Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jack Marston

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Pour les besoins du récit, les profils des frères Dalton ont été ajustés, et Bill, qui n’a jamais maraudé avec eux, a été joint au groupe.


Robert, Gratton, William et Emmett Dalton. Bob, Grat, Bill et… Emmett Dalton. Les frères Dalton. Les fameux braqueurs et bandits de grands chemins.

C’étaient des fils de bonne famille chrétienne d’Oklahoma, et la partie connue d’une fratrie de quatorze enfants, dont trois avaient déjà été rappelés par le Seigneur. Un d’entre eux, Frank, James Franklin Dalton, avait même été U.S Marshall et tué dans une opération de police.
Bob avait même suivi ses traces ! Mais, désabusé par la corruption, l’injustice, l’inéquité du système et la retenue de sa paye, celui-là s’était rendu avec Emmett au Nouveau-Mexique pour y tenter une nouvelle vie.
C’est là-bas qu’avec d’autres gars, ils ont commis leur premier larcin, contre une bande de Chinois les ayant plumé à un jeu truqué. A partir de là, leur réputation était faite, et ces types venus d’ailleurs s’étaient vus placardés tous les délits et crimes du coin sans procès. A partir de là, ils ne pouvaient plus revenir à la vie civile.
Bob et Emmett avaient fui dans les montagnes, avec l’aide des fermiers et ranchers compatissants des environs. Arrêté dans leur ville natale pour avoir été associé aux crimes qu’on leur avait collé, leur frère Grat s’est évadé pour les rejoindre en cavale, tandis que Bill, lui aussi, avait appris la prime mise sur sa tête et les avait imité.

A 28 ans, Grat, à droite sur l’image, est de loin l’aîné de la bande, mais il n’en est pas le chef, faisant plutôt office d’autorité morale. C’est Bob, celui de gauche, le plus téméraire, qui, du haut de ses 22 ans et grâce à son charme, obtient des filles du coin les informations nécessaires aux braquages qu’ils sont bien forcés de commettre pour vivre à présent. Emmett, à côté de Grat, à 18 ans tout juste, est le cadet et le suiveur, tandis que le dernier, Bill, 24 ans, est l’enfant du milieu, et l’arbitre entre ses frères.
Évidemment, parler de moralité les concernant était assez osé. Élevés à la dure dans une société très violente, victimes de l’injustice et de l’arbitraire, ce sont des fruits sauvages de l’Ouest sauvage, des bêtes plus que des hommes, réduits à l’état de subsistance élémentaire et prenant tout ce qu’ils peuvent prendre à la gorge de l’État, de la société et de leurs semblables. Quant à leurs manières, il les ont largement perdues pour devenir les vandales assassins que l’on dépeint partout.

Au moment du récit, les Dalton ont décidé de se rapprocher de leur terre natale, et de remonter la Piste de Santa Fe en direction du Kansas via le Colorado. C’est dans une petite bourgade sans avenir se trouvant sur leur chemin, comme il en fleurissait à cette époque, étape de pionniers, de cowboys et de fermiers grincheux, que se déroule notre histoire.
La petite banque locale de Lucius M. Tanner, orgueilleux fils de banquier du Massachusetts venu ici profiter de la conquête de l’Ouest, était un endroit tranquille. Les diligences venaient y déposer les fonds des gens voyageant dans leur direction, et les gens venaient déposer ce qu’ils parvenaient à garder de leurs maigres salaires. Chaque semaine, il y avait de gros dépôts, mais personne n’était vraiment inquiet. Il y avait deux gardes armés, un ancien cowboy boiteux et bourru et un vétéran de la guerre de Sécession, et le coffre était un des meilleurs de la région, et seules trois personnes en connaissaient le code : Lucius Tanner, évidemment ; sa femme Boetia, qui tenait le comptoir ; et leur fille chérie, Calpurnia Tanner, fleur sublime du désert et principale attraction de ce coin perdu de désert de buissons épineux et de puritains anxieux.

Enfin, il n’était pas vrai que seules trois personnes connaissaient ce code. Mr Tanner avait ses habitudes au saloon, mais il cachait surtout sa liaison avec une fille de joie nommée Andrea Plower. Celle-ci avait récemment reçu la visite de Bob et, en échange d’une part, elle lui avait tout craché sur l’homme, y compris sur sa banque et ses petits secrets ; dont le code du coffre.
C’est ainsi que les Dalton, qui campaient non loin, avaient eu l’idée de se faire un peu de beurre en braquant la banque de Tanner. Ils allaient s’y prendre le jour du passage de la diligence, juste après le dépôt, pour que personne n’ait le temps de venir retirer, mais juste assez longtemps après pour que les convoyeurs de fonds aient, eux, eu le temps de filer assez loin pour ne pas entendre les coups de feu.
Car il y aurait des coups de feu. Les Dalton savaient que, pour faire bouger les gens, il fallait leur faire peur, et qu’il fallait donc frapper fort.

Les quatre hommes étaient connus. Ils ne pouvaient pas juste se poster dans la rue en repérage. Ils étaient donc postés sur un promontoire proche, et Plower devait les avertir du départ de la diligence avec un signal convenu d’avance. Ils avaient attendu et avaient vu la fumée poussiéreuse laissée par la diligence à son approche. Un moment plus tard, un drap rouge avait été agité à une fenêtre, et ils avaient vu se redresser la poussière sur le passage de la diligence en sens inverse.
Il était temps d’y aller. Armés jusqu’aux dents et déterminés, ils montèrent leurs chevaux et descendirent droit vers la bourgade isolée et tranquille, prêts à faire parler la poudre, la rage et la colère, et à repartir bien plus riches qu’ils étaient arrivés.

2
Base Spatiale / Re : Je te trouverai aux confins de l'univers [Jack Marston]
« le: vendredi 05 décembre 2025, 04:59:17 »
Si Jack n’avait pas osé, initialement, aller aussi loin qu’il pouvait aimer le faire, la retenue lui passait de plus en plus rapidement. Sans constater de résistance ou de refus du côté d’Anéa, il avait commencé à s’adonner avec plus d’entrain et de joie à leur exercice, et il fut surpris de sentir soudain une nouvelle sensation, à l’un de ses retours. Il connaissait cette sensation, elle était causée par un certain type de piercing lingual, mais l’Ange n’en portait pas auparavant. Ou ne l’avait-il pas remarqué ? Non, il s’amusait avec elle depuis trop longtemps. Il aurait pu le remarquer en lui parlant et, dans tous les cas, il la remplissait bien et l’aurait déjà senti sur sa langue. C’était…

La sensation avait disparu alors même qu’elle commençait à faire son effet. Légèrement frustré et un peu désemparé, le chasseur de primes s’était légèrement calmé, s’était extirpé de sa gorge pour l’épargner un instant, la laisser inspirer, lui donner le temps, à elle, de se remettre et, à lui, de laisser passer ses drôles d’impressions. Avait-elle fait quelque chose, ou s’imaginait-il des trucs ? Il était bien sûr d’avoir senti quelque chose de nouveau pendant un instant, cela dit. Ça ne pouvait pas être son imagination.

Anéa, elle, n’avait clairement pas de grand débat à mener avec elle-même. Le regard arctique qu’elle releva vers lui en disait long sur ses pensées et les lui transmettait avec clarté, le ramenant au présent, et à ses désirs. Il revint à ses yeux d’un bleu glacé, à ce visage rosi par l’excitation et par l’afflux de sang. Les Anges étaient si semblables à lui, et aux Humains en général… Il se demandait s’il en existait de semblables à d’autres espèces, ou si ce n’était qu’une spécificité humaine ? Il n’avait jamais demandé à des aliens. C’était une question vraiment bizarre à poser, aussi. S’il recroisait ce prêcheur globulien, sur la base, peut-être ?

Etait-elle seulement un Ange ? On les lui avait décrit comme des êtres vertueux, chastes et pieux. Rien à voir avec cette créature sublime qui se doigtait presque à genoux devant lui et suçotait ses doigts sous ses doigts avec appétit, lui lançant un frisson à travers l’échine, tendant son érection dans une palpitation, lui donnant envie d’y revenir. Comme une transmission de pensée, elle se retournait et, se pavanant à quatre pattes sur le canapé, elle se pencha en avant, la croupe dressée, gigotante, réclamant une attention qu’elle ne tarderait pas à avoir.

Il l’avait suivie de près, subjugué par le désir et par son petit jeu. Dès qu’elle se fut arrêtée, une main large aux doigts épais glissa sur sa croupe, et Jack poussa la majeur dans sa fente, la pénétrant sans la moindre tendresse ; non pas qu’elle semble en vouloir, tant elle était mouillée et détendue, prête à recevoir plus encore. L’annulaire suivit donc, et il caressa ses chairs intimes et chaudes un instant jusqu’à trouver un point sensible. Lorsqu’il la sentit pousser sur le bout de ses doigts, il insista là, et se mit à la doigter frénétiquement, accélérant de plus en plus le rythme en ne quittant pas ce point, la faisant rapidement piailler de plaisir tandis qu’il la tenait en place de l’autre main posée sur ses reins.

