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Messages - Jack Marston

Pages: [1] 2 3 ... 24
1
Base Spatiale / Re : Les rescapés d'Hypérion IV [Pv.]
« le: mercredi 19 mars 2025, 02:56:44 »
La chose lui avait sauté d’un coup. Petite. Vive. Inaudible. Il n’avait capté que sa masse percutant son épaule et les griffes labourant le tissu de sa veste, et les feul… feulements ?!

Il s’était retourné brusquement pour hurler aux filles de ne pas tirer, mais le chat s’était déjà jeté dans la direction opposée, rompant le combat et les convainquant de stopper à temps tout en reconnaissant l’animal. Ils avaient eu chaud, et Jack sentit des vagues d’émotions fortes s’écraser les unes contre les autres en une seconde. La peur, la colère, le soulagement, l’humour aussi. Il éclata de rire et s’écrasa la main sur la bouche pour ne pas animer les couloirs de son hilarité, alors que les filles le rejoignaient et réalisaient la situation.

Il était temps d’un petit conseil de guerre : Kira n’était pas sûr que rester à l’intérieur soit judicieux, alors que Rory pensait le contraire. Jack, aussi, pensait qu’il était plus prudent de rester dans un espace confiné, où la masse de ces créatures pouvait au moins être jugulée. Mais il savait aussi que leur cible était ici, quelque part non loin. Alors, quand son avis fut demandé, il le donna autant qu’il put.

« Ces couloirs nous avantagent quand même, au vu de la quantité d’ennemis. Et n’oublions pas que nous descendons pour trouver la source de nos soucis électroniques. Peut-être qu… »

Le chat les avait encore interrompus, fonçant en feulant encore une fois dans la direction opposée, en panique.

« Putain de chat, » réagit Jack après s’être tendu une seconde, ne réalisant pas le problème tout de suite.

Quand Rory signala son soucis, il ne comprit pas immédiatement non plus.

« C’est bien allumé ? »

C’est la seule chose qu’il eut le temps de dire ou faire avant qu’un bruit terrible ne les mette en branle. Les choses arrivaient, encore ! Il jeta un regard sur l’arme laissée en arrière, mais Kira le poussa en avant, le forçant à l’abandonner.

« Raaah merde ! »

Il ouvrit la marche, fonçant aussi vite que possible à travers les couloirs, suivant le chemin logique vers le réacteur. Les coursives étaient de plus en plus abîmées, signe que l’activité des créatures était plus forte ici ; ou qu’elle l’avait été, car il ne voyait rien et les seules semblaient les poursuivre depuis l’extérieur pour les empêcher d’avancer plus loin. Il ne voyait que des gaines pendantes et des bouts de cloison tordus, qu’il poussait en avançant, faisant office de bélier, brandissant ses avant-bras épais pour qu’ils encaissent les impacts, ne cherchant pas à juger des dégâts qu’il prenait. Sans moyen de défense, c’était sa plus grande utilité à cet instant. Il fit son possible, des obstacles gênant quand même les filles et forçant Rory à abandonner son arme improvisée à son tour.

Il finit par percuter un obstacle qui en produisit un autre. Le tuyau retenu par la tige de métal qu’il venait de percuter tomba derrière lui, à hauteur de crâne des deux autres. Kira ne se fit pas louper et le clong métallique suivit du chtong de l’os heurtant le métal avant déjà suffi à faire rebrousser chemin à l’homme, qui fit volte-face et vint à leur aide. Le sang aveuglait leur dernière tireuse, qui l’appelait en ouvrant le feu. Rory le croisa, et il arriva jusqu’à Kira.

« Je suis là ! »

Il attrapa son col et tira, la traînant après lui tandis qu’elle continuait de tirer derrière eux, chaque coup attrapant une cible, chaque fois un petit peu plus près. Il entendait la technicienne les appeler, et il finit par voir le trou juste avant de tomber dedans. Un œil en contrebas lui permit de la voir dans un conduit assez large pour des humains, mais bien trop petit pour ces monstres. Quelque chose avait détruit le sol et une partie de la cloison, et ils pouvaient s’y laisser tomber ; un par un.

« Allez ! » cria Rory avant de plonger dans une direction et de disparaître à quatre pattes.

Jack ne réfléchit pas. Il souleva Kira, prit l’arme de ses mains et la laissa tomber aussi droit que possible dans le conduit. Il tourna à son tour l’outil défectueux dans le couloir qui crissait et hurlait, ses lumières s’éteignant à mesure que la masse des monstres progressait, furieusement, en se piétinant les uns les autres et en détruisant tout sur leur passage. Il n’y avait que le bruit, et le noir. Il ne les voyait pas. Mais il savait qu’ils étaient là. Il tira. Et il tira encore. Et encore. Il jeta des regards à Kira et les quelques secondes qu’elle mit à comprendre et à suivre Rory lui semblèrent prendre une éternité. Le noir l’enveloppa quand il sauta à son tour, atterrissant juste derrière la mercenaire et se jetant sur ses talons. Un monstre plongea derrière eux et tenta de les attraper. Jack tendit l’arme en arrière, tira deux fois, et la bête poussa un cri déchirant avant de s’écrouler en bloquant le chemin.

Ils étaient saufs. Pour le moment. Le trio finit par arriver à un espace de service, à peine plus large, où ils purent s’asseoir ensemble et profiter de l’aération. L’air était brûlant et presque irrespirable, mais ce flux d’air frais leur permettrait de récupérer. Quand ils eurent repris un peu de contenance, Jack examina ce qui restait de fournitures de secours et passa une lampe frontale avant de se placer devant Kira, et d’examiner son crâne.

« Ton cuir chevelu a pris cher. Mais c’est rien. Je peux le remettre et on a de l’accélérant métabolique. Ne bouge pas. »

Il commença à s’appliquer pour replacer méticuleusement la chair de Kira en place, écartant ses cheveux et cherchant à avoir la plaie la plus nette et restructurée possible. Il lui faudrait une opération, sans doute, mais elle ne ressemblerait pas à un monstre en attendant ; si on excluait le sang qui, parfois, pulsait encore hors de la plaie et épongeait ses cheveux en s’écoulant sur son front.

