Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lyra Scytha

Pages: [1] 2 3 4
1
Les alentours de la ville / Re : Rêverie des sables PV Lyra
« le: lundi 20 juin 2022, 19:02:54 »
Le cadenas résiste entre ses doigts, elle souffle très légèrement, puis le loquet lâche finalement, elle tombe de l’autre côté et lève les yeux. Est-ce… Un satyre ? Elle se redresse lentement. Qu’est-ce que ça ferait de toucher ses cornes ? L’humaine regarde les alentours, la lumière est différente, une clairière ici ? La future déesse regarde silencieusement, s’approchant lentement de l’être, à peine deux pas et elle fut renvoyée dans une sorte de torpeur, vide, froide.

Elle grimace.

Lyra rouvre les yeux quand une voix la réveille. Des mots cohérents, sa robe est toujours blanche, puis se change à nouveau en une toise obscure au fur et à mesure qu’elle se réveille. La demoiselle aux cheveux rouges pose ses yeux orangés sur l’inconnu. Le prince, oh. C’est à lui que tout le monde doit à peu près… tout, pas vrai ? Ambassadrice ? Lyra hausse un sourcil très légèrement, puis elle sourit, elle place doucement sa main dans ses propres cheveux pour en vérifier la coiffe et l’arranger, sans une seconde avoir d’idée lubrique... Pourquoi irait-elle draguer dans un rêve où... Elle peut tout avoir ? Après... Jouer peut toujours être une bonne idée... Elle détourne les yeux et regarde la pièce sans répondre pour le moment. Le dieu murmure à son oreille quelque chose qu’elle ne comprend pas vraiment. “Ambassadrice Scytha, si vous voulez m’appeler ainsi. Il semblerait que… J’ai… En effet perdu un moment connaissance.” Elle observe la lyre doucement et se redresse.

Elle avance vers l’instrument qu’elle attrape entre ses mains. Cela appartenait au satyre, pas vrai ? Elle tourne ses yeux vers le prince. Puis elle regarde la baignoire au plafond, elle lève innocemment l’index. “Hm… Quel étrange endroit. Un petit côté Alice in Wonderland.” Elle plisse les yeux doucement vers Douros et sourit. Quoi, c’est si évident qu’elle est dans un rêve ? Il ne faut pas être un dieu pour reconnaître ce genre de choses. “Mais je n’ai pas à juger de l’architecture de votre palais, loin de moi l’envie d’être expulsée de cet endroit.” Elle s’incline doucement et elle s’assoit à nouveau sur le lit, la lyre entre les doigts. Elle pince quelques cordes doucement, puis dépose l’instrument à côté d'elle. “Amusant… J’aurai bien aimé savoir ce que ça faisait de toucher les cornes de ce satyre.

Lyra réfléchit un peu, elle avait réussi à créer un balcon, pas vrai ? Elle pouvait sans doute faire autre chose. Elle tâte légèrement sa cuisse pour s’assurer que le couteau y est bien. Arès toussote à nouveau dans son crâne. Il dit à nouveau quelque chose qu’elle ne comprend pas, puis elle laisse son dos se poser sur le lit, doucement, en poussant un petit soupir d’aise. “Puis-je repartir explorer cet endroit ? je ne voudrais pas utiliser votre précieux temps, vous savez.” Lyra a les yeux brillants, vraiment brillants, dorés, orangés, l’exact inverse des yeux qu’elle avait avant, des yeux bleus, un peu ternes. Ceux actuels rendent bien mieux son petit air désinvolte et malicieux. La demoiselle hausse un sourcil très légèrement vers lui. La couronne de fleurs, si elle n’est tombée, est sans doute partie en fumée. On ne porte pas de fleurs sur la tête quand notre coeur est un champ de guerre.

2
Les alentours de la ville / Re : Rêverie des sables PV Lyra
« le: dimanche 19 juin 2022, 17:12:56 »
Le visage d’ange endormi, soupirant dans ses rêves chaotiques, les cauchemars s'étripent, s’attrapent, dévalent le long de ses bras. Depuis combien de temps n’as-tu pas “bien” dormi, petite vagabonde ? Tu refusais longtemps de fermer les yeux, quand, lorsque tu les fermais, tu revoyais les piles de cadavres qui étaient laissées par ta colocataire… Un dieu qui est à présent dans ta tête et te confère des pouvoirs, une force démesurée, te régénère et te consume. Les marques dans ton dos qui n’arrangent rien, elles sont très douloureuses depuis… Ta petite escapade en ville. Elle se réveille d’un coup, la tempe suintante, Arès lui demande si elle va bien.

Mais elle ne répond pas vraiment. Ses pensées, encore dans le flou, ses mains serrent les draps. Elle halète très légèrement rapprochant le drap de sa poitrine. Un cauchemar, encore un. Elle finira bien par s’habituer, pas vrai ? Allez, il faut se rendormir, il le faut… Elle referme les paupières, il lui faut juste un autre endroit, autre chose à penser, un endroit… Apaisant… Comme du sable, par exemple…

Les colonnes s’érigent. Le toit s’étend, la lumière l’aveugle. Lyra lève la main lentement, devant ses yeux, trop de lumière. Des vêtements sobres, distingués, les mains pâles couvertes de dorures, les yeux maquillés, le visage apaisé, discret, malicieuse renarde. Elle a toujours été comme ça et… Dans ce palais, elle savait où était sa place. Courbettes ennuyeuses, coucheries, orgie. Elle était certainement loin de tout ça, nouvelle à ce monde un peu trop… dévergondé. Elle regardait les murs se dessiner, la chambre qui l’attendait, les portes qui s’ouvraient, les gens qui passaient.

Lyra venait, semble-t-il d’un tout autre endroit, un autre pays, une autre contrée. Sa peau pâle, ses vêtements noirs, l'or qui tisse des formes sur sa robe. Elle était sans doute en voyage dans la région. Arès toussote dans sa tête. Tu t’amuses bien ? Lyra secoue la tête sans comprendre, depuis quand Arès est aussi dans ses rêves ? Elle regarde autour d’elle. Inutile, je suis là, mais pas là. Je vais regarder tes rêves, pour une fois. Bonjour le voyeurisme… Lyra passe une main dans ses cheveux rouges qui tombent sur sa longue robe noire, ample qui ne laisse pas beaucoup deviner ses formes. Elle observe les alentours, que peut-il bien se passer aujourd’hui ? Elle avance et discute avec quelques passants, cette hypocrisie ambiante lui donne la nausée. Elle avance vers un escalier et le monte lentement. Ses vêtements changent au fur et à mesure de sa montée, plus légers, plus adaptés, toujours amples… Une robe cintrée sur sa taille qui dévoile doucement ses jambes à demi-nues grâce à d'élégants bas. Sa tenue est oujours tissée d'or et ses manches toujours amples. Mais cette fois, on peut apprécier ses formes agréables, fines. Elle s’avance vers un balcon pour observer les grandes étendues de sable. Elle pose ses mains sur la rambarde, lève les yeux, puis elle tâte doucement ses cuisses.

Quelque chose ? Une lame, la même. Que ce jour-là. Le jour où elle a tué Arès. Elle secoue la tête, la lame change et elle regarde les alentours. Quoi, doit-elle vraiment faire du mal à tous ces gens ? Non. Elle soupire et range la lame à nouveau contre sa cuisse. En arrivant à nouveau vers les escaliers elle entend des bruits de pas. Elle se dérobe doucement aux yeux du passant, sans avoir regardé qui ça pouvait bien être. Elle compte bien savoir ce qu’il se passe ici, dans ce rêve et non ce cauchemar. Elle tourne dans un couloir et commence à marcher rapidement à l’abri des regards. Personne, elle regarde une porte en face d’elle. Elle est presque certaine qu’elle n’est pas supposée être là. Elle détache doucement ses cheveux et en retire les épingles. Elle étire un petit sourire malicieux et s’approche de la porte… Oh, Lyra ne changera jamais, toujours cette curiosité, une petite voleuse… Une sale gosse. Les yeux brillants vers le cadenas, elle n’écoute pas derrière-elle, c’est un rêve, rien ne pourrait se passer…

3
Tu vois, Lyra… Ce sang qui coule lentement le long de ton ventre, sur ta peau diaphane. Ce sang qui salit tes jambes, qui coule le long de ton bras et qui a sali tes joues en une myriade de gouttelettes qui te… souillent. Tu vois ce sang Lyra ? Sans moi, Lyra… Tu serais morte. Tu serais jetée dans le caniveau, poussée avec le pied comme une mal propre. Lui, il n’aurait pas hésité à te tuer. Parce que là… Juste là… Il y a ton coeur, Lyra. Il aurait explosé. L’impact aurait détruit tout sur son passage. Tu comprends ? Pourquoi il faut pas être comme toi, Lyra.

La jeune femme regarde sa poitrine, un regard fixe. C’est qu’une gamine.  C’est qu’une putain de gamine et elle venait de s’en souvenir. Elle joue avec des choses bien trop dangereuses pour elle. Elle s’abaisse lentement vers sa chemise après avoir reculé. Elle la remet en faisant glisser les manches sur ses bras. Le trou dans sa poitrine s’entoure de touches de noir, le même encre, les mêmes hématomes qui s’étendent dans son dos, qui envahissent ses côtes, visiblement. Lyra relève les yeux lentement vers l’homme qui lui demande ce qu’elle est. La réponse est évidente dans sa tête. Elle entrouvre les lèvres, puis les referme. Ce qu'elle est ? Tout ce qu'elle veut pas.

Lyra recule. Qu’est-ce que tu fais ? Elle veut partir, partir comme elle l’a toujours fait. Elle veut se casser de cet endroit. Elle veut partir de cette ville. Elle veut juste retrouver ce petit “chez elle” qu’elle avait. Mais tout est fini maintenant.  Sa couverture va sauter, sa tête aussi, bientôt, non ? Quoi tu as peur de mourir ? Toi qui te jetterais dans le vide pour faire passer le temps. Où est-ce que tu vas ?

