Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Corona Taddeucci

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: jeudi 16 octobre 2025, 22:06:23 »
Si le démon offrait sa jambe pour que la succube vienne s’y frotter comme une chienne, qui était-elle pour refuser ? Et si elle le souillait de ses fluides, si elle le marquait de sa cyprine, elle n’en oubliait pas pour autant d’activer sa bouche, sa gorge, pour lui rendre ce plaisir qui irradiait dans son être échauffé.

Il pouvait sentir l’effet qu’il lui faisait à ainsi lui emplir la gorge de ce foutre brûlant. La diablesse frottait sa fleur en rythme avec les giclées de foutre qui envahissaient sa gorge, qui luisaient contre sa peau diaphane. C’est avec reluctance que la jeune démone laissait le monstre s’extraire d’entre ses lèvres, un geignement de dépit s’échappant alors qu’elle se retrouvait désœuvrée.

« Oh oui, Seigneur, exhala-t-elle en réponse. »

Affamée de son foutre. De son odeur musquée. De la chaleur insoutenable et pourtant si délicieuses qu’il émanait.

Dans un état second, les prunelles de Corona accrochèrent la gamelle qui s’approchait, qui tomba aux pieds du colosse. Elle se lécha les lèvres alors qu’il la remplissait, jet crémeux après jet crémeux. Ses mains se crispèrent sur ses cuisses tandis que sa queue fouettait l’air, trahissant son impatience, sa volonté de chasser après le récipient que son Maître éloignait du bout du pied.

Quand enfin Helel la laissa se repaître, qu’il le lui ordonna même d’un ton qui ne souffrait aucune désobéissance, la succube se jeta sur la gamelle comme s’il s’agissait du met le plus raffiné qu’elle ait goûté. Comme si elle venait de passer un siècle sans se sustenter. Son petit corps gracile se pencha, ses mains griffant presque le sol dans sa hâte de s’attabler comme la petite chienne qu’elle était, et elle le prit au mot. Les lippes sanguines de Corona s’écartèrent et elle plongea sa bouche dedans, aspirant, avalant, se gorgeant de la semence démoniaque qui lui semblait aussi aphrodisiaque qu’alléchante.

Ses reins arqués par les mains du Grand-Duc, la diablesse laissa sa queue venir lui caresser le torse comme si c’était sa petite main curieuse qui le faisait. Ses ailes, fermement repliées dans son dos, frémirent alors que les mains du colosse s’emparaient de ses hanches. Un gémissement étranglé lui échappa, avant qu’il ne lui interdise d’en émettre d’autres. La pauvre succube dû se faire violence pour se contenter de boire le foutre sans rien laisser échapper. Ses doigts agrippèrent la gamelle, ses ongles griffant et s’enfonçant même dans le matériau sous l’effort déployé pour rester silencieuse durant la délicieuse torture qu’était en train de lui concocter Helel.

Fermant les yeux, Corona ne laissa pas échapper un seul son semblable à un gémissement durant la lente intrusion qui lui écartelait les chairs intimes. A la place, et parce qu’il ne le lui avait pas interdit, la perverse petite démone avalait bruyamment de grandes gorgées de foutre. Tour à tour, elle lapait comme une petite chatte, avant d’inspirer de grandes goulées comme une chienne dévergondée. Elle avait la sensation de ne vivre que pour obéir à ce Maître cruel, la conviction qu’elle ne servait à rien si ce n’était à le satisfaire. Elle planait tout autant qu’elle avait l’impression que le sol se dérobait sous ses genoux.

Dans son esprit embrumé par le désir, par l’extase, une idée se fit soudain nette. Occupée à vider la gamelle comme elle était, Corona ne put s’empêcher de laisser un sourire mutin étirer ses lippes. Comme ordonné, pas un gémissement ne quittait sa gorge. Ils étaient étouffés, noyés par la semence du diable dont elle se gorgeait. Mais son corps menu se déhancha, se contracta autour du sexe démesuré qui l’investissait. Elle ne pouvait pas gémir ? Soit. C’est donc son Maître qui allait le faire à sa place.

Les yeux fermés, l’esprit divisé entre deux tâches, l’insatiable gourmande mettait tout son cœur à s’assurer qu’Helel donne voix à l’extase qu’il lui faisait ressentir. Elle s’était même aplatie contre le tapis, sa poitrine s’écrasant contre le sol, pour relever les hanches, creusant les reins et enserrant le monstre qui s’appropriait son corps. La pointe de sa queue vint griffer le torse musculeux, descendant entre ses pectoraux, ses abdominaux, pour venir contourner les hanches mâles et meurtrir les fessiers qui se contractaient. Puis elle se fit plus douce, et se glissa sur la cuisse masculine avant de venir agacer les bourses encore gonflées du monstre. Elle s’enroula autour comme les parois intimes de la belle se contractaient de plus belle contre le passage du mandrin démoniaque.

Bien évidemment, la petite maline jubilait de son idée. Électrisée par la présence d’Helel, il ne lui effleura pas l’esprit que son petit jeu pouvait être à double tranchant. Et pourtant, elle aurait dû s’en douter.

Léchant les dernières gouttes qui tâchaient encore la gamelle, la brune se prit à se mordre les lèvres pour contenir les sons d’extase qui voulait s’échapper. A trop vouloir forcer le monstre à exprimer les gémissement qu’il lui interdisait, elle s’exaltait elle-même en lui rendant la progression dans son antre chaude et serrée plus savoureuse encore.

Comme dernière parade, la jeune infernale exprima sa délectation à grands cris.

« Ah, Seigneur ! Que vous êtes délicieux ! Je vous en prie, ravagez-moi comme personne n’a su le faire jusqu’à présent ! »

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: mardi 14 octobre 2025, 18:49:40 »
La brune succube étouffa un gémissement contre le gland qu’elle venait de happer. Les mains du démon tenant ainsi ses cornes lui firent onduler des hanches alors même qu’il n’y avait rien pour frotter là où elle le désirait le plus. Elle ne savait pas ce qui était le plus excitant : Avoir enfin libre accès à ce vît colossal, turgescent, qui appelait au stupre ? Ou bien sentir la poigne d’Helel contre l’une de ses parties érogènes les plus sensibles ?

