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« le: samedi 16 novembre 2013, 12:19:07 »
Ashnard, ses partisans l'appelle l'Empire Eternelle, ses opposants l'Empire Sauvage. Il ne s'agissait là que de petit surnom, n'ayant pas encore eu le temps de mettre un pied sur le territoire de Nexus. Mes rencontre précédentes m'avaient mise en garde sur cet Empire, mais pas uniquement. On y racontait bon nombre de chose, comme par exemple la domination d'un empereur qui se voulait immortel. Ma mère aurait été bien triste de savoir qu'un être aussi abjecte pouvait régner sur autant de vie et décider de les réduire à néants pas simple fantaisie. Ne croyez pas pour autant que je face une ovation à nexus, même si leurs systèmes semblent plus "civilisé", il n'en reste pas moins que tout esclave était considéré comme un simple objet de décoration, une honte, une horreur. En écoutant les rumeurs et les explications de mes rencontres, je ne pouvais que contrôler cette rage en moi. Ma mère et mon père étaient des sages, car il était certains qu'une petite nation comme le notre ne pourrait supporter l'assaut de ses deux pays unis, même si cette opportunité semblait peu probable. Je ne pouvais que souhaiter que ses deux nations viennent à s'auto-détruire, ainsi cela mettrait fin à l'esclavage. Mais trêve de rêverie et de fausse joie.
Cela fait une semaine que j'ai franchi la porte, fortement gardée, de l'Empire sanguinaire. Mon passage ne fut pas sans accroc, tout d'abord le fait que je sois marqué comme originaire d'un secteur neutre à la bordure des deux nations posait un léger problème, sans doute s'imaginait-il que j'étais un espion. Ensuite il y avait ma race, un sorcier et mon titre, chevalier, bon nombre de soldats me portèrent un regard des plus méprisant,que je répondit par une expression neutre, mais suffisant pour qu'ils ne sortent pas leurs armes. Le douanier voulu m'imposer une pierre absorbant mes capacités, chose que je dus refuser exprimant clairement que la nation d'Ashnard était réputé pour leur coupes-gorges et que ma rapière serait de peu d'utilité sans ma magie. Vint la première altercation, heureusement un général me fis passer en échange de quelques pièces. Cela m'a dégoutté de devoir payer pour passer, mais c'était un mal nécessaire. Demandant conseil pour savoir où je pourrais dormir, une charmante demoiselle vint à me proposer sa taverne, il m'avait tout de suite paru évidant qu'il s'agissait d'une esclave, son regard, ses gestes transcendant sa nature, si j'avais fini par accepter cela était pas simple pitiés, qui sait ce que le tavernier aurait fait si elle était revenue bredouille.
Le tavernier avait essayé de me rouler dans la farine, comme tout arnaqueur de bas étages, seulement il se ravisa rapidement quand il sut que j'avais un passé martial et des capacités magiques qui pourrait, à défaut de le tuer, lui causer de grave blessures, ce qui serait altérer son travail. Le soir même de mon arrivé un homme vint à se montrer trop entreprenant avec l'esclave, ayant visiblement bu plus qu'il ne pouvait le supporter. Mon impulsivité m'a poussé à agir rapidement et lui demander de quitter les lieux pour décuver et que s'il voulait une femme il n'avait qu'à aller voir une fille de joie. Le pauvre homme ivre n'eus pas le temps de sortir son arme que déjà avais-je lancé mon sort pour l'éjecter de la taverne. Cette épisode me valut de l'estime auprès du tavernier qui me proposa un marché correct, en échange de dégager les trouble-fête il m'offrait le logis et le couvert. L'échange était rentable pour le marchand, il faisait de grands économie et moi je pouvais loger et manger comme bon me semblait.
C'est ainsi que le troisième jours j'ouïe dire des ragots qui m'interpellèrent. On parlait d'une créature, une vampire, qui faisait a collection d'esclave, rien que le terme "collection" me faisait bouillir de rage, comment des êtres pouvaient comparer la vie d'une personne à celui d'un meuble ou d'une tasse de thé. Mais je n'interrompis pas les conversations, cette personne semblait clairement mauvaise et ils me fallait des informations pour savoir comment m'y prendre pour l'approcher. J'appris donc par ses interminables discutions que cette vampire se nommait Mélinda Warren. Elle avait un pénis, cette information ne me rebuta nullement, il était courant dans notre pays d'avoir des hermaphrodites, la magie et les sciences pouvant permettre aux personnes d'avoir le sexe de l'autres en complément ou en remplacement. Peut-être était-ce ce membre en plus qui lui donnait son caractère dominateur, si elle n'était pas une esclave je compatirais à cette douce illusion, mais elle avait un harem d'esclaves, ce qui ne pouvait que s'attirer ma soif de jugement. La preuve de sa puissance était sans doute ses horribles banderoles publicitaires, comment une personne pouvait avoir aussi mauvais goût en terme d'image sociale. Le point le plus positif était que la vampire ne pouvait pas pratiquer la magie, il fallait cependant se méfier de ses capacités, sans parler de la bonne protection qu'elle avait autour d'elle. Les chiffres étaient tellement différents que faire un comptage des unités chargés de la protéger se trouvait difficile, sans parler de sa demeure qui devait être chargé de sortilège pour détecter l'intrusion ou l'espionnage. De nombreux notables ashnardiens avaient visiblement des liens avec cette vampire, sans doute le fait de pouvoir profiter du harem, qui sait ce que ses sauvages sont capable de donner en échange de protection. Quoi qu'll en soit cette surprotection me donnait presque des scrupule à m'attaquer à une personne qui semblait plus faible que ce qu'elle semblait vouloir montrer, mais les vampires sont réputés pour leurs intelligences et leurs grand âge, la méfiance était donc de rigueur.