Lyra recule, elle s’abaisse, attrape ses affaires. Puis elle détale, elle glisse derrière la bagnole. Parce que la détonation lui fait peur. Une balle dans la tête ? Ca ne fonctionnerait pas, pourtant... Elle sait qu’elle ne peut pas mourir, mais elle a peur. Elle écoute les bruits de pas, un moment. Les balles tombent, les plaies se sont refermées, elles ont laissé place à des hématomes qui brûlent. Ca pique atrocement. La jeune demoiselle regarde les alentours, un moment. Elle s’est abaissée derrière la bagnole, épongeant le sang avec ses vêtements. Laissant sa poitrine rouge, colorée de pourpre, d’écarlate qui perle encore le long de sa main, de ses doigts, de ses ongles. Tu pourrais le tuer Lyra. Elle s’éloigne de la voiture, vers la sortie. Elle retrouve enfin l’usage de la parole, elle reprend enfin son souffle qu’elle avait bloqué depuis les détonations. “Je dégage, je t’emmerde plus.” Dit-elle, elle n’a plus l’air… aussi assurée. Elle a la voix qui tremble, mais elle sourit pour garder la face. Le genre de sourire crispé qu'elle aurait après avoir vu une pile de cadavres.

Elle regarde le colosse en reculant, gardant une distance raisonnable entre eux deux. “Je… Ecoute, on oublie ça, hein ? Tu voudrais pas savoir ce que je peux vraiment faire, pas vrai ? A-Allez, on oublie… Je m’en vais sans te péter la gueule… Et tout se terminera bien pour n... toi.” Du sang coule de ses lèvres maintenant. Lyra n’a pas peur de le frapper,  plutôt de... laisser faire Arès, en fait. Elle le regarde en gardant la distance entre eux.

4
Un bruit sec, Arès se relève lentement. Le dieu souffle du nez, il ne saigne déjà plus. La demoiselle pose ses doigts sur la courbure de son nez qu’elle replace, elle touche sa mâchoire, remise en place, sa côte attendra, quelques minutes devraient suffire. Elle souffle du nez, un sourire sur son petit visage de vipère. “Je vais te faire passer l’envie de réagir comme ça mon gros.” Ca, ça sonne comme une menace. Elle s’avance sans répondre à sa putain de question, se craquant les phalanges. Elle lève un oeil vers lui pour repérer où elle va frapper, elle se décale pour éviter un coup de poing et enfonce le sien dans le ventre de ce gros balourd. Assez pour le faire reculer de quelques mètres. Elle le regarde. “Hahaha !” Elle rit, oui, elle se fout de sa gueule, qui ne le ferait pas ? Il s’en prenait à un futur dieu là, un demi-dieu, c’était loin d’être facile à encaisser comme nouvelle et en plus se retrouver aussi faible face à une demoiselle alors qu’on a écrasé un putain de buffle avant, ça fait drôle.

Lyra vient à nouveau à sa rencontre, il aime bien utiliser ses poings, en se prenant un autre coup, elle saisit son poignet, encaissant le coup en grimaçant, puis elle pivote et tire son poignet vers l’avant pour le projeter sur le dos de l’autre côté. Elle n’attend pas qu’il se relève pour donner un coup de pied dans ses côtes. Puis elle recule. Tiens, sa côte est réparée. Arès ricane. Lyra laisse un sourire s'inscrire sur son visage. Les éraflures qu’elle s’était fait en tombant étaient déjà refermées, elle se craque la nuque en fléchissant les jambes. Allez viens te faire mal mon gros.C’est quoi s’bordel ? Tu te fais défoncer la gueule par une pauvre petite fille, voilà le bordel, boucher.

Un peu de sueur coule entre ses omoplates, elle recule un peu pour éviter un coup puis vient à sa rencontre en avançant son genou vers celui du pauvre humain, sa rotule allait le sentir passer, ça, c’est sûr. Elle veut pas le tuer, juste l’écraser. Finalement, peut-être que c’est vraiment elle… Arès.

Le dieu soupire dans son crâne, il croise les bras et les jambes en attendant la suite du spectacle.



5
Quoi il était sérieux, comment pouvait-il penser un truc pareil. La gorge serrée, soulevée. Arès plisse les yeux dans son crâne, il s’amuse de la laisser ainsi, du moment qu’il ne porte pas atteinte à sa vie… Le dieu rancunier regarde la demoiselle qui écarquille les yeux alors que son dos touche la Mustang. L’acier chaud lui fait un mal de chien sur son dos déjà entaché de sang. Lyra hausse les épaules à sa remarque sur son dos. Elle se fiche pas mal de ce qu’il peut penser.

La demoiselle laisse son dos être mis à nu, elle lève la tête, ses cheveux tombent sur le bas de ses omoplates. S’il lui tirait les cheveux à un moment, il risquait d’avoir une sacrée surprise, il fallait qu’elle sorte de cet endroit, qu’elle dégage. Mais… Son regard, une étincelle, elle a envie de jouer avec le feu. Elle a envie de l’emmerder. Elle détaille un moment son torse. Puis se redresse, posée contre le capot. Elle se frotte la tête un court instant. Elle retire son legging, de la dentelle. Sa lame cachée dans son legging qui tombe au sol. Elle s’approche de lui.

Je ne joue que selon mes règles.” Elle évite de faire suivre sa phrase par “boucher”, ce qui aurait pu grandement l’amuser. Elle observe la carrure de l’homme un moment, le regard brillant de malice. Elle lève sa main vers la nuque de l’homme, elle pose son pied nu sur sa grande cuisse pour s’élever. Elle le dépasse maintenant, elle place son autre pied sur l’autre cuisse du flic. Elle le regarde, il devrait avoir son visage au niveau du bas de sa poitrine. L’odeur de la demoiselle est sucrée, ambrée, comme si son parfum se mélangeait à l’odeur d’un cognac léger. Elle utilise sa main libre pour la poser sur le crâne de l’homme, elle attrape ses cheveux pour réclamer de lui qu’il lève la tête. Elle est souple, ça se voit.

Lyra abaisse son visage vers lui et pose ses belles lèvres contre celles de l’animal. Mais ça n'est aucunement doux comme baiser, au contraire. Elle colle doucement une de ses jambes contre ses côtes, puis laisse ses pieds glisser doucement, ses jambes serrées autour de ses hanches. Elle lève le haut de l’homme assez rapidement. “J’aime jouer avec les hommes et je suis pas certaine que vous appréciez ce genre de jeu.” Elle serre les jambes autour de ses hanches pour se redresser, dommage qu’il ait encore son pantalon, sinon il sentirait la dentelle frotter doucement contre sa queue. Vicieuse, vipère. Lyra embrasse sa mâchoire avant de mordiller son cou. Elle souffle doucement sur la marque qu’elle a faite, un souffle chaud, presque fiévreux. Elle recule son visage de son cou, pour planter son regard dans le sien. “Sans jeu, pas de plaisir pour vous. ”  Ca sonne comme une menace entre ses lèvres.

6
On ne tue pas un dieu avec des mots et des balles.

On tue un dieu avec une lame et un coeur.

C’est qu’il s’excite le vieux, faudrait pas qu’il fasse une attaque ni que sa langue de fourche trop. A force de chier autant d’insultes, il va finir par avoir la langue aussi baveuse qu’un chien en rut. L’avantage de cette situation c’est que plus il s’excite, et plus… Lyra commence à se détacher de la situation, pas qu’elle ne s’implique pas. Juste que les menaces de l’homme sont…

Ridicules ? A son échelle humaine, elle aurait pu être terrifiée… Mais ça fait maintenant 3 ans qu’elle s’est détachée de tout un tas de choses. Elle a vu des viols, elle a vu la dignité humaine se faire piétiner, elle a vu des bains de sang, de tripes, de merdes. Elle a vu l’enfer s’ouvrir sous ses pieds. Elle a vu son ombre changer, ses cheveux s’embraser comme une torche. Elle se bat sans cesse avec un dieu dans son crâne. Il l’apprécie, mais elle ne cédera pas un pied de sa volonté à ce dieu. Arès. Il souriait et elle le sentait alors qu’elle sentait la douleur dans son dos s’étendre. Elle retire sa veste. Sa chemise blanche, transparente laisse voir ses épaules tachées d’encre divine et de son sang qui se mélangent ensemble et tourbillonnent ensemble. Elle grimace. Les hématomes n'en sont plus, mais ressemblent davantage à une sacrée hémorragie... Ou alors... A un tatouage intégral du dos, ce doit être ça, à travers le tissu.

Une minute… Venir chier sur les plates bandes de types qu’elle ne connait pas ? Déjà, bonjour le bon goût, ensuite… Elle plisse les yeux, très légèrement. S’il parlait des flics, ce serait compréhensible, s’il parlait de la mafia… Elle ferme les yeux… Deux choix, soit il la mettait en garde, ce qui est plutôt vrai, soit il la met en garde d’une autre manière en disant de rester en dehors de ça. Et dans ce cas… Se mêler des affaires de la mafia ? Lyra croise les bras.

Pourri.

Lyra déglutit très légèrement, elle se demande comment il aurait réagi à son véritable nom. Oh, il aurait trouvé des excuses pour l’insulter copieusement. Arès grogne de vagues paroles dans ses tempes, il n’aime pas cet humain. Lyra non plus. Mais elle refuse vraiment de le tuer. Même si c’est une raclure. Elle n’a pas envie d’avoir à nouveau du sang sur les mains. Elle ne supporterait pas d'enfoncer une lame dans les tripes d'un type... Cette petite ne supporterait pas un traumatisme et qui sait ce que ça fait quand on choque un dieu. Après sa tirade aussi rocambolesque, Lyra croise à nouveau les bras sans le regarder. Sang-froid, même pire que ça en réalité. Elle n’a plus un air très impliqué en fait, elle se contente de regarder la route dériver, regarder le tram les frôler, comme si elle voyait un documentaire sur la reproduction des escargots. Les émissions télévisées lors d’insomnies, ça reste en tête… Autant que le manque de sommeil. Elle baille un peu dans un virage un peu serré. Elle regarde par la fenêtre. Tiens donc. Ce n’était pas le lieu de livraison. Que se passait-il ici. Un entrepôt ? Non, on dirait plutôt une usine. La donzelle ne bouge même pas quand la voiture freine. Elle n’est pas projetée en avant, non. Seuls ses cheveux bougent quand il freine. Parce qu’Arès est là, au fond de son regard. On verrait ses jolis yeux changer de couleur si elle ne portait pas ses lentilles noires.

