s’éloignaient doucement mais sûrement. Les opérations du Masterclass ne rencontraient que peu de succès. Il faut dire qu’ils avaient passé plus de temps à accumuler les frais d’ancrage qu’à chasser des primes, ce que Jack avait fait à tour de bras, embarquant avec sa Lina, son vaisseau personnel, dans des aventures en solitaire parfois très dangereuses, mais profitables, tenant le navire à flots sans pour autant voir le moindre changement positif ; au contraire.

Le Masterclass se désagrégeait, et ce n’était pas que le fait de leur discorde. Spike refusait de bouger en dépit des harangues de son frère d’armes et on ignorait pourquoi. Zoe ne pouvait pas naviguer et elle voyait bien les comptes flirter avec le rouge de plus en plus sûrement. Quant à Lana, elle avait laissé tomber ses opérations et avait elle aussi commencé à travailler de son côté, comme collectrice et vendeuse d’informations. Elle commençait à se faire de l’argent et il était de plus en plus improbable de la retrouver à bord en cas de départ. Jessica, elle, ne quitterait pas le rafiot tant qu’il tournerait, mais même elle s’ennuyait comme un rat mort sans rien d’autre que des contrôles et de l’entretien de routine. Allegra, elle, était encore un cas à part : elle mettait ses compétences à profit dans une clinique à chaque arrêt. Pour elle aussi, pourtant, cet arrêt interminable ouvrait de plus en plus la voie à un engagement plus officiel.

Le Masterclass perdait son âme et Jack le sentait. Cette fois, Spike et lui avaient eu une dispute vraiment compliquée. Il avait appris ses aventures avec une créature intangible, une autre Jessica, d’ailleurs, et avait voulu savoir de quoi il s’agissait. Il n’avait pas aimé son ton et il lui avait demandé ce que ça pouvait bien lui foutre. Tout était sorti, d’un côté comme de l’autre, mais, au final, ça n’avait rien donné : Spike refusait de s’expliquer ou de donner un cap à son équipage. Même Jack ne pouvait pas tenir un équipage absent et las. Il songeait clairement à sortir Lina pour de bon et à acter son départ.

« C’est une sale affaire, » lâcha-t-il avec lassitude avant de tirer les dernières lattes de sa cigarette et de la jeter hors du ponton. « On n’en sortira pas indemnes. Je n’aimerais pas devoir être celui qui prononcera les mots fatidiques. »

Avec un pincement ému, la navigatrice vint poser une main sur son bras, avant de l’entourer du sien et de s’y coller à la manière d’une chatte.

« Personne ne t’en voudrait. On t’aime parce que tu es ce que tu es, Jack. »

Il inspira profondément avant de soupirer doucement, puis il se tourna vers elle et l’enlaça tendrement un instant. Se reculant, il hocha la tête avec émotion en détournant les yeux et la remercia du bout des lèvres. En temps normal, ce geste aurait initié un petit jeu qui aurait conduit à des galipettes réconfortantes à bord une fois leur travail terminé, mais le sort en voulut autrement.

Lorsque le Moniteur était arrivé, tout le monde avait senti, instinctivement, que quelque chose était sur le point de se passer. C’était comme une tension qui s’était abattue sur le quai et avait frappé chaque personne subitement, causant l’arrêt des activités et un suivi hypnotique des événements. Mais Jack avait surmonté la tétanie comme il avait surmonté tant de fois celle précédant l’assaut des tranchées ennemies pendant des années.

« Zoe, finis de… Zoe ! Finis le compte et envoie ! »

La navigatrice, secouée, hocha la tête. Elle avait fait traîner les choses. Elle avait déjà fini de toute façon, et elle signa électroniquement le bon d’expédition avant que les chariots portant les chargements se mettent en chemin automatiquement vers la réserve de son contact. D’un signe de tête, il la renvoya à bord d’un air sévère, et il revint avec attention au cas du sinistre vaisseau. Il semblait endommagé ; assez sérieusement endommagé. Et, une fois posé, il révéla son personnel navigant, ou, en tout cas, une personne du bord.

