Les alentours de la ville / Re : Rêverie des sables PV Lyra
« le: lundi 20 juin 2022, 19:02:54 »Elle grimace.
Lyra rouvre les yeux quand une voix la réveille. Des mots cohérents, sa robe est toujours blanche, puis se change à nouveau en une toise obscure au fur et à mesure qu’elle se réveille. La demoiselle aux cheveux rouges pose ses yeux orangés sur l’inconnu. Le prince, oh. C’est à lui que tout le monde doit à peu près… tout, pas vrai ? Ambassadrice ? Lyra hausse un sourcil très légèrement, puis elle sourit, elle place doucement sa main dans ses propres cheveux pour en vérifier la coiffe et l’arranger, sans une seconde avoir d’idée lubrique... Pourquoi irait-elle draguer dans un rêve où... Elle peut tout avoir ? Après... Jouer peut toujours être une bonne idée... Elle détourne les yeux et regarde la pièce sans répondre pour le moment. Le dieu murmure à son oreille quelque chose qu’elle ne comprend pas vraiment. “Ambassadrice Scytha, si vous voulez m’appeler ainsi. Il semblerait que… J’ai… En effet perdu un moment connaissance.” Elle observe la lyre doucement et se redresse.
Elle avance vers l’instrument qu’elle attrape entre ses mains. Cela appartenait au satyre, pas vrai ? Elle tourne ses yeux vers le prince. Puis elle regarde la baignoire au plafond, elle lève innocemment l’index. “Hm… Quel étrange endroit. Un petit côté Alice in Wonderland.” Elle plisse les yeux doucement vers Douros et sourit. Quoi, c’est si évident qu’elle est dans un rêve ? Il ne faut pas être un dieu pour reconnaître ce genre de choses. “Mais je n’ai pas à juger de l’architecture de votre palais, loin de moi l’envie d’être expulsée de cet endroit.” Elle s’incline doucement et elle s’assoit à nouveau sur le lit, la lyre entre les doigts. Elle pince quelques cordes doucement, puis dépose l’instrument à côté d'elle. “Amusant… J’aurai bien aimé savoir ce que ça faisait de toucher les cornes de ce satyre.”
Lyra réfléchit un peu, elle avait réussi à créer un balcon, pas vrai ? Elle pouvait sans doute faire autre chose. Elle tâte légèrement sa cuisse pour s’assurer que le couteau y est bien. Arès toussote à nouveau dans son crâne. Il dit à nouveau quelque chose qu’elle ne comprend pas, puis elle laisse son dos se poser sur le lit, doucement, en poussant un petit soupir d’aise. “Puis-je repartir explorer cet endroit ? je ne voudrais pas utiliser votre précieux temps, vous savez.” Lyra a les yeux brillants, vraiment brillants, dorés, orangés, l’exact inverse des yeux qu’elle avait avant, des yeux bleus, un peu ternes. Ceux actuels rendent bien mieux son petit air désinvolte et malicieux. La demoiselle hausse un sourcil très légèrement vers lui. La couronne de fleurs, si elle n’est tombée, est sans doute partie en fumée. On ne porte pas de fleurs sur la tête quand notre coeur est un champ de guerre.