Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Lyra Scytha

Pages: [1]
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Perruque blonde, maquillage, noir sur les yeux, lèvres rouges. Bon sang, pourquoi s’efforce-t-elle de faire tout ça ? Pour purger une ville déjà corrompue jusqu’à l’os ? A qui allait-elle faire croire ça ? Elle s’amuse comme elle peut, le danger c’est sa came. Un flingue sur la tempe, une clope aux lèvres en soufflant sa fumée dans un sourire insupportable et tellement attendrissant lorsqu’on le côtoie depuis si longtemps.
Elle marche un moment sur les chemins de fer de la ville, elle remonte les marches du métro vide à ces heures-là. Ainsley aurait certainement emprunté un autre chemin, mais Lyra sait que celui-ci est plus rapide, plus sûr aussi. En montant les marches du métro, elle attrape une clope qu’elle place entre ses lèvres avant de l’allumer avec un briquet noir, simple, elle l'agite, capricieux. Ses yeux roulent légèrement sur le bitume craquelé par endroit, l’heure tourne, le temps presse, elle accélère. Elle érafle son tailleur hors de prix et peste silencieusement au détour d’une rue. Tiens, des gens la regardent. Elle les toise. Elle a l’air suffisamment en forme pour faire usage de sa force, mais ses cernes gommées par le maquillage ne mentent pas aussi bien qu'elle.

Elle approche d’un commissariat, elle y entre en poussant la porte avec son pied. Elle a des bottines très peu confortables pour elle, noires. Un tailleur sur mesure tout à fait élégant mais… Ce n’est pas son style de s’habiller comme ça, pas du tout même. Une veste, pantalon noir et une chemise blanche, très légèrement transparente qui laisse voir... Le rouge d'un sous-vêtement bien trop élégant pour être ignoré. Elle toussote très légèrement vers un des types pour qu’il s’approche. “Tu seras mignon d’aller me chercher ton supérieur.” Dit-elle sèchement sans avoir éteint sa clope, elle souffle la fumée vers le visage de son interlocuteur. Lyra prend une voix légèrement plus grave pour parler comme Ainsley, appuyant sur des mots pour qu'ils rentrent mieux dans leurs esprits étroits. Oh elle doit l’avouer, ça l’amuse un peu. Euphémisme. Lyra est assez grande pour une femme, mais Ainsley était certainement un tout petit peu plus grande qu’elle. Caucasienne et son teint la trahirait si elle n'avait pas pris le soin de se maquiller à la perfection. Elle porte à nouveau la cigarette à ses lèvres avant de prendre une longue taffe qui brûle le fond de sa gorge. Elle étire un sourire satisfait et elle s’assoit sur un des bureaux en attendant, les jambes croisées.

Ses yeux piquent un peu à cause de la fatigue, bien droite, l’air détaché de ce qu’il se passe et le regard courroucé pour une raison inconnue. Oh Arès connait la raison, cette enflure qui couvre son dos d’hématomes. Lyra souffle doucement sa fumée et lorsque le supérieur fait son apparition, il a l’air méfiant. Et c’est bien normal, vu la réputation d’Ainsley.

Pas la sienne. Non, Lyra ne fait pas détourner les yeux, ni les baisser, elle fait tourner les têtes après quelques mots, avant de disparaître, de s’éclipser à jamais pour que jamais personne ne la saisisse. Jamais personne n’attrape ses cheveux, sa gorge, ne l’écrase contre un mur. Lyra souffle à nouveau. “Je suis venue parce que je sais votre … réputation.” Dédain et mépris en regardant les alentours, elle lève les yeux vers le plafond, insolence. Peut-être qu’elle en fait un peu trop, mais en tout cas, le supérieur n’y voit que du feu. “Et que vous serez tout à fait ravi d’exécuter quelques…cloportes qui gênent un peu trop.” Lyra sent une goutte descendre le long de sa colonne vertébrale. C’est une emmerdeuse pas une mafieuse mais qu’est-ce qu’elle fout… Avec toutes les horreurs qu’elle a vu, elle veut juste les arrêter. Empêcher ça, c’est humain, non ? Lyra reprend sans laisser le temps au type de parler. “Oh, en ce moment même, un arrivage d’armes, il faudrait se dépêcher et décoller son gros derrière de sa petite chaise pour les en empêcher.

Lyra tourne ses yeux vers l’un d’eux, elle étire un sourire légèrement. Satisfaite. Avant que son petit sourire se dérobe pour se changer en un… Plus moqueur. Plus fourbe, ça, c’est Lyra. Elle est bien là, sous son maquillage. Elle tapote entre ses mains. “Eh bien qu’attendez-vous, que j’y aille moi-même ?” Lyra regarde le supérieur, un regard noir. Elle donne l’adresse puis passe devant le type qu’elle regardait plus tôt. “Il faut quelqu’un de fort pour ça.” Elle plisse les yeux, malicieuse vipère, elle touche du bout des doigts l’épaule du type face à elle. “Mouais, ça devrait suffire. Je reviendrais dans quelques temps. Et n’ayez pas l’idée de me suivre. Je nous rends un service commun.” Elle s’approche de la porte, elle étire un sourire légèrement avant d’écraser sa clope une fois dehors. Elle en reprend une autre.

Tout ce temps, le supérieur fait signe à ces gars de pas faire de conneries, s'ils peuvent la coffrer après le reste de tous les sbires, ce sera largement mieux que de l'avoir ici et maintenant, elle.

Une fois que la belle “blonde” s’est éclipsée, le supérieur envoie ce type que la donzelle a plus ou moins désignée. Ryo. Fricoter avec la mafia, c’est sans doute une mauvaise idée, mais visiblement le supérieur tient à ce que ce soit bien fait et discrètement.

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Centre-ville de Seikusu / May I play with you again ? || Pv. James Howlett
« le: dimanche 22 mai 2022, 12:28:28 »
L’esprit embrumé par la fumée, les yeux roulant sur le sol. Les mains dans les poches de son pantalon noir, serré par une ceinture de cuir assez vieux. Lyra cogne avec sa botte contre un caillou au sol. Ses yeux se plissent très légèrement dans l’obscurité. Elle reconnait cet endroit, elle y est déjà allée. Autrefois, il y avait davantage de voitures de police… Il y a longtemps, une éternité, peut-être. Ses pas s’accélèrent un peu, les épaules en avant. Cela fait un peu trop longtemps qu’elle usurpe l’identité de cette défunte colocataire, il serait sans doute temps de changer de tenue, ou d’approche, surtout ici. Ils risqueraient de la reconnaître. Sans doute ont-ils trouvé ce cadavre pourrissant au fond de cet appartement. Cette identité usurpée c’était sans doute la pire idée et la meilleure qu’elle n’ait jamais eue. Tous ces laboratoires qui la laissaient entrer juste quand elle présentait ses papiers d’identité et toutes les horreurs qu’elle avait vues. Tous ces gens enfermés dans des cages… Ses mains se serrent très légèrement, imperceptiblement, lorsqu’elle passe la porte de ce bar.

Une jolie tête blonde s’installe au comptoir, ses jambes se croisent, ses coudes se posent sur le comptoir, puis, elle étire lentement son dos vers le haut. Le propriétaire plisse les yeux en essuyant les verres lentement, puis se rapproche pour prendre sa commande. Elle ouvre ses grands yeux vers lui, maquillés de noir, un peu trop maquillés. Ou du moins nettement plus que ce qu’elle voudrait en temps normal. Ses lèvres, petites, fines, teintées de rouge se pincent très légèrement et son air se déforme lentement en un air froid et courroucé vers lui. Le rôle tient toujours, il le faut bien, d’autant plus qu’une donzelle comme elle s’attire toujours des ennuis… Ce serait dommage de recommencer. Ce sera un cognac. Ses yeux se détournent lorsque le tenancier s’affaire. Ses jambes bougent très légèrement avant de trouver une position stable, croisées à nouveau, son pantalon serré lui est assez inconfortable, il faut le dire. Tout comme ce qu’elle porte, que sa très chère colocataire aurait porté… Si… Enfin…

Si elle ne l’avait pas malencontreusement tuée…?