Le tremblement flottant dans l’air s’accrut et le chasseur de primes sentit un frisson descendre son échine en suivant des yeux celle qui était descendue. A première vue, elle n’était pas impressionnante : petite, fine, souple, l’humanoïde aux cheveux roses laissait cependant planer un sentiment viscéral. Malgré les apparences, elle était un prédateur. Elle ne transpirait pas qu’une assurance martiale évidente que reconnut immédiatement le vétéran sur elle, mais aussi cette tranquillité mortelle que pouvaient transpirer certains prédateurs incontestés dans leurs milieux, comme le lion sur Terre. Il ne savait pas ce qu’elle était, mais elle était dangereuse, et tous le savaient à un niveau instinctif.

Quand il croisa son regard, Jack sentit la sensation l’écraser subitement. Il faillit bien trembler et glapir, mais il parvint à se contenir et, lorsqu’elle passa à autre chose, il sentit l’impression se dissiper, puis revenir, moins forte, puis se dissiper encore, puis… Il cilla. S’agissait-il d’un mécanisme naturel ou artificiel ? Avait-elle des phéromones particulières ? Des pouvoirs psychiques ? Ou un émetteur d’ondes particulier ? Sa curiosité, piquée au vif, l’aida à sortir de sa torpeur et à suivre les choses de façon plus analytique. Quand elle congédia les petits attrape-touristes et géra l’intervention musclée des forces de sécurité de NMEMNYS, l’intelligence artificielle, sans doute générale, qui contrôlait cette station pléthorique, il fut complètement captivé.

Il ne savait pas qui était cette femme, pour peu qu’elle soit sexuée, mais il devait la connaître ! Et puisque les robots avaient dit qu’elle était recherchée à plus d’un endroit… Jack sortit soudain une tablette de sa poche et entra dans un registre libre de recensement des primes en vigueur, ici, ailleurs, partout. Il entra les spécificités du Moniteur et de l’inconnue et en sortit un dossier qui lui tira un sifflement. Il reconnaissait un dossier gonflé et bancal quand il en voyait un, mais tout de même, il était sacrément touffu, et ça, c’était impressionnant.

Son regard revint sur elle qui, une fois la sécurité partie, avait ouvert une trappe et disparu temporairement dans un nuage de fumées froides toxiques. Qu’est-ce qui était vrai dans son dossier, comme dans son aura ? Le chasseur de primes las et fatigué savait reconnaître une opportunité en la voyant, et il se sentait stimulé à l’idée de sonder l’objet de ses interrogations. Sur la base, il ne pouvait rien faire, mais elle non plus à priori. Ainsi, il pouvait toujours tenter de l’approcher, et il avait une idée de la manière dont il pouvait le faire. Il avait déjà attrapé un sac d’outils pour s’avancer vers le Moniteur quand un composant entier tomba de la trappe ouverte et s’écrasa sur le ponton. Il marqua un arrêt surpris avant de continuer d’un pas prudent, puis s’avança en entendant qu’elle passait un appel.

Il passa sa tête par la trappe pour voir la tête rose suspendue en train d’inspecter une tablette, manifestement en train de chercher des pièces détachées. Il l’observa quelques secondes avant de la déranger enfin :

« Vous savez ce que vous cherchez ? Trouver son bonheur au bon prix est presque impossible sans les bons tuyaux. »

Leurs regards se croisèrent et Jack combattit la soudaine sensation de vulnérabilité et de peur le prenant. Manifestement anxieux et incertain, il déglutit avant de se redresser avec un sourire goguenard.

« Je m’appelle Jack. Et si tu as besoin d’aide, je veux bien te donner un coup de main. »

4
Centre-ville de Seikusu / Re : Rencontre du troisième type -- Jack, Rubis
« le: mercredi 13 novembre 2024, 06:35:13 »
Après un échange, quelques pressions douces et un baiser, Rubis l’avait accepté en elle à nouveau, de ce côté auquel elle semblait peu habituée, dans lequel on pouvait douter de pouvoir recevoir un corps aussi généreux que le sien. Elle glapit, souffla, gémit, se tortilla tandis que lui l’accompagnait en toute douceur. Il ne se passa rien pendant un petit moment, jusqu’à ce que son premier anneau se détende, se relâche et le laisse passer. Le suivant fut bien plus tendre avec lui et il entra doucement en elle, leurs soupirs se synchronisant, leur accouplement se relaxant alors qu’ils épousaient les sensations nouvelles, et la jolie Terrienne en particulier.

