Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cato Sicarius

Pages: [1] 2 3
1
Prélude / Re : Commando Sheeva [Valimutées]
« le: mercredi 11 juin 2014, 19:33:24 »
Vous êtes juste moi avec une fente.
Pétasses.





























Bienvenue o/

2
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: lundi 31 mars 2014, 11:37:44 »
Avoir les yeux sous le sexe reviendrait à voir mes couilles ballotter à chaque mouvement, je prends donc les rats. En espérant que d'autres fassent pareil, ce genre de malédiction en pousserait plus d'un à fermer sa gueule  ;D

Sado ou maso ?

4
Blabla / Re : Nos fonds d'écrans!
« le: dimanche 30 mars 2014, 21:55:18 »

5
Tekhos Metropolis / Re : The Corpse's still walking [pv]
« le: dimanche 30 mars 2014, 11:48:59 »
Alors qu'il était dans un coin de la salle de bains, le canon du flingue de Sicarius reposait contre son front balayé par quelques mèches rebelles. Lui était agenouillé, l'oeil clos et les sens en alerte. C'était une sorte de "don" qu'il s'était découvert au fil de ses planques et autres embuscades tendues aux formiens comme à ses adversaires, don octroyé par sa patience et sa capacité naturelle à rester calme et immobile. En se concentrant, Cato pouvait faire marcher un peu plus efficacement encore ses sens génétiquement améliorés. Son ouïe et son odorat s'affinaient drastiquement, tout comme sa vue. Au même titre que ses armes et autres capacités plus terre à terre, ce boost de capacité avait été jusque là l'instrument de sa survie. Seul bémol, le borgne devait rester parfaitement immobile et concentré, ce qui en faisait paradoxalement une cible plus facile à aligner qu'à l'accoutumée. Mais placée correctement, l'amélioration pouvait lui sauver la vie. Quand il avait eu finit de décimer les Red Bones qui étaient restés à l'étage de son appartement, Cato s'était réfugié dans l'appartement voisin du sien. L'instinct de conservation, à n'en point douter. Silencieux et félin, les bruits lui avaient indiqués que quelques âmes marchaient dans son living et il avait voulu savoir de quoi il retournait vraiment. Alors le mercenaire s'était il caché sans un bruit, évitant soigneusement en se déplacant les angles qui auraient permis à la sniper de le trahir. Puis, une fois que le mâle s'était estimé à l'abri (temporairement, il ne se faisait pas d'illusion), il s'était concentré et montré des plus attentifs.

Les femmes étaient très bien organisées, leurs actions coordonnées par un leadership efficace. Deux paires de pas s'étaient dispersées dans l'étage sans que Cato puisse saisir l'endroit où elles se trouvaient, mais il imaginait sans peine qu'elles lui bloqueraient toute voie de retrait. Sans parvenir à déterminer leur emplacement exact, c'aurait été de la folie que de se replier. Une personne au moins restait dans l'appartement, qui était devenu très silencieux. Trop silencieux. On l'attendait et en l'état, le borgne ne voyait pas comment entrer sans se faire repérer et rapidement se faire capturer. Sans oublier les junkies défoncés qui redescendraient tôt ou tard du toit et qui manqueraient d'acculer tout ce petit monde...
Il fallait qu'il se bouge, et vite.

Usant de tout son talent, Cato se déplaça enfin le plus discrètement possible dans l'appartement. Vérifiant avec soin son emplacement pour ne pas se faire voir de la sniper, le mâle passa de pièces en pièces en faisant le moins de bruit possible et en marquant quelques poses pour tendre l'oreille afin de percevoir un éventuel mouvement dans sa direction. Rien ne semblait venir et ce fut sans encombres que le borgne arriva dans la cuisine, allant directement chercher la petite bouteille de gaz qu'il avait déjà utilisée chez lui lorsque le charivari avait débuté. Un bis répétita amélioré, en quelque sorte.