Ton irresponsabilité te tuera, Lyra. Elle lève un regard et un sourcil vers le côté, à gauche. Quelqu’un est entré. Elle ajuste son chemisier blanc et son veston, pas assez grand pour tout couvrir, pas assez petit pour laisser voir l’entièreté de son soutien gorge de dentelle noire. Son chemisier ne baille pas, il est simplement transparent. On devine la pâleur de sa poitrine, de ses clavicules, sans doute. L’homme qui vient d’entrer… Comment était-ce son nom… C’était quelque chose d’amusant, parce qu’elle n’utilisait pas le bon nom et ça l’ennuyait. La froideur de son regard se teinte soudain d’une petite étincelle, juste d’une pointe de curiosité, comme un chat qui aurait retrouvé un jouet. Comme une souris qui veut danser, danser encore entre les mains du vilain matou qui n’arriverait même pas à l’attraper entre ses dents. Un vieux type amusant et désabusé qui, elle s’en doute, veut juste être tranquille. Pauvre petit, dommage que Lyra sache exactement ce qu’elle veut et qu’elle aime emmerder le monde.

Lyra observe le barman s’approcher et lui déposer son verre de cognac devant elle. Elle lève le verre lentement… Jusqu’à sa hauteur d’yeux. Comment pourrait-il la reconnaître… Son petit air fanfaron est toujours bien présent, mais ses cheveux, ses yeux ne sont plus les mêmes. Il pourrait se souvenir de son petit air incertain lorsqu’elle s’est trouvée désemparée, la bosse de son pantalon lui indiquant clairement d’arrêter de jouer. Mais… Elle a continué son petit jeu divertissant, lorsqu’elle l’a frustré et est partie, ce soir-là. Alors qu’il était attaché et qu’elle jouait avec lui. La frustration de sa vie ? Oh, Lyra n’aurait jamais cette prétention… En revanche… Elle pianote très légèrement sur le verre en observant le liquide tourner entre ses graciles phalanges… Qu’était-ce déjà…

Je te sers un whiskey, Howlett ?

Howlett, c’était ça. Et dans quelques instants, Lyra pariait que ce barman allait lui demander de la même manière. Une impression de déjà vu ? La dernière fois, le pauvre avait fini avec des balles dans le corps et la donzelle sur ses jambes après lui avoir retiré les balles. Mais il n’avait certainement pas eu ce qu’il voulait, oh… Tiens, Lyra se demandait à quel point il pouvait être rancunier. Mais pour l’instant il n’y avait aucun indice suspect. A part… La position qu’elle avait, elle cherchait du bout des doigts, dans sa poche gauche une cigarette qu’elle sortait. Elle se contentait d’occuper ses doigts avec en jouant, entre son index et son pouce. L’humaine se décidait à la ranger, puis à entrouvrir les lèvres au moment où le barman prononçait son nom. “Howlett” avait-elle simplement fait, du bout des lèvres, sans son. Elles se dirigent ensuite contre le verre pour boire le cognac.

Elle observe la boisson, ça tournera un peu, mais visiblement… Tuer un dieu a certains avantages… La résistance à l’alcool en fait partie. Lyra prend une très légère inspiration avant de souffler, ses épaules se détendent lentement… Puis son attention se porte sur Howlett, oh elle se demande s’il serait énervé de s’être encore fait berner… Ou alors l’a-t-il déjà reconnue ? Elle abaisse la tête vers son veston, puis sort son téléphone pour observer son reflet, non la perruque est bien en place, le maquillage impeccable, juste le petit air inaccessible qui apparaît à nouveau, étrangement. Elle… s’ennuie moins. Parce que repenser à ce cher Howlett, avec des liens aux poignets, incapable de la soumettre à ses horribles pensées… Le pauvre, tendu, suppliant entre deux souffles rauques que les doigts de la demoiselle terminent ce qu’elle avait commencé, sans pouvoir bouger. Cette petite victoire se lit sur son visage, un sourire se dessine, léger, fugace, alors qu’elle range son téléphone dans sa poche. Elle se souvient de ses grognements, plus bestiaux qu’humains, de ses insultes, de ses supplications. Son petit air sérieux disparaît complètement, ses dents blanches se dévoilent. Alors, elle pose le dos de sa main sur ses lèvres pour se calmer et empêcher d’autres de voir ça.

Un air victorieux comme ça… Ca ne s’oublie pas. Même avec une perruque et une autre couleur de cheveux ou d’autres yeux. Ses yeux, autrefois bleus, se mélangent à l’ambre du cognac, orangés, ils valsent avec légèreté, changent très légèrement de teintes, puis elle termine son verre et le dépose devant elle en retrouvant son sérieux… Ce serait bête de foutre en l’air sa fausse identité juste parce qu’elle a été victorieuse de ce vieux type qui n’a jamais réussi à l’attraper. Vraiment bête.

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One Shot / Infernal Modern Slavery || PV. Jack Taylor
« le: mercredi 26 juin 2019, 17:03:59 »
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Au coeur d’une ville, sur une petite colline, une bâtisse s’érige entre les immenses jardins, quelques arbres. Le centre de la ville n’est pas l’église, c’est cet édifice. Elle surplombe les bâtiments, les quartiers alentours s’illuminent lorsque le soleil daigne les couvrir. L’emplacement est parfait puisqu’il remplace la ‘maison de dieu’. Ce manoir est blasphématoire, ne serait-ce que par son emplacement, par ses décorations, bientôt visibles, éclairées par Helios. Il s’amuse, plus haut. Enfin, le château se montre sous ce voile, cette orée de jour. De grandes tours s’élèvent du sol, de jolies statues se montrent sur la façade, surtout une, face à l’entrée. Placé au centre d’un arc de cercle de chemin pour magnifier l’entrée, un archange se prosterne face à ceux qui sortent de la maison. Son double, face aux arrivants, est puissant, droit, protecteur. Son air de dieu orgueilleux dévoile son identité. Lucifer. Il surplombe, domine quand des gens approchent, mais les maîtres de la maison le soumettent. Dos à dos, ces deux Lucifer donnent la couleur, en entrant ici, vous serez chez des dieux. Alentours, des jardins symétriques entretenus par des valets, des arbres taillés entourent le terrain, empêchant les petits curieux de venir regarder ce qui advient dans le jardin d’Eden. Les propriétaires sont partis en voyage d’affaires, laissant leur pauvre enfant seule. Comment pourrait-elle donc survivre seule ? Elle est toute jeune adulte cette belle ange. Elle dort encore dans ses draps rouges et blancs… Ils sont froissés sous son corps blême, sous ses mains qui agrippent avec candeur sur un gros chien blanc à l'allure davantage lupine, lui aussi endormi. Les rideaux, agités par une brise légère, plongent la chambre dans une pénombre matinale agréable. La bête entre ses bras s’agite paisiblement, d’abord la queue, puis les oreilles, enfin, tout le corps. Elle glisse sans l’éveiller et sort de la chambre.

La porte est entrouverte… Quand elle dort, ses yeux, ses lèvres, son visage entier est apaisé, on dirait presque qu’elle sourit parfois dans son sommeil. Une véritable petite étoile tombée du ciel. Dommage que cela ne dure pas. Jamais. La petite princesse a été élevée dans le luxe, elle est habituée à avoir tout ce qu’elle désire. Garce, pourrie gâtée, peste, provocatrice, ricaneuse. Loin d’être un ange de coeur et d’âme. De toute façon, elle n’a jamais aimé les anges. Ils sont ennuyants. Mis à part le gardien de cette maison. Ses paupières se crispent quand un rayon vient taper sur sa belle peau… Hmm… Pas déjà… Elle préférait le monde de Morphée que celui des hommes, même si son monde elle le régit, au doigt et à l’oeil. Personne ne lui manque de respect, jamais. Sous peine d’avoir la colère des dieux sur le dos. Elle s’éveille, cette créature. Elle émet un petit “Hmmm…” plaintif de sa voix de princesse. Elle ouvre les yeux enfin. Sa chambre est décorée sobrement, de rouge et de noir. Dans chaque salle se trouve un objet insolite, glauque qui rappelle que la maison est soumise aux lois du diable. Dans sa chambre ? Sur un mur se trouve une croix inversée peinte en rouge aux contours noirs, suintant des perles de peinture noire sur le mur rouge sang. Le désavantage c’est que la pièce serait… un four si seulement il n’y avait pas cette climatisation adorée. Vingt degrés tout le temps, même durant l’été. En parlant d’été, ce soleil qui s’est levé bien trop tôt l’a également titillée BEAUCOUP trop tôt à son goût. Elle se redresse, d’abord la poitrine, puis la tête, ses cheveux noirs tombent sur son visage, ses bras posés sur le lit l’empêchent de s’allonger. Ses jambes sont resserrées, l’une contre l’autre, elle tourne ses beaux yeux vers l’entrée menant vers l'antichambre et vers sa penderie démesurée.