Il vint en elle tout entier, son aine pressée contre ses fesses grandes ouvertes, et leurs baisers redevinrent fougueux comme la crainte se dissipait totalement. Jack coulissait lentement, intentionnellement, revenant calmement à sa juste place après chaque retraite, la reconquérant à chaque fois plus facilement, elle qui l’accueillait avec toujours plus d’enthousiasme. Lorsque les idées de la douleur et de la blessure avaient été entièrement passées, elle avait appris à désirer ce qu’elle ressentait à ses passages, à aimer sa présence qui l’emplissait à cet endroit si intime, souvent vu comme si sale et sublimé par l’acte auquel ils s’adonnaient maintenant.

Les passages se firent progressivement plus rapides, plus francs, plus fermes, plus rudes à mesure que Rubis témoignait son envie par ses glapissements et ses cris. Jack laissa peu à peu la douceur pour obéir à leur désir commun de fureur. Bientôt, il claquait à nouveau contre elle et si son matelas avait pu l’avaler, il l’aurait plongée dedans à force de la culbuter contre lui, de l’y écraser dans ses élans de plus en plus sauvages. Noyée dans les drapés anarchiques d’un lit en débandade, elle poussait sa croupe à lui avec la résolution de celle qui exigeait de ne pas laisser la difficulté se mettre en travers de son plaisir, et son invité d’un soir ne lui fit pas de quartiers, tout tourné qu’il s’était vers son propre plaisir, dans la consommation de cette jouissance commune qui les conduisait une fois encore au plaisir absolu.

Ils grognaient, gémissaient, criaient fort, viscéralement, se fichant du voisinage, des convenances ou des apparences. Ils dégustaient le cocktail de leurs sens éclatés au fond de la coupe de leurs vices jusqu’à la lie, lie à laquelle ils parvinrent dans une conclusion presque soudaine, mais très attendue, dont on savait l’imminence. Les coulissements de Jack se firent parfaitement fluides et s’accompagnèrent peu à peu de bruits humides tandis qu’il se libérait en elle, l’emplissait, la débordait de sa semence, et il ralentit progressivement, savourant son plaisir ultime sans gêne, les yeux fermés, sans égards pour sa partenaire, avant qu’il se détende et se retire doucement d’elle, laissant une traînée de fluide blanc accompagner son retrait jusqu’à ce qu’il quitte son orifice détendu et perlé de blanc laiteux dans un soupir.

Il se baissa dans son dos, se colla à elle et, dans un gloussement, toucha son nez du sien avant de l’embrasser, de croiser son regard et de basculer à son côté dans un souffle profond et rauque. Il se sentait bien : heureux, léger, vide, chaud, libre, optimiste… Une foule de sensations positives et réconfortantes venaient prolonger son état de grâce et il laissa un léger vertige passer en tournant son visage vers l’albinos qui le regardait, elle aussi. Il lui sourit et, sans un mot, il tendit son bras vers elle, le passa sous elle et derrière ses épaules en l’attirant à lui, la pressant contre son torse et la caressant tendrement tout en fixant le plafond.

Il lui fallut un petit moment pour retrouver l’usage de la parole.

« J’ai rarement goûté dessert aussi bon. »

Et il pouffa bêtement.

5
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: dimanche 03 novembre 2024, 11:33:08 »
Je pense que "hideux" est dans le thème. Va pour i2 !
Et, pour finir, rendons un second hommage à ces nouvelles stars et icônes d'une année entière de collège... L5 !

6
Anéa s’était montrée curieuse quant à son voyage, et Jack avait souri de manière énigmatique et légèrement malicieuse. A entendre sa question, il avait presque l’impression qu’elle savait quelque chose, mais elle devait au moins se douter que son passage n’avait pas été seulement fait de galère et de cavale maintenant qu’elle avait vu ses oreilles rougir en repensant à Rubis et à la nuit qu’il avait passé chez elle.

« Tout n’était pas à jeter, » avait-il répondu fourbement.

Il ne lui donnait pas beaucoup, sur ce coup, mais il en donnait pas mal tandis qu’elle avait un peu de mal à entrer dans les détails. Il s’accordait ce petit joker, qu’elle lui laissa volontiers avant de, presque surprenamment, répondre avec franchise à ses questions comme elle le lui avait promis. Et il écouta attentivement, ouvrant ses yeux avec surprise plus d’une fois en l’entendant parler de son identité.