Clong clong clong clong clong fit la bouteille en roulant en ligne droite depuis la cuisine vers la salle de bain, le bruit de roulement couvrant le Pshhhiiiiiiiiiiit qui s'échappait de son bec ouvert. Cato savait que cela serait entendu, que le fait qu'il se relève pour faire rouler la bouteille serait perçu. C'était volontaire de la part du mercenaire : il ne cherchait pas à tuer celles qu'il prenait pour des tekhanes, qui ne voulaient que le capturer. Ceci étant, le borgne n'aurait pas pleuré leur sort si elles venaient à se faire prendre dans des dommages collatéraux comme par exemple l'explosion d'une bouteille de gaz.
Cette dernière buta contre le mur et Cato tira dessus pour la faire sauter. Dans un vacarme assourdissant, la déflagration emporta le mur qui séparait la salle de bain de sa propre chambre, mangeant même sur les chiottes placées à côté. Lui s'était réfugié derrière un pan de mur et s'était élancé dès qu'il en avait eu l'occasion.

Comme une flèche, le borgne traversa l'appartement mitoyen au sien et se rua vers l'ouverture créée pour débarquer à la place de son lit qui avait été soufflé par l'explosion. Arme au poing, le mercenaire n'avait prit que le temps de vérifier les alentours directs avant de se rendre dans le salon pour récupérer son épée, effectuant des déplacements volontairement erratiques. Rester en mouvement pour éviter que le sniper ne puisse le viser efficacement. C'était peu de choses, mais ça restait une manoeuvre cohérente le temps de trouver un abri. Sa main se referma sur le fourreau de son épée et il l'installa sur son dos grâce à la sangle prévue à cet effet avant de se jeter -encore une fois- dans la cuisine.

- Ils sont sûrement entrain de redescendre. Le borgne parlait assez fort pour être entendu, sans savoir où se trouvait celle qu'il savait encore dans l'appart'. Soit on joue en équipe, soit je descends tous les connards qui se trouveront sur ma route vers la sortie d'ce taudis, toi et tes petites lécheuses de chattes y compris. Une seule offre, une seule réponse. Vite.

Qu'elles considèrent ça comme leur meilleure option où un superbe foutage de gueule importait peu à Cato. Puisqu'elles n’œuvraient qu'à sa capture, les femmes pouvaient se poser momentanément en alliées et même lui acceptait cet état de fait ô combien déplaisant. Dans le cas contraire... Bah. Il en tuerait le plus possible, même si il devait se faire baiser en tentant de génocider tout une équipée de connards et une escouade commando. Ses chances étaient proches de zéro, mais le borgne n'en avait cure.
Ca serait une mort qui aurait quand même une foutue putain de bonne gueule.

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 mars 2014, 10:56:09 »
Bouseux ?

*tousse*

Bonjour bonjour :D

10h58

7
Si ses balles n'avaient pas transpersé l'inconnu de part en part sans lui faire de mal, Cato n'aurait pas accordé une grande attention à son étrange vis-à-vis. Déjà parce que le borgne n'était pas homme à faire la conversation (trop parler finissait par l'emmerder et le poussait à mettre un point final aux échanges) et ensuite parce que con à lunettes serait crevé depuis deux bonnes minutes déjà, Cato penché sur lui pour lui faire les poches en espérant y trouver quelque chose d'intéressant. Malheureusement, le mercenaire semblait ne rien avoir à opposer à l'étrange courant d'air et se devait bien de composer avec son bavardage et ses manières à la con.
Il se présenta comme étant le "Cavalier du Vent", sorte de martyr moderne dont on ne s'attardait apparemment pas sur l'existence. Quant à sa nature réelle, le Cavalier se refusa à la réveler et Cato ne s'en formalisa pas. Il n'aurait rien dit non plus, à sa place.

- Je m'appelle Ferme ta gueule, répondit-il. Bonsoir, ferme ta gueule.

L'inconnu pouvait être content : il avait le droit à de l'humour selon Cato Sicarius, denrée rare sur ce monde comme sur l'autre. L'enrobage était drôlatique mais le fond franc, puisque le dit cavalier parlait trop pour quelqu'un d'aussi taciturne et distant que le borgne. Il écouta le reste des révélations qu'avait à lui faire Thibault. Des portails vers un autre monde, une ville qui en était criblée... C'était une drôle de situation, que le borgne ne crut qu'à moitié. Pourtant, dans les tavernes d'Ashnard et de Nexus, on parlait parfois de cet "autre monde", miroir déformé de Terra et de ses sociétés. A moins que ce ne fut le contraire ? Cato regarda à droite puis à gauche, avant de consentir à répondre.