« Pendant ce temps, Rory, on va où ? Tu le sais, au moins ? »

« Ce conduit mène au réacteur. Normalement, il convoie l’eau là-bas. C’est pour ça qu’il fait si chaud. Quelque chose a dû couper l’alimentation en eau. Que ce soit volontaire ou non, ça fait monter la température. »

Elle hésita avant d’ajouter :

« A ce rythme, le réacteur va bientôt fondre et imploser si on n’arrive pas à régler le soucis. »

Jack émit un bruit guttural qu’on pouvait assimiler à une remarque cynique sur leur situation tandis qu’il appliquait du désinfectant et de l’accélérant à la plaie de Kira. Le second produit commença immédiatement à faire effet, provoquant la coagulation rapide de la plaie bien refermée et engageant le début de la cicatrisation. Il commença alors à débarbouiller la figure de la mercenaire, sacrifiant un peu d’eau sur un bout de son t-shirt, qu’il avait arraché pour la peine, et la frottant avec attention pour dégager ses yeux et la rendre un peu moins terrifiante, et retirer ce qui n’avait pas coagulé sur son visage.

« Je crois que nous avons deux objectifs, alors : éliminer l’origine de nos problèmes électroniques pour pouvoir contacter l’extérieur ou filer, et empêcher que le réacteur n’explose pour… et bien, pour survivre ! Kira, tu te sens en état d’avancer ? »

2
Prélude / Re : Mi-esprit, mi-terranide et remi-esprit derrière.
« le: mercredi 19 mars 2025, 00:40:44 »
Bienvenue à toi ! Petites balises size à remettre en ordre avant inspection. :P

3
Quand quelqu’un vint lui tourner autour et se poster devant lui, Jack baissa les yeux, et les garda baissés. Il avait déjà été dans ce genre de situations et il avait toujours appliqué les enseignements très simples que l’armée lui avait inculqué : on baisse le regard, on se tient bien, on se tait et, si on doit parler, on donne son identité. Ça l’avait aidé. Bien sûr, il n’y a pas de miracle. Il ne savait pas combien de temps il avait passé aux mains des Tekhanes, mais elles avaient réussi à le faire parler, et plus encore. Il n’avait pas fait le fier. Qu’est-ce qui l’attendait, ici ? Est-ce que tout le monde torturait les étrangers, sur Terra ? Le peu qu’il savait de cette planète ne le rassurait pas et ne le poussait pas à l’optimisme, mais il fut légèrement soulagé d’entendre des gens prendre sa défense ; ou du moins réclamer qu’on ne l’exécute pas sommairement.

De la personne qui lui faisait face, Jack ne voyait que des bottes, élégantes, et les pointes de cheveux blancs, fins, qui devaient être d’une longueur exceptionnelle ; à moins qu’elle soit bien différente de ce qu’il pense. Lorsqu’elle parla, il crut identifier une femme, d’après cette douceur qui, l’espace d’une seconde, le ramena dans un flash sur Terre et dans le lit de Rubis Starling. Mais la sévérité sous-jacente lui permit de faire la différence, et il devinait qu’il valait mieux ne pas faire son charmeur malicieux devant celle-là. Évoquant une théorie prédéterministe basée sur un dogme religieux valant ce qu’il valait, elle laissa entendre que sa présence n’était pas fortuite. Il ne la contredit pas. Mais il ne répondit pas non plus, opposant le silence à ses paroles comme à ses questions. Il pouvait l’irriter ainsi, mais il ne risquait pas de dire quelque chose qui l’enragerait. Sa voix transmettait une dangerosité qu’il ne voulait pas titiller.

Lorsqu’elle s’accroupit, il l’aperçut davantage, remarquant sa peau blanche comme la neige et jusqu’à une lèvre inférieure maquillée de carmin au-dessus de son menton. Il ne put s’empêcher de l’évaluer comme étant une femme d’une beauté singulièrement stupéfiante, à la féminité d’autant marquée qu’elle était d’une finesse extrême. Mais son appréciation fut vite coupée par l’idée d’un « interrogatoire ». Et voilà, on y est, songea-t-il, sans répondre ni rechigner à l’idée de les suivre. Il n’avait pas le choix.

Quand elle s’écarta, il ne bougea pas plus qu’il n’avait bougé jusque là, à genoux, jambes ouvertes, les mains jointes doigts croisés derrière la tête. Mais il fut vite mis en branle par des gens venus se charger de lui. Un coup de pied modéré dans le flanc le fit sursauter, et il tourna la tête dans la direction de la molle agression. Un grand type à la peau d’un gris sombre, avec des yeux jaunes, des oreilles et des cornes de mouton, habillé comme un paysan et portant à son épaule un énorme fléau, dont la chaîne reposait sur celle-ci.

« An seu lèèève, » commanda-t-il d’un ton traînant.

Jack déglutit discrètement, sépara ses mains et se leva. Il avisa les quatre personnes l’encadrant, aux origines diverses, mais tous anthropomorphes : l’étrange créature grise cornue, un Elfe, un Nain et un humain. Tous étaient puissants physiquement, et on comptait bien l’empêcher de filer ou de se révolter. Ne les voyant pas tenter de l’attacher, l’étranger se fit pointer la direction du cortège qui s’éloignait, blessés portés par les valides, et il hocha la tête et avança en suivant le pas.

« D’un pas preste, » intima l’Elfe. « Nos compagnons sont des gens fiers et occupés. »

« Les Elfes ont de belles foulées, » rétorqua le Nain d’une voix gutturale, « mais tout le monde peut les suivre. Occupe-toi de tes pas, Alarion. »

« Ton verbiage vulgaire glisse sur moi, Garren, » rétorqua le fameux Alarion à ce Garren, hautainement.

« On se calme, » tonna l’humain d’un ton las. « Vous voulez avoir l’air de vauriens ? »

Et il se sentit obligé de se tourner vers Jack pour préciser :

« Nous sommes très disciplinés. »

« Morten se cââlmer, » traîna le dernier à ce Morten. « Mêêlbôôh casser vos têêtes. »

A partir de là, tout le monde se tut et marcha. Du moins, jusqu’à ce qu’une petite Elfe arrive à leur niveau et se mette à suivre en trottant et en dévisageant Jack, avec de grands yeux curieux et un sourire innocent.