Alors, Anéa était un ange ? Il ne les imaginait pas comme ça. Il faut dire que l’idée change beaucoup d’une culture à l’autre, mais tout de même ! Est-ce que ça pouvait vraiment changer autant selon le dieu et l’endroit ? Est-ce que c’était encore… une espèce ? Il gardait ses désirs d’interruption pour lui, pour le moment, et suivit son récit. Cette histoire d’ange guerrier expliquait au moins son récit de guerre d’avant, qu’elle n’étoffa pas, mais elle-même semblait ne pas vraiment comprendre les tenants et aboutissants.

Son dieu était une sorte de divinité unique et surpuissante sévissant sur Terre, et il l’avait conçue pour combattre les démons. Le vétéran l’écoutait en combattant son incrédulité par la sincérité manifeste de la conteuse. Depuis son domaine, le Paradis, elle était donc envoyée génocider les créatures du vice et du Mal. C’était… manichéen au possible, mais si ça marchait comme ça, il y avait des choses à dire sur la façon dont l’univers fonctionnait.

Elle finit par évoquer une erreur. Apparemment, son « Dieu » n’était pas du genre compréhensif et miséricordieux, et il l’avait déchue, ce qui devait vouloir dire qu’elle avait perdu ses droits ? En tout cas, elle n’était plus au Paradis. De son aveu, son quotidien constituait à chasser les démons en solitaire ça et là, et son aventure ici était seulement arrivée parce qu’elle avait perdu la piste d’un d’eux. Au final, elle s’excusait même d’avoir pris son travail parce qu’elle avait échoué au sien, et il leva son verre avec un sourire goguenard.

« Tu es pardonnée, » lui accorda-t-il avant de plonger enfin les lèvres dans celui-ci.

Il toussa en gouttant l’affreux liquide de dégivrage décanté que le barman leur avait sorti et il s’étranglait en continuant.

« Au moins, je peux le faire, moi. Teuheu ! Et puis, entre soldats, on se serre les coudes. »

Il retrouva un semblant de contenance en maudissant l’alcool qui lui rongeait l’œsophage. Il servait ça à quoi ? Aux Reptiliens ?!

Et puis, Anéa lui fit une proposition qui le coupa et il la scruta quelques secondes avec sérieux, jusqu’à la voir vider son verre d’une traite en toussotant à peine, avec le sourire. Il éclata alors de rire et se claqua la cuisse en la voyant faire.

« J’avais vraiment aucune chance ! »

Depuis le début, elle ne plaisantait pas. Elle était franche. Et elle ne jouait pas avec lui. Alors, en lui proposant de l’accompagner ailleurs, il ne savait pas ce qu’elle lui voulait, mais il sentait qu’elle ne comptait pas le blesser, ou du moins pas lui faire du mal. Et si elle n’avait pas pour idée de le crucifier, il devait avouer que la jolie brune, avec ses mystères, son joli minois et sa franchise, l’ouvraient à n’importe quelle autre alternative. Il mentirait en disant qu’elle ne l’attirait pas, et son regard laissa échapper brièvement cette appréciation sensuelle à son égard, quoique, dans l’ignorance de ses intentions, il se montrait plus curieux qu’autre chose.

Alors, déjà décidé, il remonta le verre à ses lèvres mais, quand l’odeur frôla ses narines, il fit une grimace dégoûtée et le repoussa instinctivement. Son organisme n’en voulait plus ! Se raclant la gorge, il finit par tendre son verre en offrande à l’archange déchue avec humilité, avec une légère courbette, comme un sacrifice.

« Ça a l’air de t’avoir plu, à toi. »

Il la laissa en disposer et, en rebombant le torse, il entreprit de se remettre debout, descendant du tabouret en ressentant soudainement le flottement que produisait l’éthanol sur ses sens. Il souffla avec un gloussement amusé et rouvrit les yeux quand elle descendit à son tour, nettement plus en forme évidemment.