Le déchet qui dit être le chef ? Si ce type faisait tant trembler la police et n’était pas le “supérieur” de ce chef… C’est qu’il y avait potentiellement quelque chose d’intéressant là-dessous. Soit il ne voulait pas de responsabilité, même si ce type semble pas contre se faire pomper par les autres… Soit il est trop… Violent pour monter en grade. Et ça avait l'air d'être le cas. Arès lui susurre des mots au creux de l’oreille. Un bon coup de genou dans le ventre, une main qui déplace sa mâchoire, l’autre qui démembre une jambe. Lyra est horrifiée par ses pensées. Elle secoue un peu la tête, lentement.

L’américaine observe les alentours. Bien, il y avait de la place, là. Au moins si ça ricoche, ça n’arrivera pas dans une de ses artères. Enfin, pour l’instant elle était pas préposée à sortir de la voiture, alors elle bouge pas…

Ha, à qui allait-elle faire croire ça, bien sûr qu’elle bouge. Lyra s’abaisse dès qu’il s’acharne sur le pauvre gars, elle n’en aura pas pour longtemps, les vieilles voitures, c’est comme les vieux, ça coince de partout. En attrapant le cendrier de la voiture, elle le place sous l’accélérateur et donne juste une pichenette dedans pour le bloquer et le déformer. Sa force divine fait le reste. Elle vérifie que ça ne bouge pas d’un millimètre. Ca allait être coton à retirer, ça, parfait pour une fuite planifiée. Elle se redresse, il s’acharne encore sur le type. Elle retire ses bottines et son pantalon, en dessous elle porte un legging noir de sport, résistant et très élastique. Elle sera mieux quand elle devra fuir. Et ses pieds ne s’ouvrent plus avec des bris de verre quand Arès décide de l’aider. Elle attrape une clope. Puis elle l’allume. Le timing avait été bon, rapide, simple et efficace.

Aucun moyen qu’il ne l’ai vu, son petit tour avec le cendrier, il vient seulement de beugler de faire dégager le… Presque cadavre…? Elle souffle, allez son meilleur jeu d’actrice. Son meilleur regard “un peu perturbé” mais pas trop. Elle regarde les mains couvertes de sang, les phalanges caractéristiques d’un type qui frappe pas que des murs. Les… Les yeux. Ses yeux, eux, la terrifient toujours. Elle évite son regard, pour l’instant, même si elle sait qu’elle ne… risque rien ? L’habitude de s’attirer des ennuis et de se faire punir ensuite. L’habitude que de grandes mains la saisissent et la soulèvent, le dos contre un mur, la tête tirée doucement vers l’arrière. De grands doigts sur ses lèvres. Des phalanges qu’elle mord, pour continuer de jouer son emmerdeuse. Elle pense un moment à ce vieux type bourru, elle évite de sourire, ce serait stupide, il allait le prendre comme une moquerie.

Quand il la saisit, il ne rencontre aucune résistance, elle l’a suivi dans le mouvement, sinon il se serait retrouvé très con à ne pas pouvoir tirer une demoiselle qui fait facilement un quart de son poids.

Elle est donc parfaitement impassible et lève enfin les yeux vers lui. Elle déglutit, visiblement. Le plat de résistance ? Les yeux de la demoiselle s’animent à nouveau de défi. Oh il voulait la frapper ? Qu’il le fasse, il aurait l’impression de s’en prendre à un trente-trois tonnes dans les phalanges. Pas comme les humains qu’il frappe vulgairement, pour montrer que c’est un gros dur. Ce serait une honte pour lui de se faire piétiner par la demoiselle. Ce serait une honte qu’il n’arrive pas à lui faire relever la tête. Ce serait tellement amusant et tellement frustrant qu’il ne puisse rien faire… D’autant plus que… Il devait pas être très souple, elle a un avantage ici. Continuer à le prendre pour un con ? Est-ce qu’il parlait de sa fausse identité ? Elle garde ses yeux plantés dans les siens. Il attendait quoi, qu’elle rampe à ses pieds en lui disant oh oui, c’est vrai je suis tellement désolée d’avoir menti, c’est votre carrure et votre joli dos qui m’ont intéressée, maintenant venez, je veux bien être votre plat d’résistance ?

Lyra ferme les yeux, elle tire une taffe, elle prend bien son temps avant de souffler la fumée, oh que oui, elle prend bien son temps. Perdre patience semble pas être quelque chose de très difficile pour un esprit aussi étroit que ce type. Elle penche la tête sur le côté en rouvrant les yeux vers lui. Oh, le petit air d’Ainsley est parti là. Ca c’est Lyra. C’est bien elle. Elle étire un sourire en coin pour répondre à son air carnassier. L’ombre de ce type pourrait la recouvrir de toute cette violence… Toute cette horreur… Toutes ces impulsions, Lyra haussait un sourcil pendant un petit instant. D’où viennent-elles ? On devient pas un gros dur comme ça. Juste par plaisir. N’a-t-il rien d’autre comme moyen de communication ?

Arès grogne vaguement. La demoiselle soupire la fumée. Sa voix est moins grave que celle qu'elle prend d'habitude pour jouer Ainsley. Et le vouvoiement, c'est l'assurance d'emmerder un maximum. “Une autre vérité ? Celle que j’ai donné ne suffit pas ?” Elle étire un petit sourire léger. Okay, on va le jouer au bluff, une chance sur deux. “Laissez-moi réfléchir, si on est pas allé à l’endroit de la livraison, deux choix, soit vous la protégez, soit vous aviez la flemme d’y aller.” Elle tire une autre taffe, ses pieds ne sont pas nus, ils sont couverts de chaussettes noires, elle a sa veste dans ses bras, le couteau qui était dans sa poche est maintenant derrière elle dans son legging, à portée de main. Mais il sera plus rapide à dégainer qu’elle. Le boucher la toise encore, il s’attend à quoi sérieusement…

C’est de Lyra dont on parle. Elle étire un petit sourire en coin, puis souffle sa fumée au visage de l’homme. Elle lâche la clope. “C’est que le boucher veut que je sois son autre bout de viande. Superbe, moi qui déteste les films d’horreur. ” Elle le regarde. Le pousser à bout de nerfs devrait pas être trop difficile. Juste l’énerver, le frustrer pour lui faire prendre conscience qu’il ne peut rien lui faire pour le moment et que… Peu importe ce qu’il voudra faire, une déesse se laisse pas écraser, surtout pas elle. Si elle est mariée à Arès, c’est bien avec la liberté qu’elle aspire. Elle le regarde. “Je sais que j’en ai pas l’air, mais si vous pouviez éloigner vos sales mains de moi, j'apprécierais.” Sa veste tombe, elle dérive ses yeux vers elle, puis se tourne vers la veste, le trois quart dos à lui, sa jambe frôlant celle musculeuse du boucher. Elle se redresse lentement, sans avoir abaissé ses hanches, souple la demoiselle, c’en est indécent. Lyra a la veste dans sa main droite, elle le regarde sans se tourner vers lui, avec un sourire amusé. Lyra recule très légèrement son bassin vers lui. “Oh vous allez me passer à tabac ?” Cette pointe mielleuse entre ses lèvres, dans son ton, insolence, indécence.

7
Citer dix raisons pour lesquelles elle s’adore et se déteste, parce qu’elle a visé le mauvais flic, le plus bestial ? Lyra montre une façade plus froide que d’habitude, courroucée, hautaine, inaccessible. Elle n’en mène pas large. PAS DU TOUT. Intérieurement elle a la vague impression qu’elle va servir de nouveau pare-brise, alors oui, certes, ça peut-être marrant 5 secondes lors d’une course poursuite mais se faire péter les dents c’est pas son truc. Le masochisme c’est pas sa came, elle qu'on la fasse taire... Plutôt qu'on la brise. Juste pour qu’elle grimace au lieu de sourire. Elle suit, les bras croisés. Elle ne roule pas du cul, faudrait pas tenter le diable. Elle replace une clope entre ses lèvres et l’allume avec ce briquet capricieux entre ses doigts fuselés. Elle tâte le bout de son couteau du bout de l’index, dans sa poche, pour s’assurer qu’il soit bien là. Humain ou pas, il ne sera pas un problème pour Arès… Hein Arès ? … Pourquoi sent-elle un putain de sourire derrière-elle… Il ne compte pas l’aider, superbe, ça change de d’habitude. Le dieu l’apprécie, mais faut pas déconner, il est un peu rancunier de s’être fait planter. Pas un mot, pas besoin, elle tourne ses yeux vers lui. Son regard. Oh bordel, elle va passer un sale quart d’heure alors qu’elle n’a encore rien fait pour l’emmerder tant que ça. Ses yeux dérivent vaguement sur le côté, cherchent un moment quelque chose, juste partir de l’enfer qu’elle se crée. Juste dégager, loin, loin du boucher qui est à côté d’elle. Il y a plus de viande sur ce type que sur n’importe quel autre humain. Est-ce que c’est humainement possible de ressembler autant à un putain d’ours ? On dirait que sa mâchoire a été moulée sur une enclume, la vache, ça doit être lourd de porter ça sur sa tête. Lyra déglutit très légèrement, imperceptiblement, elle se pince les lèvres.

Lyra lève les yeux légèrement vers la voiture désignée. Américaine, ça lui rappelle un truc, vaut mieux pas y penser. Le bruit de ses bottes dans ce vide, ça résonne, ça décompte des secondes qui font monter une sorte de stress, de nervosité. Ses doigts pianotent sur son avant-bras. Elle va jouer les emmerdeuses, mais pas assumer ensuite. Sérieux, Arès, cinq minutes le temps de faire taire ce type ? Juste ça ? Nope, toujours la même réponse. Il fait la sourde oreille. Elle grimpe, souple, les bras croisés. Elle l’écoute, sans le regarder. Allez reprends contenance, putain. Elle n’a pas l’habitude d’être prostrée comme ça. Elle supporte pas ça en fait. La liberté, c’est tout ce qui l’intéresse. Là, il lui offrait tout ce qui la répugnait et Lyra s’assombrissait lentement, intérieurement. Les loquets se ferment, les mâchoires de la donzelle se serrent, jusqu’à en faire crisser ses dents. Être enfermée. Attachée, empêchée. Elle qui aime courir, jouer. Elle garde les bras croisées, fermée.