Finalement, elle était incapable de se décider et laissa la question en suspens, préférant focaliser toute son attention sur la scène qui se déroulait. Une partie d’elle se réjouissait de savoir que la lenteur délibérée avec laquelle elle aspirait le gland entre ces lèvres poussa Helel à venir s’enfoncer de lui-même plus profondément. Et encore. Et plus loin encore. Ses mains relâchèrent les bourses pour venir s’agripper aux cuisses du Grand-Duc, pour s’y maintenir alors que peu à peu ses sens s’affolaient. La partie humaine de son âme chuchotait au fond de son esprit. Elle s’affolait, mais pas dans le bon sens. Elle craignait de finir étouffée, avec la mâchoire déboîtée. Mais la succube la refoula sèchement. Elle se savait capable d’avaler le gourdin qui se frayait peu à peu un chemin de plus en plus loin dans sa gorge. Elle savait également qu’elle n’en mourrait pas. Elle serait une bien piètre succube autrement.

Son propre bassin avançait ou reculait, complémentant les mouvements du Seigneur infernal. Ses cuisses restaient bien écartées, luisantes de l’excitation qui s’échappait et coulait contre sa peau échauffée. Ses gémissements s’étouffaient parfois contre le chibre qui prenait possession de sa gorge, mais s’exprimaient dès qu’il se retirait presque totalement. Les yeux rubiconds de Corona se fermaient sous le plaisir qu’il lui procurait rien qu’en se faisant une place entre ses lèvres. Et quand enfin le nez de la petite succube put se caler confortablement contre l’aine de son amant, un frisson la fit trembler de la tête aux pieds. Elle adorait sentir la maîtrise du diable au fond de sa gorge, contre ses cornes, contre sa langue. Elle se serait frottée contre sa jambe si elle n’était pas trop occupée à savourer la fermeté d’Helel, le goût de son sexe qui venait taper dans sa gorge encore et encore et encore… Il pouvait voir ses yeux papillonner, tenter de rester ouvert sans succès alors qu’elle dérivait lentement dans la douce agonie du plaisir.

Ses ongles s’enfoncèrent dans les cuisses puissantes du monstre alors qu’il dévoilait la suite du programme. Ses reins s’enflammèrent de plus belle, la langue de désir lapant tout son être d’un frémissement anticipateur. Si sa bouche n’était pas occupée à recevoir toute cette chair démoniaque tendue, veinée, elle aurait probablement soupiré ou gémi son approbation, son avidité à l’idée de s’avilir ainsi. Et si la succube ne dominait pas -portée par la luxure et le désir- contre la part humaine qui s’accrochait désespérément, nul doute que l’écho de ce qu’elle avait été eue été horrifiée.

Comme pour compenser l’absence de paroles, la gorge de la belle se contracta autour du chibre qui revenait s’y nicher, encore et encore et encore, sa langue redoublant d’efforts pour essayer de satisfaire l’impatience qui la rongeait désormais. Le zèle qu’elle mettait à accueillir le gland tout au fond de sa gorge se propagea à ses lèvres qui tentaient de compresser la rigidité qui coulissait entre elles. Tout son corps semblait appeler à la réalisation de ce programme alors qu’elle ondulait sur ses genoux, gémissant et bavant tant que tant, ses yeux brillants d’ardeur quand elle levait le regard vers ce Maître dont elle n’aurait osé rêver.

Une main se décrocha des cuisses d’Helel et revint cajoler les testicules qui contenaient tout ce délicieux foutre dont elle se repaîtrait. Et quand enfin elle sent le monstre repeindre sa gorge avec ce fluide encore brûlant, tout son être capitule devant le plaisir de son Maître. Sa gorge se contracte alors qu’elle essaye de déglutir, d’avaler une bonne part de ce qu’il lui offre. Le menton brillant de salive de la succube reçut bientôt sa part de jus alors que Corona ne pouvait pas tout avaler, et le tout coula contre sa poitrine encore gainée de cuir et d’ornements métalliques.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: samedi 11 octobre 2025, 14:31:07 »
« Les deux, Seigneur, susurra la succube quand Helel questionna s’il s’agissait de conviction ou de désespoir. »

Elle n’avait même pas planifié de répondre, tout occupée qu’elle était à vénérer le sexe qu’elle sentait sous ses doigts, qu’elle souhait libérer pour mieux l’honorer. Il pouvait voir que le jeu auquel il s’amusait avec la laisse semblait frustrer autant qu’exciter la jeune démone sans toutefois la distraire de son but ultime du moment. Ce but qui se rapprochait de plus en plus… jusqu’à ce que le pantalon glisse finalement à ses chevilles. La succube prit une soudaine inspiration en voyant la queue qu’elle convoitait enfin libérée, offerte glorieusement à sa vue. A ses doigts qui s’empressèrent de venir l’enserrer autant qu’ils le pouvaient.

Corona releva le regard un instant, étudiant le visage du mâle, notant la puissance contenue qui émanait de lui, qu’il démontra en déchirant sa chemise et dévoilant le reste de son corps sculptural. C’était vraiment un colosse, et la brunette pouvait ressentir entre ses cuisses à qu’elle point cela l’excitait. L’humaine en elle, réprimée pour le moment, en aurait frémit d’horreur. A côté du démon, elle paraissait minuscule. Il pouvait la briser rien qu’avec ce membre qui prenait toujours de l’ampleur entre ses doigts. Mais la succube se complaisait dans la débauche qu’elle imaginait allait suivre. Elle ne pouvait pas attendre d’être ainsi ruinée par le séduisant Grand-Duc.

 Son attention se reporta sur l’objet de ses désirs. Ses lèvres s’entrouvraient à chaque fois que sa bouche se rapprochait de la masse virile d’Helel. Mais il semblait toujours s’amuser à la frustrer alors que la laisse l’empêchait de faire plus qu’effleurer la peau douce et brûlante qui la narguait. Un grondement de frustration fut ravalé avant qu’il ne sorte de sa gorge. Corona était déjà plus que moite de désir, mais il stoppait toute ses approches juste à temps pour ne lui laisser qu’imaginer ce que serait le résultat final. Le contact de la virilité contre ses joues, brusque ou doux, ne faisait que renforcer son désir de se l’approprier.

« Je ne saurais vous défier aussi ouvertement, Seigneur, ronronna-t-elle alors que ses mains venaient s’agripper aux cuisses musclées du géant. Mais je peux vous promettre de ne pas hésiter une seconde… »

… A venir prendre ce que je désire par un moyen détourné, termina-t-elle pour elle-même dans l’intimité de ses pensées.

Et elle lui offrit un sourire dénué d’innocence alors qu’elle força contre la laisse pour venir se rapprocher à nouveau de la turgescence du démon. Au lieu de venir enrober le gland de ses lèvres affamées, elle baissa la tête pour venir happer les bourses. Les aspirer doucement, jouer avec presque tendrement. Et le tout, avec son nez collé contre la base du sexe, comme si elle était prête à rester collée aux testicules sans jamais se plaindre.

