Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hisma

Pages: [1]
1
Je n'avais pas peur d'elle, je n'avais plus peur. Elle m'avait fait du mal, mais aujourd'hui j'avais amplement assez de force pour lui arracher la tête si je le désirais, même si ce n'était pas dans mes projets. Elle avança quatre de ses queues vers moi, comme des serpents qui s'avanceraient à moi pour me piquer. Mais elle les arrêta avant de me toucher, et je me doutais bien qu'il s'agissait de me mettre en garde. Si je bougeais, elle m'immobiliserait avec facilité. Elle répondit, en même temps :

Tu me connais, ma mignonne. Je suis rancunière, mais pas cruelle au point de te séparer d'eux. ♥
On en sait rien, vu que t'es pas vraiment du genre à respecter tes "objets".


Elle arrêta ses queues à cinquante centimètres de moi, comme pour augmenter l'effet de menace. Mais, je le répète, je n'avais pas peur d'elle. Elle me demanda alors si je voulais qu'on me la mette d'abord, ou si on enlevait celle de mon bébé. Je savais qu'elle s'imaginait déjà que j'allais fuir, essayer de protéger coûte que coûte mes enfants et moi-même, mais je n'y songeais même pas. Bien entendu, je devais songer à mes bébés, mais je savais qu'en fuyant, j'attiserais sa colère, son courroux, et qu'elle nous poursuivrait jusqu'en Enfer. Et, au fond, je ne voulais pas d'une vie de fuite pour mes deux petits monstres. Alors, les secondes s'écoulaient lentement, mais j'avais déjà fait mon choix. Trente malheureuses secondes étaient déjà passées quand je répondis avec fermeté :

Supprime-lui la marque en premier.

Je n'allais pas fuir, ce serait bien trop dangereux pour eux. Une fois qu'elle eut supprimé la marque du corps parfait de mon tout petit, je m'approchais d'elle. Pas pour lui faire du mal, non, chacun de mes gestes évoquait la luxure, la passion, la sensualité. Après tout, si elle voulait me récupérer, il fallait qu'elle ait déjà un aperçu de ce que je savais faire, pour qu'elle ne soit pas déçue. Alors, lentement, je vins approcher mon corps près du sien, jusqu'à ce que ma peau frôle le tissu qui la couvrait. Et, finalement, je murmurais dans l'oreille de la renarde :

Et si.... Et si on fêtait nos retrouvailles comme il se doit ?

J'étais vraiment sérieuse, cela se lisait dans mon regard et dans mes gestes.

2
Grrr, cela m'énervait tellement qu'elle ait ce petit air sûre d'elle, comme si elle avait un coup d'avance. Mais le pire, c'est qu'elle ressentait un amusement, voire même une certaine excitation à cette situation. Je le voyais assez aisément à la façon dont ses yeux se fendaient en deux, comme les chats. Je la connaissais assez bien pour le savoir, et cela me déplaisait fortement qu'elle soit ainsi. Quelle espèce de petite garce, j'avais envie de lui bondir à la gorge, lui trancher et ainsi laisser mon petit vivre loin de ce monstre. Elle savait aussi se battre, je n'étais pas assez stupide pour l'ignorer, mais je savais aussi qu'en engageant la lutte, je me mettrais dans une position délicate. Alors je ne devais pas perdre mon calme et mon self-control, j'étais comme une cocotte-minute. Je bouillonnais, la tension montait en moi, mais un couvercle m'empêchait de laisser ma colère l'emporter sur le reste. Ce couvercle, c'était ma famille. En me battant devant eux, je prendrais le risque qu'ils voient le monstre que je pouvais être. Pire encore, je prendrais le risque de mourir devant eux, et c'était loin de ce que je voulais. Alors je décidais de ne pas céder à mes pulsions, de ne pas faire sauter sur œsophage tout de suite. J'attendrais un peu, avant de lui faire rendre tout le sang qu'elle avait dans son corps. Même si, à force, je me demandais si dans ses veines coulait du sang ou de la cyprine tant elle était perverse. Il régnait désormais une ambiance assez particulière. Une ambiance tendue, qui ne me plaisait absolument pas. Mes petits devaient le sentir, parce qu'ils se cramponnaient encore plus à moi. Mes deux bras les serrèrent contre moi, les soutenant pour leur permettre de relâcher leur prise sur mon corps. Mais je continuais de fixer l'autre pouffe, immobile, alors qu'elle prenait la parole :