Risquer vraiment de crever ? Que venait-il de dire ?

Tiens, voilà qu’une flamme au fond de ses yeux vient de s’agiter, Arès. Elle étire un sourire, calme, les cendres brûlent le pantalon de ce superbe costume. Les bras toujours croisés, elle sent quelque chose s’agiter au fond de sa tête. Les menaces de mort n’amusent pas le dieu. Sans aucun doute que si ce type lève la main sur Lyra en cet instant il aura une sacrée surprise. Du genre être incapable de la maîtriser par la force. Du genre se faire broyer le poing. Du genre… Elle écrase sa clope dans le cendrier et souffle. Sa voix est calme, posée. Elle se force à garder son sang-froid. “Vous êtes lents, les japonais… Ainsley Redwarp Staine.” Si ce nom ne sonnait pas très important, comme ça, ça signifiait pas mal de choses quand on savait ce qu’elle dirigeait. Les laboratoires où d’horribles expériences sont menées, où la nature humaine est remise en question. La dignité bafouée, piétinée. Lyra étire un sourire en pensant un instant que ce serait amusant qu’il y fasse un tour, un petit camp de redressement pour faire dégonfler son petit égo. Lyra efface cette pensée de sa tête, il est hors de question qu’elle devienne comme Ainsley… Hors de question qu’elle s’abaisse à ça. Elle tourne enfin ses yeux noirs vers lui. Elle porte des lentilles. “Je m’occupe de tout un tas de choses, en tout genre. Et le temps presse pour l’une de ces choses.” La livraison n’attend pas. Le temps avance, presse. Elle le regarde, dire qu’elle pourrait arracher la porte de sa jolie caisse, dire qu’elle pourrait le faire passer à travers le pare-brise mais qu’elle ne le fait pas. Uniquement parce qu’il l’a plus ou moins menacée de mort.

On ne tue pas un dieu avec des mots, ni des balles.

Lyra retire les cendres qu’il a placé sur son pantalon d’un geste désabusé. Elle poursuit. “Je pensais que votre supérieur me reconnaîtrait. Ce qui a dû être le cas vu sa réaction.” Elle zieute son arme du coin de l’oeil, il sera plus rapide a le sortir mais ça risquerait de ricocher vu qu’Arès s’est réveillé. Et elle n'a pas... Envie de tuer quelqu'un d'autre. Elle évitera donc d'attiser sa haine dans un si petit endroit. Pour son bien à lui. Même si... C'est une brute épaisse. La petite n'est pas méchante. Ainsley l'aurait déjà tué, elle le sait. La demoiselle déglutit très légèrement, cette fois, ça se voit. Elle n’a pas remarqué mais elle s’est enfoncée dans le siège pour s’éloigner un peu de sa main. C’est pas très évident à voir, sauf si on a l’oeil. Inutile de lui demander son nom. Ainsley ne l’aurait pas fait, et le surnom “le boucher” fonctionne très bien pour Lyra, alors… Elle se fiche pas mal de son nom. Elle inspire un peu la fumée et toussote très légèrement d’une voix mi-grave, ses épaules sont tendues, ses clavicules aussi. Tout indique qu’elle est nerveuse mais pas son visage, devenu impassible avec une simple lueur de défi en son centre centre.



8
Perruque blonde, maquillage, noir sur les yeux, lèvres rouges. Bon sang, pourquoi s’efforce-t-elle de faire tout ça ? Pour purger une ville déjà corrompue jusqu’à l’os ? A qui allait-elle faire croire ça ? Elle s’amuse comme elle peut, le danger c’est sa came. Un flingue sur la tempe, une clope aux lèvres en soufflant sa fumée dans un sourire insupportable et tellement attendrissant lorsqu’on le côtoie depuis si longtemps.
Elle marche un moment sur les chemins de fer de la ville, elle remonte les marches du métro vide à ces heures-là. Ainsley aurait certainement emprunté un autre chemin, mais Lyra sait que celui-ci est plus rapide, plus sûr aussi. En montant les marches du métro, elle attrape une clope qu’elle place entre ses lèvres avant de l’allumer avec un briquet noir, simple, elle l'agite, capricieux. Ses yeux roulent légèrement sur le bitume craquelé par endroit, l’heure tourne, le temps presse, elle accélère. Elle érafle son tailleur hors de prix et peste silencieusement au détour d’une rue. Tiens, des gens la regardent. Elle les toise. Elle a l’air suffisamment en forme pour faire usage de sa force, mais ses cernes gommées par le maquillage ne mentent pas aussi bien qu'elle.

Elle approche d’un commissariat, elle y entre en poussant la porte avec son pied. Elle a des bottines très peu confortables pour elle, noires. Un tailleur sur mesure tout à fait élégant mais… Ce n’est pas son style de s’habiller comme ça, pas du tout même. Une veste, pantalon noir et une chemise blanche, très légèrement transparente qui laisse voir... Le rouge d'un sous-vêtement bien trop élégant pour être ignoré. Elle toussote très légèrement vers un des types pour qu’il s’approche. “Tu seras mignon d’aller me chercher ton supérieur.” Dit-elle sèchement sans avoir éteint sa clope, elle souffle la fumée vers le visage de son interlocuteur. Lyra prend une voix légèrement plus grave pour parler comme Ainsley, appuyant sur des mots pour qu'ils rentrent mieux dans leurs esprits étroits. Oh elle doit l’avouer, ça l’amuse un peu. Euphémisme. Lyra est assez grande pour une femme, mais Ainsley était certainement un tout petit peu plus grande qu’elle. Caucasienne et son teint la trahirait si elle n'avait pas pris le soin de se maquiller à la perfection. Elle porte à nouveau la cigarette à ses lèvres avant de prendre une longue taffe qui brûle le fond de sa gorge. Elle étire un sourire satisfait et elle s’assoit sur un des bureaux en attendant, les jambes croisées.

Ses yeux piquent un peu à cause de la fatigue, bien droite, l’air détaché de ce qu’il se passe et le regard courroucé pour une raison inconnue. Oh Arès connait la raison, cette enflure qui couvre son dos d’hématomes. Lyra souffle doucement sa fumée et lorsque le supérieur fait son apparition, il a l’air méfiant. Et c’est bien normal, vu la réputation d’Ainsley.

Pas la sienne. Non, Lyra ne fait pas détourner les yeux, ni les baisser, elle fait tourner les têtes après quelques mots, avant de disparaître, de s’éclipser à jamais pour que jamais personne ne la saisisse. Jamais personne n’attrape ses cheveux, sa gorge, ne l’écrase contre un mur. Lyra souffle à nouveau. “Je suis venue parce que je sais votre … réputation.” Dédain et mépris en regardant les alentours, elle lève les yeux vers le plafond, insolence. Peut-être qu’elle en fait un peu trop, mais en tout cas, le supérieur n’y voit que du feu. “Et que vous serez tout à fait ravi d’exécuter quelques…cloportes qui gênent un peu trop.” Lyra sent une goutte descendre le long de sa colonne vertébrale. C’est une emmerdeuse pas une mafieuse mais qu’est-ce qu’elle fout… Avec toutes les horreurs qu’elle a vu, elle veut juste les arrêter. Empêcher ça, c’est humain, non ? Lyra reprend sans laisser le temps au type de parler. “Oh, en ce moment même, un arrivage d’armes, il faudrait se dépêcher et décoller son gros derrière de sa petite chaise pour les en empêcher.

Lyra tourne ses yeux vers l’un d’eux, elle étire un sourire légèrement. Satisfaite. Avant que son petit sourire se dérobe pour se changer en un… Plus moqueur. Plus fourbe, ça, c’est Lyra. Elle est bien là, sous son maquillage. Elle tapote entre ses mains. “Eh bien qu’attendez-vous, que j’y aille moi-même ?” Lyra regarde le supérieur, un regard noir. Elle donne l’adresse puis passe devant le type qu’elle regardait plus tôt. “Il faut quelqu’un de fort pour ça.” Elle plisse les yeux, malicieuse vipère, elle touche du bout des doigts l’épaule du type face à elle. “Mouais, ça devrait suffire. Je reviendrais dans quelques temps. Et n’ayez pas l’idée de me suivre. Je nous rends un service commun.” Elle s’approche de la porte, elle étire un sourire légèrement avant d’écraser sa clope une fois dehors. Elle en reprend une autre.

Tout ce temps, le supérieur fait signe à ces gars de pas faire de conneries, s'ils peuvent la coffrer après le reste de tous les sbires, ce sera largement mieux que de l'avoir ici et maintenant, elle.

Une fois que la belle “blonde” s’est éclipsée, le supérieur envoie ce type que la donzelle a plus ou moins désignée. Ryo. Fricoter avec la mafia, c’est sans doute une mauvaise idée, mais visiblement le supérieur tient à ce que ce soit bien fait et discrètement.

9
Centre-ville de Seikusu / May I play with you again ? || Pv. James Howlett
« le: dimanche 22 mai 2022, 12:28:28 »
L’esprit embrumé par la fumée, les yeux roulant sur le sol. Les mains dans les poches de son pantalon noir, serré par une ceinture de cuir assez vieux. Lyra cogne avec sa botte contre un caillou au sol. Ses yeux se plissent très légèrement dans l’obscurité. Elle reconnait cet endroit, elle y est déjà allée. Autrefois, il y avait davantage de voitures de police… Il y a longtemps, une éternité, peut-être. Ses pas s’accélèrent un peu, les épaules en avant. Cela fait un peu trop longtemps qu’elle usurpe l’identité de cette défunte colocataire, il serait sans doute temps de changer de tenue, ou d’approche, surtout ici. Ils risqueraient de la reconnaître. Sans doute ont-ils trouvé ce cadavre pourrissant au fond de cet appartement. Cette identité usurpée c’était sans doute la pire idée et la meilleure qu’elle n’ait jamais eue. Tous ces laboratoires qui la laissaient entrer juste quand elle présentait ses papiers d’identité et toutes les horreurs qu’elle avait vues. Tous ces gens enfermés dans des cages… Ses mains se serrent très légèrement, imperceptiblement, lorsqu’elle passe la porte de ce bar.