Il arrêta vite son manège, la laissa reprendre un souffle, et claqua ses fesses d’albâtre, une fois chacune, dans un claquement sec qui les fit rougir instantanément. Mais il n’en avait pas fini non plus. Il grimpa enfin sur le canapé à son tour, mais d’un pied seulement. Il se plaça derrière elle, bien campé, bien dressé, et tendit le bras en se penchant en avant, saisissant ses cheveux en une grosse poignée, la cambrant en tirant légèrement mais fermement tandis que son vît épais venait prendre la place délaissée par ses doigts taquins. Il poussa sans mal et sans se contenir, prenant très rapidement sa place en elle, poussant en la remplissant pleinement jusqu’à atteindre son fond, la tendant jusqu’à presser son aine contre elle. Il la laissa sentir sa présence et sa poigne, ne bougeant pas, la laissant palpiter et gigoter autour de lui avant d’entamer son jeu de bassin, lentement, d’abord , puis, de plus en plus vite, en claquant fort, il s’en donna à cœur joie sans plus lui donner le temps de souffler, trop bien à sa place, trop bon dans ce rôle, et bien décider à jouir d’elle.

3
Base Spatiale / Re : Les rescapés d'Hypérion IV [Pv.]
« le: samedi 29 novembre 2025, 05:39:00 »
Pour diverses raisons, Jack n’avait pas reconnu l’attirance évidente entre Kira et lui ; et certainement pas les œillades discrètes mais un peu jalouses de Rory. Ils étaient dans une situation extrêmement dangereuse et toutes ses pensées étaient tournées vers le combat et la survie. En outre, ce n’était certainement pas le meilleur cadre pour se mettre en valeur. Et puis, la brune était la sœur de sa défunte Lina. Il était difficile d’éprouver une attirance pareille et de se regarder dans le miroir.
Malgré tout, il y avait quelque chose qu’il était impossible de nier, une tension palpable et presque électrique entre eux. Peut-être était-ce la tenue de la mercenaire, qui avait abandonné ses effets vestimentaires jusqu’au minimum décent, peut-être était-ce l’intensité trop dure avec laquelle elle avait immédiatement refusé l’idée de le laisser, peut-être aussi était-ce seulement un concours de circonstances, le fameux instinct de procréation souvent cité dans le cadre de contextes propices à la mort. Peut-être était-ce un peu tout cela.

A ce stade, Jack l’aurait soulevé s’ils n’avaient pas été interrompus. Et il était peut-être mieux qu’ils aient été interrompus. La petite créature blonde qu’il avait tiré du trou n’était pas juste une distraction bienvenue. C’était une trace de vie, un témoignage de résilience et leur chance de sauver une âme innocente de cet enfer. Certes, l’âme en question était certainement noircie par un traumatisme qui mettrait une vie à s’estomper, mais c’était quelque chose et, en la reposant, le chasseur de primes sentait quelque chose de rassurant et de positif, en même temps que son côté le plus bonhomme ressortait, à mi-chemin entre papa et grand-frère.
A la fois déconcerté par le contact de la petite, attendri, et sentant Kira plus douée en la matière que lui, il resta silencieux, souriant et saluant quand il fut présenté, et attendit de voir ce qui allait arriver. Il eut un éclair optimiste quand elle fit signe qu’elle n’était pas seule, mais celui-ci mourut bien vite. Ils étaient bien seuls avec elle, et sa seule chance de survivre désormais.

Merde.

Quoi qu’il en soit, le nom de l’ours en peluche qu’elle gardait fermement, seul compagnon d’infortune de la petite, ancre silencieuse de son esprit immature, faillit lui faire lâcher un hoquet rieur. Il se retint avec peine en continuant d’écouter. Enfin, la petite parlait et, désormais, elle s’ouvrait. Elle s’appelait Nora. Newt. C’était mignon. Kira était clairement aussi bouleversée que lui lorsqu’elle saisit sa main et se précipita dans les bras de la mercenaire. Jack fit un pas en avant, restant près d’elles tandis que le silence réconfortant se prolongeait.

« Heureux de faire ta connaissance, Newt. »

La fillette ne répondit pas. Elle avait besoin de se réconforter et d’oublier un instant, sans doute. L’attention de Jack, elle, ne pouvait pas débrancher. Il la dirigea vers leurs alentours. Il croisa le regard brillant de larmes, ému mais joyeux, de Rory, et, derrière elle, la salle du réacteur. Les monstres avaient arrêté d’essayer de les déloger, mais ils semblaient agités. Avec l’arrêt du réacteur, leur reine allait être coupée de cette source d’énergie corruptrice. Peut-être les choses reviendraient-elles à la normale. Peut-être mourrait-elle, laissant sa marmaille sans cap ni espoir de perpétuation ; à moins que d’autres mécaniques existent pour sauver la situation ?
Jack n’en savait rien. Il savait qu’un réacteur nucléaire mettait des heures, peut-être même des jours, à s’arrêter. Cela dit, il voyait bien que quelque chose se passait. Il le sentait au comportement de ces saloperies et à la posture de la créature massive. Sentaient-ils déjà le changement ? Se sentait-elle malade ?

« D’accord, on ne se sépare pas, valida-t-il enfin. Mais on ne peut pas rester là. Quelque chose se prépare, je le sens. »

« Oui, on dirait que quelque chose se prépare. »

Rory semblait avoir eu la même impression que lui, et elle se tendit, l’air grave, avant d’ajouter :

« D’ailleurs… On n’a pas trois heures devant nous. Le réacteur est déjà entré en fusion. »

« Je vois. »

C’était donc ça, le problème. Il n’avait pas vu venir quelque chose de si grave, mais il était bizarrement rassuré d’en être conscient ; jusqu’à ce qu’une question lui vienne, anxieuse.

« On a combien de temps ? »

« Je dirais… Trente minutes ? »

« AH ! »

L’exclamation sortit sans contrôle, vive, mêlant surprise, angoisse, colère et frustration. Le Tanexien, une main toujours captive, se retint de s’arracher de la menotte de la petite et resta calme pour elle, mais la situation était dramatique. Sans obstacle, ils avaient à peine le temps de se précipiter dehors et, peut-être, de se mettre à l’abri du blast. Mais les radiations et, surtout, la vague de chaleur… Il était impossible de savoir s’ils y échapperaient. Ses vagues cours sur les effets des armes nucléaires lui revinrent à l’esprit et il frissonna.

« Okay, on n’a plus le temps. On s’en va. On tente le tout pour le tout. Je porte Newt. Newt ? »

La petite décrocha son visage de l’épaule de Kira pour croiser son regard.

« Tu veux bien que je te porte. »

La petite blonde hocha la tête et quitta les bras de la mercenaire pour tendre les siens vers Jack, qui l’attrapa et, malgré la fatigue, la souleva jusqu’à son épaule comme si elle ne pesait rien.

« On va prendre le chariot ? »

« On va courir, Newt. Aussi vite que possible. Il faut que tu t’accroches. »

« Ce serait plus rapide avec le chariot. »

« Je suis désolé, mais… Le quoi ? De quoi est-ce que tu parles ? »

La petite se redressa et expliqua la chose avec l’air le plus sérieux du monde.

« Une fois, papa m’a amenée ici. Il m’a dit qu’en cas d’urgence, et elle prit le ton grave d’un homme adulte aussi bien que possible, il fallait rapidement évacuer et emprunter le chariot. Il m’a montré, c’était rigolo. »

« Ça ressemble à quoi ? Est-ce que c’est comme… une rangée de sièges, avec de gros trucs qui descendent pour tenir les gens, et qui monte très très vite sur un rail ? »

Newt sembla confronter ses souvenirs et son propre vocabulaire à l’image que voulait lui véhiculer Rory, et elle finit par hocher la tête. La technicienne sauta en criant de joie.

« Ils ont un lift ! »

« Un quoi ? »

« C’est long à expliquer. Mais c’est devenu courant sur ces centrales souterraines. C’est comme des sièges de manège à sensations. D’accord ? Sauf qu’au lieu de monter pour retomber, ils montent jusqu’à un transport d’évacuation. »

« Alors... »

« On va s’en sortir ! »

« On va s’en sortir ! »

« On va s’en sortiiiir ! »

« Newt. Est-ce que tu connais le chemin ? »

La petite réfléchit, puis elle hocha vivement la tête et pointa la porte avec détermination.

« C’est à côté. »

« D’accord. Guide-moi ! Kira, Rory, on fonce ! »

Et Jack s’élança, attentif aux indications de Newt. Il ne pouvait pas penser aux éventuels dommages subis par le chariot. Il fallait que ça marche. Il fallait que le transport marche. Mais si tout marchait, alors il saurait le faire bouger, et ils seraient bientôt à l’abri. Peut-être qu’ils croiseraient les gars. Peut-être que l’engin volerait et les conduirait hors d’ici. Peut-être…

4
One Shot / Re : Faux casting pour un anniversaire réussi
« le: jeudi 13 novembre 2025, 04:38:02 »
Wade gloussa à la réaction franche de Himeko à l’initiative de Jin. Il se trouvait un peu soulagé, car autant le détachement initial était caractéristique et était une tactique classique du Japonais, autant l’Italien aurait pu faire honneur à la réputation de ses compatriotes. Il aurait pu prendre les devants et montrer l’exemple, mais il ne voulait pas forcer l’initiation et comptait sur les poulains pour qu’ils montrent ce dont ils étaient capables.

Tandis que l’hôtesse rejoignait son compatriote avec enthousiasme, l’Australien se dirigea d’ailleurs discrètement vers l’Européen pour avoir une petite conversation avec lui.