J'espérais que tu en parles, justement. ♥ Une fois qu'il sera en âge de quitter le domicile familial, il finira par savoir exactement où me trouver, il viendra assurément à moi en dépit de tout tes avertissements, et on s'amusera bien. ♥

Elle l'avait marqué pour qu'il lui revienne, ça je le savais. Mais je ne laisserais jamais mon petit la rejoindre, pas pour une vie de servitude. Je connaissais cette vie, pour l'avoir vécue pendant des années. Entre les mains de cette pétasse ou d'autres maîtres, mais tous se ressemblaient. Ils se servaient de nous pour leur propre petit plaisir personnel, n'hésitant pas à nous violer s'ils le souhaitaient. Pour vous dire, certains étaient tellement dominants, comme Ahri, qu'ils n'hésitaient pas à user de potions pour faire pousser, sur eux-mêmes ou sur les esclaves, des parties génitales qui ne leur appartenaient pas. Tout ça pour pouvoir baiser encore plus et en profiter davantage. N'était-ce pas dégueulasse ? Elle termina alors :

Le sceau n'était pas complet, maintenant, il l'est. Contrairement à ce que tu sembles croire, tu n'as pas la main...♥

Elle commençait à m'énerver avec ses provocations. Je n'attaquais cependant pas, je savais qu'elle pourrait avoir l'avantage avec ses nombreuses queues. Alors je ne prendrais aucun risque, uniquement pour la sécurité de mes petits. Ils étaient ce que j'avais de plus cher au monde, et je ne voulais pas risquer de m'abandonner à la colère si c'était pour les perdre. On ne doit pas sous-estimer une mère qui défend sa progéniture, mais je ne sous-estimait pas pour autant mon adversaire. La connaissant, elle serait tout à fait capable d'utiliser ses sorts mortels sur moi. Ou pire, sur un de mes petits. Et ça, je ne le supporterais pas. Dans tous les cas, si je faisais quoi que ce soit, mes petits seraient obligatoirement touchés, blessés ou bien morts. Mais avant que je n'ai répondu à une seule de ses provocations, elle prit la parole en levant une queue comme une gamine face à un professeur :

Cependant... Oui, je peux la lui retirer, c'est que les mâles ne me sont que d'un intérêt négligeable, mais ce ne sera pas gratuit, tu te doutes bien... ♥ Je peux retirer la Marque du petit à une condition, Hisma, que tu la reçoives à sa place. ♥

Elle me proposait vraiment d'épargner mon petit si je prenais sa place ? Mais quelle mère aurait refusé ça ? Une mère devait protéger son enfant jusqu'à ce qu'il soit capable de se protéger lui-même, alors cela revenait à prendre des risques si cela leur permettait de vivre. Je déposais doucement mes enfants à terre, et ils se faufilèrent jusqu'à ma couche pour s'y blottir en tremblant. Je m'approchais d'elle, sans faire le moindre geste menaçant, tout en restant prête à bondir si elle voulait blesser un de mes petits. Mais je doutais qu'elle le veuille, puisqu'elle avait réussi à capter mon attention. Je restais alors à un mètre d'elle, avant de répondre d'un ton froid :

Si je reçois la Marque à sa place, c'est uniquement sous une condition : que tu me laisse les élever jusqu'à ce qu'ils soient prêts à vivre seuls.

Je voulais qu'ils sachent se battre avant que je ne les quitte.