Elle attendit patiemment que la tension de la laisse se relâche, sa langue jouant avec les fragiles joyaux d’Helel, avant d’autoriser ses lèvres à remonter, à relâcher leur prix de consolation pour venir se régaler de la vraie récompense. Elle refoula la moindre pensée qui trouvait cela dégradant, préférant se complaire ainsi aux pieds du colosse, ses mains s’accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage, ses lèvres embrassant chaque millimètre de peau qu’elle pouvait atteindre, sa langue traçant des arabesques jusqu’à ce qu’elle en arrive à laper finalement le gland violacée qui semblait ne demander que ça.

Elle se redressa un peu mieux sur les genoux, ses cuisses écartées laissant voir une certaine humidité luire doucement dans la lumière tamisée de la chambre, et ses mains vinrent remplacer ses lèvres pour consoler les bourses. Sa bouche s’ouvrit après un instant, inspirant l’air en même temps que la queue du monstre. Ses yeux vinrent trouver ceux d’Helel, l’expression qui s’affichait dans ses prunelles rubis ayant l’air de signifier C’est ça que je veux. Et tant pis si ça ne me récolte que la ruine. Elle le défiait presque de la punir pour venir enfin chercher son dû, l’objet de ses désirs. Et, avec une lenteur délibérée qui ne pourrait pas être confondue avec de l’hésitation même les yeux fermés, l’infernale créature vint enfin refermer ses lèvres sur ce gourdin masculin, aspirant, creusant les joues, mais ne s’aventurant pas plus loin que le gland.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: vendredi 10 octobre 2025, 20:48:38 »
La succube cilla un instant, ne comprenant pas la réponse du démon par rapport à la question émise, mais sa perplexité ne dura pas, son esprit s’activant de plus belle. Être aussi proche du Grand-Duc lui faisait vraiment perdre ses moyens. Sa chaleur, le magnétisme qu’il exsudait, sa carrure et sa façon de se comporter… Les bas-instincts de la brune était en ébullition.

Elle ne pouvait s’empêcher de pencher la tête vers la main qui caressait ses cheveux, recherchant le contact sans pudeur alors que ses prunelles rubiconde ne lâchaient pas l’entrejambe d’Helel. Elle releva les yeux vers lui seulement quand il parla de nouveau après avoir saisi l’une de ses cornes, lui transmettant une leçon quant à sa nature de succube. Une leçon qu’elle se promit de garder en tête et de mettre en application.

La brunette écarta les doigts quand il attrapa sa main, lui offrant la laisse en pensant que c’était ce qu’il voulait. Mais alors que l’instrument glissait de sa paume pour venir heurter le sol, il dirigea cette main contre la bosse que son sexe faisait au-travers du pantalon. « Oh oui, souffla-t-elle sans l’entendre en réponse aux paroles du démon. » L’attrait de cette queue qui se raidissait était sans pareil. La succube qu’était devenue Corona pourrait facilement en devenir une fervente adepte.

La laisse soudain tirée rapproche -colle- sa joue contre la protubérance qu’elle caressait de sa main et la jeune infernale en aurait geint de plaisir si elle n’avait pas été occupée à déglutir. Ses lèvres s’entrouvrirent en l’entendant parier -prédire- ses réactions à la fin de ce qui promettait d’être un « dressage » intensif. Elle aurait voulu le contredire, s’offusquer, clamer à cors et à cri qu’elle n’était pas comme ça mais… Il marquait un point. Alors même qu’il ne lui avait encore rien fait, qu’il n’avait fait que l’aguicher par sa simple présence, elle était déjà comme une chienne en chaleur. Si le rappel de ce pourquoi elle était réellement là n’était pas imprimé dans un recoin de son esprit, forcé là par la magie qui liait son âme au contrat détenu par Andras, elle en aurait déjà oublié rien que l’idée même de tromper ce démon.

Elle brûlait d’envie de lui arracher ce pantalon pour venir se saisir à pleine main de la verge épaisse qu’elle cramponnait presque au travers du tissu. Ses lèvres restaient entrouvertes contre la chair encore prisonnière, embrassant presque la forme phallique qui se frottait contre sa joue. La pression d’une main contre sa corne ne faisait rien pour aider à clarifier ses idées, et elle geignit doucement alors qu’il parlait de nouveau, attisant le désir en elle, la partie primale de sa nature de succube.

Il était fou de penser qu’à peine en sa présence la belle perdait ses esprits. Si Andras avait tenté de la soumettre aussi bien physiquement que moralement, il n’avait réussi qu’au premier de ses buts. Il n’avait pas la même emprise qu’Helel pouvait avoir sur ses sens. Et si elle se soumettait physiquement, sa nature succubique appréciant l’usage qu’il faisait de son corps, elle restait farouchement humaine dans sa façon d’être et de réfléchir. Alors se trouver ainsi déjà prête à renier ce qu’elle avait été après seulement quelques instants en présence du Grand-Duc ? C’était dur à avaler. Mais pas autant que cette magnifique virilité, murmura une petite voix dans un recoin de son esprit.

Déglutissant à nouveau lorsqu’il s’écarta sans la lâcher, elle relève lentement les yeux jusqu’au visage du démon qui la regardait. Elle grimaça quand il tira sèchement sur la laisse pour la forcer à le suivre, toujours à quatre patte, regrettant déjà l’absence de sa chaleur contre sa joue. Mais elle suivit, elle obéit, et sa queue revint fouetter l’air. Un peu comme un chat, il pouvait la sentir frustrée, irritée de ce petit jeu, mais ô combien affamée.

La guerre faisait rage en son âme. La succube contre l’humaine. La diablesse contre l’insolente gamine qu’elle était avant de mourir. Accepter que son corps soit soumis était tout à fait différent d’accepter que tout ce qu’elle avait été jusqu’à présent n’était qu’un lointain souvenir, une gêne pour devenir pleinement ce qu’elle était à présent. La frustration qu’elle ressentait aidait clairement sa nature infernale à prendre le dessus sur les habitudes humaines. Sa démarche, d’abord mécanique quand elle fut tirée sèchement par Helel, devint bientôt plus langoureuse. Plus chaloupée. Ses hanches se balançaient et le battement de sa queue s’adoucit, devenant joueur. Pour un temps, la succube avait gagné le combat. L’attrait de jeux sexuels et de félicité charnelle était plus fort que les réticences humaines à se montrer plus bas que terre.