Hmm… C’est quoi son nom déjà…  Esclaaaaaave !

Oops. Est-ce faux ? Certainement que non. Il est son petit toutou adoré, un gentil petit chien qui lui obéit pour avoir de l’argent, être nourri, logé et être traité comme une merde. C’en est une. Les gens n’ont que ce qu’ils méritent. Un chien doit être considéré comme un chien, c’est ainsi. Un dieu doit être élevé par rapport aux autres. En tant que princesse, elle se doit d’être présentable, d’être respectée. Une noble comme elle n’a pas d’attention à accorder à son majordome. Elle attend qu’il se présente à elle, assise sur le rebord droit du lit, de profil, -le lit est face à la porte-, la tête à peine tournée vers lui. En dormant, elle n’a pas de sous-vêtements, juste une nuisette noire qui redessine parfaitement les courbes de son corps. Son ordre claque et elle pose son dos sur le lit d’un air las:

Habille-moi, laquais. Tu trouveras le nécessaire dans l’antichambre je veux une robe légère, peu importe la couleur, sauf blanc. Et des sous-vêtements bien entendu, ne fais pas plus abruti que tu ne l’es, esclave.

Elle tire la langue vers le plafond et attend, à demi allongée, ses jambes sont dénudées à hauteur de mi-cuisse, elle ne courbe pas le dos, elle n’a pas l’intention de l’aider non plus pour ses ordres sommaires. Lever les fesses ou les bras ? Trop fatiguant pour elle. Il devrait se hâter, elle a une patience quasi inexistante. La jolie demoiselle s'appelle Eden Blanc, française. Une véritable petite garce, elle se saisit de son téléphone avant de pianoter sur son clavier, sans s'intéresser à ce qu'il fait... C'est une feinte, elle le regarde. Il ne manquerait plus qu'il la touche ou la regarde de trop près.

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Ville-Etat de Nexus / Where the fuck am I ? || Pv. Zorro Wolfen
« le: jeudi 06 juin 2019, 21:21:18 »
La pluie tombe sur les toits, la tôle résonne. Les éclairs jaillissent et le tonnerre tonne. L’orage gronde et bientôt, les rues sont emplies d’hommes et de femmes grouillant. La foule s’épaissit à cette heure de pointe, ils se bousculent. Fendant la foule, un homme en costume noir s’avance rapidement, une mallette dans la main droite. Et elle passe de mains en mains cette belle mallette noire. Suivie de près par l’ombre, sa position est tracée et annoncée chaque croisement. En effet, plus loin, cette ombre murmure à l’oreillette les tournants, les rues, les boulevards, ses pas se font plus pressants chaque fois. Sa hantise ? Perdre le sujet de sa mission. Elle a le don de s’attirer des ennuis et pourtant, elle le fait, cette belle ombre. Elle suit cette pochette de cuir qui circule, qui danse en rythme avec les pas des passants. Les regards s’échangent, des poignées de mains également. Les sueurs se mélangent à force, la petite fouineuse pense que sur cette valise se trouve plus de liquides corporels que dans n’importe quel utérus de prostituée. Cette image lui semble étrange. Elle étire un sourire sous sa capuche et continue sa poursuite. Soudain, la valise est emportée dans un bâtiment. Privé. Elle devait certainement avoir une autorisation, un passe pour entrer. Comme le témoigne d’ailleurs le lecteur de carte à l’entrée. Elle serre les poings et fait son rapport. Le résultat fut sans appel. Suis cette foutue mallette.

Lyra baissa le regard vers ses mains trempées. La foule s’était dissipée, elle attendit un moment et soupira. Avait-elle vraiment le choix ? Bien sûr qu’elle l’avait. Elle avait toujours le choix. Soudain, son visage se fit plus froid, elle repéra un homme qui s’avançait vers le bâtiment. L’homme fut soudain interpellé par une belle voix enivrante. L’homme étira un sourire bête, la bête étira un rictus carnassier et resserra ses filets sur sa proie. En l’entraînant à l’écart, elle l’assomma sans difficulté et enfila ses vêtements. Elle mit des lunettes de soleil. Woman in Black. How entertaining. En entrant dans le bâtiment, elle sentit soudain un courant d’air chaud passer dans ses cheveux. Bon. La valise. Ce n’était pas une bonne idée d’être ici et elle le savait. Elle le savait même très bien ! La silhouette eut bientôt tous les gardes à ses trousses. Echec cuisant de la mission. Elle écrasa avec rapidité l’oreillette et le micro. Dans son infiltration, elle avait tout de même réussi à aller au cinquième étage sans se faire repérer. Au cinquième, elle s’était faite attraper. La belle brune avait alors sourit et s’était enfuie. Dans les couloirs, elle était ralentie par les hommes qui discutaient en buvant un café. Bientôt acculée dans une salle de réunion, entourée de vitres, elle recula. Les homme s’avance. Pas d’échappatoire. Elle le craint. Elle le sait. Courbée vers l’avant, bien ancrée sur ses appuis, la voilà qui pose son dos contre la vitre. Ils s’avancent, vainqueurs. Elle recule. Piètre femme face à des hommes forts. HA. Qui pense sérieusement cela d’elle ? Elle vivante ? Jamais personne ne l’enverra en prison. Elle fait volte-face, donne un coup de pied dans la baie vitrée en son plein centre. Pas d’effet, cette fois, c’est son épaule qui cogne le verre. Alors, il cède. Un homme tente de l’attraper, mais sa main se referme sur du vide. Un courant d’air emporte le verre, les documents et laisse la salle bien vide d’un coup. Elle observe le sol s’approcher bien vite. Il vient. Elle sourit. Il est là pour elle. Et l’étreinte de la mort également, une seconde fois. Ses yeux se ferment.

Pas un bruit. Juste le vent qui caresse ses cheveux. Sous ses pieds, des pavés s’étendent de part et d’autre d’une rue. Mais la pauvre ne voit plus rien. Le bruit d’un trot est de plus en plus proche et, finalement s’éloigne. Elle est consciente, ses yeux sont ouverts, mais elle ne voit rien. Son visage est couvert de sang. Lyra entend ses oreilles bourdonner. Elle se couche sur le côté droit, ses côtes effleurent le sol. Les mains posées sur ses oreilles, elle se tord atrocement. Pas de parole, pas de son, pas de bruit, ni un murmure, ni un cri. Seul le silence l’envahit. Incapable de parler. Elle veut hurler et pourtant elle ne s’entend pas. Le sang coule de son visage, ses yeux ont une pupille blanche. Elle est livide, presque maladive. La belle reprend son souffle… Tout se stabilise, sa vision également… Ses oreilles se débouchent. Elle peut sentir sa respiration, son corps mouillé au contact d’un sol froid. Elle est dans une ruelle, silencieuse… Lyra se relève… Les bâtiments ont l’air d’un âge ancien… Où est donc Seikusu ? Amusant, est-elle enfin morte ? Son père serait certainement très heureux de l’apprendre. Voilà la belle qui s’avance dans une rue passante, commerciale, habillée étrangement. Elle allait vite s’attirer des emmerdes ici. Une habitude, certes, mais elle n’avait pas vraiment compris ce qui venait de se passer… Elle essuya son visage d’un revers de manche. Les vêtements de l’homme qu’elle avait volé étaient trop grands pour elle, alors, elle avait serré la chemise blanche avec sa ceinture, à sa taille. La veste noire avait été abandonnée. Elle releva le regard vers le ciel… Où était-elle ? Elle posa sa main sur sa tête… Voilà la douleur qui reprenait. Elle posa son dos contre le mur d’une maison… Un bruit sourd l’assaillit, elle posa ses mains sur ses tempes, se massant douloureusement le crâne…

Où était-elle ? Quand la douleur fut calmée, elle déglutit nerveusement en croisant les regards interloqués. Loin de sa zone de confort, dans un monde qu’elle ne connait pas, elle se glisse dans une ruelle et essaie de raisonner.

Okay… Alors je suis tombée. Et je suis morte. C’est sûr et certain… Mais alors… où est-ce que je suis ?

Pourquoi parler seule à voix haute ? Se rassurer ? Possible.