3
La garce ! Je savais que cette marque appartenait à Ahri parce que j'avais entendu différents maîtres que j'avais eus en parler. Cette marque, ce "A" bleu foncé qui ne se voit quasiment pas sur le noir de sa peau, c'est une grosse erreur. Elle n'aurait jamais dû toucher à mon petit, y apposer cette marque qu'elle réservait, apparemment, à ses esclaves. Elle allait profondément regretter son geste, et je comptais bien lui faire regretter. Cependant, après que je l'ai insultée de salope - c'est ce qu'elle était, après tout - elle fit une chose qui ne me plut pas. Elle leva une de ses queues devant ses lèvres, et le mouvement de son visage trahit un sourire. La salope... Elle avait appartenu à mon passé, elle n'aurait jamais dû me retrouver. Au contraire, elle aurait dû rester dans son petit coin avec ses esclaves qui se soumettaient à ses moindres volontés. Je grondais sourdement, alors que mes deux petits se blottissaient dans mes poils. Je savais qu'ils avaient besoin de leur mère, et j'allais les protéger coûte que coûte. Je savais qu'elle pouvait être dangereuse pour eux, mais pas pour moi. J'avais grandit, j'étais devenue mère et je savais me battre. Je n'aurais aucune pitié à lui ouvrir la gorge si elle osait blesser un de mes petits de nouveau. Mes crocs dévoilés, d'ailleurs, elle semblait pourtant assez à l'aise. Comme si elle avait un coup d'avance sur moi, mais je n'y croyais pas. Facile de faire mine d'avoir confiance alors que c'est faux, je ne me laissais plus berner par les illusions de cette sale petite peste d'Ahri. J'étais toujours tendue, les mains légèrement écartées du corps alors que mes petits s'agrippaient à moi. Je n'avais pas besoin de les tenir, ils plantaient leurs petites griffes dans ma peau sans que cela ne me gêne. Ils avaient le droit, eux, de me couper sans que je ne dise rien.

Si je m'attendais à te retrouver ici, petite...♥ Pour te répondre, je lui ait offert un collier avec mon nom dessus pour dans quelque années. C'est très léger par rapport à ce que je fais habituellement à ceux qui me blessent.
Ne m'appelle pas "petite", espèce de pute.


Je savais ce qu'elle avait fait à mon petit. Jamais je ne la laisserais l'avoir, ni aujourd'hui ni dans des années. Il était à moi, il méritait de vivre normalement. Il était libre, et il le serait toujours, même malgré cette marque. Elle remarquait que j'étais sur mes gardes, et que c'était inutile parce qu'elle disait ne pas vouloir m'attaquer. Pourtant, je n'étais pas assez conne pour réellement croire ce qu'elle disait, bien au contraire. Elle était manipulatrice, elle aimait jouer, mais jamais je ne la laisserais prendre mes bébés comme jouets. Je répondis alors, avec hargne :

Et tu penses vraiment que je vais te croire, Ahri ? Je ne suis plus ta petite chose que tu manipule, je ne te crois plus.

Mes doigts caressèrent doucement les poils de mes petits, alors que j'étais toujours prête à bondir si elle faisait le moindre geste menaçant. Puis je rajoutais :

Maintenant enlève ta saloperie de marque. Il ne sera jamais à toi !

Une promesse, que j'allais tenir.

4
Les deux petits garnements que j'avais engendrés allaient et venaient d'un buisson à un autre, s'amusant comme deux fripons à essayer d'échapper l'un à l'autre. Mes petits monstres, comme j'aimais à les appeler, jouaient dans la forêt comme tous les enfants normaux. Bon, d'accord, eux avaient deux grandes oreilles, des poils çà et là, et un physique loin d'être commun. Mais ils avaient des activités normales, bien qu'ils n'aillent pas à l'école. Ils jouaient, se promenaient, mangeaient, profitaient de la vie avec toute leur insouciance. Et c'est comme ça que je voulais que ça se passe, je les préservais comme je pouvais du mal que le monde autour pouvait leur faire. J'avais vécu dans la peur de l'homme, dans la peur de ce qu'ils pouvaient nous faire, de la peur de leur façon de nous traiter. Je ne voulais plus de cette vie, et je refusais qu'ils prennent le même chemin. Mes yeux ne les quittaient pas, j'aimais mes petits plus qu'on pouvait le croire. J'avais envie d'assumer mon rôle de mère à la perfection, mais pour cela je me devais d'être vigilante. Même si, au fond, on ne risquait rien ici. La forêt était dense, on vivait loin des sentiers, rien ne pouvait nous atteindre à moins d'y être conduit. Je reposais mes yeux son mon fils. Mon fils ?! Pourquoi est-ce-que son frère n'était plus avec lui ? Je regardais un peu autour de nous, mais mon petit m'expliqua qu'il avait eu envie de faire ses besoins. Cela me détendit subitement, je n'avais rien à craindre, il reviendrait bien vite. Et justement, oui, il revint bien vite, mais pas en terme de temps. Il courrait très rapidement, venant se réfugier dans mes bras en pleurant. Je remarquais aussitôt, sur son flanc, une marque que je reconnus. Ahri, une ancienne "maîtresse", était dans le coin, et mon petit l'avait certainement guidée jusqu'à nous. Je lui demandais alors :