Corona accéléra le pas, la laisse gagnant du mou, sans perdre de sa démarche gracieuse. Elle regagna du terrain, se rapprochant de nouveau de celui qu’elle désirait plus que tout à l’instant présent. Ses bras se fléchirent, quand elle arriva à ses pieds, et ses lèvres vinrent effleurer une chaussure lustrée, la chaleur de son souffle créant une impression de buée. Une main remonta contre le mollet en même temps que sa tête, s’agrippant pour aider à se redresser, jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau avec le visage face à ce qui l’intéressait farouchement. Ses prunelles pourpres se relevèrent pour étudier les réactions du séduisant monstre alors qu’elle mettait en pratique la première leçon : Prendre ce qu’elle voulait, même dans la soumission. Et ce qu’elle désirait, c’était goûter à cet organe mâle qui la mettait dans tous ses états.

S’il la punissait pour chercher à suivre ses leçons ? Elle accepterait. Peut-être -sans doute- pas sans broncher, mais elle accepterait. Mais s’il ne la punissait pas rapidement, elle allait faire de son mieux pour faire glisser le coton du pantalon jusqu’à ses chevilles, pour venir agripper d’une poigne ferme la queue brûlante. Pour la découvrir au niveau tactile, puis oral. Pour la vénérer, l’embrasser, l’aspirer, chercher à la caler au fond de sa gorge comme elle le pourrait. Pour venir embrasser les bourses remplies qu’elle ne demandait qu’à vider. Qu’à goûter.

Elle en salivait déjà.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 22:18:25 »
Est-ce que la présence du démon l’enveloppait si totalement qu’elle en perdait le fil de ses pensées, de la conversation ? Affirmatif. La succube pourrait en ronronner alors qu’elle profite de la chaleur qui l’entoure, de la main large et puissante qu’elle caresse comme si c’était une marchandise précieuse, de l’autre main contre laquelle son visage se frotte pour mieux ressentir la puissance contenue. Ses pensées sont éparses et se focalisent presque entièrement autour de la virilité qu’elle sent pressée contre son ventre.

Elle était à deux doigts d’incliner la tête pour venir suçoter le pouce qui pressait contre sa lèvre inférieure quand Helel se recula d’un pas, brisant presque le cocon de sensualité qu’il avait créé autour d’elle. Pas tout à fait comme un seau d’eau froide, mais presque, la sensation aida la démone à regagner ses esprits. En partie, du moins. Elle déglutit, et rouvre les yeux qu’elle ne se souvenait pas avoir fermé.

Sans voix, elle exhale brusquement quand il annonce qu’elle est la bienvenue ici. Elle voudrait le remercier de sa bonté, mais pas un son ne quitte la gorge nouée de la succube. Elle frissonne quand elle ressent la main qui se cale dans le creux de son dos pour la guider, et elle emboîte le pas au géant qui lui fait… Presque visiter les lieux. Corona arque un sourcil devant les petites bizarreries de l’agencement, mais trouve la particularité de la demeure du Grand-Duc charmante. Elle sourit, étirant ses lèvres pulpeuses, et incline la tête quand il lui montre sa chambre.

Comme il le demande, la servante d’Andras entre en premier dans la pièce. L’endroit est décoré de façon très moderne quand on connaît les habitudes humaines. Sobre, épurée, elle respire le minimaliste. Et le sexe. Parce que c’est quand même d’une succube dont on parle. Au murs, des tableaux représentant des corps enlacés. Des femmes plébiscités, comme la Vénus d’Urbin ou les Trois Grâces, sont affichés comme une ode aux peintres anciens.

Son regard se focalise soudain sur le lit, suivant le regard d’Helel. Les « outils » posés dessus étaient singuliers. Et pourtant presque attendus. Elle s’approche d’un pas souple, sa queue fouettant l’air tandis que ses doigts effleurent la gamelle avec son nom dessus. Que ses ongles griffent légèrement le cuir des lanières, de la laisse… Et il lui demande ce qu’elle en pense ? Déglutissant, elle serre les dents un instant. En elle, deux sentiments se battent. D’un côté il y a la petite succube assoiffée de sexe, de curiosité, qui ne demande qu’à le supplier de l’aider à tester ces instruments. De l’autre, il y a la Corona qui refuse de se laisser dicter ses choix. Celle qu’elle était avant d’apprendre les règles de vie ici-bas. Celle qui se doutait que le démon prendrait grand plaisir à dompter cette flamme rebelle en elle. Ou à la tuer quand il en aurait fini avec elle si Andras foirait le coup et se faisait prendre à tenter de duper Helel.

Le combat interne fut rude. Et, malgré quelques appréhensions, c’est la succube qui gagna. Sa main se saisit du collier accroché à la laisse tandis qu’elle se tournait pour faire face au Grand-Duc. Lentement, Corona se laissa tomber à genoux à nouveau. Bien qu’une partie d’elle refusait de s’avilir de la sorte, l’instinct de la succube était plus fort. Elle porta la laisse à ses lèvres, la glissant entre ses dents pour la maintenir. Et elle appuya ses mains contre le sol recouvert de tapis confortables. Le regard fixé sur les chaussures du colosse, elle s’avança lentement, sa croupe se balançant à chaque pas, jusqu’à ce qu’elle arrive à ses pieds. Là, elle s’assit sur ses talons et reprit la laisse entre ses doigts.

« Sauriez-vous vous montrer assez généreux pour m-m’apprendre à utiliser ces… outils, Seigneur ? Demanda-t-elle d’une voix basse, butant à peine sur les mots alors que sa queue fourchue venait s’enrouler délicatement autour de la cheville du diable. »

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: mercredi 08 octobre 2025, 22:30:34 »
La succube n’en menait pas large, lors de l’attente. La bêtise de son Marquis ne cesserait de l’étonner. Mais elle était plus concernée par sa propre survie pour faire grand cas de l’habituel manque de stratégie d’Andras.

Les indices de l’approche d’Helel étaient omniprésents. Comme si le boudoir conspirait afin de créer une certaine tension pour son invitée. Sous des dehors calmes, la démone était en réalité à deux doigts de tout abandonner. Au diable le contrat qu’Andras gardait précieusement. Elle ne voulait pas mourir une deuxième fois et était presque certaine qu’elle y laisserait sa peau quand (et non pas « si ») le Grand-Duc s’apercevrait de la tromperie.

Peut-être que c’était l’aura du démon qui la faisait se questionner ainsi, réfléchit-elle avec peine en calmant les battements de son cœur tout en se préparant à l’accueillir quand la pièce cessa de trembler.

Connaissant son rang, la belle ne releva pas les yeux quand il entra. Elle ne protesta pas non plus quand la chaussure en cuir l’invita à embrasser le sol face à son propriétaire, se contentant d’obéir et de coller ses lèvres pulpeuses contre le parquet lustré (et probablement plus propre que l’entièreté du domaine dans lequel elle vivait). Elle fit de même lorsqu’il lui présenta le dessus de sa chaussure, gardant ses mains à plat contre le sol.