De son côté, Jin ne lésinait pas sur son effet. Il regardait la star approcher d’un air toujours tranquille, mais sans arrêter ce qu’il faisait, et la queue raidie par le frottement et par l’anticipation. Il ne faisait pas de quartiers à la pâtisserie, dont le sucrage fit long feu jusqu’à ce que la belle s’avance et se baisse.

« J’attends que ça, mamie. »

Il écarta la pâtisserie pour se laisser lécher, ne la quittant pas des yeux et esquissant un léger sourire narquois maintenant qu’elle commençait à s’occuper de lui, et il ne fit pas mine de protester lorsqu’elle lui prit le délice sucré pour le sucer salement et venir engloutir son manche et le couvrir du napage qui brillait en collant mollement à ses lèvres.

« Vas-y, fais-toi plaisir, j’vois que t’aimes ça. »

En jouant le jeu et en l’encourageant, il posait sa main sur sa tête et l’attirait à lui, la redirigeant vers son sexe raide et brillant, qu’il lui fit regober sans ménagement, la laissant aller et venir en suivant du bassin d’abord, amplifiant progressivement en lui imposant ses élans de la main pour rapidement pousser jusqu’à baiser sa gorge avec de légers soupirs traîtres.

L’attention se focalisait sur leur duo coquin jusqu’à ce qu’une main vigoureuse claque soudain une fesse de Himeko, lui faisant réaliser que Enzo s’était avancé à son tour, et s’était permis de l’entarter de crème sur une fesse avant de la contourner, tandis qu’il se répandait la crème chantilly et le coulis de fraise d’un autre gâteau sur la verge. Il semblait intimidé, mais déterminé, son mandrin veiné bien raide, long à souhait et bien épais, palpitant sous la couche de sucreries le couvrant.

« Les mélanges sont délicieux, il paraît, réussit-il à articuler en se présentant bien fièrement. »

En arrière, Wade éclata de rire mais, pour le moment, il restait spectateur, prêt à se mêler une fois que la dame aurait fait connaissance des jeunes. D’ailleurs, Jin jouait le jeu encore, lui tournant doucement la tête tandis que Enzo, légèrement hésitant, mais clairement surexcité par la situation, prenait le relais en attrapant ses cheveux et en lui glissant sa queue dans la bouche à son tour.
Pourvu que cette excitation ne le fasse pas cracher trop vite !

5
Prélude / Re : Celindra, tête de Tigre ? [Seremialidée]
« le: mercredi 12 novembre 2025, 22:09:19 »
Elle donne envie de vérifier si elle a neuf vies. ;D

Amuse-toi bien avec elle !

6
One Shot / Re : Faux casting pour un anniversaire réussi
« le: samedi 08 novembre 2025, 05:46:25 »
Himeko pouvait être déroutante par son extrémisme dans le domaine du sexe. Rien ne semblait la choquer ou la déranger et, si Wade n’était jamais choqué par son comportement, il savait que la vieille dame avait un jardin secret toujours inexploré et, sachant ce qu’elle avait pu faire, il avait des raisons de ne pas vouloir fouiller. Savoir que son plaisir d’anniversaire était une tournante avec trois mâles plus jeunes qu’elle le rassurait, dans un sens, et il ne pouvait donc que l’encourager en ce sens.
Ou était-ce malsain, ça aussi ?

L’Australien tâchait de montrer l’exemple en se faisant entreprenant avec la Japonaise, qui ne rechignait pas à profiter de sa main autant que lui de manière parfaitement équivoque tout en marchant, tandis qu’elle en disait assez pour faire rougir le jeune Italien, hausser un sourcil de son compatriote, et faire rire son ami.

« Oh, je vois que tu n’as pas vu toute ma filmographie ! Je suis outré ! »

Il éclata de rire de bon cœur, se fichant bien qu’elle ait vu tous ses films ou aucun. Elle avait tourné avec lui plus d’une fois, quand il était un jeune premier prometteur et une star en fin de carrière, ou du moins le croyait-on. Mais il avait joué des centaines, peut-être des milliers de scènes, et dans des dizaines de films, et il n’attendait de personne d’avoir tout vu. Il en avait fait pour pas mal de goûts et il jouait souvent le beau-père, voire le père, voire le boomer violent ces jours-ci.
Et il avait tourné tant au Japon qu’ailleurs, la Californie l’ayant vu enfourcher les starlettes du moment plus souvent qu’il n’aurait pu le dire et ses voyages aux États-Unis ayant peu à voir avec le tourisme, et beaucoup avec des semaines de tournage intensives le laissant sur les rotules. Alors, non, il ne reprocherait jamais à personne de ne pas avoir tout vu.

« Une fois, les interrompit soudain Enzo, tandis qu’elle évoquait la piscine de chocolat, une copine m’a tartiné la queue de Nutella. Ça collait grave et ça fondait. Mais elle était gourmande et elle a tout mangé, chocolat et foutre. Et c’était ma première gorge profonde. Et la sienne aussi. »

Ils s’étaient interrompus un instant, et même Jin l’Impassible semblait pris de court par les paroles de l’Italien. Finalement, Wade avait ricané.

« Voilà ! C’est ça qu’on veut, ragazzo ! »

Le garçon bronzé détourna le regard, rougissant en souriant, et le Japonais avisait le buffet, mains dans les poches, l’air distant, semblant chercher quelles sucreries seraient les moins dures avec son taux de graisse minimaliste. Pourtant, ses paroles suivantes leur laissèrent entendre que ce couillon béni des dieux faisait bien moins attention qu’on le pensait.

« T’as du Coca, mamie ? Ah, ouais, juste là ! »

Il avait attrapé une canette et l’avait ouverte sans cérémonie, en prenant une autre pour la proposer tour à tour à chacun. Wade l’accepta et en ouvrit une lui aussi, tandis qu’Enzo se rabattait sur des pâtisseries. Le fait que Jin joue le jeu des petits noms avait contribué à débloquer les choses, et l’Italien, plus calme, fit un bruit approbateur en ajoutant :

« C’est super bon, Hime—mamie ! Je n’en ai pas goûté d’aussi bonne depuis que j’ai quitté l’Europe ! Jin, tu dois goûter ça ! »

Le Japonais s’avança d’un air suspicieux, examinant la pâtisserie luisante de sucre qu’il lui tendait, et la prit en main prudemment avant de se tourner soudainement vers Himeko, avec un air détaché qui n’annonçait pas la suite.

« C’est vrai que c’est bon, mamie ? »

Nonchalamment, il avait défait le nœud de son pantalon sous le regard de Wade et de la belle plantureuse. Le visage de l’Australien afficha une surprise joyeuse tandis que le bellâtre glissait l’élastique, et celui de son caleçon, sous ses bourses et commençait à frotter le glaçage sucré sur son sexe.

« Tu veux bien goûter et me dire ? »

« Ha ! T’as un talent naturel ! »

Enzo, lui, regardait d’un air effaré et déglutit, mais il réalisait bien, et c’était clair à son regard, qu’il allait devoir se mettre au niveau assez vite.

7
One Shot / Re : Faux casting pour un anniversaire réussi
« le: vendredi 07 novembre 2025, 02:03:23 »
« Ça va aller ? »

La porte du jardin poussée, Wade tourna un sourire amusé vers les deux jeunes hommes. Jin, avec son pantalon de survêtement à la mode et sa chemise largement ouverte sur son torse taillé à la serpe, détourna le regard dédaigneusement tandis qu’Enzo, avec son pantalon de coton moulant et son maillot sans manches noir, déglutissait en hochant la tête. L’Australien poussa pour de bon et entra d’un pas assuré, suivi par un Italien anxieux et un Japonais nonchalant.

Quand ils arrivèrent à la porte de la maison, la vieille pornstar apparut. Au premier abord, elle semblait porter un tablier maculé de farine sur une tenue légère, mais un second regard révélait aux hommes la réalité : la nudité sous le tablier, à l’exception de ce dessous noir en dentelles, et les escarpins rouges pour seule note de sophistication. La vision semblait sortie droit d’un de ses films cochons, mais c’était différent. Aujourd’hui, elle ne tournait rien. Elle fêtait son anniversaire. Et elle comptait bien donner le change à ses cadeaux pour se faire bien gâter.

« Momma ! »

L’Australien enlaça la Japonaise en répondant sans détour à son petit surnom. Elle semblait avoir décidé de son scénario en avance, et il lui adressa un clin d’œil complice avant de se retourner vers ces messieurs et de les lui pointer tour à tour.

« Voilà Enzo, le petit Italien. Il est un peu intimidé. Viens là, bambino ! »

Le garçon, qui se tenait nerveusement le bras en s’essuyant la main dessus, souffla brusquement et s’avança vite, hésitant clairement quant à la chose à faire. Il allait venir l’enlacer, mais il se recula subitement, commença à saluer, hésita à lui tendre la main, mais finit par saluer bien bas.

« Sakuraki-sama, c’est un immense honneur ! »

Wade et Himeko échangèrent un regard. L’Australien haussa les épaules avec une grimace et tapa paternellement la tête touffue.

« Entre, va ! Passe-toi de l’eau sur la figure et détends-toi ! »

Enzo s’étrangla et, la tête baissée, il se précipita à l’intérieur, suivi de Jin, qui s’arrêta finalement devant Himeko avec un intérêt qui tranchait radicalement avec le détachement qu’il avait eu jusque là. Il dévisagea sa compatriote avec un regard analytique, la détaillant des pieds à la tête avec intérêts, les lèvres légèrement desserrées, avant de croiser son regard.