« T’es bizarre. Tu viens de chez les dames bizarres ? »

Jack l’observa. Il voulait répondre à l’enfant, ne pas la faire se sentir rejetée, et il balaya les alentours du regard. Personne ne s’opposant au contact, il réfléchit et, songeant qu’elle faisait référence aux Tekhanes, il hésita et finit par secouer la tête. Il en venait, techniquement, mais il ne venait pas de Tekhos.

« Moi je suis Arlawein, » continua la petite sans plus de cérémonie. « J’ai tout vu ! J’étais bien cachée, » commenta-t-elle d’un air mutin, fière d’elle.

Difficile d’imaginer comment cette petite pouvait se sentir si normale après avoir dû se cacher d’une bande de soudards et avoir des gens frappés, violentés, agressés, abattus violemment. Mais cette planète avait ses luttes terribles et qui sait ce qu’elle avait pu voir, ou ce qu’elle trouvait normal, ce que ses contes racontaient.

« T’es fort ! Tu les as montrés avec ta baguette et BOUM ! BOUM ! BOUM !! BOUUUM !!! »

La petite Arlawein s’emballait et sautait en trottant en agitant les bras en ronds et en s’exclamant de plus en plus fort.

« Le grand moche tout maigre il a fait BOBEUNE BOBEUNE et il a bien détalé ! »

Elle éclata de rire et son vacarme finit par faire réagir. Une Elfe, peut-être sa mère, se détacha du groupe pour venir l’attraper, mais elle se jeta sur Jack, lui attrapant la jambe et s’y agrippant fermement quelques secondes, provoquant l’arrêt total du groupe comme de celle venue la chercher.

« Merci, » dit la petite avec tendresse avant de s’écarter et de finalement rejoindre la dame, qui l’emporta avec un regard à la fois reconnaissant et inquiet.

Jack avait été bouleversé par cette intervention, mais Mêêlbôôh le poussa et ils reprirent la marche, rattrapant le groupe. Le récit de la petite avait résonné et avait été échangé à travers le cortège, si bien qu’à l’arrivée au village, les événements de la courte bataille se répandant auprès de tous et jusqu’aux oreilles de Diamant.

Une fois arrivés, pourtant, Jack n’eut pas l’occasion de profiter de sa réputation. Les gardes désignés le conduisirent sur un autre chemin et l’amenèrent jusqu’à une petite cahute en marge de la communauté. Lorsqu’ils retirèrent la lourde chaîne tenant son épaisse porte en bois massif et ouvrirent cette dernière, il découvrit un espace en terre battue, avec une paillasse, aveugle. Une cellule, jugea Jack avant d’y entrer, comprenant bien l’idée. Mais, avant de fermer, l’Elfe Alarion le suivit et, avec une moue dédaigneuse, eut recours à la magie. Devant les yeux incrédules de Jack, il invoqua la puissance des arcanes et produisit une boule de lumière blanche de nulle part, qu’il fit filer sous les mandrins de la charpente.

Le mage s’éclipsa sans un regard ni un mot avant que le prisonnier puisse le remercier, et le Nain lui jeta un regard circonspect avant de fermer brutalement la porte. Jack put entendre la chaîne être remise en place et soupira, contemplant sa demeure avant d’aller s’asseoir sur la paillasse, plus engageante que la terre battue et, selon toute vraisemblance, propre ! On ne l’avait pas désarmé, ni même défait de ses possessions, ignorant peut-être son véritable potentiel. A moins qu’ils se considèrent plus forts que lui ? Il venait d’assister à l’emploi d’une authentique magie, ou d’une technologie assez avancée pour en avoir l’air, et il évalua sa position avec relativisme, se convainquant d’attendre et de voir comment tourneraient les choses. Il finit par s’allonger, mains derrière la tête, et de contempler la charpente en se perdant dans divers raisonnements pour essayer de ne pas psychoter sur ce qui pourrait bien lui arriver.

4
One Shot / Re : Daemon School -- Amon, Yuki
« le: samedi 01 mars 2025, 03:57:30 »
Yuki l’avait giflé, d’instinct, mais sans obtenir la réaction qu’elle avait dû espérer obtenir. Si un humain se serait certainement calmé, le démon s’était fait plus agressif, plus carnassier. Le combat, la douleur le stimulaient, le poussaient à se montrer plus entreprenant. Et si elle démentait, il savait bien qu’elle luttait de toutes ses forces pour ne pas céder. Il sentait un truc chez elle et elle sentait forcément qu’il était l’étalon alpha qui lui donnerait ce qu’elle voulait. C’était un être de luxure et de conquête, donc vraiment pas le genre d’être dont on se débarrassait facilement, et elle recevait son aura à plein nez, se pressant contre sa queue au lieu d’essayer de s’y dérober et défaillant franchement, de plus en plus rouge. Amon devait bien le reconnaître : il se sentait particulièrement intense. Il ignorait ce qu’elle avait, ce que le dirlo avait caché tout ce temps, mais il avait une furieuse envie de la lui mettre, de la sauter, de la remplir de foutre.

Finalement, elle vint se coller à lui, faisant glisser son manche sous sa jupe dans son geste. Il parvint presque à ignorer ce nom si simple sur lequel elle s’était trompée, et ne s’empêcha néanmoins pas de s’en moquer en ricanant et en crachant un « Amin » incrédule. Qu’elle pouvait être conne ! Mais qu’est-ce qu’il voulait la baiser ! Son gland allait se lover contre le galbe de ses fesses et l’y titiller alors que son chibre épais frottait ses lèvres à travers le tissu de sa culotte. Ou plutôt, elle s’y frottait, comme une petite salope réclamant silencieusement sa dose, crevant d’envie de supplier qu’on l’ouvre et la prenne. Il n’allait pas se faire prier bien longtemps. Elle lui faisait oublier sa connerie, ses prétentions, ses protestations, sa bizarrerie.

Il ne voulait qu’une chose d’elle.

Il la repoussa sur le mur de son corps, l’y plaqua brutalement.

Passa sa main sous sa jambe, la souleva bien haut, lui ouvrant le passage.

D’un geste du bassin, son gland vint frotter du creux de son vagin à son clito en reculant, et accrocha le bord du tissu de son sous-vêtement.

Il poussa à nouveau et le gland écarta le tissu du chemin, vint frotter cette fois directement entre ses lèvres intimes, se baigner dans sa mouille, suivi de ce faisceau dur qui promettait de la remplir comme elle ne l’avait jamais senti.