Si afficher une telle servilité dérangeait Corona, elle ne le montrait pas. Elle n’était littéralement pas en position de l’exprimer. Par rapport à Helel, elle n’était qu’un moustique sur le point de se faire écraser. En Enfer, elle ne représentait pas grand-chose. Qu’était une simple succube -même modérément talentueuse- face à un démon tellement haut-placé ?

Quand la main du mâle attrapa l’une de ses cornes pour la faire se redresser, relevant le buste qui jusque-là était pressé contre ses genoux, la belle ne trahit la sensibilité de ses appendices qu’avec une inspiration saccadée et un tressaillement de sa queue (jusqu’alors sagement enroulée autour d’elle). Toujours à genoux, mais relevant les yeux pour étudier les habits portés par le Grand-Duc, la succube constata que la stature de l’être face à elle était encore plus imposante que ce qu’elle aurait imaginée.

Son cœur cessa de battre quand il affirma être au courant de la raison de sa présence. Puis repartit dans une furieuse cavalcade alors que les explications et les excuses fusaient dans sa tête. Quand la raison l’emporta enfin sur sa crainte, elle songea qu’Andras avait sûrement prévenu Helel qu’il lui envoyait sa succube pour qu’il l’aide à devenir meilleure encore à ce qu’elle faisait. Sûrement.

Ses prunelles écarlate restaient fixées fermement sur ce qui se trouvait face à elle, comme si elle ne pouvait en détacher le regard. Et quand elle reprit ses esprits, et se rendit compte de la direction de son regard, la seule réaction qu’elle montra fut de dérouler sa queue et de la laisser s’étirer sur le sol derrière elle.

Elle avait le regard fixé sur son entrejambe, comme si elle dévorait des yeux la masse que le démon avait en place. Putain, pas étonnant que tout le monde en parle, songea-t-elle distraitement. Mais plus que la taille de son organe, le démon était un véritable colosse. Une montagne de muscle, à en juger par les avant-bras qu’elle pouvait apercevoir sous les manches retroussées de la chemise blanche. Dans sa tête, la comparaison avec Andras se faisait. Et elle était toute à la faveur du Grand-Duc. Helel était puissant, aussi bien physiquement que dans le domaine infernal. Il paraissait cultivé aussi, à sa façon de parler. Il était soigneux dans sa manière de se présenter, de s’habiller, alors même qu’elle n’était qu’une succube de rang bien inférieur à lui. Il avait un certain magnétisme animal, félin et prédateur, là où Andras devait forcer pour se faire obéir. Pour recevoir la « vénération » de celle dont il maintenait le contrat.

« Il souhaiterait que vous m’appreniez comment faire plier les plus réticents à tel point qu’ils vous en remercient ensuite, Seigneur, souffle-t-elle en se relevant avec son aide, sa queue venant s’enrouler autour de sa cuisse nue, s’arrêtant juste à la lisière des cuissardes ornées qu’elle portait. »

Elle n’osait toujours pas lever les yeux plus haut que le cou puissant du démon, de peur qu’il puissent lire en elle comme dans un livre ouvert rien qu’en croisant son regard.

« Je ne saurais présumer de ses intentions, Seigneur. Il m’a dit qu’il verrait ça avec vous directement après cette… Mmh… Mise à niveau. »

Sa main restait dans celle d’Helel, paraissant si fragile comparée à la taille de celle qui la maintenait. Presque malgré elle, Corona imaginait déjà cette main retenir sa gorge prisonnière. Clignant des yeux, elle ajusta la position de ses ailes repliées dans son dos et osa relever les yeux un peu plus, essayant de lire sur les traits du colosse ce qu’il pensait, ce qu’il allait décider.

« Si je m’autorisais à imaginer ce que mon Marquis avait en tête, je me dirais qu’il pensait peut-être que vous offrir l’utilisation de ma personne compterais possiblement dans la réduction de sa dette ? Mais je ne suis pas le Seigneur Andras, je ne suis qu’une humb- Mh. Une succube. Je ne connais rien de la manière dont vous régler vos affaires, Seigneur Helel, laissa-t-elle échapper en portant pour la première fois ses prunelles sur les orbes écarlate du démon. »

De manière inconsciente, Corona commençait à caresser la paume d’Helel du bout des doigts. Non pas pour l’attendrir -si jamais c’était possible- mais parce que son magnétisme était tel qu’elle ne pouvait s’en empêcher. De l’autre main, elle glissa une boucle brune derrière une oreille effilée.

« Dois-je retourner chez mon Maître afin de lui faire part de votre interrogation ? Je ne veux certainement pas abuser de votre temps si précieux, susurra-t-elle tandis que sa queue se déroulaient de nouveau, flottant derrière elle sans oser s’approcher de la carrure du démon. »

7
Le Palais Infernal / Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: mercredi 08 octobre 2025, 00:01:26 »
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Those who play with the devil's toys will be brought by degrees to wield his sword.

Corona était une succube. C’était un fait, et elle ne le niait pas. Elle refoulait ses souvenirs de sa vie mortelle, par contre, ainsi que ceux de sa métamorphose. Les premiers parce que ça ne servait à rien de s'y attarder et les seconds parce qu'elle avait honte d'avoir accepté la première offre venue. Quand elle y repense maintenant, elle aurait pu tomber sur un démon tellement mieux qu'Andras, grand marquis infernal semant la discorde et meurtrier des hommes.

Mais que voulez-vous. Elle avait signé, maintenant, et elle appartenait corps et âme au marquis Andras. Il ne l'utilisait même pas comme il le pourrait ! Semer la discorde sur terre était dans ses cordes après tout. Avec son corps, quel homme marié n'irait pas tromper sa femme sans vergogne ? Elle pourrait même monter des frères l'un contre l’autre !

Sauf que non. Andras n'avait pas le sens de la stratégie, malheureusement. Et Corona était condamnée à rester une petite succube parmi tant d’autres. Et même pas une des meilleures si on la comparaissait à celles des nobles du cercle de la luxure.

Avec un soupir, elle répondit a la convocation d’Andrasvet et abandonna le mortel dont elle sapait l'énergie.