« Ohayoh… »

« Jin est bien plus rôdé, comme tu le vois, observa Wade avec satisfaction, et avec soulagement aussi. Vas-y, on te suit ! »

« Gotcha, boss! »

Le Japonais entra à son tour, d’un pas léger et traînant, délaissant ses chaussures expertement à l’entrée avant de grimper sur les tatamis et d’aller retrouver son compagnon.

De son côté, Wade, qui n’avait pas retiré une main du dos de la star du soir, baissa la main à ses fesses et les palpa tranquillement en imitant Jin. Il reniflait l’air, un brin étonné.

« Ca sent le sucre. Tu as vraiment préparé un gâteau d’anniversaire ? »

8
One Shot / Faux casting pour un anniversaire réussi
« le: jeudi 06 novembre 2025, 02:47:41 »
« Belle baraque. J’aurais dû me faire payer en fait. »

Jin avisait la jolie petite bicoque de la banlieue tranquille de Seikusu devant laquelle il se tenait avec ses deux compagnons. Difficile de croire ce qu’il pouvait se passer derrière les murets propres, les haies sages et les murs muets, à l’abri de fenêtres bien voilées. Lui le savait bien. Il jouait les découvreurs, mais ce n’était pas la première fois qu’il venait dans ce quartier, ou dans d’autres, pour faire son travail.
Le Japonais de la bande était un type grand, svelte et sculptural, aux épaules larges et au regard désabusé. Avec ses multiples colliers, bagues et boucles d’oreilles et son style soigné, il pouvait avoir des airs d’idol. Et c’était bien ce qui était prévu, à l’origine. Son boys band avait foiré, comme d’autres, et il s’était retrouvé à Kabukicho, coincé dans un club de hosts où il faisait fureur. Mais il avait fui la mafia de la capitale pour une vie plus tranquille ici, même si, pour garder un niveau de vie acceptable, il lui avait fallu devenir gigolo et participer à des tournages pornographiques, où il faisait office de bite anonyme pour les money shots.

« Tu peux toujours faire demi-tour, Jin. J’en trouverai un autre pour te remplacer, prêt à arriver en vingt minutes. »

Le regard du Japonais se tourna vers celui qui l’avait conduit jusque là et recruté pour l’occasion. Wade, un Australien d’âge mûr, mais foutrement bien bâti, taillé à la salle, avec une barbe et une coupe impeccables d’un gris argenté par endroits. C’était un beau mec, une star du gaijin porn au pays depuis bien longtemps, réputé pour sa gueule et la taille de sa queue autant que pour son bon esprit en coulisses.


Wade retournait son regard à Jin, le scrutant avec un sourire défiant. Le host n’était peut-être pas le plus enthousiaste des deux gars qu’il avait recruté, mais il avait les critères demandés par son amie : une belle gueule, de jolis muscles, et un bon mandrin dont il saurait se servir. Dans le métier, c’était un peu la malédiction de Jin, bien trop gros pour vraiment doubler les acteurs japonais habituels, et bien trop japonais pour jouer autre chose que les trucs habituels.
Le gars avait du mal à s’intégrer au métier, mais il s’impliquait, et c’était pour ça que Wade l’avait recruté pour ce soir. Il avait été cash tout de suite lorsqu’il avait répondu à la petite annonce de casting postée par la vedette du jour : « Réal cherche grands apollons larges d'épaules et bien membrés pour projet d'avenir ! »

Ce n’était pas un casting, mais ça n’était pas une occasion à louper s’il voulait se faire remarquer et se donner des chances. Ici, c’était le domicile de la grande Himeko Sakuraki ; son amie, une vedette du X au Japon et ailleurs, et toujours une travailleuse et consommatrice active. Aujourd’hui, c’était son anniversaire, et elle voulait s’éclater. Elle lui avait confié la tâche de filtrer les participants pour elle, et il s’en était acquitté diligemment, lui trouvant ce qu’elle voulait en faisant miroiter le potentiel de gains futurs.
Ce n’était pas un casting. C’était une promotion canapé.

Son regard se tourna vers le deuxième gars, d’ailleurs. C’était le plus grand, et aussi le plus jeune, un Italien aventureux au teint hâlé, à la barbe clairsemée et à l’air innocent, bâti comme un dieu gréco-romain et aussi nouille qu’une véritable nouille. Le garçon était allé se perdre en Chine dans des boulots de white monkey mal payés avant de venir au Japon et de s’y faire alpaguer par de vieux yakuzas malins.
Depuis, il tournait du gaijin porn à la pelle et se vendait pour rien. Mais, le pire, c’était qu’il brillait. Il avait un talent naturel et il menaçait d’éclipser un jour la renommée de Wade lui-même. C’était la relève, un type sans talent, sinon de se servir de sa bite comme un étalon en rut permanent.

« Enzo ! Tu rêves ? »


L’Italien sursauta et cligna des yeux, souriant bêtement aux deux autres en se frottant le bras tandis qu’il essayait de s’expliquer. Il était nerveux. Il en avait vu, depuis qu’il avait décidé de quitter sa Naples natale pour aller vivre la grande vie en Asie ! Il avait pas mal déchanté, mais il avait trouvé une voie possible un peu malgré lui. Quand le grand Wade l’avait approché pour lui expliquer ce qu’était vraiment ce casting, et qu’il pourrait y gagner en opportunités, il y avait tout de suite vu une échappatoire à sa servitude mafieuse, et il avait foncé tête baissée et avec le plus grand enthousiasme au monde.
Ici, il était certainement le plus excité, non seulement pour ça, mais aussi parce qu’il réalisait qu’il allait rencontrer Himeko Sakuraki, dont quelques vidéos avaient accompagné certains de ses émois adolescents, plus souvent qu’il aurait aimé l’avouer. Et il n’allait pas juste la voir en chair et en os. Il allait la toucher, et la…

« Oui, désolé, répondit-il en déglutissant. Je suis un peu intimidé. »

« D’accord. Pense quand même à te mettre en condition, Italian Stallion, ou c’en est fini pour toi ! »

L’Australien souriait de manière rassurante, mais Enzo le prit à coeur. Il déglutit encore et haleta et secoua les mains en gloussant timidement.

« Non mais pas d’inquiétude ! Je n’ai ja-mais-de-pan-ne ! »

« J’espère bien, Himeko est… enfin ! Vous allez vite le voir. »

L’aîné du trio éclata de rire en s’avançant vers la porte pour sonner. Une mélodie typique résonna dans la rue le temps que la star du soir daigne se pointer à son interphone pour leur ouvrir et les accueillir, et l’Australien lui décocha un beau sourire à l’objectif en expliquant qu’il lui amenait des types pour démonter son lit. C’était faux, et n’importe qui verrait bien, à leurs tenues, que ça l’était, mais le code faisait bonne figure auprès des voisins indiscrets.

Enzo soupira, souffla, se calmant en frottant ses mains moites à son maillot.

Jin mit son téléphone en mode avion en vérifiant les plis de sa chemise et l’état de ses ongles.

Wade, quant à lui, portant son jean et son pull à col roulé bien sage avec le charme d’un paternel bien rangé, sans laisser songer à la bête qu’il cachait derrière ses airs tranquilles.

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Base Spatiale / Re : Les rescapés d'Hypérion IV [Pv.]
« le: mardi 04 novembre 2025, 15:44:30 »
Contre toute attente, ils arrivèrent donc dans la salle de contrôle du réacteur. Jack s’écroula au sol, fesses les premières, tombant sur les épaules, se redressant sur les coudes seulement pour voir l’horreur les haranguant de l’extérieur. Un ballet moderne de gueules baveuses immondes hérissées de dents inégales et acérées les lorgnait, cherchant à les atteindre. La masse de corps se précipitant après eux diffusait des chocs sourds dans la pièce confinée et le métal grinça légèrement, mais les Humains furent vite rassurés : la pression se détendit et rien ne donna le moindre signe de faiblesse.

Après un instant de tension, Jack se relâcha, soufflant bruyamment en se laissant retomber. Allongé sur le sol, là même où il était tombé, il respirait lourdement, le corps entièrement relâché. Bras et jambes étaient vidés, et il devait se reposer. La masse pouvait être un avantage, mais elle jouait sur l’endurance ; toujours.
Heureusement, le Tanexien était robuste et récupérait vite. Quand la voix de Kira le tira de son effondrement, il se redressa vite et se glissa jusqu’à l’ouverture qu’elle indiquait. C’était très étroit. C’était une bonne cachette au vu des monstres qu’ils avaient affronté, et la salle semblait lourdement blindée. Par contre, c’était très étroit, et il n’osa pas soulever verbalement son doute quant à sa capacité à les suivre, cette fois. Il avait déjà dû ramper à plat ventre et bras rentrés et s’était blessé dans la conduite de refroidissement, et il était certain de ne pas passer.
Il devait y réfléchir. En se redressant, il était plongé dans ses pensées, écoutant Rory distraitement tandis que la technicienne évoquait la suite du programme. Il hocha la tête mollement, et s’écarta en silence vers un moniteur auquel il s’installa.

Jack sortit les plans du complexe et repéra leur position, et commença à s’y intéresser dans un silence inhabituel, mais lourd de sens. Il devait trouver une solution, ou il devrait rester en arrière. Ils étaient entrés par un accès très irrégulier, et il devait bien y avoir un cheminement normal pouvant leur rendre service.
Finalement, il se recula, après une dizaine de minutes, et fit pivoter le fauteuil de bureau pour retrouver Kiralynn.