5
Ville-Etat de Nexus / Cute Little Hungry Monster || Pv. Ghrull
« le: jeudi 06 juin 2019, 19:20:09 »
Voilà maintenant quelques jours qu’elle est ici. Elle est parvenue à voler un carnet, une plume, de l’encre et, maintenant une besace. Est-elle fière d’elle ? Tout à fait. Lyra dessine cette ville, sur les toits, elle est fascinée par l’abondance d’étrangetés environnantes. Elle dessine tout ce qui sort de l’ordinaire, sur ses toits. Elle balaie l’immensité de ce petit monde et, soudain, pousse un soupir. Elle devrait dormir, se reposer. Cela fait deux jours qu’elle observe inlassablement les inconnus, les bêtes et les monstres. Elle est heureuse ici. En fermant les yeux, elle voit se dessiner une petite lumière qui danse… Elle joue avec cette petite lumière, la chasse des yeux, mais, toujours, elle revient. Lyra sent ses entrailles se tordre. Elle a faim cette belle harpie. Alors elle descend de son perchoir et décide de voler. L’humaine écoute les paroles, les brimades, les rires, les controverses, les querelles. Elle rit seule en écoutant. Elle aime ce monde. Il l’apaise, il lui semble qu’elle peut recommencer une nouvelle vie ici. Après tout, personne ne la connaît ! Alors, elle se demande si elle fait bien de voler de la nourriture… Cependant, elle n’a pas le choix, elle doit le faire.

Avec grâce et élégance, cette chapardeuse se glissa entre les étales commerciales, observant armes et denrées s’enchaîner à profusion, elle vola une pomme par-ci, une viande séchée par-là sans que personne ne s’en aperçoive. Elle avait peut-être un avenir dans le vol à l’étalage ou dans … le pickpocketisme, qui sait ? La belle amassa une bien belle dose de denrées toutes plus alléchantes les unes que les autres et elle s’éloigna de la rue passante. En grimpant sur les toits, elle sentit ses muscles s’étirer et crier. Elle était fatiguée… Lyra était éreintée oui, ces journées étaient éprouvantes. Le ciel était clair, pas de pluie en vue, elle s’installa sur un toit et, observant les cieux, elle commença à manger… Elle avait pris des pommes, beaucoup de pommes et de viande. Elle se souvint alors, en croquant dans un fruit, une journée d’hiver dans la neige. La petite américaine était partie au Canada cette année-là en hiver. Elle s’enfonçait dans la neige à grands bonds. Les arbres abattaient leurs branches sur les alentours et elle, décidait de jouer avec la physique. Loin de s’occuper d’elle, son père avait décidé de discuter avec le garde-chasse.

L’enfant avait donc commencé à faire un bonhomme de neige. Hm. Ce n’était pas vraiment un bonhomme mais davantage une sorte de… d’immense tas avec des yeux et une bouche. Elle s’imaginait que ce bonhomme improvisé lui répondait, qu’il jouait avec elle. Alors il se relevait et jouait avec elle. Lyra riait en voyant le bonhomme gesticuler, bouger, danser. Mais tout pris très vite fin lorsqu’une voiture fit taire ses rêves en les écrasant. Son père ouvrit la porte et lui ordonna de monter dans la voiture. Lyra n’avait pas pu s’amuser bien longtemps avec cet ami imaginaire. Elle n’avait d’ailleurs pas pu rire longtemps car, une fois dans la voiture, elle pleura. Ses petites larmes coulaient sur ses joues rougies par le froid. Lorsqu’il lui demanda pourquoi elle pleurait encore, elle répondit qu’il avait écrasé son bonhomme de neige. Alors il riait sans s’excuser et continuait sans la prendre dans ses bras. Lyra rouvrit les yeux et termina sa pomme en silence. Ce souvenir, pourquoi lui revenait-il maintenant ? Elle ne le savait pas, mais cette réminiscence lui sembla étrange.

Plus tard, en marchant dans des ruelles, elle fit tomber une pomme rouge, éclatante de brillance. Lustrée par les mains habiles de la demoiselle. Elle se craqua la nuque légèrement et marcha… Sans doute n’avait-elle pas encore remarqué que son sac était troué. Foutues coutures. Alors, de temps en temps une denrée s’échappait et tombait au sol… Elle traça sa route dans les ruelles pour essayer de cartographier mentalement la zone où elle se trouvait mais, quand enfin elle comprit non seulement qu’elle perdait tout ce qu’elle avait mais qu’en plus elle était suivie… Elle se tourna et tapa du pied au sol.

... Excusez-moi mais…

Ooouuuh il était grand. Elle déglutit nerveusement. Fort heureusement il n’avait pas l’air agressif, elle resta tout de même sur ses gardes et croisa les bras sur sa poitrine.

Loin de moi l’envie de vous déranger mais… Est-ce que vous m’avez vraisemblablement suivie avec la nourriture qui tombait de mon sac ?... M-minute, qu’est-ce que vous êtes ? Qui êtes-vous ?

6
One Shot / Fall Into Madness ? || Pv. Jack Taylor
« le: jeudi 06 juin 2019, 18:02:00 »
Un. Deux. Trois. Inlassablement elle tombe. Tap. Tap. Tap. Elle décompte les secondes, elle ne s’arrête jamais. Lumière. Flash. Caméras. Trop de lumière. Tout est blanc ici, les vêtements le sont, la nourriture l’est, ses mains sont devenues livides. Plus aucun éclat au fond de ses yeux, seul son coeur se bat encore. Dans l’inconfort le plus total, l’ombre cachée par ses cheveux étire un sourire et reprend contenance. Boom. Boom. Boom. Elle semble être devenue une belle compagnie cette goutte qui tombe inlassablement sur le sol. Interdit de parler. Interdit de sourire. Interdit de souffrir. Interdit de vivre. Seule cette goutte l’accompagne et l’aide à rester éveiller. Les pieds nus, assise sur le lit le plus haut des deux lits superposés, l’ombre est recroquevillée. Les barreaux de cette cage sont blancs également, le couloir est blanc. Pas de musique, personne, seules des caméras l’observent froidement. L’objectif est clair. Seule la petite led rouge qui clignote en rythme avec la goutte lui apporte une couleur. Cette led hante ses rêves. Aucune stimulation de sens. Pas le droit de parler sans y avoir été invité. Les draps sont froissés, déchirés, témoins d’une récente altercation avec un garde sommé d’arrêter la soudaine pendaison tant désirée et planifiée par la belle ombre. Alors voilà ce petit oiseau en cage, ses yeux sont noirs de haine, ses cheveux également. Un carré touchant ses épaules, les effleurant comme un murmure de vent. Depuis combien de temps cet oiseau n’a-t-il pas volé ? Depuis combien de temps est-il ici ? Cet oiseau a les ailes brisées, son visage est pur et pourtant, un bleu commence à s’effacer de ce joli minois… Combien de fois cette silhouette a voulu se révolter, sortir de cet enfer ? Sortir d’ici ? Prisonnière de ses pensées, de ses responsabilités, elle est forcée de rester ici. Entre ces trois murs et ses barreaux. Entre ce plafond et ce sol interminables qui, chaque fois qu’elle les regardait, semblaient s’éloigner. L’ombre tendait les bras, mais jamais ne les atteignait. Elle avait beau grimper, essayer, jamais elle ne parvenait à toucher du bout des ongles ce ciel blanc.

Alors, dans ces cas-là, l’ombre s’échoue sur son matelas ou sur le sol, dépitée. Alors elle veut pleurer, pourtant rien ne lui vient, plus rien n’est possible pas même pleurer. Elle descend de son perchoir, accroupie, silencieuse. Elle s’était dit de faire un programme, de faire du sport, mais elle fut bien vite forcée de constater qu’elle était stoppée à chaque fois. Violentée chaque moment et ses sens devenaient défaillants. L’ombre était ici car il le fallait. Pas le choix. Ses souvenirs, même les douloureux, lui semblaient de vastes chimères. Même la douleur d’une jambe cassée était plus douce que les lamentations présentes... Le dos à présent posé contre le sol, la créature prend une inspiration et, saisit de ses ongles son haut blanc. Elle a envie de le déchirer et pourtant… En faisant cela, cela ne ferait qu’aggraver une situation, donner une raison de plus de menacer une innocente. Alors, cette forme oublie les tribulations, les horreurs lorsque vient le repas. Avec celui-ci, toujours se présentent des médicaments. Pourquoi traite-t-on ? Une folie naissante ? Alors prise de tremblements une demi-heure plus tard, l’ombre se jette aux barreaux, une chaleur emplit son corps, son esprit et, crispant ses muscles dans une maudite supplication. Ondulant contre le sol, cet oiseau lève les yeux, mordant faiblement son haut. Cette drogue l’asservissait,  contrôlait, détruisait. Lumière. Trop de lumière. Cette drogue était mauvaise… Mais… Tellement désirable. Le rapace reconnaît les pas réguliers de l’homme en blouse blanche. Celui-ci a un sourire constant. Un rictus qui froisse, fait trembler, apeure. Le lendemain, il apaise, caresse et martyrise. Alors l’oisillon hait cet homme. Celui-ci est accroupi à côté de la cellule. Il penche la tête. Avec une lenteur exagérée. L’animal en cage s’éloigne, posant son dos contre le mur en face de l’entrée. Il a peur. Oui. Il craint la prochaine piqûre comme il la désire. Un murmure froid, grinçant, le fait frémir de dégoût.