- Non et ça m'emmerde d'être là.

Son oeil arrêta son balayage en direction de la ville dont les lumières vives brillaient au loin. Cato estima qu'il y serait en peu de temps et décida de s'y rendre, considérant qu'il y serait toujours mieux que paumé sur un port avec un mec qui avait plus que bagou qu'une vieille pute n'avait de poils à la chatte. Tournant les talons, le mercenaire entama sa marche vers Seikusu.

- Tu causes trop, se contenta t'il de lancer à Thibault par-dessus son épaule.

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 27 mars 2014, 17:35:15 »
4 RP, deux tapés. Les deux autres demain. Je suis plus régulier que je ne le pensais, je dois dire.

Et One Piece Z est pas trop mal ^^

17h37

9
Tekhos Metropolis / Re : The Corpse's still walking [pv]
« le: jeudi 27 mars 2014, 17:33:08 »
Le borgne avait atteint sans aucun mal l'étage qui précédait le toit, mais savait pertinemment que la situation allait très rapidement se corser un peu. Quand la grenade explosa, l'immeuble sembla vibrer sur lui-même. Adieu son appartement, adieu les deux pétasses en combinaison qui pendaient contre la facade comme des glaviots à leurs filets de morve. Ni les lieux ni les filles n'étaient pour Sicarius une grande perte, même si le fait d'avoir très certainement perdu ses rares fringues avait tendance à l'emmerder un peu. Dévalant les escaliers sans effort, le mercenaire profita de l'accalmie pour vérifier le chargeur du Vanguard. Un peu plus de la moitié des projectiles étaient encore dans le magasin et une pleine réserve battait contre son holster. Pas de quoi abattre tout ce qu'il restait des Red Bones, d'autant que la tour grouillait de petits fouteurs de merde affiliés à divers gangs qui allaient très vite s'exciter quand ils comprendraient qu'on leur faisait de cet immeuble qu'ils considéraient tous comme leur terrain de jeu une sorte de stand de tir aux pigeons. Si ils pigeaient que les filles de la facade appartenaient aux forces armées matriarcales, ces petits cons ne feraient pas de quartier. Et la vue de l'hélico les exciterait d'autant plus.

Dans un vacarme d'acier violemment claqué contre le béton, la porte de l'escalier inter-étage s'ouvrit à la volée un ou deux étages en dessous de Sicarius. Vu le bruit que faisaient les pas qui se pressaient dans les marches, c'était un véritable petit troupeau qui se ruait certainement vers le toit. Pas cons, les mecs avaient compris que les filins des deux gonzesses devaient être raccordés aux hauteurs et s'y ruaient donc dans l'espoir de faire un carton. Si Cato n'avait rien contre l'idée, elle lui posait tout de même un souci : elle mettait ces abrutis sur son chemin et il n'aurait pas assez de balles pour les descendre tous, même en comptant sur l'étroitesse de la cage d'escalier qui annulait l'avantage de leur nombre. Alors le mercenaire entreprit d'embrasser la solution la plus évidente, la plus pertinente : il s'engouffra dans la porte de l'étage qui le séparait des membres du gang, la refermant sur lui juste à temps. Il entendit les gars monter en parlant d'un "Putain d'enfoiré de sniper de sa mère la pute"

<Y'avait quatre filins qui pendaient du toit. Au mieux, la grenade en a explosé deux. J'pas vu les autres... Donc, y'a possiblement un duo qui reste au moins en course. Plus le sniper et le pilote de l'hélico, même elle ne s'posera pas dans ce coin pourri. Si elles viennent pour moi, elles lâcheront pas l'affaire comme ça. A moins que les gangs ne leur mènent la vie dure et que ça devienne chaud à tenir. On va voir ce que les commandos ont dans le froc, alors.>

Les bruits de pas s'étaient enfin éloignés de la porte. Cato l'ouvrit avec prudence, canon en avant, pour s'engouffrer une fois encore dans la cage d'escalier qui allait l'amener à son étage. Valait mieux pour lui qu'il fasse vite, parce que les crétins qui venaient de se tartiner les marches jusqu'au toit auraient tôt fait de redescendre si personne n'était là-haut pour les occuper. Et si ils revenaient dans le jeu alors que le borgne était dans son appartement aux prises avec les Red Bones, la tenaille dans laquelle il se trouverait prise ne lui ferait aucun cadeau.
Il arriva devant le battant qui le séparait de son étage, qui bruissait sourdement du vacarme que les flingues et les cris de rage et de colère produisaient en se mêlant. Ça grouillait d'emmerdeurs sous drogues bas de gamme, à n'en pas douter...