« Qu’est-ce que tu as en tête ? T’as une piaule ? On va dans mon coucou ? Ou c’est autre chose ? »

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Rencontre du troisième type -- Jack, Rubis
« le: jeudi 31 octobre 2024, 05:50:11 »
Rubis révélait la tigresse en elle et son appétit, affrontant ses assauts avec vigueur pour rendre leur bataille plus féroce et intense que lui seul aurait pu le faire. Jack se régalait clairement de la situation et il accueillit son initiative avec plaisir lorsqu’elle se redressa peu à peu sur ses bras pour soudain se porter à lui, se lovant contre son torse et posant sa tête sur son épaule. La dynamique de leurs ébats changea à nouveau, la pénétration moins profonde, les mouvements lents et légers de bassin s’y adaptant et la recherche nouvelle de sensations subtiles pour compenser la perte d’amplitude.

Il répondit à son baiser avec langueur tout en prenant ce nouveau rythme, cette nouvelle dynamique. Il cherchait le contact et leva ses mains à sa poitrine, couvrant ses seins ronds de ses larges paumes aux doigts épais, les massant, les malaxant lascivement en la gardant contre lui. Il tirait partie de cette prise, de cette stabilité, pour se montrer un peu plus vigoureux à nouveau, et il descendit finalement une des mains le long de son ventre, jusqu’à son pubis, pour venir caresser la naissance de sa fente et le clitoris gonflé qui y pointait, le frottant tout en lui faisant l’amour encore.

Peut-être se montra-t-il un peu trop vigoureux, ou trop téméraire, car à force de se balancer imprudemment, il finit par sortir d’elle, et son épieu volontaire ne retrouva pas seul le chemin de son fourreau. Dans un concert de gémissements frustrés, ils cherchèrent à retrouver cet emboîtement chéri sans arrêter de profiter de leurs autres interactions.

Il lui sembla soudain retrouver le chemin quand il buta sur un petit creux qui, dans une pression, s’ouvrit à son gland vicieux. Mais le glapissement de l’albinos et l’étroitesse de l’orifice l’interrompirent. Leur baiser se coupa et ils se dévisagèrent, les yeux dans les yeux, une seconde ou deux, avant que Jack adresse un sourire à la belle et ne commence à balancer son bassin tout en donnant doucement des reins, s’ouvrant un passage tout en douceur et en calme dans ce nouveau chemin. Il se rabaissa, l’embrassa encore, et continua comme si rien n’avait changé.

8
En réalisant la situation, les habitants de la planète condamnée étaient parvenus à envoyer un ultime signal de détresse. Personne n’avait eu la moindre chance de sauter dans un appareil pour tenter de fuir. Seuls quelques opérateurs vissés devant leurs communicateurs hyperondes avaient pu enfoncer le bouton de transmission et lancer un ultime S.O.S. Puis, le silence total.

Les aventuriers solidaires et les ouvriers en mission dans les champs d’astéroïdes du système avaient foncé dès l’arrêt du signal, arrivant un à un face à l’horreur des blocs de roche gigantesques et du cœur en fusion qui, doucement, s’éteignait pour devenir un noyau brut de métaux rares dur comme le diamant qui servirait d’ancrage gravitique aux restes de ce qui était, un instant plus tôt, une planète malade mais vivante.

Les secours improvisés avaient vite réalisé que tout espoir était vain et ils commencèrent à se scruter et à s’invectiver à la recherche d’un responsable, d’une explication, de justice. Des vaisseaux militaires avaient commencé à arriver et avaient voulu calmer la situation pour, en fait, prendre le contrôle de la zone, dont les rocs renfermaient toujours les richesses encore inexploités de l’ancienne planète. Mais leurs intercepteurs avaient rencontré ceux d’autres armées, venues avec la même intention, et des face-à-face tendus entre escadrons et croiseurs avaient fini par provoquer une réaction diplomatique et le retrait des forces à des points déterminés de l’orbite.

Le limbo dans lequel se trouvait désormais ce territoire permettait à des curieux, à des chasseurs de trésors et à d’autres de se glisser à l’intérieur du champ. Parmi eux, un chasseur de primes solitaire, coupé de son équipe à la recherche d’un vieil ami. Jack avait profité de la première occasion pour s’infiltrer et, depuis, il balayait les roches et blocs dérivants à la recherche du moindre signe, balayant sur tous les spectres et toutes les fréquences possibles avec ses capteurs de pointe qu’il utilisait pour la traque des fugitifs.