Une humaine aurait très certainement été gravement blessée par ce qui allait suivre.

Mais il la pensait démone. Et elle n’était pas humaine.

Il se tordit légèrement et son gland poussa dans le creux au fond de ses lèvres, l’ouvrit en se frayant un chemin dans sa chatte étroite et trempée, et s’enfonça en laissant son membre l’écarter et l’emplir sur son chemin. Il souffla, grogna de satisfaction, soupira, et passa sa main libre sur sa bouche.

« Crie pas ! Gâche pas le moment ! Tu vas vite couiner pour plus, Yuck. »

Il poussa. Poussa. Poussa. La pénétra un centimètre après l’autre, par à-coups, repoussant les limites de ce que l’angélique Yuki pensait possible d’elle et lui faisant sentir la pleine puissance du pouvoir d’attraction du démon. En même temps que les sensations physiques, c’est un feu d’artifices hormonal qui éclatait dans son crâne. Et lui, pas plus fier, se sentait brûlant, conditionné à y aller, sans pitié, à ne pas s’arrêter, à se montrer aussi insatiable et bestial qu’il pouvait l’être. Dans un grognement, il poussa fort, s’enfonça presque jusqu’à la garde en faisant couler de son jus sur ses cuisses.

« Putain ! Je sais pas d’où tu sors mais oh ! La la ! Je vais tellement aimer te dé-fon-cer ! »

5
Quand la porte s’était ouverte, l’apparition fut si incongrue que Jack resta figé et stupéfait pendant un instant. Une créature lupine anthropomorphe se redressait. Ça n’avait rien de choquant en soi, car l’espace était empli de diversité et il avait vu ou entendu parler de formes de vies bien différentes, des êtres poilus et canins sophistiqués y faisant partie des curiosités les moins étonnantes à côté de choses comme les fantômes gazeux ou les organismes à base de silicone, par exemple. Ce qui l’étonna était plutôt la tenue de cette personne. La robe rouge, charmante, séductrice, le frappa, évidemment. Les collants à ses jambes et les escarpins en cuir rendaient en fait le bas de son corps si normal, à défaut de meilleure expression, qu’il se sentait bouleversé par le contraste entre l’allure sauvage et curieusement soignée du haut, et l’élégance très familière du bas.

En tout cas, il ne douta pas de se retrouver face à une femme, ou une femelle, sur le moment. L’illusion était travaillée et très convaincante, et Jack n’avait pas vraiment de référence sur laquelle s’appuyer pour évaluer la justesse de sa déduction ; pas même lorsque l’inconnu·e avait fini par l’aborder et lui parler d’une voix étrangement grave, mais suave et chaude qui lui rappelait une fille de joie presqu’humaine qu’il avait fréquenté sur une mission, et qui n’avait pas manqué de démontrer sa maîtrise de sa féminité malgré une voix rocailleusement sensuelle.

Heureusement pour ellui, le choc fut suffisant pour l’empêcher d’être immédiatement démasqué·e, et son improvisation lui fournit un temps précieux. Mais plusieurs choses clochaient : iel était trop agréable en comparaison de ces Tekhanes qui l’avaient torturé avant de poliment le renvoyer d’où il venait, iel était trop hésitant·e et trop visiblement stressé·e par la situation, et iel fit un légère bourde, pour finir, qui coupa immédiatement Jack de sa stupeur.

Tekhane ? songea-t-il. Cette femme avait bien dit Tekhos ? Je crois ?

S’enfonçant dans sa réflexion, son cerveau coupa de ces distractions qui l’avaient aveuglé pour entrer en mode analytique. C’est là que les inconsistances le frappèrent et qu’un bref regard à son environnement lui fit remarquer cet ordinateur local, allumé, écran détourné.

« Euh…. Ouais, super, » expédia-t-il distraitement. « Excusez-moi. »

Malgré la formule de politesse, les gestes ne firent pas appel. En un pas, il avait grimpé à bord et une de ses grosses mains avaient écarté Lloyd du chemin tout en le·a contournant. Un pas de plus, et une autre main tendue, pendant que l’autre gardait le·a terranide à distance, et il put tourner l’ordinateur pour voir le programme d’initialisation tourner. Il ne lisait pas l’écriture locale, mais il reconnaissait ce genre de programme en le voyant, ou il comprenait l’idée derrière les décomptes et les jauges se remplissant. Il écarquilla les yeux, tourna ce regard qui vira noir vers le·a clandestin·e, et se fit plus dur :

« Qu’est-ce que vous me collez, là ?! »

Il attrapa une bretelle de la robe fermement pour persuader l’inconnu·e de se tenir et porta ses doigts à l’interface, trouvant très vite le moyen de tout arrêter ; ou, plutôt, de mettre le processus en pause, à quelques pourcents de la complétion. Échec de mission pour Lloyd. Ca le serait, du moins, dans un bref instant, s’iel ne réagissait pas. Soucieux de ne pas risquer de relancer le processus si près de la fin, Jack ne toucha à rien pour le moment, ferma l’ordinateur portable et se tourna cette fois complètement vers l’intrus·e, l’air sévère. C’était un chic type, mais il n’aimait pas qu’on le dupe. Et si les Tekhanes avaient prévu de le faire exploser en vol, niant toute culpabilité, les mains propres ? Il ne savait pas pourquoi cette bestiole était là mais, aussi charmant·e soit-iel, il allait essayer de le savoir.

« Je peux savoir qui t’es et c’que tu fous là ? »

Un coup d’une main ferma la porte coulissante, puis ses deux mains se portèrent aux bretelles de la robe rouge et il décolla les talons de Lloyd du sol pour le coller fermement contre la carlingue, aussi intimidant que possible.

« Je te conseille d’être brève et concise. Refroidir les gens ne m’touche plus depuis longtemps. »

Ce qui était faux. Il ne tuait qu’en état de légitime défense. Mais il pouvait le laisser croire, lui qu’iel ne connaissait pas.

6
Les terres sauvages / In Irons In The Deepest Of Woods -- Jack, Diamant
« le: vendredi 14 février 2025, 03:45:41 »
Après son arrivée soudaine et brutale sur Terra, sa rencontre désagréable avec les Tekhanes et sa confrontation très spéciale avec Lloyd, Jack avait enfin retrouvé sa liberté. Aux commandes de Lina, il avait aussi acquis du malicieux Terranide ses premières connaissances sur les failles, connaissances qui lui permettraient désormais de repérer celles-ci et de les sélectionner selon leurs destinations potentielles. Il avait repris son voyage avec la conscience de pouvoir trouver quantité de ces failles sur cette étrange planète, et avec l’assurance de trouver un chemin sûr vers la Base de Nmemnys en prenant son temps.