Une jolie tête blonde s’installe au comptoir, ses jambes se croisent, ses coudes se posent sur le comptoir, puis, elle étire lentement son dos vers le haut. Le propriétaire plisse les yeux en essuyant les verres lentement, puis se rapproche pour prendre sa commande. Elle ouvre ses grands yeux vers lui, maquillés de noir, un peu trop maquillés. Ou du moins nettement plus que ce qu’elle voudrait en temps normal. Ses lèvres, petites, fines, teintées de rouge se pincent très légèrement et son air se déforme lentement en un air froid et courroucé vers lui. Le rôle tient toujours, il le faut bien, d’autant plus qu’une donzelle comme elle s’attire toujours des ennuis… Ce serait dommage de recommencer. Ce sera un cognac. Ses yeux se détournent lorsque le tenancier s’affaire. Ses jambes bougent très légèrement avant de trouver une position stable, croisées à nouveau, son pantalon serré lui est assez inconfortable, il faut le dire. Tout comme ce qu’elle porte, que sa très chère colocataire aurait porté… Si… Enfin…

Si elle ne l’avait pas malencontreusement tuée…?

Ton irresponsabilité te tuera, Lyra. Elle lève un regard et un sourcil vers le côté, à gauche. Quelqu’un est entré. Elle ajuste son chemisier blanc et son veston, pas assez grand pour tout couvrir, pas assez petit pour laisser voir l’entièreté de son soutien gorge de dentelle noire. Son chemisier ne baille pas, il est simplement transparent. On devine la pâleur de sa poitrine, de ses clavicules, sans doute. L’homme qui vient d’entrer… Comment était-ce son nom… C’était quelque chose d’amusant, parce qu’elle n’utilisait pas le bon nom et ça l’ennuyait. La froideur de son regard se teinte soudain d’une petite étincelle, juste d’une pointe de curiosité, comme un chat qui aurait retrouvé un jouet. Comme une souris qui veut danser, danser encore entre les mains du vilain matou qui n’arriverait même pas à l’attraper entre ses dents. Un vieux type amusant et désabusé qui, elle s’en doute, veut juste être tranquille. Pauvre petit, dommage que Lyra sache exactement ce qu’elle veut et qu’elle aime emmerder le monde.

Lyra observe le barman s’approcher et lui déposer son verre de cognac devant elle. Elle lève le verre lentement… Jusqu’à sa hauteur d’yeux. Comment pourrait-il la reconnaître… Son petit air fanfaron est toujours bien présent, mais ses cheveux, ses yeux ne sont plus les mêmes. Il pourrait se souvenir de son petit air incertain lorsqu’elle s’est trouvée désemparée, la bosse de son pantalon lui indiquant clairement d’arrêter de jouer. Mais… Elle a continué son petit jeu divertissant, lorsqu’elle l’a frustré et est partie, ce soir-là. Alors qu’il était attaché et qu’elle jouait avec lui. La frustration de sa vie ? Oh, Lyra n’aurait jamais cette prétention… En revanche… Elle pianote très légèrement sur le verre en observant le liquide tourner entre ses graciles phalanges… Qu’était-ce déjà…

Je te sers un whiskey, Howlett ?

Howlett, c’était ça. Et dans quelques instants, Lyra pariait que ce barman allait lui demander de la même manière. Une impression de déjà vu ? La dernière fois, le pauvre avait fini avec des balles dans le corps et la donzelle sur ses jambes après lui avoir retiré les balles. Mais il n’avait certainement pas eu ce qu’il voulait, oh… Tiens, Lyra se demandait à quel point il pouvait être rancunier. Mais pour l’instant il n’y avait aucun indice suspect. A part… La position qu’elle avait, elle cherchait du bout des doigts, dans sa poche gauche une cigarette qu’elle sortait. Elle se contentait d’occuper ses doigts avec en jouant, entre son index et son pouce. L’humaine se décidait à la ranger, puis à entrouvrir les lèvres au moment où le barman prononçait son nom. “Howlett” avait-elle simplement fait, du bout des lèvres, sans son. Elles se dirigent ensuite contre le verre pour boire le cognac.

Elle observe la boisson, ça tournera un peu, mais visiblement… Tuer un dieu a certains avantages… La résistance à l’alcool en fait partie. Lyra prend une très légère inspiration avant de souffler, ses épaules se détendent lentement… Puis son attention se porte sur Howlett, oh elle se demande s’il serait énervé de s’être encore fait berner… Ou alors l’a-t-il déjà reconnue ? Elle abaisse la tête vers son veston, puis sort son téléphone pour observer son reflet, non la perruque est bien en place, le maquillage impeccable, juste le petit air inaccessible qui apparaît à nouveau, étrangement. Elle… s’ennuie moins. Parce que repenser à ce cher Howlett, avec des liens aux poignets, incapable de la soumettre à ses horribles pensées… Le pauvre, tendu, suppliant entre deux souffles rauques que les doigts de la demoiselle terminent ce qu’elle avait commencé, sans pouvoir bouger. Cette petite victoire se lit sur son visage, un sourire se dessine, léger, fugace, alors qu’elle range son téléphone dans sa poche. Elle se souvient de ses grognements, plus bestiaux qu’humains, de ses insultes, de ses supplications. Son petit air sérieux disparaît complètement, ses dents blanches se dévoilent. Alors, elle pose le dos de sa main sur ses lèvres pour se calmer et empêcher d’autres de voir ça.

Un air victorieux comme ça… Ca ne s’oublie pas. Même avec une perruque et une autre couleur de cheveux ou d’autres yeux. Ses yeux, autrefois bleus, se mélangent à l’ambre du cognac, orangés, ils valsent avec légèreté, changent très légèrement de teintes, puis elle termine son verre et le dépose devant elle en retrouvant son sérieux… Ce serait bête de foutre en l’air sa fausse identité juste parce qu’elle a été victorieuse de ce vieux type qui n’a jamais réussi à l’attraper. Vraiment bête.

10
One Shot / Re : Infernal Modern Slavery || PV. Jack Taylor
« le: samedi 21 mai 2022, 00:52:05 »
En balançant ses jambes graciles, la petite garce s’amuse à penser à des choses. Diablesse. C’était ce qu’elle était, une diablesse qui a ce qu’elle veut quand elle veut. Les chiens vivent avec leurs congénères et les déesses les piétinent autant qu’elles le peuvent, jusqu’à les voir crever entre leurs doigts en s’approchant d’eux. Nimbe s’est sans doute décidé à se coucher sur le côté, près d’eux deux. La diablesse arque un petit sourcil en le voyant la contredire. Oh, se faire sécher ? Trempée ? Voilà de bien brusques termes, des paroles peut-être qu’elle interprète mal, oui, c’est sûrement ça. Elle plisse les yeux pour elle-même. Elle attrape son téléphone sur lequel elle fait défiler quelques images distraitement en laissant les immenses mains de ce clébard la toucher, la parcourir. Pas le moindre intérêt ne lui sera accordé. A quoi bon... Ces mains d'homme qui a vécu, sur un corps qui n’a connu que trop peu de choses et qui s’en amuse. Cette innocence à laquelle son cher père croit, la petite demoiselle qui réussit tout ce qu’elle fait, si elle échoue… Ce sont les autres les fautifs. Si elle est blessée, ce n’est pas qu’elle a manqué des marches dans les escaliers, mais que le petit chien chien n’a pas su la rattraper à temps… Ce n’est pas elle qui s’est brûlée, c’est la maison qui était en flammes.

La diablesse retient de très légers soupirs d’aise à ses gestes puissants et fermes qu’elle apprécie. Apprécie ? Comment pourrait-elle apprécier les massages de ce petit délinquant. Non, décidément, elle n’arrivait pas vraiment à savoir ce qui avait bien pu se passer pour que lui, cet individu qui vit chez elle soit choisi. Hmmm… Il faudrait y remédier. Mais pour l’instant, elle s’amuse terriblement à le torturer. Les hommes sont prévisibles et malgré le contrôle qu’il a sur lui-même, il est tout à fait pathétique. Il ne devrait pas même être considéré comme un homme, larve, c’est un terme équivalent dans le vocabulaire de Mademoiselle Blanc. Si les hommes sont pathétiques, alors ceux qui lui appartiennent et qui sont à son service ne valent guère plus que du sable dans un désert. La diablesse se tourne lentement, réchauffée par le soleil de plomb. Sa peau se couvre de frissons lorsqu’il parcourt ses côtes, qu'il passe près de ses seins, vers l'intérieur de ses cuisses. Elle les resserre très légèrement, non gêne, mais de très léger plaisir. Elle plisse les yeux lorsqu’il détourne le regard. Puis elle se redresse très légèrement quand les mains de l’homme la quittent.

Quelle ne fut pas sa surprise ou plutôt son agacement lorsqu’elle vit que son petit manège n’avait pas… Suffit ? Est-ce que c’était supposé être une guerre d’ego ou de tromperies  ? Elle se pince les lèvres de frustration. Ou il avait un contrôle de lui tout à fait incroyable, ou il avait triché. Et une larve comme lui était plus à même de tricher. Oh ce qu’elle était déçue. Et la déception amène de bien belles conséquences, aussi atroces que son esprit peut l'envisager. Il voulait jouer ? Bien, tant pis pour lui, le petit divertissement allait se poursuivre jusqu'à cet orage. Elle se redresse, ne remettant pas son soutien-gorge, à quoi bon, les haies sont suffisamment hautes pour éviter les regards indiscrets qui ne soient pas… Attirés volontairement. La demoiselle passe une main dans ses cheveux mouillés, il lui demande s’il peut vaquer à ses occupations. Quelles occupations… Ils sont seuls pendant encore un petit moment… Il devrait avoir le droit de se reposer, lui aussi, pas vrai ? Ce serait tout à fait humain comme pensée, n’est-ce pas ?