« Allez, Rook ! Je sais que t’es un malin. »

Mais il devait se résoudre au pire. Après des heures de recherche, il n’avait rien trouvé et il baissait lentement les bras.

Jusqu’à ce qu’un signal léger soit détecté.

« C’est quoi ça ? »

Il se concentra sur la détection, perplexe, mais plein d’espoir, et l’ordinateur lui avança avec un faible niveau de confiance la présence de vie droit devant, dans un roc à la dérive.

« Putain ! Tiens bon ! Qui que tu sois, tiens bon ! »

Jack mit les gaz pour s’approcher et ralentit progressivement en approchant, se plaçant en trajectoire parallèle avec le rocher avant de confier la navigation à l’ordinateur. Les trajectoires orbitales restaient chaotiques et il devait aller vite pour récupérer ce survivant potentiel avant qu’un autre objet ne fauche l’un ou l’autre. Il alla enfiler en vitesse une combinaison isolante souple et un casque, avant de fermer la cloison étanche entre le cockpit et la zone de repos. Il vida l’air et ouvrit la porte latérale et se retrouva face au roc, qui semblait juste flotter là, devant lui, alors qu’autour d’eux c’était un enfer de corps à la dérive volant en tous sens et se percutant violemment.

Il attrapa un outil laser multifonctions, qu’il avait gardé d’Hypérion IV, avant de s’arrimer à la coque et de se lancer vers le roc. Il s’y accrocha, trouva une bonne prise, et commença à travailler, faisant fondre le roc méticuleusement afin de trouver ce qui semblait pris en-dessous. C’était absolument improbable, mais si ses capteurs avaient trouvé quelque chose, quoi que ce soit, il devait enquêter.

Il tomba vite sur une surface blanche et familière. La fine couche de poussière minérale s’étant solidifiée là se désagrégea en révélant ce qui avait tout l’air d’être un cocon osseux. Jack reconnaissait la matière minérale calcique constituant le squelette de beaucoup d’être vivants. Il en avait vu assez pour en être sûr. Il était circonspect, mais il savait son temps compté. Il tira sur la lanière le reliant au vaisseau et poussa le cocon à l’intérieur. Il entrait tout juste et il put se faufiler, refermer la porte, rouvrit la cloison et, retirant son casque, aller reprendre les commandes. Il brisa la trajectoire et rejoignit un coin plus tranquille, profitant de l’abri d’une des énormes masses de l’ancienne croûte planétaire pour s’y arrimer avec des ancres à pince et retourner examiner sa prise.

En y arrivant, il fut sidéré de voir que le cocon avait disparu et qu’à la place se trouvait une femme. Recroquevillée sur elle-même, elle resta immobile un instant avant de se mettre à bouger. Le vétéran, bouche bée, la regarda se redresser lentement et découvrir son environnement. Près d'elle, deux couchettes superposées, deux casiers étroits, une porte donnant sur des sanitaires absolument minimalistes et, là, dans la direction d'un poste de pilotage, un grand gaillard les yeux écarquillés, qui dut se faire violence pour réussir à prononcer quelques mots.

« C-ça va ? J’ai récupéré votre… Vous étiez sur la planète quand elle a explosé ?! »



9
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: jeudi 31 octobre 2024, 02:08:43 »
Po po poooo !

Je tiens la main de Rubis sur mon M1 !

10
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: mercredi 30 octobre 2024, 01:04:45 »
Je mange un Daim et me pose en D1 !

11
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: mardi 29 octobre 2024, 12:22:45 »
J'ai bien mangé, je n'ai plus F1 !

...

Oui.

F1 por favor. ;D

12
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: lundi 28 octobre 2024, 08:38:53 »
Un petit A1 pour moi... ;D

13
Prélude / Re : Tous le monde porte un masque. Elias Voss
« le: samedi 26 octobre 2024, 23:20:40 »
Bienvenue la chose !

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Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: samedi 26 octobre 2024, 23:18:31 »
Sur la grille 1, je souhaiterais la L7 !

Pour la seconde, N7 again !

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Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: vendredi 25 octobre 2024, 23:33:07 »
Donne-moi la M5 !! :D

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