« Vous vouliez me voir, ô Marquis ? Demanda-t-elle en arrivant, courbant l'échine pour le saluer comme il l'exigeait. »

Elle prit place à ses pieds sur un geste de sa part, et l’écouta patiemment dévoiler son nouveau « master plan » pour évoluer dans la hiérarchie. Surpris, surprise ! Pour une fois, elle figurait dedans. Mais elle avait un putain de mauvais pressentiment. Ça n'allait jamais marcher, c'était certain. Mais elle craignait que ça n'aille plus loin encore et qu’elle soit celle qui ramasserait les pots cassés. Elle ne tenait pas à être éliminée, merci bien ! Et s'attaquer à un Grand Duc comme ça…

Bien entendu, ses protestations ne servirent à rien sinon lui récolter une grande tarte dans sa gueule. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve vêtue de sa plus belle tenue officielle de succube, attendant dans un boudoir qui faisait office de salle d'attente. Fermant les yeux, elle se remémorant sa couverture. Elle devait à tout prix convaincre le Grand Duc qu'elle souhaitait profiter de son savoir-faire pour s’améliorer en tant que succube (et le meilleur c'est que ce n’était même pas faux !) et qu'elle le faisait sans l'aval d’Andras (là, c'était juste du pipeau). Elle devrait ensuite en profiter pour le distraire ET fouiller en quête de quelque chose qui puisse le faire tomber. Elle ne nourrissait pas beaucoup d'espoir pour cette partie, croisant les doigts pour se montrer suffisamment pathétique qu'il ne l’élimine pas quand il se rendra compte du stratagème.

Et c’était sans compter les plans qu’Andras avait sûrement élaboré sans lui en parler. Elle était presque convaincue qu'il était assez con pour envoyer un tueur s'occuper du Grand Duc en comptant sur la distraction qu'elle représentait. Comme si une succube de son calibre (elle avait du potentiel, elle le savait, mais elle était consciente de ses talents et de leurs limites) pouvait tellement ensorceler un Grand Duc au point qu'il baisse sa garde.

Corona se massa les tempes brièvement avant de se reprendre et de relever la tête. Il fallait qu’elle fasse de son mieux, tout simplement. Et ses talents allaient devoir être mis en pratique sous peu, à en juger par l'aura qui se faisait de plus en plus présente. Par réflexe, la succube se mit à genoux par terre, courbant l’échine ainsi qu’elle le ferait devant Andras.

« Grand Duc, salua-t-elle quand la porte s'ouvrit. Je vous remercie humblement d'avoir accepté de me recevoir. Vous m'honorez grandement. »

8
Sa première invocation solitaire ! Corona était ravie. Depuis le temps qu’on lui avait offert de renaître en tant que succube, elle n’avait fait qu’être l’ombre d’une succube plus expérimentée. Que ce soit pour les invocations, les marchés, les balades sur Terre ou les tortures de prisonnier, elle n’était jamais seule. Même pour les orgies ! (Même si, okay, c’était un peu le but de ne pas être seule pendant une orgie)

Alors quand sa mentor lui avait dit qu’elle était prête pour une petite invocation mineure en solitaire, Corona avait sauté de joie. Pour un peu, elle aurait même embrassé la succube ! Elle s’était ensuite préparée soigneusement. Elle portait peu d’atours mais ceux-ci étaient méticuleusement choisis. D’abord, des cuissardes en cuir à talon aiguille, anthracites, couvraient ses jambes jusqu’à mi-cuisse. Le bord était ouvragé, finement brodé et incrusté d’argent. Un tanga, de même teinte, couvrait sa féminité, et parait ses hanches de lacets de cuir et d’un anneau d’argent. Un bikini, de cuir également, de même teinte, englobe sa poitrine. Il possède les mêmes ornements brodés et incrusté que les cuissardes, mettant en valeur la courbe de ses seins et la pâleur de sa peau. UN fin collier d’argent ornait sa gorge, et un diadème en os recouvert d’argent ornait son crâne, entre ses deux cornes.

Celles-ci étaient lustrées avec soin, les incrustations d’argent et d’or dedans brillant de mille feux à la lueur des chandelles. Les plumes de ses quatre ailes étaient aussi soigneusement arrangés, et une cape spécialement découpée pour les laisser passer couvrait le dos de Corona. Le col de cette cape était en fourrure, et se prolongeait pour faire comme une écharpe, ou un boa, et s’enroulait à présent autour des bras de la succube.

Fin prête, elle s’était rendue dans la chambre des autels. Là, elle s’était installée sur l’un d’eux, et avait attendu patiemment qu’un mortel ne décide d’invoquer une succube. Corona était sereine. Et impatiente. Elle ne craignait pas sa première mission en solitaire. Mais peut-être qu’elle aurait dû…

Depuis quelques temps, certains démons invoqués ne revenaient pas. Ils cessaient de donner des nouvelles, et personne ne savait où ils étaient. La seule chose certaine, c’est qu’ils étaient encore en vie. Et encore, pour certains, leur nom se rayait dans le registre après quelques temps. Personne n’était capable de comprendre la raison de leur disparition. Leur seul point commun, c’était que la dernière fois qu’ils avaient été vus avait été dans la chambre des autels, à attendre une invocation.

Corona avait suivi l’affaire des disparitions d’une oreille distraite, et elle la chassa de ses pensées alors que la chaleur familière de l’invocation à venir se propageait dans son corps. Elle ferma les yeux, laissant la magie dissiper ses cellules et les reformer à un tout autre endroit.

« Qui ose m’invoquer ? Commença-t-elle d’une voix doucereuse. »

Elle n’eut pas l’occasion d’aller plus loin. A peine avait-elle fermé la bouche qu’un filet tomba sur elle, scintillant dans la lueur des chandelles, et s’intégra sous sa peau. La seule manifestation physique de ce filet était un ras-de-cou niché sous sa chaine en argent, de la même teinte argentée.

Furieuse de cette « surprise », Corona tenta de mettre le feu à la pièce autour d’elle, espérant brûler cet invocateur qui ne jouait pas dans les règles. Mais elle eut la désagréable surprise de ne pas pouvoir accéder à ce puits de magie démoniaque comme elle le pouvait depuis sa renaissance.

« Qu’est-ce que… ?! Interrogea-t-elle, une nuance de panique dans sa voix.
Silence, succube, ordonna une voix féminine, ferme et autoritaire. »

La succube tenta de répliquer, mais elle se rendit compte que son corps ne lui répondait plus. Les dents serrées, elle darda un regard furieux sur la femme qui sortit de l’ombre.

« A partir de maintenant, tu m’obéiras en tout point. Et pour m’en assurer… Ouvre la bouche ! Ordonna-t-elle. »

A son grand dam, Corona obéit. La femme fit couler le contenu d’une fiole dans sa gorge, et lui ordonna d’avaler. Puis, avec un sourire froid, elle lui commanda d’éteindre les flammes des chandelles. Furieuse, mais incapable de se révolter, la démone utilisa la magie -à laquelle elle pouvait désormais accéder- et moucha la flamme des bougies. Elle tenta de diriger le feu vers la femme, mais la magie échappa à son contrôle dès qu’elle songea à brûler celle qui l’avait emprisonnée, retournant hors de sa portée. Elle avait envie de jurer, et ne pouvait même pas exprimer son mécontentement de cette manière.

