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« le: vendredi 30 août 2013, 14:14:19 »
En sentant cette présence dans mon dos, je me retourne, prête à faire face à toute menace... Pour tomber face à un jeune homme. Vêtu de façon chic, il tend une carte en se présentant comme étant Allen, investigateur. J'avais déjà entendu un terme similaire, enquêteur, ça a un lien ? Surement, oui... À tout les coups, il est là pour enquêter sur ce qui se passe ici. Seulement, ça dépasse les simples capacités humaines...
Je me retourne complètement pour lui faire face. Dans l'ensemble, cet humain ne m'a pas l'air dangereux. S'il était un ennemi, il l'aurait déjà fait savoir en m'attaquant. Et n'importe qui voyant une Kitsune pour la première fois ne réagirait pas de la sorte, complètement indifférente. Je m'approche pour sentir son odeur. Non plus, rien d'inhabituel, pas de dangers.
" Salut ! Je suis la Yokai Kitsune Kimuko, prêtresse et esprit protecteur du temple de Seikusu, exorciste et chasseuse de démons, enchantée ! "
À la réflexion, cette idée de vouloir faire comme lui pour se présenter est chouette. Je devrais peut-être le garder, ça sonne bien comme ça. Oups, je m'éloigne du sujet...
" Euh, tu es venu enquêter sur ce qui se passe ici, c'est ça ? Désolée, mais je vais te demander de bien vouloir repartir. Ah, je dis ça pour toi, hein ! C'est pour ta sécurité, pas parce que tu déranges. "
Encore que... Si je dois affronter Yamanokami, et j'aurais surement à l'affronter, avoir cet humain à protéger en même temps sera effectivement une gêne.
Même pour un Oni, Yamanokami est un colosse. Un Oni fait en général 3 à 5 mètres de haut, lui en fait 7. Évidemment, toute sa corpulence est à l'échelle de sa taille, ce qui rend ses coups dévastateurs au possible. Il y a un bon point dans le fait qu'il n'utilise pas le traditionnel kanabo, le gourdin de fer, ça limite sa portée et la puissance de ses coups, mais à ce stade, ça ne fait pas grande différence...
" La cause de tout ceci est un Oni, tu vois ? Celui-là est très très grand, très très fort et très très méchant. Donc, tu pourrais être tué, tu vois ? Alors, s'il-te-plait, peux-tu partir ? "