Volant haut au-dessus des nuages, il tâchait de ne pas se faire repérer et de repérer toute menace potentielle, se tenant aussi à distance des menaces aériennes rôdant à travers le vaste supercontinent de la planète. Il avait repéré des formes de vie spectaculaires faisant écho à d’anciennes légendes de son monde et d’ailleurs, et il se demandait à quel point l’abondance de failles sur ce monde avait contribué à brasser la vie via celui-ci à travers moult espaces et dimensions. Il y en avait pour une vie d’études !

Mais il n’était pas là pour étudier. Il cherchait un chemin vers sa destination, et vers l’endroit qui ressemblait le plus à une maison en-dehors de ses missions actuellement. Il espérait revoir Jessica en y arrivant, et pouvoir passer un peu de temps avec elle avant de repartir, ou avant qu’elle disparaisse, à nouveau, de manière inattendue.

Cependant, une chose que Jack Marston ne savait pas faire était de fermer les yeux face à la terreur et la violence. Ce monde était riche en affrontements et en tragédies. Il l’avait vite compris et en obtenait des témoignages au retour des scans de ses senseurs. Partout, il pouvait trouver des troupes en marche, des affrontements armés, des attaques de monstres et les vestiges de bien d’autres. Ici, la vie coûtait cher, et elle se payait par sa sueur et par son sang. Les gens d’ici devaient être particulièrement rudes. La plupart du temps, les deux camps se défendaient bec et ongles mais, parfois, des massacres avaient clairement été commis.

Et, cette fois, il assistait aux prémisses d’un tel massacre. Son dernier scan lui remontait la présence d’un groupe dispersé en ayant encerclé un autre. Ils étaient armés sommairement, de masses et de filets et d’autres objets contondants et restreintes. Ils semblaient vouloir s’emparer de l’autre groupe, qui n’était doté que de quelques outils semblant destinés à la cueillette. C’est, en tout cas, ce qu’il retirait de la synthèse reçue sur son ordinateur. Et si Jack ne comprenait pas pourquoi ils pourraient vouloir les capturer, son flair lui dit que ça n’avait rien de bon. Il détectait bien des individus armés similaires à ceux qui étaient menacés, et qui se regroupaient lentement. Mais ils étaient loin. Trop loin. Quoi qu’il arrive, le temps que les renforts armés soient sur place, des innocents souffriraient.

Il essaya de détourner le regard, serra les dents… Puis il vira soudainement de bord et piqua du nez vers le sol.

« Putain, Jack, t’es trop con… De quoi tu t’mêles… »

L’éclaireur, empâté mais agile, descendit jusqu’au sol en un éclair et ralentit brutalement, causant un raffut en décélérant équivalent à un violent coup de tonnerre.

Plus loin dans la forêt, Knut Bois-Flotté, fameux esclavagiste de son état, géant maigre et scarifié couvert de maille, notoire pour son usage très délibéré de la trique et de sa bite, sursauta et scruta les bois après ce soudain éclairement d’air. Miraculeux survivant d’un naufrage en pleine tempête, il octroyait sa vie préservée à ses prières à ses dieux, et était un homme très superstitieux. Ce soudain éclair par un ciel si clair l’angoissait soudainement, lui donnait le présage d’une menace surnaturelle. Figé, les yeux écarquillés, il entendait, du bout de l’oreille, ses hommes chuchoter entre eux, et il se trouva en proie à un énième dilemme. Il avait promis à ses soudards la saisie facile d’une bande d’esclaves en fuite de longue date. Personne ne les attendait plus et ils étaient techniquement tout à eux, bons pour revente et pour usage. Ils avaient hâte d’y être. Ils y étaient presque. Et, encore une fois, leur chef s’apprêtait à revenir sur sa parole à cause d’un putain d’augure de shaman en papier. Cette fois, ça ne passerait probablement pas.

« … Chef ? »

« Raaah ça va ! » éructa-t-il en s’efforçant de rester discret, les proies étant proches. « On y va. »

Son second donna le signal. Les soudards s’avancèrent, affirmèrent leur prise sur leurs armes, approchèrent à couvert des Elfes occupés joyeusement et indolemment à leur cueillette hivernale tardive et, en arrivant sur eux, les prirent d’assaut. L’attaque fut brève et violente, déchirante. Les Elfes, en réalisant la situation, étaient déjà faits. Plusieurs avaient été capturés ou assommés par les esclavagistes et ceux qui restaient étaient suspendus aux frondaisons, vulnérables et la cible de frondeurs cherchant à les faire tomber. Les autres cherchèrent, pour certains, à fuir, mais ils étaient encerclés. Il y eut des cris déchirants de désespoir et de terreur, car presque tous les cueilleurs étaient des femmes, et elles savaient quel sort les attendait entre les mains de brutes humaines telles que celles leur mettant la main dessus. Une des Elfes porta sa serpe à sa gorge, mais se fit empêcher de mettre fin à ses jours à la dernière seconde, hurlant de colère et de frustration, en sanglots, tout en se faisant plaquer dans le sol riche d’humus et ficelée par une corde rêche.

Le raid était un succès absolu. Knut n’avait même pas eu à lever la main et il observait la scène avec un certain soulagement. Finalement, tout allait bien.

Tout allait bien.

Puis, un nouveau coup de tonnerre.

Knut se figea après un sursaut violent qui fit craquer ses articulations usées. Ses yeux exorbités virent une silhouette se démarquer de celle d’un arbre. Sombre, caparaçonnée dans une sorte d’armure, elle lui fit l’effet d’un démon vengeur envoyé par les dieux pour quelque méfait commis. Déjà, un de ses hommes avait été foudroyé, la marque fumante, encore chaude de l’impact d’un éclair, marquant sa poitrine. L’esclavagiste trembla et s’ébranla. Ce n’était pas un démon. C’était un dieu !

« Votten ! Votten ! » brailla-t-il dans sa langue, nom d’un dieu de son cru que lui seul connaissait.