Silencieux et patient, Cato ouvrit la porte de l'étage en espérant ne pas se faire repérer. Par chance, le seul type alors présent s'était retourné pour parler avec un de ses potes situés derrière et Cato n'eut pas beaucoup à faire pour lui trancher la gorge à l'aide du couteau volé à la petite nana sur laquelle il s'était accroché pour ne pas tomber dans le vide, avant de balancer son cadavre dans la cage d'escalier, laissant le corps exangue se briser dans la chute qui le propulsait contre les marches. Ceci fait, l'homme s'enfonça dans le corridor et abattit la seconde de ses cibles en lui lançant le poignard en plein coeur. Son comparse le plus proche se retourna alors mais les balles dont le plomba Sicarius le réduisirent au silence tout en alertant ses potes, qui se retrouvèrent prit sous le déluge de feu que le borgne fit pleuvoir sur eux. Chacun son tour, à ceci près que lui visait pour tuer.

Une fois ce petit groupe décimé, il pourrait se rendre à son appartement pour aller chercher son épée et une paire de godasses. Pour l'extraction hors du guêpier qu'était devenu l'immeuble, le borgne aviserait plus tard. Chaque épreuve en son temps, après tout.

10
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: jeudi 27 mars 2014, 16:54:02 »

11
Ville-Etat de Nexus / Re : Entre gage et promesse. [PV]
« le: jeudi 27 mars 2014, 16:51:20 »
L'épaisseur du gland gorgé de sang s'aventurait déjà entre les monts du séant rebondi et charnel de l'Indocile, serpent vicieux cherchant le premier terrier à venir infiltrer. Cato ne visait rien de particulier, ni même un peu de plaisir. Lorsqu'il avait recours au viol, ce n'était pas tant pour l'acte sexuel que son côté avilissant et humiliant. Forcer une femme à geindre de terreur et de honte en enserrant le volume épais de sa queue par contrainte était pour le borgne une façon plus sûre d'attendre l'extase orgasmique que ne le serait probablement une union "simplement" consentie. Il passait sa frustration et sa colère sur la pauvre victime soumise à ses pulsions sordides et ne recherchait pas d'autre satisfaction que la destruction de la fierté et de l'honneur de sa proie. Le résultat de sa "performance" ne l'intéressait pas et qu'il soit un bon ou mauvais amant n'était même pas un point de considération qu'il abordait alors qu'il enfilait ses centimètres de chair dans une matrice non-consentante. Forcer, souiller, détruire. Rien d'autre.
La brune avait éveillé un certain désir chez lui, pourtant. La vision de son corps nu nimbé par la lumière tendre de la lune et des étoiles l'avait excité et lui avait martelé que si elle avait été tekhane, cette chienne lui aurait marché dessus comme toutes les autres. Alors Cato n'avait pas daigné lui laisser une chance de se défendre, la faisant expier pour le simple fait d'être une femme. A son oeil, c'était une justification des plus correctes.

Une troisième option ? Le calme de la voix qui avait évoqué cette possibilité avait stoppé la course de la tête phallique à l'instant même où celle-çi était venue buter contre l'oeillet secret de la brunette. Qu'envisageait-elle de faire ? Que POUVAIT elle faire ? Le mercenaire comprit une seconde trop tard qu'il avait fait une erreur en ne veillant pas à s'occuper du bras laissé en liberté, pensant que les coups de poing auraient suffisamment sonné la belle pour qu'il puisse la saillir sans qu'elle ne présente une réelle défense. Le pétrole de la lampe imbiba les draps et Sicarius se retira en un éclair, sa sagacité lui évitant de se retrouver en proie aux flammes qui avaient surgies sans source visible. Son bond lui avait collé le dos au premier mur venu en laissant tout le loisir à la femme de reprendre contenance... Après être parvenue à lui prendre son arme ! Le mercenaire s'en rendit compte quand il tenta lui-même de s'en saisir, ses doigts aux ongles sales et cassés se refermant sur le vide. Loin de se démonter, le tekhan continua son geste en levant sa jambe, venant dégainer la dague qu'il gardait toujours dissimulée dans sa botte. Un mouvement de poignet plus tard, la lame était tenue par la pointe pour être lancée vers une cible dont les courbes affolantes se découpaient dans les flammes dansantes.

