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« le: vendredi 30 décembre 2016, 21:25:02 »
Maki observait dans le plus grand silence la scène qui se passait devant ses yeux, ses deux saphir venant à alterner entre les deux couples. Maki se devait d'apprendre des choses de sa maîtresse, afin de la servir du mieux qu'elle le pouvait, se faisant, elle ne voyait pas le serpent de la luxure s'enrouler de plus en plus autour de son corps et resserrer les anneaux de l'envie, n'ayant pas encore reçu le poison du plaisir, ni cette divine morsure qui allait certainement la chambouler. Son regard ne ratait pas une seule miette, essayant de rester le plus stoïque possible. L'insecte semblait vouloir rester confortablement dans son cocon, plutôt que de sortir et découvrir un autre monde. Maki sentait une profonde empathie avec Tatiana, pour la simple et bonne raison qu'elle était la plus proche d'elle-même. Même si elle intériorisait tout, elle ne pouvait s'empêcher de faire une projection sur des personnes qui la ressemblait. Timidité, rougeur, soumission ... Maki pensait qu'elle serait certainement dans un état similaire, d'où cette empathie avec la servante en bunny. Maki vint à avaler sa salive, elle sentait quelque chose venir en elle, réchauffer son corps, elle ne savait pas que tout cet érotisme ne la rendait pas indifférente ou plutôt ... ne tentait-elle pas de trouver une réponse en accord avec sa formation ? L'esclave n'avait pas une grande connaissance, ce manque de savoir général aidant beaucoup à brider ses questionnements, mais aussi ses réponses, ne pouvant se fier qu'à ce qu'elle avait apprit.
La scène de Metera et de Mélissa était tout aussi intriguant. Le fait de ne voir que le dos de l'une des femmes rajoutait à cette sensation déstabilisante qu'est l'esprit pervers. L'esprit humain était fait pour imaginer, concevoir, combler tout les vide d'un quelques chose. Cela était aussi applicable dans le domaine du sexe et de l'érotisme, tout ce qui n'était pas visible se devait d'être imaginé, pour donner un résultat attrayant. Maki pouvait sentir la force de la drow dans sa prise, elle pouvait sentir le fait que Metera était du genre à aimer ça, même si elle ne pouvait pas réellement comprendre tout le plaisir que l'on avait à se faire saisir de cette manière. Mais vint un autre événement sous son regard, celui du déshabillage de sa maîtresse, ce qui n'était pas une chose commune selon l'esclave. D'habitude c'était à l'esclave de dévêtir sa maîtresse, mais Mélinda en avait décidé autrement, laissant voir son corps digne d'une sculpture de Vénus, aux yeux de Maki qui fut prise d'une rougeur devant la beauté des vampires, même si elle ne savait pas qu'elle avait en face d'elle une créature de la nuit.
Le corps assez plat de Maki contrastait fortement avec celui en courbe de sa maîtresse. Le rouge aux joues de l'esclave prit en intensité, alors que la vampire vint à doucement s'installer "confortablement" sur l'esclave. Une telle proximité avec un corps nu, celui de sa maîtresse de surcroît, vint à déstabiliser grandement l'esclave. Maki ne pouvait expliquer les bouffées de chaleurs qu'elle avait, ni le fait qu'elle se sentait dans un état encore plus faible qu'à l'accoutumé, pourtant elle n'avait pas faim, sa soif était pointait le bout de son nez du fait que son corps maintenait un état d'excitation lié aux spectacles précédant. Elle sentait sa nuque et sa peau frémir au petit jeu de Mélinda, l'esclave sentait un soupçons de peur n'aître à l'intérieur de sa gorge. Elle ne savait pas ce qui arrivait, n'arrivait pas à trouver une réponse dans son enseignement, elle devait chercher une réponse, mais on lui avait pourtant bien apprit à simplement obéir.
La question de sa maîtresse n'aidait pas Maki à se calmer, elle voulu répondre, mais aucun son ne sortait de sa gorge, comme si les mots étaient retenus par un barrage qui ne laissait que le flot de l'air passer, mais bloquait le son. On pouvait voir dans son regard la lueur d'une jeune fille perdue, perdue dans la forêt des plaisirs où elle ne trouvait guère un endroit où se ressourcer. La souplesse de la vampire permit en effet à l'esclave de voir la poitrine, fort bien doté. L'esclave vint à un peu ouvrir sa bouche et gesticuler la langue, très timidement, comme pour essayer de ressentir ce baiser qu'avait Tatania.
Les mains de l'esclave se crispaient sur les accoudoirs, le serpent de la luxure ayant enfoncé ses crocs dans la demoiselle qui comprenait, bien tardivement, cette "soif" dont parlait Mélinda. Elle désirait être à la place de Tatiana, avoir aussi son lots de baiser, même si c'était pour se faire fouetter par la suite. Maki ne connaissait pas le mot sadisme, mais pouvait trouver une définition pour décrire un des caractère de sa maîtresse, douce mais sadique, tel était les premiers points que l'esclave pouvait accoler à Mélinda.
Mais elle était encore loin de supplier sa maîtresse de la soulager, même si elle avait déjà gravit une grande marche.