Que s'est-il passé ?
J'étais parti faire mes besoins, et... Y avait ce truc noir, qui bougeait de gauche à droite. Je me suis demandé ce que c'était, alors je me suis approché tout doucement... Et puis, vu que ça sentait bon, j'ai croqué dedans... Alors y a un truc qui m'est tombé dessus, et qui m'a fait mal...
Ahri...


Je n'avais même pas besoin d'en savoir plus pour deviner que cette personne avait marqué mon petit. Je serrais ma progéniture contre moi, attrapant mon second petit lorsque je sentis l'odeur de la femme se rapprocher. Il l'avait conduite jusqu'à nous, mais j'allais me battre pour qu'elle ne les touche pas. Personne ne pourrait me séparer de mes enfants, ils n'avait pas le droit. J'avais vécu dans la peur, et je ne laisserais personne me les retirer. J'étais leur mère, leur gardienne, personne ne pouvait les priver de ça, et encore moins une femme comme elle. Je me souvenais du plaisir qu'elle éprouvait à s'envoyer en l'air avec des tas de personnes, je ne voulais pas ça pour mes deux garçons. Alors que je serrais mes bébés contre moi, elle fit son apparition. Comme dans mes souvenirs, elle avait des tas de queues, et toujours ces mêmes yeux orangés qui me hantaient parfois dans mes cauchemars. Presque aussitôt, je crachais :

Espèce de salope, qu'as-tu fait à mon petit ?

Je ne comptais pas la laisser s'en tirer comme ça.

5
Les terres sauvages / Re : Une rencontre particulière.
« le: mercredi 24 octobre 2018, 13:30:39 »
Un bruit sourd, constant. Je grondais sur l'inconnu qui approchait, bien trop à mon goût. Un de me petits était caché derrière mes longues jambes noires, tandis que l'autre masquait son visage dans le pelage se situant juste au-dessus de ma poitrine. Un geste qui était devenu une source de réconfort pour eux, ils entendaient mon coeur et sentaient mon odeur de maman. J'étais proche d'eux, je les défendais comme une lionne et jamais personne ne pourrait toucher à un seul de leurs poils. Mes prunelles rouges fixaient l'endroit d'où il arrivait, je sentais une odeur bizarre. Pas humaine, ça c'était sûr, et je détestait la sentir. Je ne savais pas à quoi m'attendre, et je restais sur mes gardes. Mes genoux légèrement pliés, mes mains prêtes à partir en avant pour griffer l'intrus s'il osait s'approcher, j'étais en position de défense. J'avais de longues griffes aiguisées à la place des doigts, des dents plus fines que celles des humains, et rien que ma peau noire suffisait généralement à les faire hésiter à s'approcher. J'avais pris cette habitude de toujours gonfler les poils, comme un chat enragé, pour me donner un physique plus imposant. Mes yeux semblaient brûler, comme si le pelage qui les entouraient avait pris feu. Je ne bougeais pas, toujours avec ce même grondement de prévention. J'étais dangereuse, il allait vite le comprendre s'il osait essayer de s'en prendre à mes petits. Il s'approcha, sortant alors de la végétation. Aussitôt, mon second petit sauta sur mon dos, pour se cacher encore plus. Ils avaient peur, comme s'il dégageait une aura malfaisante. Mes bébés n'avaient pas besoin que je les porte, ils s'agrippaient eux-mêmes à moi. Je me baissais lentement, leur ordonnant d'aller se réfugier plus loin. Ils obéirent, allant se cacher sous ce qui me servait de lit. L'homme prit la parole, alors que je continuais de le fusiller du regard :

Je ne vous veux aucun mal.  Je vous le promet! Je peut être même vous aider ?  Je  me nomme Akiri Sagame et vous c'est quoi votre nom ?