J’ai un cadeau pour toi.

Le scientifique lui fit signe d’approcher. Mais la créature n’avança pas. Au contraire, son dos se plaqua d’autant plus contre le mur. Il entra, l’autre ne bougea pas mais ramena ses jambes vers elle, contre son thorax. Il posa son pouce sur les lèvres, l’autre tenta de mordre et se ravisa en sentant une main saisir son cou. Alors, le pouce se glissa entre ses lèvres. Le scientifique était quarantenaire, avait un visage parfaitement rasé, des yeux d’un noir profond. La créature secoua la tête. En face, le diable rit. Il grinça à nouveau:

Il arrivera d’ici peu. Tu devras me remercier. Gaby.

Le scientifique
chercha sa langue, docile, l’esclave donna un unique coup de langue qui parut alors satisfaire le tortionnaire. Il se redressa et disparut. La porte était restée ouverte… Lumière. Trop de lumière. L’ombre se redressa lentement, des gardes approchaient, tout vêtus de blanc, ils emmenaient un homme. Conscient ? Inconscient ? Gaby… Ce surnom l’énervait. Gaby ne pouvait pas le savoir, reculant face aux gardes, Gaby se hâta de retourner sur le lit superposé, dans le coin de la pièce, observant l’être qui venait d’arriver. La silhouette était féminine, gracieuse, discrète, intriguée… Elle n’allait pas entamer la conversation… Mais… Voir quelqu’un d’autre la remplissait de crainte et de bonheur à la fois. Depuis longtemps, l’espoir venait de revenir. Gaby était magnifique, tout en finesse, calme et pourtant nerveux, plein de paradoxes, un regard profond. Des jambes quasiment nues, couvertes seulement par un sous-vêtement blanc et par le haut trop grand qui lui arrive au ras des fesses. Dans un moment, la dose de nourriture apparaîtrait, pour l’heure, tout était stable. Mais pour combien de temps ?

Lumière. Trop de lumière.

7
Centre-ville de Seikusu / Trapped Troublemaker || Pv. Kane Coltran
« le: samedi 01 juin 2019, 10:05:55 »
Kyoto. Dans l’immensité des cieux, les constellations s’étendent de part et d’autre. Toutes à leur place à des dizaines de millions de kilomètres, elles éclairent. De petits soleils qui, plus proches, doivent être aussi impressionnants que notre étoile. Sur cette petite Terre, des immeubles cachent les cieux, alors, Lyra grimpe pour les observer. Elle entend les quelques couples s'aimer, les nombreux taxis et voitures klaxonner et, au fond d’elle, unique, son coeur battre. Elle plisse les yeux, Seikusu, dans la nuit, voit de belles fenêtres se teindre en rose, en rouge, parfois même il n’y a pas de lumière. Les démons rient ici et les anges pleurent. Elle est certaine qu’ils existent. Mais comment savoir si ce que racontent les autres sont mythes ou réalité ? Si elle écoute son coeur si souvent, c’est qu’il a raison. Et sa raison, elle, confirme. Liberté de pensée, d’agir, de rester forte quoi qu’il arrive. Assise sur le bord d’un immeuble, elle ferme les yeux, ses jambes balançant dans le vide. En bas, les piétons courent, se bousculent, elle, en haut, seule, sourit.Elle semble se moquer du commun des mortels. En contrebas, une des fenêtres de la bâtisse est ouverte. Lyra se demanda qui pouvait bien laisser sa fenêtre ouverte dans Kyoto avec un air aussi… Pollué. Elle plaça son ample sweat sur son nez et releva les yeux vers la lune. Sainte mère qui surveille la Terre… Lyra semble sourire aux astres, mais eux jamais ne répondent… Elle entendit des pas approcher, elle se tourna. Ils sauraient qu’elle a forcé la porte s’ils la voient ici… Hm. Elle posa ses mains sur le bord où se trouvaient auparavant ses jambes et elle se glissa prestement dans la chambre à la fenêtre ouverte.

Gracieuse et discrète, elle n’entendit que les ronflements de l’homme qui était dans son lit. Les grincements sous ses pieds étaient volatiles, la petite plume se dépêcha et sortit de l’appartement pour descendre les marches quatre à quatre. Son sac sur le dos, elle observait défiler les étages sans se fatiguer. Elle était très sportive. Elle sortit enfin… Ses yeux d’un bleu profond dans la nuit, suivirent les mouvements des voitures qui passaient, et ceux des passants qui ne faisaient attention qu’à eux. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus entendu de gazouilli d’oiseaux… Ni de soupirs d’aise, ni même n’avait senti quelqu’un l’apprécier. Et après tout, elle s’en foutait. Lyra aimait sa liberté, elle aimait sa vie et ne laisserait à quelqu’un pour rien au monde. Entre les ombres, la vagabonde passe et danse. Elle observe les vacillantes lumières non loin. Les rues se font peu à peu plus désertes encore alors qu’elle se dirige vers l’habitation de son amie. Une fois désertes, elle s’amusa. Entre les ombres, des regards fugaces, elle se sentait observée par les ténèbres elles-mêmes. Elle les narguait et en jouait. Parfois, elle sautait sur un lampadaire pour seulement glisser de l’autre côté, un pied contre le fer, la main glissant de côté pour parfaire cette danse solitaire. La belle ange descendit de ses perchoirs improvisés une fois qu’elle fut face à la maison de son amie. Elle entra par la fenêtre, ne la réveilla pas mais déposa une peluche entre ses bras.

Elle prit quelques affaires, après tout, si elle ne dormait pas c’est qu’elle avait du travail. Non, elle n’offrait pas ses services, loin de là, elle faisait office d’informatrice, quitte à s’attirer des ennuis. Elle préférait cela qu’être traitée en esclave. Tch, ces filles là manquent cruellement de volonté et d’esprit. Sent-elle alors une pointe d’amertume ? Oui. Elle ne sait pas la qualifier, mais elle est agacée. Elle prit des vêtements et passa dans la salle de bain. Laissant choir ses vêtements confortables elle croisa son reflet dans le grand miroir… Une fois encore, son regard s’en détourna. Elle détestait se voir. La demoiselle ne comprenait pas comment des hommes pouvaient la désirer. Parsemé de cicatrices à peine visibles, son corps était pâle… Témoignant d’une pureté sans égal et pourtant… Pourtant elle ne voyait que ses blessures passées... Elle eut envie de frapper la glace mais s’abstint, elle y fit dos. Et mit une robe noire, une demi cape noire à capuche, des gants longs. Lyra enfila des collants noirs, semi opaque et des chaussures confortables, suffisamment pour courir. Elle vérifia qu’elle pouvait bouger comme elle voulait en étirant son corps, elle saisit sa jambe et la leva en grand écart devant elle. Elle étira son dos également, tout irait bien… En revanche, les gants étaient de trop si elle voulait s’enfuir. Si elle ratait une prise à cause de ce vulgaire morceau de tissu, elle pesterait jusqu’à la fin de ses jours dans un lit d’hôpital.

Elle sort enfin, la belle sauvage, après s’être lavée, habillée et s’être restaurée.