- Je ne vais pas fuir. Je ne vais pas vous tuer non plus.

Cato ne répondit pas, préférant focaliser sa seule rétine sur le point vers lequel il envisageait de planter Mélisandre. Déjà, ses muscles se tendaient et ses nerfs se préparaient à transmettre l'ordre de lancer la dague vers la cible en s'assurant d'y mettre assez de force pour faire mouche ou tout au moins distraire l'attention de la fuyarde. T   ant pis pour les flammes qui dévoraient déjà le bas de sa cape de voyage, heureusement encore gorgée de l'eau pissée par l'orage qu'il avait essuyé un peu plus tôt. La chaleur serpentait sur sa peau balafrée, la rougissant toujours un peu plus à chaque seconde qui passait. La fumée lui piquait le nez et la gorge et serait bientôt assez épaisse pour lui boucher la vue. Quoi qu'il décide de faire, le borgne aurait à vite l'accomplir. A la seconde où son bras allait s'étendre pour faire en sorte que la dague traverse la pièce enflammée et le corps de la femelle, cette dernière fit preuve d'une audace que Cato n'avait encore jamais croisé. Dans un culot fantastique, Cairn s'était déclarée prête à se brûler seule la cervelle.

Un autre aurait peut-être fondu devant cet acte inattendu, presque chevaleresque. Lui se contenta de laisser un bruit de langue agacé sortir d'entre ses dents, jaugeant comme il le pouvait la sincérité de la menace. En temps normal, sûrement aurait-il jugé avec discernement et agit immédiatement en conséquence. Hélas, la chambrée tranformée en antichambre infernale commençait à le rôtir. La chaleur devenait de plus en plus lourde à supporter et le borgne avait comme la désagréable impression que ça et là, sa peau cloquait déjà. Le décompte du temps qu'il pouvait encore tenir dans la pièce avait commencé, s'égrainant à une vitesse folle.
Elle lui proposait de le... Suivre ? C'était là une bien curieuse déclaration, aussi inattendue que douteuse. Bien entendu, Cairn posait ses conditions. Lui laisser le flingue. Ne pas la toucher. Le borgne toussa, sa gorge agressée par la charge âcre qui se dégageait du mobilier enflammé. Son oeil le brûlait, la pointe de ses cheveux était à présent un souvenir. Et sa cape ne tarderait pas à être un linceul embrasé. Pourtant, du mieux qu'il le pouvait, l'homme garda de son éternel flegme quand il commença à répondre. Les dommages du feu pesaient, le faisaient de plus en plus souffrir. Pourtant, Sicarius refusait obstinément de le laisser paraître. Avec moins d'aisance qu'à l'accoutumée, il fallait bien le dire.

- Je ne chassais pas ta tête, je ne comptais pas sur la prime. Tu pourrais te faire sauter le crâne que ça me laisserait indifférent.

C'était vrai. Son chemin avait croisé le sien par hasard et comme il n'envisageait pas spécialement d'encaisser la monnaie, Cato considérait ne pas perdre grand'chose à la laisser se suicider pour lui échapper. A part le Vanguard, qui lui avait coûté une petite fortune et qu'il ne pourrait maintenant plus aller récupérer si le cadavre de Cairn venait à tomber dans les flammes... Dans lesquelles d'ailleurs elle semblait bien à l'aise. L'heure n'était toutefois pas aux spéculations.

- On va aller à Ashnard. Pour voir ce que t'as dans l'estomac et ce que tu me prépare sur la route. Parce que tu n'proposes pas ça pour la beauté du geste, hein, pétasse ? Je n'te toucherais pas tant que tu serais en mesure de m'en empêcher. Ne baisse jamais ta putain de garde, à aucun moment. Et garde en tête une chose. Il s'arrêta pour tousser. Peu importe ce qui se passera, si je dois crever tu m'accompagneras. Oooh oui, tu peux en être absolument certaine.