Nul ne comprenait, tandis qu’il tournait les talons et fuyait, instinctivement suivi, la seconde suivante, par plusieurs de ses hommes.

De son côté, Jack vit le géant emmaillé fuir sa ligne de mire et constata la retraite désorganisée. Il remarqua aussi l’hésitation de la plupart des bandits, et l’instinct violent du reste qui se mettait en marche, les brutes tournant leur attention et leurs armes contre lui. Il dirigea instinctivement vers un adversaire faisant tourner une fronde, se préparant à le frapper, et le frappa d’une balle électromagnétique explosive. C’était du gros calibre pour la mission, mais il n’avait pas pris le temps de juger la bonne mesure de la réponse à donner. Il allait faire avec ça, et peut-être compter sur l’effet psychologique pour s’en sortir seul face à la masse. La plupart étaient armés pour le corps-à-corps et lui pouvait enchaîner les coups de loin. Ils s’élançaient très vite, mais il avait la gâchette souple.

BOM ! BOM ! BOM ! BOM ! … BOM!

Chaque coup atteignait un de ces salopards sanguinaires, qui s’écroulait généralement sans plus qu’une plainte étranglée, perdant connaissance sous le choc de l’explosion et de la douleur fulgurante qui les prenait ; sans compter la perte certaine et conséquente de sang. Comme un desperado hollywoodien, Jack éjecta le barillet et en clipsa un autre, rechargea, et enchaîna. Un, deux, trois… Stop ! Les hostiles battaient en retraite. Il en tint un dernier en joue, qui vida sa vessie en pleurnichant, mains vides en l’air, avant de tourner les talons et de fuir à son tour.

Jack baissa son arme en soupirant, soulagé, et contrôla rapidement son état. Tout allait bien.

« C’était inconscient, » se fit-il remarquer.

Mais il ne regrettait rien.

Rangeant son revolver dans son holster, il regarda la silhouette du dernier misérable s’enfonçant dans les fourrés ; et entendit un projectile silencieux le survoler, avant qu’un faisceau ne se plante dans la silhouette qui, dans un cri strident, s’écroula. Un autre projectile le fit taire.

C’était au tour de Jack de se tendre et, écoutant ses environs, il sut que des gens armés se tenaient derrière lui, et qu’ils le tenaient peut-être en joue. Il n’avait pas intérêt à faire le con ou l’intéressant. Ces fourrageurs avaient été sacrément violentés. Ils devaient avoir la haine. Doucement, doigts écartés, il leva à son tour ses mains vides et descendit à genoux, en signe de reddition. C’était sûrement la troupe qu’il avait repéré. Ils avaient été rapides ! Pas assez. Mais bien plus qu’attendu.


Lina
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Et voilà ! ;)

https://lgj.forum-rpg.net/index.php?topic=27249.msg434995#msg434995

Désolé pour le délai. J'ai un IRL compliqué dans l'immédiat.

J'espère que ça te plaira ! Sinon, n'hésite pas à le signaler. :D

8
Cette fois, Jack avait compris ce qu’il se passait. Lorsque ses instruments avaient commencé à s’emballer et que les alarmes avaient sonné toutes d’un coup dans un tintamarre assourdissant, le chasseur de primes s’était immédiatement préparé, reprenant les commandes et s’attachant pour se préparer à négocier tout ce qui lui tomberait dessus.

« Putain, c’est pas vrai ! Quelle poisse ! »

De retour à pleine vitesse vers la Base sans nom, où il espérait retrouver la belle et improbable Jessica, Jack venait de tomber sur une nouvelle perturbation. Faille sauvage ou non répertoriée, il n’avait aucun moyen de les anticiper, aucune connaissance à leur sujet malgré ses premières expériences et, plus il bougeait à son compte, plus il courait le risque d’une très, très mauvaise rencontre. Il ne pouvait que se préparer à tout et…

« WOOOW !! »

En mode de vol spatial, l’appareil du vétéran se retrouva brutalement soumis à une résistance atmosphérique et à une gravité significative. Comme la fois où il s’était presque crashé sur Terre. Cette fois, il était prêt, et il reconfigura les moteurs en quelques secondes, ne chutant que d’une grosse centaine de pieds et dans une épaisse couche nuageuse avant de se stabiliser. Sa respiration était vite devenue haletante et une sueur froide lui courait sous les bras et perlait sur sa peau, marquant son front en témoignage de la panique qui avait failli s’emparer de lui.

Désormais stable, immobile dans les volutes blanches célestes, il fit un bilan des dégâts. Ses senseurs réclamaient un redémarrage et il l’initia tout de suite, patientant, anxieux, jusqu’à ce que le check-up se termine et que les balayages reprennent.

Un sifflement électronique strident le fit sauter sur son siège.

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII-I-IIIIIII-IIIIIIIIIIIIIIIIII---

Il reprit les commandes, fit une embardée. Lina plongea sur le dos sous la couverture nuageuse, perdant encore 300 pieds en esquivant désespérément et de justesse un missile lancé pour elle. Le cœur de Jack battait la chamade dans sa cage thoracique. Ses réflexes s’engagèrent immédiatement, et son vaisseau accéléra rapidement pour se préparer au combat. Cependant, de nouveaux bips signalèrent de nouveaux contacts et le verrouillage de nombreuses armes sur lui. Il déglutit et comprit vite qu’il n’était pas encore mort car ses poursuivants l’avaient épargné jusque là, et il ralentit doucement, repassant en vol stationnaire et découvrant le vol d’engins de combat de pointe l’encerclant et s’approchant doucement.

« Ici le Lina, traqueur indépendant. Je vous transmets mon identifiant, » tenta-t-il, inquiet.

Il envoya ses codes sur toutes les fréquences avec son message, et attendit. Bientôt, une voix grésilla sur une vieille fréquence radio.

« Donnez le contrôle à l’opératrice, fréquence (…), et préparez-vous à votre appréhension, » répondit laconiquement la voix en question.

C’était mieux que de se faire vaporiser en l’air. Jack obtempéra, et Lina se dirigea seule vers sa destination inconnue.