Aujourd'hui est pourtant le grand jour, je prend un bon repas, me lave, tout en demandant au tavernier des sels pour que ma peau soit saine. J'allais faire face à Mélinda, il me fallait donc être le plus propre possible pour ne pas déroger à mon statut de chevalier et aussi de prince. Il y avait peu de chance qu'elle soit au courant de mon investigation sur elle, je n'avais abordé personne pour demander des informations sur elle, j'ai simplement tendu l'oreille pour écouter les ragots. Une fois propre je m'habille, laissant ma rapière sur ma hanche pour être crédible. J'informe le tavernier que notre contrat se fini ici même et en cet instant, bien sûr il voulut que je continu de protéger son lieu de travail, mais ma réponse fut catégorique, j'étais un chevalier errant et comme le nom l'indique, je ne pouvais rester trop longtemps dans un même lieu sans que cela ne soit suspect. Le tavernier fini pas céder, j'aurais put lui donner ma pièce de platine pour racheter l'esclave, mais cela aurait été compromettre ma mission, j'irais la rechercher plus tard et offrir à cette femme l’opportunité de vivre dans une nation plus humaine.
Trente-six minutes de marche furent nécessaire pour arriver devant la demeure de la vampire, où était aussi logé le harem. Les gardes stoppèrent mon avancé, comme tout bon garde qui se réspecte ils contrôlèrent mon identité, le but de ma visite et la dangerosité de mes objets.
Je répondis aimablement tout en présentant ma fiche d'identité, que je venais pour chercher auprès de cette Dame une possible quête à initier en son nom, que n'étant qu'un chevalier errant je souhaitais accomplir des prouesses et qu'une femme aussi renommée et puissante pouvait m'apporter que de bonne chose. Les gardes semblèrent dubitatifs, mais très vite un valet fut envoyé auprès de la vampire, elle devait savoir que les chevalier errants ne cours par les rues et que ses derniers ne cherchaient bien souvent que de la richesse pour s'installer paisiblement dans un coin paumé. Pour moi la raison était tout autre, il fallait que je m'approche d'elle, que je passe tout les sortilèges par la voie de l'invitation de la maîtresse de maison. Les sort de protections marchent généralement tous de la même manière, sans invitation volontaire de la personne le sort est actif, une fois l'invitation formulée je n'aurais plus de soucis à me faire sur ça.
J'attendis un long moment, sans doute était-ce simplement mon attention qui était à son comble, mais le temps me paraissait excessivement long, elle ne pouvait pas remettre en doute les papiers, si les informations étaient factices, le papier, la signature et le tampons étaient tous véridique. Je ne fis aucun geste, devenant presque une statue, voulant démontrer mon entrainement militaire de cette manière, dans le cas où la vampire me fixait d'une des nombreuses fenêtres. Finalement une servante se mit à donner un message aux gardes qui retirèrent leurs haches de batailles de mon chemin. La demoiselle vint à me demander de la suivre, disant que sa maîtresse souhaitait accéder à ma demander et désirait s'entretenir avec moi. Je ne fis nullement attention aux murs et leurs décorations, pas besoin d'en savoir plus sur les goûts d'une esclavagiste, rien que le fait de savoir qu'elle parcourt ses couloir et que je respire son air me donne un profond dégoût, seulement pour le bien de ma mission je dois rester stoïque.
La servante ouvrit deux grande porte et je vis la fameuse Mélinda, accompagné d'un homme qui devait être son frère Bran, une personne qui semblait être fin combattant au vue de son regard sur moi et à sa posture en apparence décontracté mais prête à agir en cas d'agression. Je n'avais pas prévu que cet homme soit là, le plan allait devoir quelque peu changer.
Je m'avance de quelque pas et pose mon genoux droit à terre, saluant les deux personnes.
- C'est un honneur pour moi de pouvoir rencontre Dame Mélinda et messire Bran.
Présenter mes intentions officielles était une faute à ne pas faire, il était de coutume de laisser la personne quémandé, dans ce cas là la vampire, poser les question et y répondre sagement. Aucune agressivité ne pouvait être perçu par ma posture ou mes mots, cela était dur pour moi de ne pas plonger sur elle et planter mon arme, seulement il y avait son frère qui pouvait ruiner mon plan. Mon coeur battait vite, me posant tout de même la question de la raison d'une telle attente à la grille. Qui sait les ashnardiens avaient peut-être des moyens de confondre les gens sans pour autant les avoir en face.