Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Vesalius

Pages: [1] 2
1
La "marque" qui souillait mon oeil droit était encore pour moi un sujet tabou. Elle représentait énormément, au propre comme au figuré, et je la vivais encore mal. Peut-être que j'avais passé tant de temps sous ma forme de loup parce qu'elle disparaissait quand mon corps changeait de morphologie ? Je m'arrêtais parfois longuement devant une étendue d'eau pour la regarder sous toutes les coutures et je savais pertinemment que mes accès de colère ainsi que mes violentes pulsions sexuelles naissaient de cette chose que la corruption avait greffé sur moi. En plus de me défigurer, cette croûte infâme qui m'avait volé un oeil influençait mes faits et gestes. Que tout le monde me dévisage était une habitude : ma haute stature et ma apparence habituelle m'y avait accoutumé. Aussi, qu'on me pointe du doigt pour la curieuse carapace ne m'avait jusque là pas marqué. Mais que Grâce s'y attarde... La gêne me fit détourner le regard et abandonner les baisers que je lui rendais. Ce fût pourtant le plus naturellement du monde que je revins faire glisser le bout de ma langue contre la sienne avant de l'attraper et de la caresser plus franchement, nous assénant ainsi notre premier baiser significatif. Quand celui-çi s'acheva, je repoussais la tête en arrière et m'accorda le temps de remettre de l'ordre dans mes idées avant d'enfin répondre à ma compa... a Grâce.

J'ai été emprisonné très longtemps pour avoir péché. Durant cet emprisonnement, les esprits sont en quelque sorte reconditionnés pour éviter que les fautes accomplies ne se reproduisent. Mais quelque chose a cloché et... ça me dévore de l'intérieur. Cette corruption se voit à l'extérieur, c'est ce que tu viens de toucher. Ce n'est pas... élégant, je sais. Je voudrais pouvoir t'offrir un visage aussi agréable que le tien, mais ce n'est pas possible.

Le sourire qui vint conclure était simple mais assez évocateur : je n'avais pas envie pour le moment d'en dire plus. Cela viendrait sûrement, mais l'heure était à la découverte de l'autre et pas à l'étalage de nos vies point par point. Préférant une activité plus corporelle que la parole, je repris sa langue pour un baiser plus vif et demandeur alors que mes mains frôlaient son corps avec une insistance nouvelle, mes doigts étant descendus de ses hanches pour achever leur course sur cette chute de reins gourmande que je connaissais déjà.

Et toi, alors ? Transformer les oreillers en pierre n'est pas commun et si j'en juge par le confort de cette chambre et le fait que cet endroit t'appartienne... Tu n'es pas forcément une anonyme quelconque. Raconte moi celle que tu es, Grâce.

Le plaisir du contact qui se prolongeait et la vue de ses yeux ainsi que de son décolleté plein de promesses commençait à faire son oeuvre. Peu à peu, entre mes cuisses et donc sous elle s'enflait le volume épais de ma hampe et la sensation de brûler pour elle n'en était que plus délicieuse, plus excitante encore. Je n'avais pas simplement envie de sexe, j'avais envie d'elle. Toute entière, sans concessions. Mon regard embrasé et le mordillement de ma lèvre inférieure restaient d'ailleurs un discours clair et explicite.

2
Ni maintenant, ni jamais.

Il n'y avait rien à répondre d'autre à sa demande, rien qui n'en aurait valu la peine ou qui aurait eu davantage de sens. Le baiser qu'elle avait elle-même cherché après s’être enfin déclarée d'un geste de son propre chef, je l'avais partagé sans le pousser ni l'épicer. Ce n'était qu'un baiser, des lèvres qui se rejoignaient pour tendrement s'imposer les unes aux autres. C'était une promesse, c'était tout ces mots qu'on avait pas besoin de se dire où qu'on aurait jamais su trouver pour se dire ce qu'on avait sur le coeur.
Je la serrai un peu plus fort de mon bras passé contre elle et revint à ses lèvres une fois que mes mots les eurent passés et le baiser s'avéra un peu plus explicite sans pour autant rompre la chasteté timide qui semblait nous animer. Si je la désirais ? Oui, avec ardeur. Mais pas de la façon dont j'aurai pu la désirer hier avant que le sommeil ne nous emporte. Nos corps se réveilleraient peut-être pour que nous nous repoussions, mais je n'y croyais plus vraiment. Nos mouvements étaient plus instinctifs et naturels, nos touchers plus tendre et notre baiser je crois, plus passionnel.