- ° ¤ ° -


Il s’était retrouvé confiné dans une petite base militaire isolée commandée exclusivement par des femmes, où les hommes semblaient remplir les fonctions les plus subalternes. Il avait vite compris qu’il partait avec un sérieux handicap et la suite le lui avait confirmé. Il s’était fait cuisiner pendant un temps impossible à évaluer, interrogé sur tout ce qu’il savait comme sur tout ce qu’il ne savait pas. Il ignorait même où il était, mais il n’avait pas de réponse. Il avait été poussé à bout et pressuré jusqu’à finir à bout de nerfs. Il avait pleuré, crié, imploré de rentrer chez lui. On l’avait laissé. Longtemps.

Et puis, à un moment, on l’avait lavé, changé, et on l’avait reçu avec plus d’égards. Ces femmes avaient évalué qu’il n’était pas un ennemi et qu’il ne représentait pas une menace. On l’avait nourri et on lui avait donné des informations de base : il se trouvait sur Terra, dont Anéa lui avait déjà parlé, et il dut lutter pour ne pas avoir l’air surpris et ne pas soulever de méfiance indésirable. Les autorités d’un État nommé Tekhos le retenaient et étaient prêtes à le relâcher et à le guider jusqu’à chez lui. Il n’était pas le bienvenu.

Il n’avait pas de choix. Trop content d’en avoir fini et de pouvoir rentrer, il avait joyeusement accepté.


- ° ¤ ° -


Il avait été cagoulé et conduit hors de la base. Leur véhicule avait voyagé plus d’une heure avant de s’arrêter, et avant que la cagoule lui soit enfin ôtée. Jack cligna des yeux et fronça les sourcils en retrouvant enfin le soleil, le vrai… ou plutôt un astre solaire réel… et découvrit Lina posée au milieu de nulle part, sur une surface de sable dur et plat, intacte. L’engin qui l’avait conduit là n’attendit même pas de voir s’il partirait. Des senseurs devaient le suivre et des engins se préparer à le descendre à la première bêtise. Qu’importe. Il retrouvait son coucou avec plaisir.

C’était un éclaireur léger doté d’un petit cockpit, de deux couchettes superposées spartiates, d’une petite cabine d’hygiène et d’une soute basse de plafond, et équipé d’armes complémentaires et d’une propulsion considérablement modifiée. Il portait encore quelques séquelles d’aventures passées mais il fonctionnait parfaitement et même mieux que jamais. On y accédait principalement par une porte coulissant latérale, qui s’ouvrait sur les couchettes et sur la circulation étroite, tout juste suffisante pour lui. A l’arrière, on pouvait accéder à la soute. A l’avant, on avait la cabine d’hygiène, puis un placard tactique et le cockpit. C’était simple. Basique. Suffisant pour son mode de vie nomade. Il y dormait d’ailleurs rarement.

Il se demandait si on avait programmé la trajectoire de la faille sur son ordinateur, ou si on prendrait le contrôle de Lina jusqu’à ce qu’il revienne à sa dimension originale. Il aurait plus aimé pouvoir comprendre comment tout ça fonctionnait, pour devenir autonome et pouvoir se débrouiller seul la prochaine fois. Mais il pouvait, au moins, rentrer chez lui.

Il marcha rapidement vers l’appareil, l’inspecta rapidement et, son tour fini, activa une commande biométrique dissimulée pour ouvrir la porte latérale.

Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’ouvre sur un clandestin.


Lina
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Blabla / Re : Les phrases qu'on ne veut pas entendre
« le: vendredi 07 février 2025, 02:20:49 »
"C'est pas toi, c'est moi. On ne peut plus être ensemble, et tu dois partir."

Ma vie est un peu de la merde en ce moment.

10
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: dimanche 02 février 2025, 19:11:10 »
BREAKING NEWS
Elle est encore là. Pour de vrai ! :P

11
Prélude / Re : La Dame Blanche [Anéa]
« le: dimanche 02 février 2025, 19:09:46 »
Avoue, tu fredonnais Nathalie comme tout bon coco boomer qui se respecte ! ;D

Elle est tauwpe ! :D

12
Base Spatiale / Re : Je te trouverai aux confins de l'univers [Jack Marston]
« le: samedi 01 février 2025, 06:23:45 »
Cette femme, cette Ange, avait massacré à l’arme blanche des créatures d’une dangerosité majeure. Elle possédait une longue expérience du combat et n’avait pas perdu de son tranchant. Elle parlait de batailles épiques dignes de mythes et de fictions fantastiques, de divinités et de conflit. Et Jack acceptait son invitation à la suivre, chez elle, sur un monde isolé sur lequel il était venu, encore une fois, seul. Il aurait probablement dû avoir peur ou, au moins, au bas mot, s’inquiéter pour son intégrité physique. Etait-ce le fait qu’il croie en sa nature angélique, ou peut-être un ressenti vis-à-vis d’elle, la perception inconsciente et inexplicable d’un fond de pure bonté en elle, sous cette couche de violence et de solitude née des épreuves et des trahisons ? C’était impossible à déterminer. Il planait trop. Sa raison restait intacte en surface seulement. Ses sens étaient affectés. Il n’était pas en pleine possession de ses moyens, et il aurait dû être inquiet.

Au lieu de ça, il était curieux. Il était même assez impatient d’arriver à destination quand elle lui évoqua un appartement. Un appartement, ici, pour les voyageurs de passage ?! Ça pouvait se tenir, en vérité : l’activité minière était dangereuse et les effectifs fluctuaient, les logements pouvaient être pleins à craquer ou partiellement vacants. Il ne servait à rien, pour les propriétaires, de laisser un appartement vide quand il pouvait le louer pour quelques jours au moins. Il était prêt à y aller mais, moins assuré sur ses pieds qu’il le pensait, il fut l’objet d’une remarque d’Anéa qui lui fit bomber le torse fièrement.

« Madame, » dit-il de façon exagérément sérieuse, « ne pensez-vous pas sous-estimer l’équilibre d’un OOF! »

Elle avait attrapé sa main pour l’entraîner à sa suite, et il suivit sous sa poigne d’acier. Il reprenait conscience de sa puissance martiale et pouvait bien en sentir les effets. Elle était rapide, et forte par rapport à une Humaine de son gabarit. Un peu pris de court, il dut bien se laisser conduire. Elle ne cherchait pas à le faire tomber, mais elle l’entraînait avec elle, trouvait-il, d’un pas prudent mais assuré. Non, elle ne doutait pas de sa capacité à suivre. Elle semblait tenir à ce qu’il suive, et sans trop attendre, ce qui lui tira un sourire malicieux et un véritable plaisir. Il se sentait désiré.