« Je ne passerai pas par cette conduite, observa-t-il tout de suite. Mais vous devriez l’emprunter. Le chemin normal semble assez simple à suivre, mais il sera peut-être infesté. »

C’était une évidence qu’il devait néanmoins souligner. Si elles comptaient le suivre, elles se mettraient en terrible danger.

« Sur le chemin, il y a un atelier et un poste de sécurité. Je devrais pouvoir y trouver des armes et des outils pour des réparations de fortune. Viens voir ! »

Il revint vers le moniteur et lui montra du doigt ce qu’il voulait lui faire voir.

« Le chemin emprunté par Badger devrait le mener ici, et cette conduite mène jusqu’à une centrale de ventilation dont l’accès mène tout près. Moi, en prenant ce chemin, je peux arriver là, un peu plus loin. En gros, une fois sortis, on pourrait vite se regrouper et se mettre en action. Je- »

Il fut soudainement coupé par un bruit venu de la grille ouverte. Il posa un doigt sur la bouche, plus pour lui-même que pour les autres. Tout le monde était en alerte, mais désarmé. La tension était à son comble. Jack se releva et, prudemment, se rapprocha de la grille. Il se pencha au-dessus, puis, soudain, se plaqua au sol, plongea le bras dedans et en tira une petite silhouette criante et vociférante.
Ils venaient de découvrir un.e rescapé.e, mais difficile de l’identifier pour le moment, tandis que Jack tentait d’éviter coups de griffes et coups de pieds en portant l’individu à bout d’un bras malgré la fatigue.

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Si on s’en tenait à la version des mamies, une Ange aurait dû être offusquée par ce que faisait Jack, par l’eau qu’ils mettaient partout tandis qu’il l’entraînait, dans un élan lubrique, hors de la douche, jusqu’à lui, et vers le séjour. Pensaient-ils au pauvre petit robot-aspirateur qui passerait derrière, au robot-femme-de-chambre qui devrait nettoyer et ranger ce bordel derrière eux ? Non, ils n’y pensaient pas ! Et c’était bon ! Et Anéa ne montrait certainement pas l’exemple.

Les mains se montraient aussi joueuses que les lèvres, leurs corps ne se lâchant pas jusqu’à ce qu’ils arrivent au niveau du sofa tout simple que la brune avait élu comme récipient de leur prochain élan de lascivité. Elle s’écarta de lui pour plonger à quatre pattes dessus, allant grimper sur l’accoudoir, face à lui, se cambrant en lui lançant un regard incitatif et affamé. Il n’avait pas fallu de signal au chasseur de primes, qui l’avait déjà suivie, et se retrouvait déjà devant elle en soutenant ce regard si ardent qu’il inspirait plus les feux métaphoriques des Enfers que la sérénité supposée des Cieux.

La manière qu’elle eut de s’occuper de sa queue était toute aussi équivoque, démarrant avec une lenteur, une douceur, une chasteté virginale, en progressant peu à peu vers l’expertise d’une femme affirmée. La langue roulant sur son gland, une main caressant ses bourses, elle démontrait qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle connaissait les points sensibles des hommes, récoltant des soupirs de plaisir de Jack, qui palpitait sous ses attentions, et poussa un grognement surpris et un gloussement amusé lorsqu’elle finit par attraper ses hanches pour l’attirer vers elle. Il se laissa faire, faisant un pas vers elle, s’introduisant entre ses lèvres, glissant le long de la langue gourmande jusqu’au fond de cette avide cavité.

« Tu sais c’que tu veux, toi ! »

Amusé, sous l’effet d’un plaisir évident, Jack l’observait avec un intérêt aussi lubrique que ravi, et il choisit de répondre à la marque d’insistance de l’ange en y mettant du sien, passant une main sur sa tête et la maintenant, ondulant des reins, activant lentement son bassin pour accompagner ses gestes, poussant un peu plus fort, un peu plus loin. Peu à peu, sa main se ferma sur ses cheveux, sa grande paluche faisant une queue de cheval d’une épaisse mèche brune en prenant le contrôle, s’élançant plus vite, plus fort, et rendant les incitations d’Anéa superflues.

Il ne se permit pas d’y aller trop fort non plus, restant attentif à ses réactions, à tout potentiel réflexe de déglutition, à toute tape sur sa fesse ou sur sa cuisse, la gardant à l’œil, le regard baissé sur elle, à la fois attentionné et s’excitant tout aussi bien face à la scène que ses coups de butoir contre sa luette lui offraient. Il se retira, plusieurs fois, la laissant respirer, et accéléra à chaque fois, baisant de plus en plus sa bouche, jusqu’à cette fois où il revint, lentement, doucement, poussant son bélier éminent contre les vantaux de sa gorge, sentant, malgré la nature angélique de son amante, le désir et la volonté d’ébats bien moins puritains qu’on puisse s’y attendre.

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La zone industrielle / Re : Sur la piste des ovnis -- Donna, Jack
« le: jeudi 16 octobre 2025, 00:25:48 »
Lorsque la belle étrangère avait levé son verre en le prétextant pour refuser, le Japonais s’était senti humilié. Hiro le salaryman faillit bien déglutir sa honte et son déshonneur, et tourner les talons dans une humiliation terrassante. Il hésita seulement parce que cette humiliation serait revenue à devenir la risée de toute son équipe pour les temps à venir. Il maudissait cet orgueil, ce besoin de reconnaissance maladif l’ayant poussé à se mettre en avant et à parier pouvoir offrir un verre et discuter à la plus belle femme du bar. Tout le monde regardait Donna depuis qu’elle était entrée, et il était certain de recueillir de vrais lauriers en réussissant son coup.

Évidemment, ses chances étaient infinitésimales, et c’est la mort dans l’âme qu’il allait se replier lorsque l’américaine, finalement, revint à lui pour se présenter, ses yeux bleus le foudroyant de chaleur sous ses vagues de jais. Tout d’un coup, le moral de l’ingénieur remonta en flèche, et il fut bien en peine de cacher son bonheur. Elle lui avait adressé la parole plus d’une fois et il allait s’attarder un peu, et il pouvait maintenant être assuré que, verre offert ou pas, tout le monde parlerait du magnétisme ravageur de ce fou de Hiro, qui n’avait finalement pas conclu par galanterie. Car Hiro n’était pas bête au point de penser qu’il avait ses chances avec elle.

« Oh ! T-t-traductrice ! D’où vv-votre excellente m-m-m-maîtrise du jj-japonais, Madame Donna. »

Et ignorons qu’avec son accent, on aurait cru qu’il l’appelait Madonna.

« Votre prononciation et votre vvv...vocabulaire sont imp-p-pressionnants ! J’ai des collègues m-moins doués avec lllleur langue natale que vous l’êtes. D’ailleurs, vous êtes sûrement plllus douée que m-m-moi. »

Hiro souffla. Son bégaiement allait et venait. Le coup de boost l’avait clairement aidé, mais il faisait du yo-yo entre confusion et assurance. L’intérêt apparemment authentique que lui portait cependant la belle l’aida à se ressaisir, cela dit, et il redressa le dos et s’assit au tabouret voisin lorsqu’elle s’enquit de son métier d’une manière bien flatteuse. C’était comme un rêve devenant réalité, le scénario de la bombe atomique venant oblitérer son petit monde solitaire de son intérêt pour l’astrophysique.

Il devait rester cool et confiant et, en cela, il en fit trop et devint un peu kéké sur les bords sur la suite, mais ce qu’il avait à dire ensuite finit par devenir intéressant. Car, après un exposé sur son métier et sur ses missions, assez long pour qu’il finisse par lui offrir ce second kamikaze et pour qu’il doive se ravitailler et réhydrater sa gorge sèche, il prit un ton complice et secret en se penchant vers elle, réveillant sûrement un intérêt très émoussé, voire perdu depuis un moment.

« Voyez-vous, il y a quelques semaines, j’ai… Et bien… Disons que j’ai… Non, je ne devrais pas vous le dire, je… »

Un regard à Donna, qui avait décoché un nouveau sourire ravissant, le fit rougir et rentrer sa tête entre ses épaules.

« Aïe ! Très bien ! Mais ne le dites à personne, d’accord ? Bon. Il y a quelques semaines, nous avons repéré et suivi un PAN. C’est un Phénomène Spatial Non identifié. Un OVNI, en somme ! Ah ! Je parie que vous ne me croyez pas, mais… Mais… »

En parlant de son histoire d’ufologie, Hiro commençait à se sentir très, très con, mais il refusait de perdre la face à la belle brune souriante et très manifestement intéressée par son très gros cerveau. Aussi défendit-il sa croûte.

« Vous pouvez le recouper avec des témoignages de la presse, voyez-vous ! Il lui donna la date précise avant de continuer : Nous avons repéré un phénomène étrange en basse orbite et un bref contact radar a été reçu. Au départ, nous avons songé à un test d’arme hypersonique furtive, un truc chinois, ou peut-être même américain. Nous avons prévenu l’armée. Et là… »

Il s’arrêta, et jeta un regard autour de lui, soupçonneux, avant de baisser la voix.