Je fus le premier à bouger, l'entraînant avec moi alors que je passais sur le dos sans cesser de l'embrasser. Grâce bascula et se retrouva allongée sur moi, ceinte par mes deux bras. Une de mes mains se placa sur ses hanches et l'autre vint se nicher dans la cascade de cheveux qui couvrait sa nuque que j'enserrais un peu entre mes doigts. Je l'embrassais toujours, goûtant ses lèvres comme à un nectar divin et je pressais son corps frêle contre le mien si massif.
Un amant étreignant sa compagne. C'était la définition parfaite de cette scène que nous étions à jouer et qui s'interrompit un instant quand nos lèvres se quittèrent et que nos fronts se rejoignirent, laissant nos yeux plonger dans le regard de l'autre.


Toi non plus, ne me lâche pas.

J'avais parsemé ma phrase de baisers légers que j'étais venu lui voler, laissant la complicité intime du moment se gorger d'un peu de chaleur charnelle. Cette chambre, j'aurai pu y passer une vie si tant est que Grâce s'y trouva au même moment que moi.
Sans trop savoir pourquoi, je lui adressais un sourire venu du coeur. Lui savait qu'il se sentait bien, là, lové non loin de cette jolie brune aux grands yeux verts. Et ça me suffisait.

3
Les secondes s'égrainèrent lentement et pourtant, la séparation que j'estimais inévitable ne vint pas. Les légers défauts de sa voix m'indiquèrent aisément qu'elle était perdue et que la fière lionne d'hier soir était pour le moment un souvenir lointain qui avait laissé place à une petite fille mal à l'aise et, je le pensais, trop peu sûre d'elle. Bien sûr, je pouvais faire fausse route, mais j'étais persuadé d'une chose : ce n'était aucunement la peur de mes probables réactions qui la faisait rester tout contre moi. J'avais envie de croire que Grâce y trouvait une forme de plaisir détaché de toute appréhension ou de tout sentiment coupable et c'était pour l'encourager à s'abandonner un peu plus que mon bras se resserra contre elle. "Je suis là avec toi et tout ira bien", semblait dire cette pression délicate empreinte de douceur presque aimante. Cela suffirait il à se laisser aller, cela l'aiderait elle à oublier ce qui pesait sur son âme alors que nous partagions ce moment loin du reste du temps et du monde ?
J'aurais aimé plus que tout pouvoir l'affirmer, mais je ne m'avançais nullement. Toutefois, la sensation qu'elle revenait plus profondément dans l'accolade tendre m'arracha un sourire supplémentaire et fit bondir mon coeur. Que tous les Cieux fassent que j'étais dans le vrai ! Il n'y aurait rien qui n'aurait su me faire plus plaisir. Jouant des épaules et du bassin quelques instants après qu'elle eut affirmé notre ensemble, ce fut moi qui, très distinctement, brisait les dernières barrières.

Quand elle m'interrogea, je marquais un temps d'arrêt et retins mon souffle. Devais-je lui répondre ? Lui mentir pour tenter de la séduire pour la garder un peu plus ainsi lovée ? Je décidais d'être franc. Sûrement parce que je ne savais que dire la vérité, ne voulant pas m'encombrer d'inutiles mensonges.


Naturel comme si c'était là qu'était ma place. Comme si... comme si c'était l'ordre des choses, ni plus ni moins.

Mes yeux se portèrent sur sa nuque d'où sa crinière couleur de ténèbres glissait doucement. Dans un sens, cette vision avait un côté aussi romantique qu'érotique et tandis que je parlais, elle m'obséda.

Je n'ai jamais aimé qu'une femme au long de ma vie. Une femme que je n'ai jamais réellement pu chérir. Mon coeur a battu pour elle et j'ai tout perdu dans cet amour, vraiment. Et pourtant, Grâce... Je me sens mieux ce matin contre vous qu'à n'importe quel moment passé à ses côtés. Excusez moi, je doute que vous ayez à coeur d'entendre pareils propos, mais je ne sais pas... mentir. J'abuse de votre patience, je le sais. Et pourtant, je n'ai plus envie de vous lâcher.