Ils se retrouvèrent dans la capsule locale, destinée aux habitants bien installés de la colonie, et Jack ne prit pas vraiment de repères. Il suivait. Une porte, huit, seize, vingt… quelque chose… marches… et ils s’engouffrèrent dans un grand séjour, où Anéa le libéra finalement, et lui proposa de s’installer avant de  d’aller disparaître dans la salle de bains.

C’était fou comme les logements étaient consistants d’un monde humain à l’autre. Même sur Terre, les plans étaient souvent consistants avec ceux-là. Seule la technologie changeait plus ou moins, parfois. A quel niveau étaient-ils, ceux-là ? Les colonies nouvelles étaient souvent rustiques, par soucis d’argent et de temps. Elles récupéraient souvent des matériaux et appareils de génération antérieure dont se débarrassaient des colonies en développement, avant de devenir la colonie vendant le maximum de ce dont elle se débarrassait à une petite nouvelle.

En observant l’endroit, il capta le bruit entêtant de l’eau clapotant et claquant sur le carrelage après avoir frappé le corps de l’Ange. Tournant son regard dans cette direction, il put voir la porte négligemment entrouverte, et, d’abord par jeux d’ombres puis, ses yeux se focalisant, partiellement par la fente illuminée, les mouvements d’un corps se mouvant sous une pluie fine et chaude. Il comprit vite de quoi il s’agissait et ses sens, curieusement, retrouvèrent un peu de tempérance… pour se focaliser sur cet acte de voyeurisme involontaire, mais qu’il poursuivait maintenant en pleine conscience.

Curieux, l’Humain se redressa du canapé dans lequel il avait trouvé un point de chute, et il s’approcha lentement, silencieusement de la porte coulissante. Plus il s’approchait, plus il était poussé à s’approcher, et son visage devançait ses pas de plus en plus, penché en avant qu’il était pour en voir plus de cette scène d’une sensualité primaire. Il découvrait la silhouette vierge d’une jeune femme à la peau d’un rose plein de vitalité, le galbe ferme de ses fesses rondes et toniques, dignes d’une guerrière de corps-à-corps dont elle portait, aussi, les obligatoires cicatrices plus ou moins anciennes et plus ou moins voyantes. Il l’avait vue sale, la peau terne, et avait manqué, malgré le charme évident de sa personne, la véritable pétulance érotique de sa plastique. En se tournant légèrement, elle dévoila aussi une poitrine surnaturelle, d’un beau volume, lourde de toute évidence, mais parfaitement tenue sans sembler ressentir la gravité. Il se demanda si elle était aussi lourde qu’il le pensait tout en se penchant, encore un peu, et…

La glissade le prit par inadvertance et l’envoya tête la première sur la porte. Par réflexe, il y opposa ses mains, qui se calèrent sur le cadre lourd et, emporté par son élan, il ripa, et la porte coulissa, s’ouvrant en grand tandis qu’il tombait piteusement au milieu des haillons sales et dispersés négligemment au sol de l’aventurière.

« Bordel de… »

D’un geste, tendu, il se redressa vivement, droit comme un piquet, face à une Anéa nue occupée à poursuivre sa douche. Jack rougit, ses doigts s’agitèrent nerveusement, et il pinça les lèvres avant de se forcer à une attitude plus sûre et de partir d’un rire trop confiant pour être honnête.

« Aaaah, désolé ! Cette colonie est si poussiéreuse ! Je cherchais un endroit où me nettoyer un peu, déjà, et j’ai glissé et… »

Il avait détourné le regard au plafond en commençant à parler mais, face au silence de l’Ange, il s’interrompit, se sentant percé à jour, et il rabaissa sa tête, et plongea ses yeux dans les diamants brillants de la brune, enfin silencieux, lui aussi.

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: samedi 01 février 2025, 02:53:37 »
Probablement... ma séance de ciné en iMax 3D pour aller voir Tenet ?

Je ne dis pas : le film est intéressant, mais pas top top. Mais le pire, c'était le son. Ce film était incompréhensible. C'était de la bouillie sonore. Les dialogues au calme allaient encore, mais alors dès que ça partait en action-musique-boomboom... Affreux !
Dans un sens c'était plus décevant que Star Wars: Le réveil de la Force (si c'est bien le titre, j'ai tellement divorcé de Star Wars après ça... le 7 quoi !).


Ton adaptation de romans/série de romans préférée (edit: film, série, jeux vidéo... peu importe la nature de l'adaptation) ?

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J'ai un truc pour les petits vaisseaux d'occase. Probablement mon amour de Firefly. ;D
Il y aura peut-être évolution dans le temps mais, pour le moment, on en est là.

Je peux tout à fait planter le décor et te laisser entrer en scène oui ! C'est plus logique.
Et je préfère aussi des liens durables. Comme Lloyd se débrouille en failles et que Jack va commencer à apprendre aussi, c'est tout à fait possible qu'ils se recroisent à terme en effet. ;) On verra bien comment ça se passe entre eux.

Je m'en occupe et je te tiens au courant !

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Tes conditions sont parfaitement raisonnables et louables. ;)

Oh ?! Lloyd serait gentil avec lui ? ;D
Quelle faveur !
C'est louche... :D

Alors... C'est tout à fait possible ! Ceci étant dit, tu as dû considérer que Jack était à bord du Masterclass, comme c'était la base de son scénario. Comme Spike Masters n'a jamais joué, et ce depuis mai dernier, et avec l'accord de principe du Staff, j'ai décidé de le dissocier progressivement de cet arc et d'en faire un indépendant. Avec le retour aux affaires de Jessica Rabbit, j'initie cet arc pour de bon et Jack fait donc bande à part à bord de son gunship personnel, le Lina (pour une idée du gabarit et du style, voir ici et ici). C'est donc possible, mais oui, il suffira que Jack entre et se tourne vers Lloyd pour le prendre la main dans le sac. :D

Évidemment, s'il se faisait attraper en plein délit, il devrait jouer de son charme androgyne pour s'en tirer, et peut-être même lui donner des astuces sur les failles, histoire qu'il puisse repartir chez lui et le laisse filer. On peut associer l'utile à l'agréable, et leur permettre de se séparer à bon compte et après une belle aventure.

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