« Des soldats ont rapidement débarqué, avec des insignes bizarres. Ils ont fait sortir tout le personnel non essentiel. Mais j’étais là. Je les ai aidé à traiter les données, à suivre tout retour de l’anomalie. Nous avons passé la nuit entière à veiller tandis que l’armée quadrillait la ville de Seikusu et entamait des recherches. Moi, je n’avais jamais vu ça, mais eux, ce n’était pas la première fois qu’ils voyaient ce genre de chose, c’est sûr. Ils étaient certains de pouvoir trouver quelque chose. Alors, quand un contact radar est réapparu, au petit matin, je les ai vu appeler deux avions de chasse en attente, et ils ont engagé leur postcombustion et tout, volé près de la vitesse du son au-dessus de zones habitées et tiré de vrais missiles au-dessus de la ville ! Vous vous rendez compte ?! »

Hiro avait fini son verre.

« Je ne sais pas ce que c’était, mais eux n’avaient aucune envie de le laisser filer. Et, putain, ce truc a filé plus vite que tout ce que j’avais pu observer de ma vie ! »

Leur discussion avait vite pris fin après ça. Hiro fatiguait, ses collègues aussi. Sa réputation de tombeur était faite et Donna avait eu une drôle d’histoire à potasser, même si elle n’y croyait sans doute pas. Elle lui était quand même restée en tête, et elle avait tout de suite refait surface à l’appel de l’ingénieur.

~ ~ ~

« Madame Donna. Oui, c’est Hiro. Je… Oh, je vais bien, oui, très bien, merci, je… Et vous… ? »

Le Japonais était très clairement toujours raide dingue d’elle et il avait sûrement saisi la première occasion venue pour la rappeler, prétextant quelque chose pour pouvoir la relancer sans doute. Mais les soupçons commencèrent à s’évanouir comme elle pouvait entendre ses hésitations, et une inquiétude palpable derrière son silence.

« Donna-chan, je… Vous vous rappelez cette histoire que je vous ai raconté ? Et bien, ça a recommencé. C’est en cours, maintenant. »

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Le Spatioport / Re : [Jack Marston & Thanasia ] Meeting In Transit
« le: mardi 30 septembre 2025, 19:16:01 »
Jack pouffa d’un rire léger quand Thanasia riposta à sa question par une diatribe courroucée. Non pas qu’il ne la trouvait pas dangereuse ; mais il commençait à comprendre comment elle fonctionnait. Le temps passé à travailler ensemble, cette proximité prolongée à l’intérieur de ce tube étroit, cet échange personnel… Il tendait à réaliser, au fond de lui, que quelque chose l’influençait au contact de la pilote sans âge, mais il ressentait d’instinct une sorte de rapprochement réciproque. Pour lui, c’était clairement une dévotion trop forte pour être tout à fait de son fait, même s’il n’avait pas la présence d’esprit de lutter contre en dépit de ce titillement instinctif au fond de lui. Pour elle, c’était un peu comme se faire à un animal de compagnie, lui semblait-il.

Puis, quand elle répondit finalement à sa question, il commença à en comprendre davantage. Les histoires qu’elle évoquait étaient effectivement très distantes, temporellement parlant. Elles l’étaient tant que l’importance que revêtait la situation à l’époque avait eu le temps de s’éroder, et que l’histoire elle-même avait rejoint bien d’autres engagements et points de tension éphémères et contextuels comme tant avaient parsemé l’Histoire de chaque peuple. « Talanta » ne dirait rien à l’Humain, même si l’évocation des torpilles cinétiques tiqua chez l’ancien militaire. Il se rappelait en avoir capturé une centaine dans une cache ennemie, après un assaut sanglant, et avoir entendu leur supérieur éclater de rire en leur assurant que, si ces antiquités étaient tout ce qui restait aux Eloniens, la guerre serait bientôt terminée.

Elonia n’avait pas de difficultés d’approvisionnement, cependant. Ils avaient probablement retrouvé le stock et songé que ça serait utile quoi qu’il arrive, ne serait-ce que pour saturer les défenses anti-aériennes tanexiennes en permettant aux ogives plus modernes et efficaces de les passer. Bref : la guerre avait duré. Lina était morte. Jack avait déserté. Et la guerre était toujours enlisée sur une colonie élonienne ruinée.

Mais, si Thanasia était déjà une professionnelle spécialisée avant que les torpilles cinétiques « reviennent à la mode », Jack pouvait en tout cas estimer qu’elle était, effectivement, très vieille ; selon ses standards, en tout cas. Et probablement pas humaine ; ou plus vraiment. Elle était peut-être un robot. Ou quelque chose qu’il ne connaissait pas encore. Mais les sensations inhumaines qu’elle lui laissait évoquaient en tout cas quelque chose qui ne lui ressemblait pas.

Il était sur le point de lui demander ce qu’elle était quand le cycle se termina, et la Thanasia cassante et hautaine ressortit, avec son langage démodé et ses jugements ; même si le vétéran les voyaient maintenant différemment. Il se retint de pouffer, se tordit pour sentir ses aisselles à peine humides, et se fit presque jeter verbalement des lieux pour filer à la douche. Il aurait probablement pu lui rappeler qu’il avait une douche à son bord, mais elle ne voulait pas le laisser partir et, en toute honnêteté, il n’en avait pas envie. Leur contact durant ces dernières minutes avait été tellement…

Depuis les conduites techniques, Jack fit irruption dans la colonne vertébrale du vaisseau, découvrant l’intérieur, le vrai. C’était un bordel dénué de tout respect de quelque convention technique ou sécuritaire que ce soit. Ce vaisseau n’avait pas été inspecté depuis des décennies. Des décennies de customisation, de mises  à jour et de modifications pratiques sans que personne ne vienne lui signaler la dangerosité de certaines décisions. Elle était seule. Elle était vieille. Et était-elle seulement vulnérable à ces dangers ? Là était, peut-être, la vraie question importante.

Il n’eut pas le temps d’examiner les détails, cela dit. La belle cendrée voulait expédier la question de la douche. Pour quelque raison qui lui échappait encore, elle était soudain assez pressée, et il s’exécuta, poussé par cette drôle de sensation imposant constamment son autorité sur ses pensées, rendant ses exigences prioritaires. Il alla se doucher après avoir été écarté du chemin, cherchant à comprendre pourquoi elle passait subitement en mode couvre-feu. En fait, il avait bien une idée, mais elle était peut-être un peu trop prétentieuse pour la laisser s’imposer, puisqu’il commençait à se demander si elle n’avait pas hâte qu’il soit propre et nu pour pouvoir se le faire.

S’il savait ! Ses pensées l’occupaient trop tandis qu’il se glissait dans la cabine claustrophobique, mais notoirement confortable de la vampire. Sa tranquillité fut néanmoins perturbée par la découverte de la quantité de lotions spécialisées, et à priori destinées à une série d’autres espèces, qu’il put trouver là. De nouvelles questions se posaient, comme, par exemple : Thanasia était-elle une métamorphe, ou une chose du genre ? Il trouva des flacons apparemment pour humains, improbables par leur forme et leur conditionnement, et d’une odeur… ancienne. C’était à peu près ce que le vétéran s’imaginait lorsqu’il songeait à ce que devait se mettre son arrière-grand-père en sortant en boîte. C’était perturbant, une expérience nouvelle et propre à le désorienter. Pour autant, ce n’était pas non plus désagréable. Et sans doute s’était-il trop perdu dans ses recherches, ses questionnements et ses sens, car ses habits n’étaient plus là lorsqu’il tenta de les récupérer, trouvant une serviette blanche à la place.

« Ah… »

Quant Thanasia était-elle entrée ? S’était-elle rincée l’oeil en passant ? Il était un peu contrarié de ne pas l’avoir remarquée ; de ne pas savoir, aussi. Décidément, cette femme, quoi qu’elle soit, le perturbait. Et, comme il arrêtait l’eau consciencieusement, habitué des douches limitées comme tout voyageur, il commença à entendre la musique, légère et organique, s’élevant à l’intérieur du navire. Une hésitation le saisit avant d’attraper la serviette et de la nouer autour de sa taille : cette fois, il en était sûr, en fait, l’étrangère voulait de lui, à sa façon. Et son apparition à sa sortie ne lui laissa plus de doute, sertie comme elle était de bandes ne couvrant que les parties intimes de son anatomie, promenant sa sculpture svelte et fine à travers son vaisseau sans un brin de pudeur déplacée.

En la détaillant, il pouvait être sûr d’une chose : sa plastique était effectivement inhumaine. La perfection du grain de peau n’était pas juste absolue, elle était forcément naturelle. Même la chirurgie de restauration épidermique la plus avancée laissait des traces ou gardait le souvenir du temps. Il le savait pour avoir fréquenté, une fois, une femme bien plus âgée que son apparence et sa parole l’avaient laissé entendre. Comme toute autre chose, quelque chose semblait clocher chez Thanasia et, soufflant le chaud et le froid, deux coupes en mains, elle le défiait de s’en aller ou, au contraire, de se soumettre à ses plans pour la « nuit ». Et, ce faisant, son regard, pour la première fois, le détaillait avec intérêt, un sourire étirant ses lèvres fines perpétuellement figées dans leur amusement narquois. Il ignorait si elle s’était rincée l’œil, mais elle était d’humeur, et lui se savait au menu en tout cas.

Oh, il n’en était pas effarouché. Il était plus souvent chasseur que chassé, et sinon assez souvent à pied égal avec l’autre, mais il lui arrivait aussi d’être chassé et il n’y voyait aucune problématique humiliante, comme certains hommes mal dans leur virilité. Au contraire, il se sentit flatté, que cela ait à voir avec son influence ésotérique ou non. Sa voix lui semblait avoir chantonné, et sa dent, longue canine, s’était exhibée avec une voracité lubrique, chassant la curiosité de son développement inhabituel. Il la suivit du regard, pensif, détaillant ses courbes discrètes, son pas de fauve, ses griffes noires, humant son parfum qui frappait le fond de ses sinus comme s’il cherchait à attaquer son cerveau directement. Il se sentait chassé, en effet. Chassé, désiré, comme un plat de viande rouge. Oui, cette femme ne faisait pas dans la romance, ceci était clair pour lui aussi.