On se connaissait peu, ce n'était rien de le dire. Je ne savais d'elle que son prénom et je lui déclarais presque une flamme sincère à demie-voilée. C'était complètement stupide et je m'en rendais bien compte, oui. J'aurai dû me lever en bafouillant quelques excuses, filer pour ne jamais revenir ! Et j'étais là, la serrant contre moi. A présent à déposer quelques baisers contre sa nuque, chastes et mesurés alors que mon pouce caressait instinctivement le haut de son sein d'un mouvement lent. Non, ce n'était nullement un appel à la débauche.
C'était un appel aux sentiments plus profonds, plus décisifs.
En un sens, c'était peut-être pire que tout. Une fois qu'elle aurait réagit, qui sait ? Je le regretterais peut-être.

4
Je n'aurais sû dire si la nuit fût courte ou longue, mais j'aurai affirmé sans me démonter qu'elle avait été l'une des meilleures que j'avais passé jusque là. Et, au cours de si nombreux millénaires écoulés, c'était un fait en soi très remarquable. Une douce chaleur avait bercé mes songes une fois que j'avais trouvé la bonne position et une impression de bien-être simple et précieux m'avait conforté et fait un bien invraisemblable. Qu'était cette sensation, pourquoi m'avait elle si intensément étreint ? Je n'en savais rien et ce n'était avec l'esprit ensommeillé que j'allais pouvoir y répondre.
Ce fût un rayon de soleil venu me caresser le visage à travers les volets clos qui me réveilla sans heurts ni précipitation, me faisant peu à peu ouvrir les yeux alors que mon esprit reprenait ses droits sur mon corps et ses sensations. Je sentis une effluve diffuse et délicate me remonter dans les narines, je ressentis un poids léger et agréable contre moi et la douceur d'une peau au grain délicat contre celle de mon bras. Il fallut de très longues secondes à mon cerveau encore un peu endormi pour réaliser que j'avais pris contre moi cette femme d'hier soir, cette... Comment avait elle dit, déjà ? Ah, Grâce. J'avais serré contre mon coeur Grâce et l'avait gardée contre moi tout au long de la nuit et pour tout avouer, j'en prenais la pleine mesure au matin.

Pleinement réveillé, je ne bougeais pourtant pas. Je devais avouer que je voulais profiter au mieux de cette présence contre mon corps et le fait de la penser endormie faisait s'évanouir mes petits accès de culpabilité d'abuser d'elle ainsi. C'était une curieuse sensation, un drôle de dilemme que je vivais : j'étais intimement persuadé que je me serais senti moins abusif en la violant qu'en lui volant cet instant intime débordant d'une tendresse qu'il me semblait ne pas feindre. Puis son souffle profond et contrôlé me fis réaliser qu'elle ne dormait plus du tout et la main posée chastement sur l'un de ses seins m'informa au toucher de la cavalcade brutale de son coeur. Elle n'était pas à l'aise, peut-être même prête à hurler ou à s'enfuir. Ce que je ne comprenais pas, c'était la perte de sa verve de la veille. J'aurai pensé qu'une femme avec un tel caractère m'aurait chassé avec violence, et pourtant...


Je... je me sens bien là, contre vous. Comme si c'était... naturel.

Aucun geste de retrait de ma part, mais le manque de tension dans mon bras informait que n'aurais rien fais non plus pour l'empêcher de prendre ses jambes à son cou afin de se dégager de mon étreinte. En aucune façon je ne la retenais prisonnière.

Je vous prie de m'excuser pour ça et... enfin... si vous voulez que cela s'arrête, vous devrez me chasser. Je n'ai franchement pas envie de vous abandonner, Grâce. Ne voudriez pas vous détendre et tenter de profiter ? S'il vous plait ?

C'était peut-être la proposition la plus stupide au monde, mais elle avait le mérite d'être la plus honnête et désintéressée possible. Ma voix forte s'était abaissée au mieux et j'avais tenté d'imprimer à mes paroles un sourire engageant et tendre pour la convaincre, la retenir un peu.
J'aurai eu la plus grande des peines à me détacher d'elle en cet instant précis et cette appréhension était telle que je n'avais osé esquisser aucun geste, comme si le fait de changer d'une once l'agencement de ce tableau en aurait fait basculer à tout jamais le sens et l’intérêt.
Un peu anxieux et peiné à l'avance, je me préparais à la voir gronder en me fuyant et me délectais des dernières trop courtes secondes ainsi partagées. Drôle de réveil.