« Parfait. Suis-moi. »

Incapable de refuser, la succube suivit la femme. Les jours qui suivirent consistèrent en des batteries de tests, d’expériences, et d’observations du même acabit. Corona était incapable de refuser d’obéir à la femme, mais elle pouvait refuser quand quelqu’un d’autre que son invocatrice essayait de la contrôler. Et si elle ne pouvait atteindre sa magie quand elle songeait à blesser cette dernière, elle découvrit qu’elle pouvait y accéder quand elle songeait à tout sauf à ça. Comme pour faire s’effondrer un pan de plafond au-dessus d’elles en songeant que la pièce était trop petite.

Malheureusement, l’invocatrice s’occupa de ces failles. Avec son propre sang, mêlé à celui de la succube, elle devisa une substance qui permettait de la contrôler. Apposée sur un autre, cet autre pouvait faire de même. Pour plus de sûreté, l’invocatrice dessinait des symboles occultes de contrôle et de protection sur les sujets tests.

Quand elle s’estima enfin satisfaite, elle ordonna à Corona d’entrer dans une cage et de s’allonger dans une boîte en bois rectangulaire, ressemblant à un cercueil bas de gamme, et la recouvrit d’un drap en lui ordonnant de ne pas bouger et de ne pas faire de bruits jusqu’à ce qu’elle lui ordonne autre chose.

Bouillonnant de rage, la brunette s’exécuta. Elle ignorait combien de temps passèrent ensuite. Elle ne ressentait pas vraiment la faim, et l’ennui lui donnait l’impression qu’une heure s’écoulait aussi lentement qu’une année entière. Quand enfin le drap se souleva, elle fixa l’invocatrice d’un regard meurtrier, ignorant le jeune homme à côté d’elle. Elle détestait qu’on parle d’elle comme d’un objet. Pire, elle haïssait le contrôle que cette femme avait sur elle. Elle méprisait cette sensation de faiblesse, cette impression d’être impuissance.

Des hommes de mains s’attelèrent à sortir la cage du camion pendant que Corona frémissait de fureur, allongée, immobile, dans son pseudo cercueil. Elle brûlait d’envie de se lever, et d’éviscérer chacun de ces hommes. Elle se languissait de serrer ses mains autour du cou de l’invocatrice et de sentir la vie lui échapper lentement, en la regardant dans les yeux avec ses prunelles écarlates.

Alors qu’elle songeait à la façon délicieuse dont elle pourrait se venger de l’invocatrice, cette dernière se pencha justement au-dessus de la caisse.

« Tu obéiras à ce jeune homme, sur qui j’ai apposé les sceaux avec l’encre qui t’y oblige. Et tu ne me trahiras pas, qu’importe ce qu’on t’ordonne. Tu me tiendras au courant des faits et gestes de ce pourceau, tous les jours, susurre-t-elle en se penchant, le visage à quelques centimètres de celui de Corona. Pour l’instant, adopte ton apparence humaine, succube, et va te mettre à ses ordres. Comme je te l’ai appris, ajoute-t-elle d’un ton froid et en même temps brûlant de cruauté. »

Incapable de résister, la succube ferma les yeux. Ses cornes, et ses deux paires d’ailes pourpre, disparurent. Sa queue en pointe également, pourtant soigneusement dissimulée en étant enroulée autour de sa jambe droite. Elle était en tout point semblable, si ce n’est la disparition de ses attributs démoniaques.

Elle se releva, et enjamba le rebord sur cercueil pour en sortir. Après un regard incandescent de furie envers l’invocatrice, Corona se dirigea vers le jeune homme et s’agenouilla à ses pieds.

« Je suis à vos ordres, Maître, siffla-t-elle d’un ton venimeux. Il n’y était pour rien, mais il était protégé par « l’encre spéciale », et elle détestait devoir se soumettre à la volonté d’un mortel. Commandez, et j’obéirais, termina-t-elle en serrant les dents, incapable d’atteindre la magie pour le faire brûler comme elle le voulait. »

9
Prélude / Fiat via illorum tenebræ, et lubricum ! [Validemonisée]
« le: mardi 07 août 2018, 23:57:48 »
Identité : Corona Delilah Taddeucci.
Âge : Elle avait 22 ans, quand elle est morte.
Sexe : Féminin, indubitablement.
Race : Elle était humaine, et c'est désormais une démone.
Sexualité : Hétérosexuelle. Expérimentée.

Et sinon, c'est qui ?

Physiquement :

Corona est une jeune démone comme une autre. Avec des cornes, une queue, des ailes, et tout. Oui, enfin. Elle est sexy aussi. Pas très grande, peut-être, vu qu'elle fait un mètre cinquante les bras levés (oui, non, c'est une exagération, c'est plutôt de l'ordre du cinquante-six, avec les bras le long du corps). Mais Mère Nature a été généreuse. Elle l'a faite bien proportionnée. Avec de jolies jambes galbées, des cuisses fuselées, des hanches fécondes, des fesses bien rebondies, une taille fine, une poitrine qui n'est pas trop opulente mais qui n'est pas non plus négligeable, et des traits fins, accompagnés d'une jolie crinière brune, qui s'est parée de reflets violines avec sa transformation.

Ses traits fins, d'ailleurs, ne sont pas doux, comme ceux de sa sœur cadette. Enfin, ils peuvent l'être, bien sûr, mais elle affiche régulièrement une expression renfrognée, ou meurtrière, ou encore séductrice. Elle n'est pas innocente. Ses prunelles d'azur, lorsqu'elle était humaine, sont devenues écarlates. Ses jolies lèvres pulpeuses ont toujours leur sombre teinte grenat. Sur ses tempes naissent deux cornes pourpres striées d'or. Ses oreilles se sont légèrement allongés, ressemblant étrangement à celles d'un de ces elfes des folklores humains, et semblent avoir une ouïe et une mobilité plus développée, un peu à la manière des animaux.

Dans son dos, à la cambrure de rein qui donnerait envie à un ange de se damner, peuvent s'étirer deux paires d'ailes aux plumes pourpres et écarlates. Et, un peu plus bas, un appendice caudale vient se nicher, juste à la fin de sa colonne vertébrale. Souple, et longue d'environ sa taille, la queue se termine en pointe, tout simplement. Elle est de la même teinte que ses ailes, tranchant ainsi sur la chair pâle de sa peau.

Mentalement :

Humaine, Corona n'était pas un modèle de vertu. Là où sa sœur était douce et généreuse, elle était égoïste et incisive. Elle était égocentrique, préférant son bien-être à celui des autres. Elle ne se souciait pas vraiment de sa famille. Ils étaient là, malheureusement, pour l'emmerder. Et si au début elle était satisfaite d'être fille unique, ses parents ont eu la désagréable idée de pondre une petite sœur. Non, mais vraiment !