Il n'était plus possible pour lui de tenir dans cet enfer délimité par quelques mètres carrés. En guise de bonne foi, le mercenaire prit quand même le temps de ranger son couteau de là où il l'avait tiré, constatant qu'une cloque déformait déjà le dos de sa main. La tendant quand même à Cairn, il lui fit signe de suivre et se tourna vers la fenêtre dont il défonça la vitre à coups de poing avant de se propulser au travers, comptant sur sa résistance pour encaisser le choc contre la terre détrempée qui reposait sous les tailles où il avait campé. Rageur, le borgne l'était. Contraint de fuir la chambre ainsi, il laissait à sa proie une porte ouverte pour lui échapper.

Toutefois, le feu qui se propageait alerterait vite les gardes du domaine, si ce n'était pas déjà fait. Sicarius devait penser à une façon de prendre la fuite et envisageait déjà de voler l'étalon dont Cairn lui avait parlé un peu plus tôt. Sans trop compter sur la parole de l'esclave en fuite pour autant, le borgne s’accordât dix secondes à l'attendre sous la fenêtre. Passé ce délai, il jouerait la fille de l'air et se promettrait de se mettre en chasse si Mélisandre venait à lui filer aussi bêtement entre les doigts.

Pour de bon, cette fois. Et pas pour la prime, mais pour la chose à laquelle le Black Raven accordait le plus de valeur sur ce monde pourri : l'honneur. Le sien.

12
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 27 mars 2014, 08:20:04 »
Sauve, sauve. Moi j'encaisse les bénéfices. Bombe la poitrine et sourit aux pervers en montrant tes chaînes.

08h22

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 27 mars 2014, 08:07:06 »
*prend Ata sous le bras pour aller la revendre*

C'est bien ça, continue à dynamiser le truc.

08h09

14
Tekhos Metropolis / Re : The Corpse's still walking [pv]
« le: mardi 25 mars 2014, 16:29:16 »
La voix issue du contre-bas l'étonna à moitié mais Cato ne prit pas le risque de baisser les yeux vers l'origine de cette dernière, préférant garder l'oeil sur la jeune femme en combinaison militaire à laquelle il était accroché. L'intervention du troisième larron visible de la scène eut au moins le mérite d'arrêter son décompte à 6, bien qu'il gardait soigneusement le canon encore chaud du Vanguard posé contre le dessous de la mâchoire de celle contre laquelle il pendait. D'ailleurs, il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus. Même lui ne pouvait indéfiniment se tenir d'un bras dans le vide alors que ses presque cent kilos et la force de gravité l'entrainaient conjointement à aller rouler une pelle au macadam, quelques trente mètres plus bas. L'effort que produisait Cato était à chaque seconde plus intense mais son visage de salopard renfrogné n'en montrait rien. La commando sentirait peut-être la puissante tension du bras qui lui entourait la taille, ou celle des muscles du corps ainsi si sollicité, mais elle ne verrait rien de particulier sur les traits froids de Sicarius.

- Si toi et ta pétasse rampez sur ma façade sans intention de m'arrêter, c'est qu'vous avez besoin d'moi. Alors tu prendras pas le risque d'me faire tomber. Surtout que t'es assez maligne pour savoir que c'est sur ta grande gueule que j'me ramasserais au passage et que ça serait risqué pour toi.

Les cris dans l'appartement étaient rendus indistincts au mercenaire vu la puissance du vent qui soufflait, mais la détonation qui suivit fut un argumentaire suffisant pour décider le borgne à se bouger. La position était de moins en moins utile et menaçait de devenir un véritable nid à emmerdements si il ne se bougeait pas le cul pour en changer. Les tirs qui fusèrent alors en défonçant les murs autour de son perchoir et lui le firent enfin réagir et ce fut à contre-coeur qu'il rengaina son arme dans le holster qu'il portait encore à la ceinture, s'aidant ainsi de son bras libre pour assurer sa prise sur la soldate. Ses doigts jouèrent sur le corps de Jessica comme pour l'explorer, s'attardant un vague instant sur ses seins avant de trouver ce qu'il cherchait : le couteau de combat de la belle. Il en chassa la main qu'elle avait posé dessus ("bien vu", pensa t'il) avant de le dégainer pour le coincer entre ses dents par la lame. Dans une manœuvre des plus périlleuses, Cato arriva à attraper la corde au bout de laquelle pendait la tekhane et s'y accrocha de toutes ses forces. Tirant sur ses bras et posant ses pieds nus sur le dos de Jessica, le borgne se servit d'elle comme d'un marche-pied pour commencer à remonter le long du filin tactique par ses propres moyens.