Dommage que la fille du diable ne soit pas de cet avis. Elle se redresse, debout, alors qu’il est toujours agenouillé au sol. Elle avance une main vers la tête du laquais qu’elle tapote, faussement avec un sourire témoin clair de son agacement de n’être pas parvenue à obtenir ce qu’elle voulait. “Allons, allons, pourquoi fuir aussi vite…” Elle délaisse les cheveux qui étaient pourtant impeccables du majordome, maintenant un peu dérangés. Oups, dommage. Elle penche sa tête vers la sienne, souple, son dos encore droit, elle tire un peu la langue en donnant une pichenette sur la joue de l’homme, ça fait passer sa frustration et il le mérite. “A suer toute la journée dans un tel accoutrement… Hm. Relève-toi.” Termine-t-elle froidement. Elle suit son visage du regard. Il est grand, d’un geste… Il pourrait la soumettre et pourtant il ne le fait pas. La soumettre, attraper ses cheveux, ou sa gorge immaculée et retirer ce tissu qui semble tant l'intéresser. Cette culotte qu'il ne saurait que trop bien retirer, avec trop de hâte pour dévorer le corps de cette jeune impératrice. On ne touche pas à une reine, à une déesse. Et la petite ange le sait bien, personne n’a le droit de toucher à ses jolies petites fesses. Personne n’a le droit de la dévorer du regard, tous doivent détourner leurs jolies pupilles de sa splendeur, ou à l’inverse la contempler. Mademoiselle Blanc aime son regard. Que pouvait-il bien y avoir dedans. Son air calme, veut-elle voir un changement ? Continuerait-il d'avoir ces envies de la tringler lorsque Monsieur Blanc serait dans le coin ? Ca ou bien plus, la faire taire, étrangler ses gémissements pour éviter que la diablesse ne crie trop fort.

L’air et le ton impérieux qui entrouvrent ses lèvres, ses mains se lèvent lentement vers son torse, elle retire la veste du valet et la jette négligemment vers une chaise longue, plus loin. Elle commence à retirer un à un les boutons de sa chemise blanche, elle observe son torse un moment, une fois découvert. Elle le toise un instant, ce corps que toutes s’arracheraient, couvert de tatouages, musculeux à souhait. Elle hausse un sourcil, pas assez impressionnant à son goût. C'est ce que ce sourcil signifiait, dubitative. Elle pointe son doigt vers lui puis appuie sur un de ses muscles abdominaux avec son ongle, le titillant très légèrement pour l'agacer... avant de poser ses deux mains dessus, ses doigts tracent un instant les muscles…  “C’est mieux comme ça, esclave ? Tu devais avoir très chaud…” Dit-elle en plissant les yeux, vipère. Elle se détourne, ennuyée, abaisse le haut de son corps, attrape son soutien-gorge plus bas, touchant volontairement la cuisse de l’homme avec sa croupe. Comme il serait facile pour elle de décompter une deuxième bosse dans son pantalon, si seulement il n'avait pas... triché. Elle n'apprécie pas et ça se sent. Frustrée, la petite poupée. Elle étire un sourire, angélique en tenant son soutien-gorge du bout de l’index, collant un peu son dos contre son torse, très légèrement cambrée. “Tu sais à quel point j’ai besoin de toi, esclave.” Sa voix n’aurait pas pu être davantage sarcastique. Sa cambrure n'oscille pas, souple. Le visage tourné vers lui, de côté. Comme il serait facile de la faire taire... Juste une main sur la nuque, sur la gorge, sa queue collée entre ses petites fesses qui ne demandent qu'à être saisies... La diablesse agite un peu le soutien-gorge en faisant une petite moue, le visage très légèrement tourné vers lui pour qu’il l’aide à nouveau. Il ne faudrait pas poursuivre davantage les fantaisies... Emmerdeuse.

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Prélude / Re : Lyra Scytha's Lament [A re-Vanéalider]
« le: vendredi 20 mai 2022, 17:43:34 »
BONJOUR. Euh je suis revenue et Anéa m'a dit de modifier ma fiche avec les modifications du coup voilà ! Je viens redemander une potite validation !   ::) Merci d'avance de votre teeeemps  :-*

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Bien pire que les autres ? D’autres l’auraient violé, l’auraient empoignée sans vergogne et aurait tiré sur ses jolis cheveux, l’auraient soumise, la tête contre le mur… Et ça, elle ne l’aurait pas pardonné. Non. Elle l’aurait tué, même s’il se régénère. Elle aurait trouvé un moyen simple et efficace de le faire exploser au sens propre du terme. Donc non, il n’était pas pire que les autres. Elle est bien étrange cette enfant, un coup elle est tigresse l’autre elle est chaton. Ce semblant d’affection l’agace et l’adoucit à la fois. Une gosse perdue qui ne sait pas ce qu’elle veut, non elle ne sait pas. Tout ce qu’elle veut, c’est se faire pardonner. Non. Se faire punir pour ce qu’elle a fait. Les représailles, la haine, elle croit s’en nourrir. Tout ça l’amuse… Cette main sur sa hanche lui arrache un frisson léger. A sa petite irritation, elle se pince les lèvres. Elle écoute ses paroles sans détourner le regard. Ses yeux… Elle fonctionne beaucoup avec ça, les yeux des gens. Ils reflètent l’âme des gens, c’est en ça qu’elle disait qu’il est différent. Sinon il… Bref.

Elle en a envie. Est-ce un besoin cependant ? Recommencer ce petit jeu est une envie, cependant est-ce qu’elle en ressent le besoin ? Lyra mordille doucement sa peau… Abrégeons ce moment gênant qu’elle a déclenché. La prochaine fois elle se taira. Il lui avait presque manqué ce torse, ces muscles, ce jeu. Sur les cuisses de l’homme, elle est bien impuissante… Hehe… Eh oui quand il a les mains déliées, c’est elle qui trinque. Ce sourire, ce défi. Et voilà le jeu reparti. Lyra hoquète et se mord les lèvres pour occulter ce plaisir naissant, elle ne resserre cependant pas les jambes parce qu’elle l’a méritée cette foutue punition. Il est vrai qu’elle a détourné un peu le regard pour que son regard ne la trahisse pas. Mais lorsqu’il ordonne, elle relève ces prunelles sauvages vers lui. Cette nymphe le défie du regard, mais il déraille lorsque ce doigt la découvre… Ses chairs palpitent, elle libère ses lèvres de leur sceau et un soupir s’échoue sur les lèvres de l’homme, peut-être un peu plus bas. En effet, son visage est un peu abaissé, seuls ses yeux sont hauts, ses iris fixent celles de l’homme… Difficile de ne pas se laisser aller au plaisir dans une telle situation… Pourtant, voilà une lueur bien lubrique au fond de ses beaux yeux. Ce putain de regard répond à sa place et pourtant, elle ne peut s’empêcher d'avouer… “... Oui.” Dans un murmure scandaleux, un souffle ardent la trahissant au plus haut point, elle qui voulait contrôler chaque parcelle de son corps, c’était un échec tout à fait cuisant. Ce oui… Signait presque sa reddition… 

Une autre intrusion… Putain… Sa voix s’emporte une première fois… Un gémissement très doux, très agréable, un peu plus grave que d’habitude… Certaines personnes ont une voix plus aiguë sous le désir, le plaisir, d’autres succombent à la lubricité en des grognements tout à fait appréciables, elle… Elle sombre avec une voix plus sensuelle, plus grave, plus joueuse… Comme si, rien qu’avec sa voix, elle pouvait lécher l’égo de quelqu’un… Elle avait essayé d’approcher sa main de ce membre turgescent, c’est vrai. Repoussée, elle avait détourné les yeux, tremblante de plaisir. Cela lui avait plu …? “... Voyez-vous cela… Howlett aime se faire humilier…?” La jolie demoiselle hoquète juste après… Elle lève les yeux et sa voix déraille à nouveau, un gémissement suit un frisson, elle commence à s’agiter au-dessus de lui pour suivre le mouvement de ses doigts… Obéissante et avide, voilà la petite délurée qui remonte avec lenteur son haut… Ses yeux se plongent à demi dans le regard de l’homme… A-t-elle déjà autant désiré quelqu’un ? Est-ce à cause de ce foutu jeu instauré auparavant ? C’est possible… Un juron lui échappe, elle commence à haleter… Elle est trempée. Elle le désire. Elle a besoin. Besoin de ça. Saisir cette foutue queue, quitter ses doigts pour s’empaler… Mais elle est tout bonne incapable d’imaginer une seconde sans ce plaisir qui la submerge, même pour accueillir quelque chose de plus ardent encore. Son coeur palpite.

Quand la jolie perle est assaillie, une décharge la saisit, une chaleur se répand dans son bas ventre… Chaleur qu’elle s’amusait à contenir jusque-là… “Putain… Oui... Je la veux...” Lui offrir un orgasme…? Et puis quoi encore ? Lyra allait pester, mais pour une fois son corps et son esprit étaient d’accord… Son dos était droit jusque-là, elle se cambre légèrement sous les impulsions, sous les mouvements de l’homme. “... Va… Te faire… Foutre…

Oh Lyra… Pourquoi commences-tu à doucement fermer les yeux, il semble que tes paupières succombent elles aussi au plaisir… Et s’il arrêtait ? S’il te torturait comme tu l’as fait ? Bien sûr cela n’arrivera pas… Tu l’espères pauvre petite délurée… Tu serais capable en cet instant à supplier qu’on continue de te faire ça… Tes entrailles brûlent, tes cuisses se contractent parfois sans que tu les contrôles, tu ne peux d’ailleurs plus songer à autre chose, juste ressentir ce brouillard, cette fumée qui t’enivre, ce plaisir qui te saisit, t’attrape et… Ta voix, tu ne la contrôles plus du tout, impossible. Ta conscience, où est-elle ? Où es-tu à présent ? Tu aimes ça… Tu aimes qu’on te fasse ce genre de choses… Tu aimes sentir quelque chose, quelqu’un qui te souille ainsi… Tu voudrais que jamais cette sensation ne s’arrête. Tu es en train de te perdre Lyra. Cette chaleur… Tu lui offres. Tu t’abandonnes. Tes mâchoires se serrent, plus rien n’a de sens pour toi. Plus rien. Tu te pensais capable de résister ? Mais il sait y faire, serait-ce le premier plaisir qu’un homme t’offre ? Il faut dire qu’à part les emmerder, tu n’as jamais vraiment laissé quelqu’un t’approcher de la sorte. Alors tu t’oublies, ta voix, ta respiration, tout se bloque brusquement, tu bouges, tes chairs se serrent puis… Tu trembles. Ta respiration est rapide, très rapide... Tu l'observes à demi, tu te libères ... Une bonne dizaine de secondes... Tu trembles trop. Difficile de te ressaisir, n’est-ce pas Lyra …? Tu souris. Avidement. Un sourire de droguée, lubrique, puant le stupre. Ce sourire d’infâme garce… Ou de gentille peste. Tu te ressaisis lentement… Tu reprends conscience.