Je ne bougeais pas. J'étudiais avec soin beaucoup de choses en même temps. La respiration de mes enfants me confirma qu'ils étaient toujours dans mon lit, tandis que les pulsations du sang dans les veines de mon interlocuteur me confirma sa sincérité. Cependant, je ne lui faisais pas confiance. Il pouvait être un très bon acteur, je devais rester sur mes gardes coûte que coûte. Mes griffes bougeaient lentement, montrant bien à quel point je pouvais devenir une tueuse s'il avançait d'un seul pas de plus. Cependant, ma bonne éducation m'obligeait à répondre à cet inconnu. C'est donc d'une voix froide, glaçante, que je répondis :

Je n'ai pas besoin d'aide. Je m'appelle Hisma.

J'aurais pu mentir sur mon identité, jouer la créature terrorisée, mais non. Je ne voulais pas qu'il me prenne pour une menteuse, car il pourrait m'attaquer et je ne comptais pas commettre de carnage devant mes enfants. Bien que, s'il décidait de me sauter dessus dans l'espoir de me tuer, ou pire de me capturer, je ne le laisserais pas faire. Sa tête roulerait au sol avant la fin de l'heure. Peu à peu, je me détendis. Mes petits finirent par s'endormir, je le compris lorsque l'un d'entre eux lâcha un profond ronflement qui me fit sursauter. La course les avait épuisés, les pauvres... Et c'est toujours sur un ton froid que je décidais de demander à cet inconnu :

Que faites-vous ici ?

Je voulais m'assurer qu'il n'avait aucune mauvaise intention.

6
Les terres sauvages / Une rencontre particulière.
« le: mercredi 24 octobre 2018, 10:27:19 »
Quelle douce mâtinée aujourd'hui. Je sais bien que les gens diront "mais quelle pensée stupide", et me trouveront bien bête. Mais au fond, je m'en fiche. Je savais ce que je valais, ce que j'étais, et je me savais plus intelligente que la plupart des humains. Mes yeux s'étaient ouverts avec une facilité assez surprenante quand on savait qu'hier, j'avais eu une longue journée. Mais il faut croire que mon sommeil avait été réparateur, ce qui me fit doucement sourire. J'avais deux petits loups à m'occuper, tous les jours, et c'était une des raisons de ma fatigue. Mais ils étaient tellement mignons, et si gentils avec moi, je ne pouvais pas leur en vouloir. D'ailleurs, alors que j'étais en train de paresser dans l'amas de feuilles confortable qui me servait de lit, je sentis une présence. Je ne m'inquiétais pas, je savais que mes deux garnements étaient dans le coin. Je fis alors mine de dormir, même si un fin sourire éclairait mon visage. Ils voulaient jouer, c'était normal, ce n'étaient que des enfants. J'entendis leurs petites pattes se poser sur le sol, avec tout de même une discrétion surprenante pour des bébés de leur âge. L'un d'entre eux murmura une chose, que je ne compris pas tellement il parlait bas, et alors deux poids plumes atterrirent sur mon lit, que je réceptionnais avec facilité. Ils riaient, ils étaient heureux, et je voyais bien dans leurs yeux qu'ils avaient envie de trainer au lit aussi. Alors je leur fit chacun une place de chaque côté de moi, les prenant dans mes bras. Ils fermèrent leurs yeux, se rendormant tranquillement. Le soleil n'était pas encore levé, alors nous devions rester au lit. C'était la règle, on se levait avec le soleil et on se couchait avec lui aussi. C'était un principe que j'avais imposé dès leur naissance, et ils le respectaient sans jamais rechigner. Je vous dit, ce sont deux enfants sages, parfois.