Naturellement, à peine la plateforme était-elle revenue à vide qu’il s’y était dirigé, laissant un dernier regard à ses vêtements, attendant près de la sortie, à proximité du cockpit, avant de les laisser pour prendre l’autre chemin. Le chemin de l’inconnu, de l’excitation. L’ancien pont stratégique du Moniteur avait été transformé en un véritable boudoir, repaire à la fois chambre, lupanar et donjon de la maîtresse des lieux. L’atmosphère s’en dégageant disait au moins cela de l’endroit. Ici, il n’y avait plus de trace du vieux navire de reconnaissance rafistolé et bidouillé. Thanasia y dévoilait son goût pour le luxe et ses affinités particulières. Obscurité et lumière se disputaient ici, et pas seulement pas la clarté des éclairages. Le contenu de ses casiers, s’il n’avait pu vraiment le détailler, lui avait sauté aux yeux comme un assemblage éclectique d’objets de plaisir. Il n’était pas surpris, plusieurs espèces ayant de très longues vies évoquant souvent la recherche de nouveauté venant avec l’ennui de l’accoutumance. Mais lui, où mettait-il les pieds ? Il n’était pas surpris, mais, peut-être, un peu intimidé.

Mais Thanasia, contre toute attente, se voulait rassurante maintenant, le prenant avec un mélange d’appréhension et de tranquillité tel qu’il avait transpiré durant leur travail commun, mais qui ne s’était alors exprimé que de manière silencieuse et réactive. Il avait pris la coupe entre ses doigts en hochant la tête, croisant son regard méfiant avec des yeux chargés d’interrogation. Il la regarda s’éloigner, imita ses gestes, s’arrêta lorsqu’elle lui ordonna d’approcher, et lui retourna encore ce regard interrogateur, se demandant quelles étaient les règles de l’accord qu’elle semblait avoir passé sans l’en informer. Pourtant, avant même de le réaliser, il se réalisait déjà rendu sans y penser, fronçant les sourcils, interdit. Il l’entendait parler, évoquer sa domination intrinsèque sur lui, et sentit le pied se poser sur lui, le caresser avec ce mélange étrange de légèreté et de puissance. Mais il se sentait aussi à moitié hors de son propre corps. Elle lui donnait des consignes en le parcourant du bout des orteils, et lui, s’il entendait, s’il enregistrait, était juste captivé par cette perte de contrôle lancinante, se sentant à nouveau tout en ayant l’impression de n’être qu’un invité dans sa propre enveloppe.

Il se retrouvait nu, palpé du pied, stimulé malgré lui dans un frisson lubrique, et ses yeux raccrochèrent les siens pour la première fois depuis sa brève absence. Il se demanda si elle pouvait lire dans ses pensées, et de la crainte le parcourut en frissonnant tout le long de son échine. Mais le frisson vint à ses reins pour se décharger dans son aine, éveillant son sexe flasque qui commença à palpiter, et qui commanda à tout son corps de pulser, irrésistiblement, au nom d’envies viscérales qui, certes, existaient en lui, mais semblaient lui avoir été arrachées d’une simple pensée étrangère, imposées à sa psyché. Un leitmotiv s’éleva en lui, se scandant en liseré de ses pensées, accroissant la chaleur montant de ses tripes, inondant ses songes d’un seul et même moto : il devait la servir, il devait lui plaire, il la voulait, il la voulait à s’en briser les lombaires. Bientôt, rien d’autre ne circula dans sa tête, et ce flacon d’huile posé là à son intention ne lui échappa pas, pas plus que sa destination.

Alors, influencé par la créature mystérieuse et affamée, comme possédé par une force nouvelle ayant pris le contrôle de son corps, l’homme se mit en mouvement. Ses gestes se firent soudainement résolus, tranquilles et assurés, et il se pencha pour attraper le flacon d’huile, qu’il souleva pour le déboucher et commencer à en écouler un filet sur la ligne de ses clavicules, avant de s’enduire de sa main libre, couvrant torse, épaules, nuque, bras, comme tout ce qui était atteignable, de cette huile de massage odorante et sensuelle qui l’échauffa en magnifiant sa plastique puissante, le faisant luire comme un excellent filet enduit de beurre. Quoi de plus approprié pour une femme gorgée d’appétit ?

Et puis, recroisant le regard de la petite créature, il s’avança encore vers elle, se faufilant malgré sa jambe, jusqu’à ce que son aine se porte au niveau de son mont de vénus. Il ne fit rien d’obscène encore, même si sa virilité, stimulée, bien qu’encore pendante, s’était gorgée de désir, grossie, presque ferme en main, son appétit palpable, et visible par les pulsations la parcourant régulièrement. Non, il croisa son regard avant de descendre les yeux à sa gorge, à son corps et aux bandes la couvrant. Il tendit les mains, attrapa ces dernières au niveau de son sternum et les déchirèrent d’un mouvement ferme, exhibant ses petits seins et découvrant buste et abdomen. La dominant ainsi, sans un mot, il leva le flacon au-dessus de sa silhouette et en laissa un filet s’écouler, s’écrasant sur elle et, à peine l’huile à même sa peau, une épaisse main chaude la couvrit, l’enduisant avec une sensualité brute, possessive, ne se gênant pas en parcourant tant son ventre, que les reliefs légers de sa poitrine, la massant avec une fermeté presque douce avant de s’arrêter, portant son attention plus bas, attrapant les bandes croisées à son pubis, tirant, encore…

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Base Spatiale / Re : Les rescapés d'Hypérion IV [Pv.]
« le: mardi 30 septembre 2025, 14:55:55 »
Évidemment, il n’était pas question de laisser Rory y aller seule. Ils iraient ensemble au contact. Ils étaient une équipe, et ils réussiraient ou échoueraient ensemble, qu’ils vivent ou meurent ce faisant. Il n’y avait pas besoin de demander plusieurs fois à Jack de se dévouer : il n’avait jamais reculé devant l’adversité.

Mais il fallait bien se préparer, se mettre en place avant le début de l’assaut. Heureusement pour eux, leur position était assez discrète, la salle était très bruyante et mal éclairée, et les créatures semblaient si malades que la plupart étaient certainement aveugles, sourdes, ou pas loin de là. On pouvait se demander ce qui poussait la reine, visiblement malade, à continuer de produire son engeance ici, mais sans doute son instinct de reproduction était-il plus fort que tout. Ces bêtes inconnues obéissaient à leurs propres règles et ils n’allaient pas perdre de temps à les étudier plus que nécessaire. Il fallait qu’ils avancent.

En aidant les filles à descendre, Jack avait largement eu le temps de s’inquiéter pour elles. L’une après l’autre, elles l’avaient dévisagé avec un mélange de trouille et de confiance qui l’avait fait frissonner. Kyra, évidemment, avait été la plus expressive des deux, les quelques secondes passées à se parler sans un mot par les yeux suffisant à ramener la tension entre eux. En la lâchant, il avait vraiment eu peur que la mercenaire, déjà blessée, se fasse sérieusement mal ; mais elle avait assuré, réceptionné sa camarade, et elles avaient entrepris de préparer une zone de chute pour lui.

C’était très attentionné, même s’il n’allait pas faire de miracle. En chutant, il se replia, prêt à la réception, rentrant les coudes et le menton, pliant légèrement les genoux. Il atterrit lourdement dans les cartons et autres déchets mous laissés là pour lui, et l’écrasement de la structure de fortune avait entraîné les filles avec lui.

Les longues secondes nécessaires à leur sortie avaient été pour le moins gênantes et, en même temps, bizarrement drôles. Rory s’était retrouvée la tête entre ses jambes, le nez contre son entrejambe, et Kyra lui était tombé sur le visage, poitrine en avant, et avait tenté de se dégager en se retrouvant à califourchon sur sa tête, face à une technicienne embarrassée et rouge comme une écrevisse. Il y avait eu un moment de flottement tandis que tout le monde se dévisageait en constatant leur situation, et ils avaient pouffé bêtement, s’amusant de leur position loufoque et très explicite, avant de chercher à sortir et de soupirer, se préparant au combat.

Kyra n’avait pas perdu de temps, approchant d’une bête malade pour l’abattre d’un coup de perfo, la carapace molle cédant et la chair explosant. Oui, ceux-là pouvaient être tués. Ils étaient nombreux, mais pas increvables ou blindés comme les autres. Ils pouvaient y arriver. Bien malgré elle, la belle reprit le commandement, mais Jack ne lui fit rien remarquer.

« Oui Madame, » lança-t-il avec enthousiasme !

Saisissant fermement le bout de la poutrelle d’acier lui étant tombée dessus dans la conduite, il s’avança à son tour, prenant de l’élan et faisant siffler l’arme de fortune sur une bête s’avançant vers eux. Sa tête éclata sans cérémonie et le bruit de l’acier sur le béton et la trille d’agonie alertèrent d’autres. L’alerte se répandrait peu à peu, mais le fait que les saloperies soient alertées par groupes les servait aussi.