Lyra s’éveille de ce rêve, de cette apothéose, elle saisit avec douceur les poignets de son tortionnaire, les observe tous les deux et saisit la main la plus souillée. Ses lèvres s’en approchent et elle vient nettoyer cette souillure de sa jolie langue, le fixant de cet air envieux, de cet air presque… Dévorant, prédateur. Elle suce ses doigts, puis les délaisse après une dernière léchouille provocatrice… Elle se redresse difficilement, descend du canapé, ses jambes sont encore tremblantes… est-ce à cause du plaisir ou d’un manque évident d’irrigation en sang ? Les deux, certainement. Mais la voilà qui se mordille les lèvres, d’un geste lent, elle retire complètement son haut, de dos. Sa respiration ne s’est pas encore calmée, loin de là. Elle halète toujours un peu, bien qu’un peu plus sereine cependant. D’abord son visage se tourne vers lui, au-dessus de son épaule, ensuite le reste de son corps fait de même. Elle étire un sourire joueur et s’approche à nouveau… Pourquoi donc s’être éloignée…? Pour qu’elle puisse repousser de ce désir vivant. Qu’elle puisse se ressaisir, et surtout vérifier qu’elle puisse marcher. En s’approchant, elle étire un joli sourire. Il serait vainqueur, ce sourire, si elle avait réussi à résister, au contraire… Ce sourire-là semble vaincu, mais loin d’être déçu. Elle pose un genou entre les jambes de l’homme, saisit sa nuque, la griffe très légèrement au passage et murmure près de ses lèvres… “Alors Howlett, satisfait …? Puis-je reprendre ma torture…?” Oh non, elle ne parviendra pas à se contenir cette fois, ses chairs sont encore très … très sensibles, donc elle va devoir le distraire un peu… C’est pour ça que sa main droite vient lentement saisir ce vit gorgé d’envie, elle serre ses doigts. Et ses lèvres saisissent celles de James.

Sensible, elle préfère éloigner un maximum ses fesses et son intimité des mains de l’homme, elle préfère avoir un semblant de dessus sur ce vil être. Ses jolies phalanges parcourent le membre qui s’offre à elle. Sa langue dessine le contour de ses lèvres avant de mettre un terme au baiser par une légère morsure. Elle se redresse, gracieusement, elle s’échoue à nouveau entre les jambes de l’homme, à genoux. Elle saisit le pantalon de l’homme et l’enlève avidement, le jetant plus loin. Libérant ainsi ses puissantes cuisses. Elle observe ce membre, alternant entre les yeux de l’homme et le fruit de ses désirs. Lyra est bien trop impatiente, elle s’avance, colle sa poitrine doucement, plus proche, pour léchouiller doucement le gland de ce foutu gars… Dire qu’il y a quelques instants à peine elle dormait… ou plutôt elle cauchemardait. Et la voilà, cette petite insomniaque, dégustant cette queue qui se tend et réagit au contact de sa jolie main… Elle le branle salement en le fixant du regard, comme si l’unique léchouille n’allait pas être offerte avant longtemps… Elle lui tire la langue en guise d’ultime provocation… “Alors Howlett… Montre-moi la bête que tu es. S’il faut que je t'agace à nouveau… Je le ferai.

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La zone industrielle / Re : I won't let you go...[Lyra Scytha]
« le: lundi 29 juillet 2019, 12:54:23 »
Après la victoire, elle déchante. Son très cher sauveur semble ne pas être du tout enchanté d’apprendre qu’elle a assommé salement cet homme… Eh il valait mieux cela non ? Elle n’allait pas le tuer. Non… Sentir la respiration de l’homme s’arrêter... Cette perspective l’effraie, c’est vrai. Silencieusement, Lyra détourne les yeux, comme si elle venait d’être réprimandée d’un regard. Ses belles prunelles s’abaissent vers le corps et elle serre les poings… Il n’a pas répondu à sa question et ça a le don de l’ennuyer grandement. En posant son regard sur le corps inconscient, elle serre les poings, elle se souvient que l’homme avait une arme et… Si elle n’avait pas fait ça ? Elle se serait certainement retrouvée à terre, découpée lentement par un homme qui ne cherche qu’à fuir cet homme flamboyant. Elle hoche la tête paisiblement, ouaip, il ne valait mieux pas faire de vagues et le suivre bien gentiment même si cela signait une privation de liberté certaine. Il valait mieux ça qu’être vidée de son sang par terre. Après, est-ce qu’elle risque véritablement quelque chose ? Lyra en doute fortement. Sa colocataire serait foutue de la retrouver quoi qu’il arrive… Néanmoins, Lyra se contenta de hocher la tête en silence sans rien ajouter.

Assise sur une chaise, attachée, à observer un homme aux lunettes noires, invisible sous la lumière trop forte d’une lampe halogène, une lame parcourant sa gorge… Non merci, sincèrement elle s’en passera. Lyra gronde contre elle-même. Qu’aurait-elle pu faire ? S’enfuir ? Et puis quoi encore ? En entendant l’acier se tordre, la belle humaine sent son échine frémir nerveusement, elle détourne les yeux et l’observe faire, ça doit être… sacrément lourd. La donzelle l’observe se déshabiller, un peu nerveuse soudain, sa jambe arrière se fléchit légèrement, elle saisit le hoodie tendu, incertaine, elle bredouille:

Je … Merci.

Aussitôt, ses beaux yeux sont voilés par l’ombre du vêtement. Aussitôt, ses cheveux sont cachés. Aussitôt… Plus personne ne peut entrevoir ses formes, en revanche, elle, elle peut observer la superbe musculature de son sauveur… Pourquoi donc est-ce que les yeux de Lyra se perdent sur ce corps? Pourquoi ce bel âtre est-il si… Intéressant ? Elle détaille distraitement, derrière-lui, ses tatouages… Son grand dos… Ses omoplates… ses lombaires… ses… Lyra. Ses mains se serrent, elle contracte son dos en silence quand les sirènes retentissent. Ses doigts cherchent s’enfouissent dans ses  poches silencieusement, elle ferme les yeux et le suit… Le suivre jusqu’à sa voiture ? Une bien mauvaise idée… mais en même temps elle lui doit la vie. La justice, le mérite, les dettes… Elle le suit dans les ruelles, silencieuse comme une ombre… Elle n’a pas envie d’aller jusqu’à sa voiture. Mais… ses menaces… Personne ne doit savoir qui elle est ? Personne ne doit savoir à quoi elle ressemble ? Personne… Lyra déglutit. Elle commence soudain à sentir ses entrailles se tordre. La mort ? Elle n’a pas vraiment songé à cette éventualité. Un flash, elle ralentit un peu sa cadence… Voilà qu’elle songe à nouveau… Elle se souvient qu’elle a failli mourir et elle déglutit légèrement… Elle rattrape son sauveur rapidement en accélérant l’allure jusqu’à sa voiture. Impatiente, elle se mordille légèrement les lèvres.

... Bon, tu m’expliques ? Qui est ce type, qui t’es ou alors il faut que j’attende encore ?

Curiosité, curiosité. Elle a parlé à voix basse fort heureusement, observant les alentours avec attention.


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One Shot / Re : Infernal Modern Slavery || PV. Jack Taylor
« le: lundi 15 juillet 2019, 13:32:48 »
Limbes semble avoir une place plus importante dans son coeur que ce vulgaire esclave. Arthur ? Ici, pas de nom, juste des sommations. Des ordres. Après tout, quand on est aussi influent que ses parents, aussi puissant qu’elle, il est très déconseillé de lui manquer de respect… Haha ! Surtout lui ! Ce pauvre petit chien qui a été en taule pour des conneries. Pour quoi déjà ? Oh elle ne sait plus, ça d’vait pas être si intéressant si elle a oublié… Ou disons… Pas très dangereux. Ou alors elle a juste une mémoire défaillante. Oui, ça doit être ça.  Il est entré avec un plateau, à temps, il est décidément bien ponctuel, elle apprécie cela. Mais elle est très loin de lui montrer. La petite capricieuse peste entre ses dents sans vraiment être silencieuse ou discrète… Elle fit un petit geste de la main en grondant paisiblement… “Moui.” Elle n’aime pas avouer qu’il a de bonnes idées, bien au contraire, d’ailleurs, elle ne répète pas qu’elle ira dans les jardins par la suite, à l’arrière de l’immense demeure se trouve une piscine, elle ira certainement à ses bords plus tard pour bronzer tranquillement… Se faire masser au soleil, en voilà une bonne idée… Le laisser la masser … Et… Quelle BOOOOONNE IDEE. Eden étire un sourire fort détestable quand il est parti lui chercher sa robe. Un compromis ? Hmph. Il cherche quand même à avoir un peu d’incidence ici ? N’a-t-il pas compris que sa destinée est entre ses mains ? Pauvre petit chien.

Mais elle accepte, parce qu’elle sait qu’elle va avoir le droit à de jolies caresses chastes, qu’elle va avoir le plaisir de le sentir la haïr de plus en plus… Elle se nourrit de cette haine … Le torturer, lui faire songer que jamais il ne pourrait l’avoir, c’était ça qu’elle aimait. Parce que c’est le cas. Jamais il ne l’aurait. Et ce sera pire dans les jours à venir. Après tout, seuls, tous les deux, s’il y avait une gouvernante ce serait ennuyant… Nooon… Un homme qui l’habille et la déshabille c’est bien plus … intéressant. Les yeux à demi rivés sur son téléphone, elle sent les mains de l’homme parcourir ses hanches, remonter sa nuisette, elle ne l’aide pas, à part qu’elle repose paisiblement son portable sur le lit pour au moins avoir les mains libres. Au passage près de ses fesses, elle se pince les lèvres tant d’agacement que d’amusement. Un petit rictus s’étire sur ses lèvres.