Finalement, après une bonne grosse heure de sommeil, mes petits s'agitèrent un peu. Le soleil se levait, dardant tranquillement ses rayons sur la cime des arbres qui nous entouraient. Je savais qu'il fallait que je me lève et m'occupe d'eux, sinon ils allaient être insupportables. Alors je quittais mon nid, avec beaucoup de regrets, pour leur préparer un petit déjeuner du tonnerre. De la viande, du lait, je savais exactement ce qu'ils aimaient. Ils chahutaient à côté de moi, et je les surveillais du coin de l'oeil. Ils ne risquaient absolument rien. Mes doigts préparaient avec rapidité leur petit déjeuner, avec une habitude telle que je pouvais le faire même les yeux fermés. Une fois que tout fut prêt, je les assis au sol, leur donnant leur repas et prenant le mien. Tout s'effectua, cette fois-ci, dans le calme et un quasi-silence. Mais une fois qu'ils eurent ingéré tout ce que je leur avait préparé, le jeu revint dans leurs têtes. Ils avaient envie de s'agiter, apparemment, alors je les envoyais jouer dans la forêt. Jamais personne ne venait dans ce coin, donc ils ne risquaient rien. Pendant ce temps, je fis ma toilette. Je me préparais tranquillement, brossant ma chevelure avec un soin particulier, jusqu'à ce qu'une cavalcade me fasse bouger l'oreille. Un de mes petits revint, seul. Apparemment, son frère s'était un peu éloigné de lui, et quelqu'un l'avait vu. Je grondais légèrement, je ne voulais pas que mes petits courent le moindre danger. Mais, bien vite, je vis mon deuxième arriver. Comme une flèche, un air terrorisé sur le visage, il courrait à en perdre haleine. Arrivé à un mètre de moi, il s'appuya sur ses pattes arrières pour s'envoler et atterrir dans mes bras. Je le rattrapais, l'enveloppant de mes bras pour le protéger. Une odeur m'arriva aux narines, une odeur inconnue. Je grondais sourdement.

Les représailles attendraient plus tard. Pour le moment, je voulais que mes petits soient protégés, et l'individu qui approchait ne me rassurait pas. Mon grondement, sourd, était toujours présent. J'étais très méfiante, je regardais l'endroit d'où venait mon bébé avec attention. Je guettais le moindre mouvement.

7
Prélude / Re : Hisma, créature bien particulière [Koya]
« le: mardi 23 octobre 2018, 08:41:41 »
J'ai donc modifié la totalité de mon histoire, j'espère que c'est plus logique ainsi ^^

8
Prélude / Hisma, créature bien particulière [Valikoyée]
« le: lundi 22 octobre 2018, 15:46:14 »
Hisma

Je me présente, je m'appelle Hisma. Je suis née il y a 18 ans à Terra, vous l'aurez compris je suis donc d'origine Terranienne (?). En ce moment même je suis chômeuse, par conséquent j'ai décidé de rejoindre le groupe créatures et je peux vous garantir du grand changement ! Comme vous l'aurez compris, je suis hétérosexuelle, et je suis une femme. Et personne ne s'en plaint...

Caractère...
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J’ai des qualités…

H, comme honnête. Je dis ce que je pense, et je pense ce que je dis. Je n’ai pas peur d’ouvrir ma bouche, de parler, et même si cela ne plaît pas aux autres. J’ai envie de pouvoir dire la vérité, sans avoir peur de m’ouvrir à autrui.
I, comme intelligente. J’ai développé, au fil de ma vie, une forte intelligence qui se traduit bien souvent par une réflexion plus rapide, un calcul mental élevé, et une très bonne maîtrise de ma langue, mais aussi d’autres langues. J’aime beaucoup apprendre, découvrir, au péril de ma vie parfois.
S, comme sympathique. J’ai le sourire facile, je sais respecter chaque personne que je croise et j’essaye toujours de me montrer accueillante et ouverte. Je ne suis pas le genre de personne qu’on a envie de détester, parce que j’aime remonter le moral des gens.
M, comme mignonne. J’ai gardé un côté de mignonnerie, sûrement par mes oreilles toutes douces, qui me font parfois ressembler à une peluche. On me dit qu’on a envie, des fois, de m’adopter comme animal de compagnie. Et puis quoi encore ?
A, comme altruiste. Je tends la main à ceux qui en ont besoin, je sais me faire patiente et amicale. Je ne laisse personne dans la solitude, je suis de ceux qui aident le plus de personnes possible.

