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« le: samedi 13 juillet 2024, 02:08:44 »
L'endroit restait étrange pour Einrich, même luxueux, trop luxueux, il ne s'y sentait pas à l'aise du tout et ne s'y sentait pas à sa place non plus, mais le dire ne servirait pas à grand chose. Suivant les pas de la dame, il l'écouta lui répondre sur le fait qu'il allait lui faire perdre du temps. Il n'avait pas d'argent sur lui, ses affaires ne valait sûrement pas grand chose par ici, donc, il ne leur rapporterait rien.
Et c'est bien ce point qui lui restait en tête, il ne leur rapportait rien et pourtant, il leur offrait l'hospitalité et de l'aide, ce qu'il trouvait étrange, trop étrange pour le mettre en confiance, choisissant de ne rien répondre de plus à la jeune femme aux oreilles pointu. Au bout de quelques centaines de mètres traversé dans les couloirs de cette grande bâtisse, Ils finirent par arriver devant une porte au sculpture très boisé. Lorsque la porte de la chambre s'ouvrit, le décalage entre les couloirs blanc et épuré et l’intérieur de la chambre sautait facilement aux yeux.
Un environnement des plus elfique, si l'on pouvait dire, mais pour Einrich, ce mots n'existait pas, étant donné que les elfes lui était inconnue autant de physique que de nom, en tout cas pour le moment. Son regard ce porta sur l'originalité des lieux un moments avant de quelques peu grimacer. L'endroit était propre, le sol possédait différent tapis qui lui paraissait cher et de bonne qualité, alors que lui était tout de même plutôt sale, alors, il ne put retenir une légère grimace à devoir passer par là, venant à entrer en évitant les zones les plus craintif, restant sur le plancher le plus possible, ce qui serait le plus facile à nettoyer.
Il finit par faire une petite révérence lorsque l'Aimante lui souhaita la bienvenue dans sa chambre avant de lui donner la phrase fatidique, faite comme chez vous. Il n'avait plus réellement de chez lui depuis bien longtemps et rien de ce qu'il connaissait ne ressemblait à cette endroit, certes agréable à l’œil, mais très dépaysant tout de même, il fit donc une petite révérence de la tête sous ses mots avant de lui répondre
" Merci Mademoiselle."
Puis, elle disparu de la chambre, le laissant seul dedans. Il tourna un instant sur lui même pour observer les lieux, son regard analysant l'endroit, tombant au passage sur l’alcôve ou se trouvait un lit et se dit qu'il devait être terriblement confortable au point qu'il se retrouverait sûrement bloqué dedans s'il se retrouvait à s'endormir dedans. Il avait bien envie de s'asseoir, mais, encore au vu de sa tenue et de la propreté des lieux, il avait du mal à choisir où. S'il choisissait le lit, il le salirait, ça il le savait, il pouvait aussi choisir la chaise derrière le bureau, mais c'était la seul et cela lui donnait l'impression de s'approprier les lieux que de s'asseoir sur la seul chaise des lieux, alors il abandonna l'idée et choisi de rester debout. La seul chose qu'il fit pour se détendre un peu, fut de défaire la boucle du baudrier de son fourreau, venant tenir le tout à la main en entourant se dernier de la ceinture du baudrier. Il resta ainsi à observer les lieux, à essayer de le comprendre pour en même temps comprendre la dame qui y vivait, puis, entendit la porte s'ouvrir de nouveau, le faisant jeter un regard dans sa direction pour découvrir le retour de la maîtresse des lieux.
Bien avant qu'elle n'est le temps de décrire le plat qu'elle transportait, une odeur alléchante était déjà arrivé à ses narines, puis, la descriptions finit par lui donner l'eau à la bouche. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas aussi bien mangé. Sur les mots de la dame, il s'approcha du bureau où elle avait posé le plateau, puis vint lui répondre sur un ton se voulant léger
" Il faut bien mourir un jour, alors si c'est avec un bon repas que cela arrive, je ne trouve pas cela bien dommage. Si jamais vous avez faim vous aussi, n’hésitez pas."
Finit-il par dire tout de même, venant lentement à prendre son repas en restant debout. Et rapidement après la première bouchée, il ne put se dire qu'une chose, le goût en valait l'odeur, le plat était délicieux, réellement, cela lui changeait des soupe de pain ou de l'avoine. Prenant un peu d'eau après quelques bonne bouchée du ragoût, son regard se tourna de nouveau vers son interlocutrice, prenant soin d'avoir la bouche clair pour parler
" Est ce que je peux vous poser une question ? " Dit-il dans un premier temps en attendant de savoir s'il en avait le droit ou non, puis ajouta " Cela fait longtemps que vous vivez ici ? "