5
Le coup de la transformation en pierre de l'oreille, je l'avoue, me surpris. Je n'en montrais rien mais j'avais parfaitement senti ma tignasse entraînée dans la pierre et me décidais à lui accorder cette petite victoire. Je ne voulais que dormir, pour cette nuit. Pioncer tranquillement et régler les comptes qu'on aurait gardé en souffrance plus tard, quand le soleil aura déjà été haut dans le ciel. Elle vociféra et menaça, propos auxquels je décidais de répondre presque sans agression afin de prouver ma disposition à enterrer le feu de l'affrontement qui couvait entre nous.

Rien de ce que tu pourras faire ne saurait m'atteindre, femme. Tu ignores contre qui tu montre les crocs et c'est pour l'heure parfait ainsi. Si tu veux des actes au-delà des mots, je t'en donnerai pour ton argent une fois que le coq aura chanté. Pour ce dont tu parles, cette histoire de... manoir... J'ignore de quoi il retourne. Je me suis couché dans une halte de voyageur après avoir payé honnêtement ma couche et je me suis éveillé ici, dans ce lit. Je ne suis pas homme à prendre par la force, que tu sois disposée à y croire ou pas. Je te promets, en guise de dédommagement, d'éclaircir ce point avec toi au matin.

Je pensais, au fond de moi, lui avoir menti un peu. J'avais toujours, depuis des éons, reçu ce que je méritais de droit sans jamais abuser de ma place ou de mon rang. Mais depuis que j'avais été libéré de ma prison cristalline, j'avais l'impression d'être capable de tout sur un coup de sang. Il me suffisait de la regarder se déplacer et d'admirer le balancement de ses hanches délicates ou le tréssautement de ses seins lourds et pleins pour ressentir les prémices d'un accès d'envie puissantes qui, si je lui avais laissé libre cours, aurait suffit à me motiver à la souiller comme la plus misérable des putains. Autant vous dire que les sillons du jus de la pêche sur sa peau fûrent une sorte d'épreuve pour moi, qui fit naître des images de luxure puissantes dans un recoin de mon esprit. En me faisant violence, je les repoussais et lui répondis.

Laisse donc ma queue en paix ! Elle ne te portera nul préjudice pour ce soir. Nous verrons cela au matin, si tant est que l'appétit te prenne au réveil. Couche toi en paix, je ne chercherais pas à te faire offense. Et merci pour l'oreiller.

Ma tête s'était en effet enfoncée dans le moelleux confortable de ce soutien rembourré et j'en laissais un soupir de soulagement. Le contact de la pierre n'était guère agréable et je l'avais enduré sans broncher le temps qu'elle baisse un peu les armes. J'appréciais qu'elle se couche à mes côtés, même si elle avait laissé une distance bien naturelle entre nos corps. Bien que l'envie de la faire mienne était présente, ses courbes me semblaient moins attirantes que la perspective de l'agréable nuit qui se présentait de plus en plus officiellement.

Je me nomme Vesalius, femme. Comment dois-je te nommer, d'ailleurs ?

Je le sentais, je m'endormais. C'était une sensation délicieuse que j'aurais voulu chasser pour discuter encore un peu avec la jeune femme. Pourquoi pas faire connaissance afin de rire, plus tard, des circonstances de notre rencontre ? J'aurai voulu. Mais le sommeil me faucha sans que je n'oppose de réelle résistance et je tombais dans ses bras au fil de mon souffle tranquille de bienheureux, un léger sourire flottant encore sur mes lèvres.

Ce que je ne savais, c'est que j'allais, au cours de la nuit, rêver de la démone que j'avais tant aimé. Mes réactions furent diverses mais une seule fût réellement intéressante pour être rapportée ici comme je vais le faire à présent : au cours de mon sommeil, je m'étais rapproché furieusement de mon hôtesse, jusqu'à pouvoir coller nos corps alors sur le flanc l'un contre l'autre. Son dos logé contre mon torse, ses fesses hautes et arrogantes contre mon bassin et la naissance de ma verge et sa tête tout contre la mienne, un bras puissant et résolument protecteur passé autour d'elle.
Comme si elle avait été la chose qui avait le plus compté pour moi durant ces heures ou peut-être durant tout une vie, je l'avais gardée contre mon coeur avec l'intention claire de la chérir. Rien d'autre, à ce moment, n'aurait eu d'importance, semblait il.