Et dire que… Maintenant qu’elle est nue, il lui serait facile de la maîtriser, de la tringler à même le sol, d'avilir ce joli petit cul qu’il vient de toucher… Elle se demande bien comment il arrive à se contrôler ainsi, ce n’est pas facile pour tout le monde… Certainement le fait de ne plus jamais trouver de boulot après ça …?  Imaginer un instant pouvoir soulever ses hanches pour autre chose que l’habiller, sentir une main glisser le long de son torse… Vos bras. Elle peste et tire la langue et elle relève avec langueur ses jolis bras, presque en frôlant le torse de l’homme… Elle le fixe de ses yeux noirs, démoniaques. Il s’éloigne enfin de ce chaste corps où une âme faite d’ombres vit en maîtresse. Bien piètre choix de sa part de croiser les mains derrière le dos en pensant qu’elle n’a pas vu cette légère protubérance. Elle se relève lentement, il est largement plus grand qu’elle et pourtant c’est elle qui le dirige, qui lui ordonne, c’est adorable. En entendant Limbes aboyer, elle s’approche de la fenêtre et se penche au-dessus, un sourire aux lèvres. Elle n’est pas vraiment du genre à manger beaucoup, bien au contraire, d’habitude… Elle ne mange quasiment rien. Pourquoi ? Pas envie. Jamais faim. En se penchant à la fenêtre elle salue d’en haut son très cher animal de compagnie tandis que le cloporte est toujours derrière elle. Elle se tourne enfin et décide de lui répondre.

... Hm. Pas trop mal. En revanche.. Je te propose quelque chose, esclave.” Elle s’approche dangereusement de lui et pose son index sur son torse, relevant ses prunelles sombres vers lui, un sourire emplit de cruauté aux lèvres. “De toute façon tu n’as pas le choix. Si au bout de la journée je t‘ai vu bander plus de cinq fois, tu regretteras. Ca fait, un.” Elle lui intime le silence en plaçant son index sur ses lèvres dès que ses paroles cessent, elle étire un sourire mauvais, saisit distraitement l’assiette sur le plateau pour l’emporter avec elle dehors. Elle grignote distraitement un pancake et se tourne vers sa chambre une dernière fois. “Tu viendras m’étaler de la crème solaire sur le corps dans dix minutes.” Elle descend rapidement les escaliers … Ah non, elle glisse sur la rambarde jusqu’en bas des escaliers d’où elle court vers le jardin, les pieds nus, un sourire enfantin, faussement, aux lèvres.

Limbes vient à sa rencontre, elle embrasse doucement sa truffe, il la récompense en léchant son visage doucement. Elle a pris le soin de déposer l’assiette avant de se jeter contre l’être touffu. Programme de la journée ? Plonger dans l’eau avec ses vêtements pour s’en foutre du travail fourni par ce pauvre homme. D’ailleurs, elle court vers la piscine, Limbe la suit mais s’arrête au bord, pas elle. Un peu froide cette eau. En quelques brasse elle revient vers le bord, se hisse doucement de ses jolis bras frêles et, enfin, reste sur le bord, au soleil… Le vent réveille de doux frissons.. L’eau lui a éveillé l’esprit, maintenant elle a un peu froid. Inconsciente cette gamine, tout à fait… Limbe reste assis à côté d’elle, s’allonge, elle se redresse après avoir flatté sa belle fourrure… Elle s’avance vers une chaise longue, s’allonge paisiblement… Le vent frais… Maudite idée. Elle se recroqueville doucement alors que le soleil s’avance vers elle et l’illumine, la réchauffe enfin, pas assez cependant. Demander de l’aide ? Foutaise, hors de question de demander de l’aide à ce… Elle retire sa robe et la lance lestement sur un autre transat. Le voilà ton compromis, foutu chien. Elle étend ses glabres jambes lentement devant elle, observant les alentours… Sa peau commence enfin à sécher, elle attend… Les dix minutes sont passées. En sous vêtements mouillés, elle l’attend, jouant distraitement avec ses cheveux.. S’il paraît, alors elle lui dit d’un ton impérieux: “Applique toi, petit chien. Et après tu masseras mes pieds et mes jambes.

Eden était détestable, mais on lui pardonnait lorsqu’on voyait ce corps. Mouillés, ses muscles se redressaient avec sa respiration légèrement sifflante. Elle avait froid, ses jolis bras étaient parcourus de chair de poule. Mhh… Programme de la journée… Après ce passage à la piscine, elle irait certainement se laver… L’assiette à côté, elle mange distraitement un autre pancake, les yeux clos, le soleil atteint enfin son visage… Elle soupire agréablement, sa poitrine se soulève, ses jambes se serrent lentement… Elle se tourne sur le ventre pour qu’il puisse commencer par-là. Quand il aurait terminé, il devrait faire le devant et ne pas oublier les jambes… Les statues semblent juger la situation et s’en amuser, tout comme Eden qui en rit même.

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One Shot / Re : Fall Into Madness ? || Pv. Jack Taylor
« le: vendredi 12 juillet 2019, 15:49:51 »
Dingue… Mort… Il est mort. Il ne va plus se réveiller. Son corps n’est plus le sien. Son esprit est embrumé, souillé, brisé, détruit. Il n’y a plus que le chaos. Plus que l’enfer. Plus que le plaisir. Les entrailles martelées, les mains crispées, suppliant… Bordel. Enflure. Enfoiré. Fils de… Hhhh… Avait-il vraiment osé approcher sa main de sa queue ? Gaby, agacée d’avoir été ainsi stoppée dans son élan observe la grande blonde… Elle est effroyable. Comment peut-elle le maîtriser aussi facilement ? … Et comment est-elle parvenue à le jeter ainsi contre le mur ? Elle ne pèse même pas la moitié du poids de… de… Incohérence. Gaby recule lentement en croisant le regard de la patronne. Elle étire un sourire mauvais qui veut tout dire. A la proposition qu’elle a fait à Andy, Gabriel n’a pas pu s’empêcher de sourire. Inverser les rôles ? Hm ? Amusant, ce serait excitant de le voir se cambrer sous ses coups de rein… Sa mémoire lui fait à nouveau défaut cependant… A-t-il déjà eu l’occasion de faire quoi que ce soit… Ca pulse entre ses jambes, cette idée le conforte dans son envie grandissante, curiosité et désir se mélange pour former la plus horrible des symphonies…

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1… Ce sourire monstrueux envahit un visage pâle, la blonde a un rictus atroce sur les lèvres.
2… Elle connaît déjà sa réponse… Les hommes sont prévisibles, détestables et pourtant…
3… Ils sont si désirables… Si faibles. La patronne le sent tressaillir… Qu’il lui serait facile de le détruire…
4… Oh cette peur… Il imagine certainement la queue de Gaby se presser contre ses fesses, se frotter avec envie…
5… Bon, elle vient cette réponse ?

La jolie blonde hausse les sourcils et recule avec lenteur, le laissant vaquer à ses obscènes occupations. Dès lors, elle va dans un coin de la pièce, dans les ombres pour se faire oublier, prête à agir s’il ose manquer à sa parole.
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Un sourire malsain se glisse sur son visage angélique, puis, n’ayant pas entendu la réponse d’Andrew, elle recule par instinct… Doucement saisi, son poignet se détend, elle avec. Gaby s’avance et s’allonge docilement, les yeux détournés… Haletante, elle sent son obscénité s’agiter d’envie…

Gaby l’observe, elle sait qu’il a besoin d’un contact visuel avec ses jolies prunelles… Ou peut-être est-ce qu’il allait la détester encore davantage si elle faisait ça ? Après tout, il pourrait se conforter dans l’idée qu’elle est … Une jolie jeune femme soumise. Une femelle. Ce serait dommage qu’il recommence à se donner l’illusion que c’est le cas. Elle se laisse faire, écarte les jambes, en le voyant faire, elle redoute le premier des coups de rein. Cette… brutalité… Gabriel se cabre presque de plaisir, son dos vient… clairement de craquer sombrement, plus de peur que de mal fort heureusement. Foutue… Prostate. Gaby l’observe avec calme, désir, haletante… “Hhn…” Ses gémissements reprennent… Bon sang… Qu’elle a envie de se toucher… Qu’elle désire s’astiquer salement alors qu’il est au-dessus. Honteuse, elle ne le fait pas. C’est suffisamment difficile pour lui… Quelle bonne blague, il aime ça. “... Je veux… ta grosse queue… Andy… Baise-moi…

Au-dessus d’elle, il se tient, visiblement chaque fois que son esprit combat, il devient plus brutal, elle émet un nouveau cri, ses griffes se resserrent sur le matelas, elle lève le regard vers lui… “Mmh...” Elle ose redresser un peu sa nuque pour réclamer un baiser, goûter au sang de l’homme, goûter à ses soupirs, réclamer autre chose que de la brutalité… Autre chose que la peur… Elle effleure ses lèvres et les saisit avec ou sans réponse. Gabrielle repose ensuite le haut de son corps sur le matelas, secouée de spasmes très légers de plaisir. Sa respiration est inarrêtable … Une première fois, elle glisse ses griffes du bas du ventre de l’homme jusqu’à ses clavicules, ses épaules, puis sa nuque qu’elle lacère tendrement. Elle voudrait mordre, mais on lui avait formellement interdit de le faire ici… “... Encore…A-Andy...

Sa queue… Elle gonfle encore, chaque coup de rein frôle ce… ce;... Cette… SAlllOOPe de prostate. Putain.. Putain. PUTAIN. Gabriel devient fou. Quittant la nuque de l’homme, sa main se dirige sur son membre au bord de l’extase… Il se retient de le salir. Pourquoi ? Parce qu’il a besoin de se faire souffrir. Cet empêchement resserre légèrement ses entrailles autour de la queue du dominant, Gaby se mord les lèvres en caressant son obscénité… “... Hhhaa... P-Putain…” Elle se touche salement, la langue pendue, l’observant de ses yeux brillants de stupre… Au bord de la jubilation, elle supplie sans contrôler le moins du monde sa jolie voix soumise… “... S’S’... S’il te plaît… Nnh… Est-ce… Que… Je… Pp… Hnng… Peux jouir ? Je t’en… hhhaa… Supplie… C’est… Ta queue… Tu… hhhhaa… Es si… Booon….” Pourquoi demander la permission ? Pas envie de souffrir. Plus envie de souffrir… Ses beaux yeux sont suppliants, ses lèvres tremblent, son corps entier le réclame, cette symphonie la consume… En nage, ses membres tressaillent, son membre palpite, ça en… devient… très… douloureux… “Andyyy… Je t’en supplie… Nnhha…. !

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