Levant l'oeil, Sicarius ne manqua pas de remarquer le jeu de cordes et de mousquetons qui avait permit aux deux foutus suceuses d'arriver jusqu'à son appart'. Pourquoi en avaient elle après lui ? Il verrait ça plus tard, se contentant d'accomplir les derniers mètres de l'ascension qui l'amena enfin sur le toit, où il prit quelques secondes pour souffler. Même son corps amélioré avait été mit a rude épreuve et il avait besoin d'un temps mort pour s'assurer que ses muscles n'allaient pas le lâcher. Cato repéra l'hélico un peu plus loin, sans s'en soucier réellement. Pour le moment, le mercenaire n'avait que deux choses en tête.

Récupérer son épée, et faire leur fête aux connards qui avaient réduit son studio insalubre à un champ de bataille.
Armé de son flingue et du couteau volé à la tekhane pendue contre le mur, l'ex Black Raven fonça vers la porte des escaliers qui menaient du toit au reste de l'immeuble, bien décidé à faire un carnage.

15
C'était une histoire à rendre dingue l'homme pourtant raisonnable et mesuré qu'il était. Rien, il ne percevait absolument rien ! Le borgne avait des sens bien supérieurs à la plupart des hommes et avait apprit avec le temps à en tirer le meilleur parti et cela lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises par le passé. Là, il avait compté sur eux pour débusquer l'auteur des paroles qu'il avait entendues venant de derrière lui. Posté comme pour supporter une attaque qui ne semblait pas vouloir venir, Cato avait usé de son ouïe des plus fines pour tenter de percevoir un son. N'importe lequel. Il avait fait chou-blanc et s'était rabattu sur la vue, son oeil unique fouillant le paysage à proximité en espérant accrocher une forme singulière, une couleur trop vive, un mouvement inopiné... Là encore, rien ne s'était manifesté à part la légère brise teintée d'iode qui passait nonchalemment sur le port en lui agitant les cheveux.

Prêt à bouger -il le faudrait bien, après tout !- Cato se décida à esquisser une action lorsqu'une personne se matérialisa à moins de trois mètres sur sa gauche. "Matérialiser" était, au grand dam du borgne, le terme le plus adéquat pour qualifier l'apparition qui s'était fait depuis le néant de ce coin du quai qu'il arpentait depuis son arrivée. Bien plus surpris qu'il n'avait coutume de l'être, Sicarius tourna la tête vers l'inconnu et ouvrit un oeil presque rond d'étonnement avant de réagir comme à son habitude. Avant que le type n'ai terminé sa tirade, le mercenaire avait brandit le canon de son arme et l'avait fait hurler de deux détonations qui claquèrent superbement dans l'air du soir. Les tirs avaient été faits rapidement mais plutôt bien calibrés : un arracha une partie du visage du type, l'autre lui perça un trou dans l'estomac... Sans que cela n'ait un seul effet, les munitions passant au travers du petit mec sans sembler l'inquiéter.

L'oeil de Sicarius resta planté sur celui de l'inconnu tandis qu'il se résignait à abaisser le canon encore fumant du Vanguard. Inutile de gâcher davantage de balles. Sa main restée disponible s'était posée sur la poignée de son épée mais Cato avait l'intuition que la lame vibratoire ne serait pas d'une plus grande aide ici. Contrarié, le borgne fit claquer sa langue contre son palais. Ce fut d'une voix emprunte d'un léger agacement qu'il s'adressa alors à l'homme.

- Tu es qui, merdeux ? T'es quoi ?

Finalement, il quitta sa posture défensive pour se redresser sur ses deux jambes et faire un peu plus dignement face à l'inconnu qu'il ne lâchait pas de l'oeil.

- Et j'suis où, là ?

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