Mais aussi des défauts...

H, comme hyperactive. Je n’arrive pas à rester trop longtemps immobile, j’ai besoin de bouger souvent. C’est pour ça que je fais de la course à pieds, pour me défouler. J’en ai besoin, sinon je peux vite devenir insupportable.
I, comme impatiente. J’ai horreur d’attendre trop longtemps, j’ai l’impression que le temps passe avec une lenteur exagérée. Quand je demande quelque chose, il faut que ce soit vite fait, mais bien fait.
S, comme secrète. Je ne parle pas facilement de moi, il faut réussir à briser cette glace qui fait basculer une connaissance au rang d’amie. J’ai beaucoup de mal à raconter ma vie, parce qu’elle n’est pas vraiment joyeuse.
M, comme manipulatrice. Oui, c’est vrai, j’ai aussi ce défaut. Il m’arrive parfois de jouer la victime, la femme faible, pour tromper les autres et pouvoir me servir d’eux. C’est rare, cependant. Je n’aime pas faire ça, même si ça arrive.
A, comme autoritaire. j’aime qu’on m’obéisse, j’ai tendance à parfois monter sur mes grands chevaux pour me faire obéir. Je suis comme ça, j’ai besoin de savoir que j’ai le contrôle d’une situation, notamment avec mes enfants.

Physique...
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« - Une carrure intéressante, un poil brillant, et une couleur de peau particulière… Combien la vendez-vous ?
- 5000, Monsieur.
- Aussi chère ? Pourquoi donc ?
- Eh bien, regardez par vous même ! »


Le vendeur s’approcha, faisant signe à l’homme en noir de toucher l’hybride. Sa peau était douce, comme du velours. Son pelage, épais et bien fourni, avait l’avantage de la protéger du froid, mais aussi de ne pas couvrir les parties qui intéressaient l’homme. Il palpa d’ailleurs son sein, étudiant ses réactions. Des grimaces, des petits couinements, il voulait être sûr qu’elle serait parfaite. Il s’amusa alors ainsi pendant quelques minutes, à tripoter sa poitrine, mais aussi son entrejambe. Puis il se tourna vers le vendeur :

« - Vous êtes sûr qu’elle vaut vraiment les 5000 ?
- Oui, Monsieur. Car en plus d’être un objet de la sorte, elle est aussi chien de garde et femme de ménage. Et les chiots sont gratuits.
- Je vois... »


Elle croisa le regard de cet homme, qui avait l’air très intéressé par ce qu’il pourrait tirer d’elle. Elle ne bougeait plus, seule une larme coula sur son visage noir. Et, 15 minutes plus tard, elle était sortie de l’animalerie, avec ses chiots.

Histoire...

Avez-vous déjà imaginé avoir votre propre objet ? Je veux dire, votre propre petit objet sexuel, qui vous obéit au doigt et à l’oeil ? Ce serait un rêve, hein ? Croyez-moi, ça n’a absolument rien d’un rêve pour la personne, ou plutôt l’objet. Comment je le sais ? Oh, vous seriez surpris de découvrir ce qu’il s’est passé dans mon passé. Vous voulez vraiment savoir ? Je n’ai pas l’habitude de m’ouvrir aussi facilement, mais pour vous je vais faire une exception…

Tout a commencé à Terra. Je ne me souviens de rien, pour être honnête. Ce récit me vient de ma mère, qui m’a tout conté avant de s’éteindre pour toujours. Elle m’a permis de savoir d’où je venais, comment j’étais arrivée dans ce monde de barjos, et surtout de mettre des mots sur tout mon passé. Elle a tout fait pour me protéger du mal, mais elle a échoué. Vous savez, les hommes sont plus forts que tout, surtout quand ils veulent quelque chose.