Décidée à s'attacher le moins possible à cette créature blondinette, l'aînée s'isolait donc, préférant mépriser sa famille de loin, et se vautrer dans ses vices en passant le moins de temps possible avec eux. Et ça, les vices, elle adorait ça. La cigarette, commencée juste pour ennuyer sa mère. La boisson, pour rendre fou son père. Le sexe, pour choquer sa pure petite sœur. La drogue, parfois, pour tester quelque chose de différent. Elle aimait être du "mauvais côté de la barrière" comme disait les flics en la ramenant à la maison, ivre morte, défoncée ou prise la main dans le sac en vol à l'étalage. Faire du mal à autrui ne la dérangeait pas. Au contraire.

Et tout ces défauts se sont exacerbés à sa mort, à son changement. Ses qualités -comme la détermination, l'audace, l'intelligence, la vivacité- sont restées, bien sûr, mais elle est devenue plus cruelle, plus avide de péchés, de mal. Elle se souvient à peine de sa vie humaine, refoulant ces souvenirs pour agir comme la bonne petite démone qu'elle est devenue.

Biographiquement :

Comme annoncé plus haut, Corona est la fille aînée d'un couple qui en avait eu deux. Sa cadette, Celestina, incarnait la bonté, la générosité, la douceur. Tout son contraire, quoi. L'une était brune, l'aînée, l'autre était blonde, la cadette. Aussi différente que le jour et la nuit. Et la brune ne se satisfaisait pas de la vie qu'elles avaient, au contraire de la blonde.

Déjà, elle était fille unique, avant l'arrivée de Celestina. Et ça lui convenait très bien. Et puis, ses parents étaient tellement vieux jeux ! Elle se faisait une joie de les défier, dès qu'elle le pouvait. Leur petite maison en bois n'était pas belle. Elle n'était même pas "de charme" comme disait les agences immobilières. Et ils espéraient qu'elle se fasse une joie d'y vivre ? Elle essayait donc d'y passer le moins de temps possible.

Quand elle n'était pas à l'école (quand elle séchait, par exemple), elle traînait avec ses amis. Elle a commencé à fumé très tôt, à l'âge de 13 ans. Elle s'est mise à la boisson deux ans plus tard. Entre les deux, elle s'initiait au vol à l'étalage, aux dégradations de biens publics, et de tout ce qui avait le don d'énerver sa famille. Et quand elle n'était pas à l'extérieur, à se dévergonder, et bien elle s'enfermait dans sa chambre, dans son sanctuaire. Elle se plaisait à enfumer sa chambre avec les cigarettes, ou avec la chicha qu'un gars lui avait dégotté. Elle passait le moins de temps possible avec ses vieux ou avec sa cadette. A quoi ça servait ? Dès qu'elle le pourrait, elle se tirerait de cette baraque moisie.

Et elle grandit, se fit arrêter plusieurs fois, se fit aussi virer de plusieurs emplois malgré les notes excellentes de son dossier scolaire (lorsqu'elle prenait la peine d'aller en cours, elle retenait assez facilement). Indiscipline, abandon de poste, insolence, vol, agression... Les causes étaient multiples. Autant que les infractions sur son casier judiciaire. Et elle devait donc rester chez ses parents, dans cette bicoque qu'elle haïssait.

Pourtant, alors qu'elle avait 22 ans, elle s'absenta plusieurs jours de la maison. Elle traînait avec des individus peu recommandables, elle s'amourachait d'un type louche, et elle se fit "légèrement" influencer. Juste ce qu'il fallait pour enfin passer à l'acte pour ce qu'elle avait rêvé depuis des années.

Elle rentra, de nuit, avec quelques bidons d'essence. Elle dévalisa le coffre des billets et des bijoux qu'il contenait. Elle arrosa la maison, du toit au plafond, avec un sourire sadique. Puis, d'abord à l'étage, et enfin au salon, elle craqua une allumette. Et tout flamba. La fumée, épaisse, âcre, montait. La chaleur aussi. Non loin de la demeure, la brune observait avec fascination les lueur orangées des flammes qui dévoraient tout sur leur passage, inconsciente des arbres tout proches qui prirent feu également.

Elle avait croisé sa sœur, et l'avait toisé d'un air narquois, sans répondre à sa question. C'était évident, ce qu'elle avait fait. Non ?

Puis, elle décida de s'enfuir, avant que la chaleur ne roussissent ses vêtements. Mais c'était sans compter sur l'incendie qui s'était propagé, et qui ravageait les arbres alentours. Elle se fit piéger par un tronc immense, mourant sur le coup.

Elle ne croyait pas à Dieu, et à ces conneries. Pourtant, elle fut forcée de se rendre à l'évidence. Son âme quitta son enveloppe charnelle, et elle aperçut sa cadette. Enfin, l'âme de sa cadette. Elle aussi était donc morte.

Puis, avant qu'elle n'ait pu esquisser un geste, des mains semblèrent sortir du sol. Elles attrapèrent ses chevilles, griffant ses mollets, et l'entraînèrent vers le sol, de là où elles venaient. Corona hurla, effrayée, surprise. Elle hurla, quand les doigts fantomatiques propagèrent des tsunamis de douleur dans son âme. Elle hurla, et elle disparut, témoin de la vaine tentative de Celestina pour l'aider.

Elle était en enfer, avec toutes les autres âmes damnées. Elle était torturée, comme toutes les autres âmes damnées. Mais, contrairement à beaucoup de ses âmes, on décela en Corona le potentiel pour devenir une parfaite petite démone. Une jolie petite succube. Et on lui offrit sa chance. On lui permit de se recréer un corps, pratiquement semblable à celui qu'elle avait perdu. On lui offrit une éternité de vice. Evidemment, elle accepta. Elle se fichait bien de son âme immortelle et blablabla. On lui proposait de se vautrer dans tout ce qu'elle adorait faire en étant vivante. Elle n'était pas débile, elle n'allait pas refuser.

Et depuis le jour de sa mort, elle n'a pas entendu parler de sa sœur. Elle n'y pense même pas, refoulant cette partie de sa vie dans un coin sombre de son esprit. Elle est bien trop occupée à s'amuser, à torturer les mortels, à récolter leurs âmes.

Autre : Boarf, magie démoniaque and co, ça va de soi. Non ? Tout ce qu'il faut pour se montrer cruelle, en plus de son imagination. Tout ce qu'il faut pour se faire plaisir, et pour être perfide et sournoise.

Fiche de Celestina : http://lgj.forum-rpg.net/index.php?topic=21400.0

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