« Go, Rory ! Go ! »

La technicienne était aussi courageuse qu’eux. Elle n’attendit pas, et se précipita vers les commandes. Kyra et Jack suivirent en s’interposant entre elle et les monstres. Accompagnez la scène du morceau de métal industriel de votre choix à la maison : le vétéran et la mercenaire entamèrent une série de mises à mort sinistres, chaque coup de perforeuse ou de poutrelle projetant sa dose de gore et d’horreur sur scène. Rory faisait son possible pour faire abstraction de la peur et des bruits tandis qu’ils s’interposaient face à une vague progressivement plus dense d’aliens.

Et, en levant les yeux vers la reine, Jack frissonna finalement.

« Merde ! Elle nous a vu ! Elle va peut-être appeler le reste. Rory ?! »

« Presque ! »

Du côté de Kyra, il vit que l’arme de fortune montrait des signes de faiblesse. Sa charge devait arriver à bout, et il jura entre ses dents, se précipitant pour éliminer trois bêtes d’un large chassé d’acier avant de repousser sa camarade en arrière.

« Avec Rory ! Sur la passerelle ! Vite ! C’est trop haut pour eux, je vais tenir l’escalier ! »

Il la força à filer et recula après elle, gardant les monstres à distance. Elle l’aida de quelques tirs supplémentaires mais, comme il s’y attendait, un juron tonna dans son dos et plus aucun tir ne suivit.

Jack se concentra sur le combat. Les bestioles continuaient d’avancer et, peu à peu, des individus moins malades arrivaient des alentours, sûrement appelés par leur génitrice. Avant longtemps, des individus sains arriveraient et sa barre d’acier ne suffirait plus.

Il se percha à mi-chemin des escaliers et fit front, haletant, repoussant la masse crachante, sifflante, hurlante de monstres cherchant à le déborder pour le dévorer, et dévorer les filles quelques mètres derrière lui.

« C’est bon ! A la salle de contrôle ! »

Il n’espérait plus entendre ces paroles lorsqu’elles arrivèrent. Jack continua de lutter en finissant de monter prudemment les escaliers. Lorsqu’il arriva en haut, une main attrapa son épaule. Il tourna la tête et vit Kyra, qui le tira pour courir à perdre haleine vers la porte de la salle de contrôle, que Rory maintenait ouverte en trépignant.

« Vite ! Putain, vite ! »

Jack serra les dents, poussa de toutes ses forces, cria de rage, focalisé sur la porte, suivant le dos de Kyra devant lui. Il s’attendait à se faire faucher les chevilles d’une seconde à l’autre pour être dévoré.

Pourtant, contre toute attente, ils y parvinrent.

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La zone industrielle / Sur la piste des ovnis -- Donna, Jack
« le: jeudi 21 août 2025, 06:51:30 »
Depuis qu’il était passé indépendant, Jack avait réussi à élargir son champ de relations et ses opportunités. Sans être restreint par les directions très conservatrices de Spike, il avait pu sauter d’un boulot à l’autre et, avec sa petite Lina, qui ne lui coûtait presque rien, il mettait pas mal de côté. Il avait fait des plans, au final, et envisageait de devenir son propre capitaine. Il avait des devis, des dossiers, et presque assez d’argent pour sérieusement considérer l’aventure et passer à un niveau supérieur. Il ne voulait plus être un type random sous contrat pour de petites affaires, mais monter sa propre équipe de chasseurs destinée à de gros coups. Et, avec sa connaissance de plus en plus fine des portails depuis qu’il avait fini sur Terra, il disposait d’atouts non négligeables.

Aujourd’hui, par exemple, il avait une opportunité en or. Il avait déniché un appel urgent pour quelqu’un capable de suivre un fugitif très recherché à travers une faille. Ce criminel notoire avait déjà une belle prime sur sa tête, mais le père richissime d’une de ses victimes, excédé par son évasion et sa disparition, avait offert de la doubler à ses frais. Le calcul avait vite été fait et le chasseur de primes s’était immédiatement manifesté et s’était rendu aux coordonnées. Il était tombé sur un portail stable et l’avait scanné pour estimer sa destination. Il eut un drôle de sourire en réalisant que la destination n’était nulle autre que la Terre, où il s’était perdu la dernière fois, et avait eu la douce protection d’une jolie fille nommée Rubis pour une nuit.

« On verra, » se dit-il à lui-même en songeant à se repointer chez elle.

Peut-être en aurait-il le temps. Mais il avait une affaire urgente. Le fugitif pouvait être en difficulté sur Terre, comme lui la dernière fois, mais ça ne durerait pas éternellement. Peut-être était-il déjà en mouvement, ou reparti ailleurs encore. Plus il attendait et plus les pistes refroidissaient. Il devait agir, et vite.

Il engagea donc le dispositif lui permettant d’harmoniser son vaisseau à la faille, et il se lança.

Il ignorait que lui aussi était déjà traqué.

~  ~  ~

Le téléphone de Donna la réveilla à la troisième vibration. Les yeux plissés, elle lut le nom s’affichant à l’écran et rata l’appel en essayant de se remémorer qui c’était. Des gens avec d’obscurs surnoms, elle en avait beaucoup sur son téléphone. La plupart étaient des informateurs pour ses articles, certains précieux, d’autres plus depuis leur seule et unique contribution à ses enquêtes journalistiques.

Et puis, elle se souvint du type en question. Un mec bizarre, un peu lourd, mais prometteur. Elle se rappelait encore comment il l’avait abordée.

~  ~  ~

« Eeeee...scusez-moi… euh… La place est prise ? »

Hiro, rougissant comme une tomate, s’était replié entre ses épaules après sa demande si audacieuse, n’osant pas tourner la tête vers les collègues qui l’observaient et l’avaient mis au défi d’aller draguer la jolie gaijin au comptoir. C’était vendredi soir et ils se mettaient leur murge traditionnelle du week-end. Hiro était déjà éméché, mais il s’en sortait plutôt bien. Il avait l’habitude de faire semblant de boire, et buvait assez peu. Il détestait ça. Mais il devait faire comme si, et boire un peu, pour ne pas finir vraiment au ban de tout le bureau.

« Jjjjjpeux vous offrir un verrrrre… ?? »

Il avait honte de lui. A peine les yeux bleus interrogateurs sur lui qu’il avait déjà perdu ses moyens, prêt à se confondre en excuses à genoux et à se replier à reculons et à quatre pattes jusqu’à la table. Mais il ne voulait pas se faire traiter de lâche. Pas cette fois.

« Jjjjjm’appelle Takeda… Hiro Takeda… Jjjjj… J’travaille à l’observatoire spatial, pas loin d’ici et… euh… et vous ? Mmmmadamoiselle ?? »

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Jack n’avait, évidemment, aucune idée du temps depuis lequel Anéa n’avait pas accepté quelqu’un dans son intimité. Il ne savait même pas si les Anges percevaient le temps comme lui, ou si l’acte en lui-même relevait d’une fonction purement symbolique, au contraire de la race humaine pour laquelle il était, comme chez la plupart des êtres pensants, un appel sorti du fond des âges au nom de la procréation, de la pérennité de l’espèce, détourné par les Humains, et pas quelques autres, au profit du plaisir, comme d’autres intérêts matériels, voire même spirituels.

En vrai, il n’y pensait pas trop. Sa pensée quittait le premier plan, l’instinct prenant le commandement, comme il le faisait à chaque fois, jusqu’à ce qu’il s’épuise et que la pulsion passe, et que la raison lui fasse reprendre pied dans le réel. Il s’était agrippé à l’Ange pour l’empêcher de partir et se complaire en elle, et elle répondit avec un plaisir évident, ne faisant que le conforter dans son abandon. Les mouvements de la brune lui tiraient un plaisir évident, son engagement ajoutant à la sensualité de l’instant comme à sa passion, et il grogna et gémit contre son oreille en coulissant dans son antre chaud, jusqu’à ce qu’elle se dérobe, et qu’il la laisse s’écarter pour mieux lui laisser de la place. Il alla se coller aux portes de la cabine, restant bien en elle, et s’agrippa à sa taille fine, à ses larges hanches bien marquées, profitant de la vue délicieuse en poursuivant son ouvrage.

Dans cette nouvelle position, il poussa plus loin en elle, ce qui ne pouvait s’avancer jusqu’à sa rencontre le faisant désormais sans plus aucun mal. Et, bien préparée qu’elle était, elle l’accueillit sans aucun mal, mais avec de nouveaux gémissements et des glapissements de plaisir tandis qu’il soupirait d’aise en venant cogner au fond d’elle, sa garde collée à sa croupe. Il donna des reins, sensuellement, faisant bien glisser chaque centimètre de lui, se retirant pratiquement pour mieux revenir prendre sa place. Et puis, peu à peu, il accéléra, perdant patience et contrôle, la matraquant progressivement de coups de reins de plus en plus rudes qui claquaient sa croupe et poussaient son col avec une obscénité primale. Il finit par tendre une main pour s’agripper à ses cheveux, la cambrant plus encore, l’assaillant plus fort encore.

Il s’y donnait si bien que les portes s’ouvrirent derrière lui et, sans plus se soucier des dégâts potentiels, obnubilés par leur plaisir, ils poursuivirent ainsi un instant, jusqu’à ce que Jack tende l’autre bras, arrête l’eau, et la tire avec lui hors de la cabine, la tournant face à lui et l’enlaçant pour l’embrasser tout en l’entraînant progressivement dans le séjour.

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