Elle m’a eue dans une période très difficile. Les hommes se servaient d’elle comme jouet sexuel, se fichant bien de ce qu’elle pouvait penser. Mais, un jour, ma mère tomba enceinte. Cela surprit tout le monde, mais ils voulaient absolument qu’elle ait son petit. Si c’était un mâle, on le tuait. Si c’était une femelle, elle vivrait. Et c’est ainsi que, quelques mois plus tard, je sortis du cocon rassurant que formait le ventre de ma génitrice.

Vous vous dites sûrement : la chance, elle a pu vivre. Mais moi, j’aurais préféré mourir. Les premières semaines, tout allait bien. J’ai offert à ma mère quelques semaines de répit, ils ne la touchaient plus pour qu’elle puisse s’occuper correctement de moi. Puis, peu à peu, ils ont recommencé leurs atrocités. Mais ce n’était pas tout, parce que peu à peu, plus je grandissais, plus j’étais à mon tour utilisée de la même façon.

Ils ont attendu que j’atteigne mes 7 ans, l’âge de raison comme on dit. Ils ont commencé par mes faire des « chatouilles ». C’est comme ça qu’ils appelaient les attouchements qu’ils me faisaient. Ils tournaient ça comme un jeu, ils me disaient de me laisser faire sinon je serais punie. J’avais peur, j’étais très jeune, alors j’ai obéit. C’était certainement la meilleure chose à faire, pour sauver ma peau, bien que je regrette de ne pas m’être battue.

Le temps passait, et moi je naviguait d’une famille à une autre. On se servait de moi comme un objet, on me prenait et on me vendait. Aujourd’hui, je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça. Ma mère me l’a expliqué avec une simple phrase, qui est bien triste à entendre. Elle m’a simplement dit :

Ma chérie, tu n’as rien fait de mal, tu étais simplement une femelle.

J’ai donc vécu ainsi pendant des années. À la fin, c’est devenu une habitude, et j’ai faillit devenir une nymphomane. J’avais besoin de relations sexuelles, j’avais tellement eu l’habitude d’être traitée ainsi que, finalement, je devenais moi-même demandeuse de ces relations. C’est dommage d’en arriver là, mais c’est la triste vérité. Puis, quand mes maîtres se sont rendus compte que j’attendais des petits, ils m’ont vendue.

Je n’avais que 17 ans, et voilà que je me retrouvais en animalerie. Mes petits sont nés là-bas, j’en ai eus deux. Des mâles. Ils ont voulu mes les enlever, mais je m’y suis opposée. Je me suis battue, et quand j’ai réussi à arracher une main à un des hommes, ça les a vite dissuadé de continuer. j’ai donc gardé mes petits, m’en occupant comme je pouvais avec le peu que j’avais. Puis Il est arrivé, dans son grand manteau noir.

Il correspond à ce que je peux appeler un sauveur. Il a vu dans mon regard ce que j’avais été, il a comprit d’un simple coup d’oeil ma détresse. Il a réussi à manipuler le vendeur, tout en en profitant pour me tripoter, pour m’acheter. Il m’a eue, m’a fit monter dans sa voiture, avec mes deux petits. J’ai pensé qu’on était repartis pour un tour, comme on dit, mais pas du tout. Il m’a emmené dans un endroit, une forêt. Il a ouvert la porte et m’a rendue ma liberté.

J’ai fuit, sans oublier de le remercier. Je me suis caché, pendant des semaines, jusqu’à le rencontrer. j’ai eu du mal à lui faire confiance, c’était un homme. Mais il a su, avec de la patience, à gagner mon amitié. Il m’a aidée à construire un semblant de maison, à offrir un peu de chance à mes petits. c’est un des seuls à qui je fais confiance, d’ailleurs. Et aujourd’hui, je vis de ce que la nature m’offre, pour m’en sortir, mais aussi grâce à mon ami.


Derrière l'écran
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