Enfin sortie de l’habitation, elle mit sa capuche pour ne laisser que ses lèvres, empourprées d’un rouge sombre, visibles. Lyra avait une besace noire qui lui permettait d’emporter les documents. La belle de la nuit marchait à présent seule, dans la lumière en évitant les ombres. Elle savait à présent que la nuit était dangereuse. Un bar bruyant était sa cible. Elle entra prestement dans le bar et s’installa au comptoir après avoir pris un moment pour observer attentivement les personnes présentes. Elle devrait faire vite. Elle attirait les regards… Posant sa main sur le comptoir, elle pianota d’impatience et, quand le barman s’occupa d’elle, elle murmura à son oreille les informations récupérées. Il lui offrit un verre d’eau, demandé par la demoiselle. Elle entendit un bruissement tout près… Elle termina son verre d’une traite et se leva, elle passa avec discrétion certains documents et se dirigea vers la sortie en entendant des chaises grincer sur le sol. Certains s’avançaient, ils étaient quatre, peut-être cinq. Lyra sortit et grimpa tout de suite sur le toit du bar. Fort heureusement elle y parvint sans trop de difficulté. Elle entendit un coup de feu et se mit à courir sur les toits. Ils la suivaient, elle essayait de les semer et pourtant elle n’y parvenait pas. A chaque fois qu’elle était en poursuite, elle avait des phrases en tête qui lui revenaient.

Des ennuis ? Quels ennuis ? On n’a des ennuis que si on se fait prendre.

La tigresse sautait en entendant les balles la frôler. Elle perdait de l’avance, les toits craquaient sous leurs pieds, le visage de la demoiselle, encore invisible, elle descendit dans une ruelle et fut tout de suite plaquée au sol. ‘Là j’ai des ennuis.’ La tempe braquée par une arme. Lyra chercha à se relever mais l’homme plaça un genou sur sa colonne vertébrale et appuya. Vivace et violente, elle parvint, à la stupéfaction de cet inconnu, à se retourner. Lorsqu’elle vit trois autres hommes approcher, elle pesta. Ils relevèrent sa capuche et révélèrent son joli minoi. Un joli minoi soudain envahi par la haine. Elle se débattit. Deux autres durent la maintenir. Elle n’avait visiblement pas peur de l’arme qui était posée sur sa tempe.

Lyra… Scytha. Pourquoi ne suis-je pas surpris ?

Elle pesta et mordit un des hommes à sang. Elle continuait de bouger, de gesticuler, de mordre, surtout. L’homme qui avait pris la parole se pencha vers elle, un sourire victorieux aux lèvres.

... Tu le sais que tu vas passer un mauvais moment ?

Elle cessa un peu de bouger et le fixa du regard, un sourire provocateur aux lèvres. Ce visage d’ange se changeait bien vite en démon. L’homme au-dessus des autres posa son pied sur le genoux de la demoiselle, menaçant de lui briser. Elle grinça des dents.

Enflure, qu’est-ce que tu penses ? Que je reste avec vos hommes, votre gang tout le temps ? J’informe le plus offrant, c’est tout.

Il tira, tout près de son oreille. Ce qui eut pour effet de la faire sursauter et, en prime, de lui offrir un sifflement auditif atroce. Elle posa une main sur son oreille.

Tu as choisi le mauvais camp, dommage, tu étais pourtant utile.

Quoi, ils allaient la tuer parce qu’elle survivait ? Elle pensa que c’était risqué, mais elle le ferait. Elle attendit d’un faux air effrayé le moment fatidique où la balle allait être tirée, elle releva sa jambe non prisonnière du pied de l’homme et alla directement la loger dans son entre jambe. Dans le mouvement de panique, elle saisit l’arme de celui au-dessus d’elle et tira froidement. Lyra se releva en braquant tour à tour les deux autres… Elle recula lentement, sans regarder derrière elle. Elle sentit soudain quelque chose derrière elle… Quelqu’un… Son dos rencontra sans doute le torse de quelqu’un… Un homme de surcroît.  ‘Eh merde…’ Elle déglutit. En face, celui qui avait certainement eu la plus grosse douleur de sa vie se mit à rire…

Le sort s’acharne dirait-on…

Elle n’osait pas regarder la personne derrière elle. Elle s’était faite avoir, comme une novice, une vulgaire enfant ! Le faciès couvert de sang, elle respirait vite, cherchant une échappatoire. Mais aucune ne lui vint.

8
Centre-ville de Seikusu / Entertaining Little Game || Pv. James Howlett
« le: vendredi 31 mai 2019, 13:31:25 »
Au déclin, le soleil semblait lui avoir interdit de dormir. Perchée en haut d’un immeuble, elle soupira, une petite sieste lui aurait fait le plus grand bien. Fort malheureusement, elle n’avait pas trouvé le sommeil à cause de l’adrénaline qui courrait ses veines et pulsait dans sa tempe. Elle entendait son coeur battre la chamade, avait beau respirer fort pour retrouver une sérénité méritée, pas moyen d’être tranquille. Elle observa son sac à dos et gronda un peu… Elle pianota avec des ongles, impatiente, allongée sur le béton froid. Elle perdait patience dans ce genre de situations. Attendre que Morphée daigne bien la prendre dans ses bras, ce n’était pas son truc. Alors, elle s’assit. Elle se redressa dans un mouvement gracieux et saisit son sac.
Elle emprunta la porte qui menait aux escaliers. Porte qu’elle avait forcé tout à l’heure en voulant se rendre sur le toit. Elle donna un coup de pied dans ladite porte et descendit les étages. Elle chercha dans ses poches, dans son sac… Une seconde fois. Elle s’arrêta entre deux étages pour vérifier que le néant qu’elle craignait était bel et bien réel. Lyra allait visiblement devoir voler quelqu’un. La vagabonde termina de descendre les marches. Et, bientôt, elle sortit. Le soir était venu, les bars étaient allumés. Elle mit sa capuche et replaça son sac sur son dos. Elle avait des vêtements confortables, de sport, moulant mais qui restaient d’une élégance déconcertante.

La nuit, à Kyoto, les hommes s’amusaient et les femmes hurlaient. Elle connaissait bien mieux le monde de la nuit, parsemé de gangs et d’enfer vivants… Par contre, elle ne savait pas si ce jour là, les monstres étaient de sortie. Elle se remémora sa chute du pont. Elle se souvint du sourire qui l’avait détruit. Puis, elle serra les poings, elle mit des gants noirs de cuir et passa dans une rue. De sa personne, les gens ne pouvaient apercevoir que ses belles mèches de cheveux. Le visage bas, personne ne pouvait véritablement voir les deux cristaux qui faisaient office d’iris. Tous, en revanche, semblaient s’intéresser de près ou de loin à son corps entretenu. Son haut était ample, il ne permettait pas d’observer ses courbes. Il était même peut-être un peu trop grand pour elle, son visage était neutre, déterminé. Elle savait ce qu’elle devait faire. Si jamais elle échouait, elle aurait certainement quelques contacts qui pourraient l’héberger. Pour une femme, elle était relativement grande, environ un mètre soixante quinze.

Elle n’avait pas de traits japonais, son père était américain, sa mère, elle n’en savait rien. Elle attendit un peu que le soir tombe pour s’engouffrer dans un bar du centre-ville. Un endroit qu’elle côtoyait et où le barman la connaissait. Amicalement. Elle entra et posa son sac sur une des chaises du comptoir. Elle se posa ensuite sur une de celles-ci également et releva les yeux vers le barman. Il ne lui posa pas de question et lui servit une de ses boissons préférées un Américano. Elle ne tenait pas l’alcool, mais pas de-là à être aux pieds de quelqu’un après un verre. Elle le remercia et retira sa capuche. Elle devrait bientôt aller chercher des affaires chez sa meilleure amie. Survivaliste mais avec des attaches, un peu paradoxal non ? Elle le savait, oui. Elle essayait de ne plus en avoir aucune, mais pour ça, il fallait bien commencer quelque part. Elle sentait les regards se poser sur elle. Elle retira le gant de sa main droite et le rangea dans sa poche droite. Ses doigts glissèrent sur le verre. Observant la couleur rouge flamboyante du liquide entre ses mains… Elle étira un sourire satisfait.

Portant le verre à ses lèvres, elle laissa l’alcool couler dans sa gorge, embrasant ses sens. Les yeux clos, elle étira un sourire en laissant sur le verre une trace rouge laissée par ses lèvres. Lyra se pencha légèrement vers le barman lorsque celui-ci lui intima le silence et l’approche. Ils murmurèrent.

Ly’, comment vas-tu ?

Elle répondit simplement d’un signe léger de tête suivi d’un sourire. Le barman y répondit d’un air gêné. Elle poursuivit cependant en lui demandant:

Tu n’as pas un boulot pour moi ?

Le barman frotta doucement un verre en levant les yeux, l’air songeur. Quand enfin le brun se décida à secouer négativement la tête, la belle demoiselle soupira et reprit une petite gorgée de l’alcool présenté à elle. Elle allait devoir se débrouiller autrement et extorquer de l’argent à quelqu’un d’autre… Tch. Cette manière de faire ne l’enchantait absolument pas mais bon, elle n’avait pas d’autre choix pour ce soir. Elle enfouit le bas de son visage dans son sweat, elle y sentit son parfum, discret, naturel. Elle n’aimait pas les parfums coûteux, elle se contentait d’être toujours propre pour être la plus naturelle du monde et, après tout… Elle était contre la société, c’était un plaisir de paraître indépendante et sauvage dans une société qui demande de se tenir à carreaux… Dans ce quartier, c’est certes moins vrai… Mais bon. Elle termina d’une traite son verre et soupira. Elle tourna ses yeux vers les gens présents dans le bar. Elle devait trouver une proie. Ses prunelles, analysaient chaque personne présente… Et elle soupira, visiblement une proie n’était pas encore arrivée…
Elle balança ses jambes légèrement sur sa chaise et remit sa capuche en attendant quelqu’un qui viendrait par la porte… Aucun n’était véritablement intéressant, elle chercha dans son sac une cigarette. Elle ne fumait que quand elle était nerveuse, qu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait ou bien quand elle était dans une colère légère. Une fois encore, elle pesta contre elle-même en remarquant, non sans surprise, que son briquet n’était pas là. Elle referma son sac, le posa, non pas sur la chaise à côté d’elle, mais à ses pieds et garda la clope au bec, bougeant la jambe nerveusement alors que la porte venait de s’ouvrir, elle ne regarda pas la personne qui venait d’entrer. Elle demanda au barman s’il avait du feu. Mauvaise pioche.

Elle leva les yeux d’exaspération envers elle-même et croisa les bras, sur le comptoir. Observant le verre vide, laissant sa cambrure légère ravir visiblement certains clients.

9
Le coin du chalant / Lyra Scytha's Chalant
« le: jeudi 30 mai 2019, 16:14:40 »
Heeeeeello !

Je cherche un petit RP pour ma chère petite Lyra qui est bien loin de se laisser faire. Elle est en train de développer son pouvoir et est encore sur Terre. Fascinée par l’ésotérisme, elle veut comprendre le monde. Elle est intelligente et ne se laisse pas faire, vraiment pas. Sa détermination est sans limite tout comme sa liberté. En revanche elle aime bien frustrer les hommes.

MP Ou Discord pour plus de détails ou un potentiel début de quelque chose ♥ !

Oh et n'essayez pas d'en faire une esclave, cela ne fonctionnera pas, pas sur le long terme du moins ♥ ~

-Ce message sera édité si jamais des idées de trame me viennent !-

10
La zone industrielle / Lost In The City || Pv. Lucie Moreau
« le: jeudi 30 mai 2019, 13:53:35 »
La belle aux yeux de cristal s’était réveillée, éclairée par les doux rayons du soleil qui, en passant dans ses cheveux, dévoilaient un éclat roux léger, presque rouge en réalité. Elle reprend son souffle la belle créature et pose sa main sur son coeur. Tout est flou, elle ne se souvient que de sa chute, que de ce visage qui a souri en la voyant choir. Dans les abîmes profonds, elle avait senti ses entrailles se retourner, puis plus rien. Elle essayait de se souvenir, mais il n’y avait plus rien. Elle se frotta les yeux du plat de la paume. Sous elle, du béton craquelé. Enfin, ses oreilles se décident à entendre les bruits environnants auparavant vu comme de simples brouhaha lointains. Elle entendait des hommes râler, l’un d’entre eux s’était approché et était accroupi face à elle. Lyra entraperçut une silhouette dans ce gênant brouillard. Abattant ses cils plusieurs fois elle plaça sa main pour éviter le soleil qui l’éblouissait à présent. Des paroles distinctes furent discernées entre tous les bruits, tout le chaos alentours.

“-Hey j’te parle !

Elle prit appui sur ses jambes, accroupie. Puis, commençant à retrouver la parole, le sens de l’équilibre et, surtout, la vue, elle se releva. Peut-être un peu trop rapidement, son dos heurta le torse de quelqu’un. Elle avait toujours une main qui masquait ses yeux encore trop sensibles à la lumière de l’étoile. Elle observe les alentours, incertaine, titubante. Les gens crient, demandent, s’inquiètent, rient. Tout tourne autour d’elle. Elle pose ses doigts sur ses oreilles et se recroqueville un peu. Elle somma le silence, alors, elle n’entendit qu’un long sifflement aiguë qui martela encore ses nerfs. La tigresse écarta la foule, perçue comme des amas d’ombres. Elle s’enfuit en courant plus loin, à l’ombre, là où il n’y avait plus rien, plus personne. Elle se posa contre un mur, se laissa glisser au sol. Les couleurs revenaient peu à peu, les chants d’oiseaux également. Mais elle semblait avoir perdu quelque chose, elle posa sa main sur sa tête. Ses souvenirs ne revenaient pas. Sa pupille était d’un blanc étrange. Il lui fallait certainement du repos… Mais… Elle ne parvenait pas à calmer ses pensées qui, plus le temps défilait, devenaient nombreuses et sans réponse… Là, dans la ruelle, la belle perdue baissait les yeux…

Soudain, tout se contracta, tous ses muscles se serrèrent, elle n’eut pas l’occasion de hurler, une telle douleur venait de lui couper le souffle. Le chaos extérieur devint interne et, bientôt, secouée de spasmes contenus, elle rouvrit les yeux. Tout était redevenu normal. Elle voyait, elle sentait, elle entendait. Elle observa ses mains, rien n’avait changé… Alors… Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Sans utiliser ses mains, elle se redressa. Des myriades de questions tourmentaient son esprit, son âme sembla reprendre un second souffle et, avec elle, sa détermination. Lyra songea soudain. Qui avait eu le culot de lui parler de la sorte ? ‘Hey j’te parle !

Elle eut soudain envie de broyer cet homme qui, s’il ne se calmait pas, finirait sous les pieds de la survivaliste. Ce n’est qu’après une longue expiration qu’elle parvint à se calmer et, à décider de savoir où elle était. Elle n’en était pas certaine, mais tout semblait indiquer qu’elle était dans le quartier industriel de Kyoto. Elle glissa une main dans son dos mais fut forcée de constater qu’elle n’avait plus son sac à dos. Elle plaça son sweat sur son nez pour éviter de sentir plus d’effluves chimiques… Satané souffre, satané humain. Elle était presque certaine que les démons étaient plus … sains d’esprit que les hommes. Le visage sombre, elle tâta d’une main ses poches, rien. Il n’y avait plus rien ! Lyra se redressa et gonfla sa poitrine de courage, vaillance et à peu près tout ce qu’elle pouvait encore avoir en stock. Elle se dépêcha et courra vers le pont où elle était… Tombée ? Pouvait-elle parler de mort ? Les gens autour d’elle la voyaient… Pourquoi avaient-ils ce visage effrayé en la voyant ? Elle ne le savait pas, mais elle avait du sang sur ses vêtements et son visage, pourtant ses mains étaient immaculées, elle déglutit en observant les regards la suivre… Elle se hâta et ne regarda plus où elle allait. Au détour d’un croisement, ne regardant plus devant elle, elle tomba, littéralement nez à nez avec une dame.

Lyra ne la connaissait pas, mais la flamboyance de sa chevelure l’intriguait. Elle déglutit et s’excusa en fixant les yeux de l’inconnue…

Pardonnez-moi, je… ne regardais pas. Vous n’avez pas mal ?

Ses pupilles étaient toujours blanches et commençaient à virer sur un gris argent pour, bientôt reparaître noires. Elle déglutit légèrement, sa respiration était rapide, saccadée, elle était visiblement stressée, craintive et sur ses gardes.

Savez-vous où nous sommes?

11
Prélude / Lyra Scytha's Lament [Vanéalidée !]
« le: mercredi 29 mai 2019, 23:38:51 »
Hello je viens demander une RE-VALIDATION. Parce que eh bien tout le monde évolue et ma petite Lyra aussi :eyes:. Merci d’avance de votre temps !

" Je reconnais avoir pris connaissance du contenu du topic sur le traitement automatisé des données personnelles qui est fait par l'hébergeur de LGJ "

Identité : Lyra Scytha
ge : Elle paraît plus vieille qu’elle ne l’est vraiment, elle devrait avoir 21 ans cette année.
Sexe : Féminin
Race : Elle commence à devenir un dieu après avoir tué Ainsley.
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique : Ses mains glissent le long de ses courbes, ses cheveux aux reflets roux ont changé. Ils se sont ambrés, cuivrés. Sa peau, toujours d’albâtre est teintée de noirceurs, l’ancre qui coule au creux de son dos et qui monte vers sa nuque et ses reins. Cela ressemble à un tatouage qui évoluerait sous sa peau, la marque d’un dieu jaloux qui cherche à récupérer ce que de droit. Ses phalanges sont immaculées, ses doigts graciles. Sa silhouette, longiligne, sculptée par ses vêtements trop amples pour cacher ses formes, cacher les cicatrices qu’elle a oublié de refermer, cacher ses yeux et ses lèvres pas assez maquillés. Elle cache pour faire croire qu’elle n’est qu’une petite chose fragile. Ses yeux qu’elle plisse, ses lèvres qu’elle retrousse avec ce petit air moqueur, mais attachant. Ses cils impérieux qui dominent l’assemblée et son petit air fier, le nez relevé. La mâchoire tendue de satisfaction et de cette victoire qui se lit au fond de ses yeux.

Ses yeux… Ils ont changé aussi, l’azur a laissé place à Icare, une étoile au fond du regard, dorée, lumineuse, changeante. Oscillant entre l’orangé et l’or le plus pur, témoin de ce qu’elle est devenue, le réceptacle d’un dieu qui s’assombrit de jours en jours, qui s’affaiblit face à la détermination de cette humaine. Un esprit contre un autre en perpétuelle lutte. Cette lutte se trace lentement sur son dos en de larges sillons, des veinules qui se noircissent, des capillaires douloureux, des hématomes qui se forment parfois sur ses côtes et teintent ses flancs d’une multitude de couleurs étranges. Les cicatrices qui s’étendent le long de ses côtes sont les mêmes qu’avant, ces stigmates qui rougissent sa peau, qui la marquent elle et sa cambrure.

Caractère :

Lyra n’est pas une mauvaise fille en soi… Elle ne veut pas le mal des gens, juste… S’amuser avec eux. Sa langue est affutée, son esprit tranchant, rasoir. Ces quelques années… Ont placé en elle quelque chose. Une insoutenable sensation… D’ennui. Un peu de froideur au fond de son regard, qui se change en malice bien vite quand on y pense, quand elle s’ennuie, quand elle décide d’être celle d’avant. Celle qui provoque, celle qui joue, celle qui embrasse sans jamais donner quoi que ce soit d’autre. Le visage assombri d’incertitudes, cerné de doutes de cette main qui plane au-dessus de sa tête. Un dieu dans le crâne avec qui elle se bat sans cesse pour garder son droit d’exister. Là où elle pleurait, sensible, elle rit, chaotique. L’irresponsabilité mélangée à la colère rend un cocktail explosif au final…

Les stigmates de son esprit ne se sont pas refermées, elles ont été remplacées. Son paternel n’est plus qu’un souvenir, mais son esprit enchaîné peine à se libérer. Se libérer de cette impression d’être observé, de cette rage froide qui l'enorgueillit. De cette nervosité qui la fait rire, de ce manque de sérieux. De ce visage d’ange qui s’éclipse… Lentement. Très lentement. Elle ne cherche qu’une seule chose, redevenir la petite… demoiselle insupportable d’avant. Qui fuit les ennuis et s’attire des emmerdes pour son bon plaisir, pour s’amuser, parce qu’on a qu’une seule vie. La liberté a laquelle elle aspire à présent… Elle la cherche sincèrement, comme une bien-aimée cherche l’attention d’un homme, comme le soleil s’entretient avec la lune…

Histoire :
Une enfance difficile l’avait détruite. Entre un père qui proclamait discours après discours le tout et son inverse la concernant et une mère absente, elle avait fini par ne plus avoir confiance en personne. Alors, près des livres elle s’était tournée. Les grimoires de magie la fascinaient sans savoir si c’était réel ou pas… Elle s’imaginait avoir des pouvoirs magiques, de pouvoir changer de vêtements d’un claquement de doigts. Alors, elle se hâtait de le faire sous l’oeil vicieux de son paternel. Il n’était désormais plus qu’une fonction pour elle. Un accès à la nourriture et à un repos bien mérité. Il n’était plus que le grand méchant loup d’une histoire sans fin…

C’est vers ses treize ans qu’il commença a la vouloir. Et c’est à cet âge là qu’elle mordit. Il la jeta hors de sa maison et elle dut se débrouiller seule. Elle avait fort heureusement une amie qui l’hébergea jusqu’à l’âge de dix-sept ans. Forcée de constater qu’elle voulait sortir, parcourir les rues et arpenter des sentiers étroits, elle avait pris un sac à dos et s’était mis en tête qu’elle allait découvrir le monde. Alors elle était partie, sans savoir qu’elle avait un potentiel quelconque, ni si elle allait survivre. Armée d’une dizaine de livres sur la survie, elle était partie d’abord faire de l’urbex dans Kyoto puis, un jour…

 Alors qu’elle marchait sur un pont en prévoyant déjà d’aller chercher de l’eau dans une prochaine fontaine, un homme la rattrapa. Il tapota son épaule et elle se tourna. Il lui sourit. Elle hésita. Il lui tendit la main sans une parole, elle recula. Son visage, elle le reconnaissait. Après toutes ces années… Voyant cet air effrayé, il tiqua deux fois. La première eut la conséquence d’un soudain éclair de colère dans le regard. La seconde, il la poussa. Lyra tenta de se rattraper au pont. Son paternel avait réussi, elle avait lâché prise. Avec un peu de chance, l’eau amortirait sa chute ? Elle ouvrit les yeux peu de temps après, silencieuse, dans un endroit qu’elle ne connaissait pas… Elle posa sa main sur sa tête et se releva… Autour d’elle, tout était flou, elle se frotta les yeux, son esprit tentait d’analyser les alentours et pourtant, rien. Elle ne savait pas où elle était. Est-ce qu'elle était... Morte ? Dans ce monde, ses yeux restaient dans un brouillard étrange, elle se frotta à nouveau les yeux dans l'espoir de retrouver son acuité visuelle, ce qu'elle parvint à faire. Autour d'elle, une rue toute à fait normale, elle se croyait dans un rêve à présent... Perturbée elle décida d'en apprendre plus sur ce qu'il s'était passé.

Elle avait vécu pendant un petit moment avec cette colocataire un peu trop protectrice, Ainsley. Elle n’était presque jamais présente et les fois où elle l’était… Ca se passait relativement bien.

Relativement…

Bien…

Lyra n’avait pas vraiment voulu ça. Ni elle, ni Arès, ni qui que ce soit. Ce n’était rien, une petite lame de rien du tout, quelque chose d’insignifiant qui lui avait échappé, qui avait glissé. Arès n’avait semble-t-il pas apprécié qu’une arme tueuse de dieu l’atteigne. Une connerie qu’elle avait acheté, rien de particulier en soi, hein ? Pourquoi avait-elle vu cette fureur au fond de son regard. Elle avait pris peur et était partie de cette ville, laissant ce cadavre pourrissant dans son ancien appartement, la lame n’avait plus été retrouvée depuis lors. Elle s’était éclipsée, sans savoir où elle allait et au final… C’était trois ans plus tard qu’elle était revenue. Dans cet endroit qu’elle avait pourtant aimé. Il fallait bien… Revenir, n’est-ce pas ? Affronter son passé. Ca sonne bien. Et ça lui va bien, au final.

Elle est actuellement en train d'usurper l'identité d'Ainsley.

Autre :
Lyra a tué le personnage Ainsley Redwarp Staine et commence à acquérir ses pouvoirs lentement. Elle s’élève donc lentement au rang de Déesse. Elle a une force accrue (surhumaine, comme celle d'un dieu) par intermittence. Toutefois, elle peut évoluer en RP pour ses autres pouvoirs et comment sa mentalité évolue.

Comment avez-vous connu le forum ? Je l’ai connu par hasard en cherchant un forum, puis sur un Top-site, puis je suis venue °°


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