6
Tiens ? Pas de "pardon monseigneur, laissez moi m'occuper de votre hampe en guise d'excuse, monseigneur" ? Même pas un petit jeu de vierge effarouchée ou de pauvre petite chose fragile, rien ? Enfin rien à part le coup de "je suis la patronne et tu vas bien fermer le four qui te sert de bouche" ? Mince, c'était rude. J'avais l'air d'un bouseux, même allongé et après avoir payé honnêtement ma chambrée, alors.. C'était vexant, mais je décidais de mettre son effronterie sur le fait qu'elle n'avait pas le loisir de me contempler de pied en cape pour constater qu'un monde nous séparait. J'en étais à me demander si je devais me lever pour vraiment esquinter son délicat petit minois histoire de lui apprendre qui était le mâle dominant le plus proche, mais ce qui me sembla être un domestique se pointa pour s'entretenir avec la gueularde sûre d'elle. Je devais avouer que je ne comprenais plus tout, pour le coup. C'était la directrice de la taverne, peut-être ? Ou peut-être une bourgeoise en vadrouille dont j'avais par mégarde investi la coucher ? Hm. Ce n'était pas impossible, après tout. J'avais peut-être mal compris le numéro de ma chambre que l'homme de l’accueil m'avait attribué et ma fatigue assommante avait fait le reste.
Pris d'un vague remord qui me venait sûrement de mon éducation angélique, j'ouvris la bouche pour tenter d'entamer une discussion plus polie et posée quand elle me coupa le sifflet et me fit refermer le four en fronçant des sourcils. D'accord, madame pensait donc être dans SON manoir, et s'imaginait ME parler comme à SON petit puceau de service.

Je me levais sans mot dire et sans prendre la peine de me couvrir avec un linge quelconque. Passant à son niveau, je m'arrêtais un pas plus loin pour m'intéresser au plat de nourriture que le domestique avait laissé avant de repartir dare-dare sur ordre de mademoiselle Coup de Trique. Pas mal de salade, un peu de viande et une tonne de fruit. Pas de quoi caler un honnête colosse affamé, mais j'avais une autre idée en tête. Piquant la viande d'un coup vif de la fourchette posée à côté de l'assiette, je me mis à mâchonner avant d'attraper sans avertissement Sa Majesté des putains, lui tordant le poignet pour la tenir en respect avant de m'asseoir sur le lit, la faisant s'allonger face contre mes cuisses tout en relevant le bas léger de son deshabillé pour lui mettre le popotin à l'air. La suite n'allait pas traîner et n'allait somme toute pas lui plaire.
J'avalais ce qui me restait de viande tout en la laissant se débattre, veillant à ce qu'elle n'ait aucune chance de m'échapper. Puis j'attrapais une pomme que je croquais joyeusement avant d'abattre séchement ma main sur son adorable petit cul, qui rougit à vitesse grand V en conservant la trace de mes doigts.


Celle là, c'est pour parler si mal au petit personnel. Un autre passage de mes doigts intervint, dans le même petit bruit sec. Celle là, c'est parce que tu es franchement agaçante à te comporter comme la patronne du patelin. CLAC ! Une troisième. Celle là, c'est parce que jamais deux sans trois. La fessée cingla une quatrième fois. Et celle là, ben... C'est pour le plaisir !

Je partis alors d'un franc éclat de rire avant de dévorer ma pomme, la maintenant toujours en respect de ma poigne de fer alors que je la regardais. Je ne la détestais pas, non ! Elle m'amusait, comme en témoignait mon sourire en coin. Décidé à la relâcher, j'abandonnais ma prise pour la laisser filer, allant de mon côté me ré-allonger tranquillement.

Tu es calmée, femme ? Je veux bien croire qu'il y ai une erreur de chambre, néanmoins je compte bien dormir. Fais donc venir toutes tes légions où les hordes de l'enfer si cela t'excite, mais attends donc le lever du soleil.

J'étais prêt à tenter de m'endormir quand je laissais une nouvelle phrase s'échapper de mes lèvres, presque un peu malgré moi.

Ou si le coeur t'en dit, viens donc te joindre à moi dans la couche. Nous ferons la guerre au matin, en contrepartie je te promets de laisser mon animal loin de toi et de me comporter correctement. Le choix est tien, femme.

Pour ponctuer mes propos, j'ouvrais grossièrement les draps sur l'un de mes côtés. Il ne reviendrait qu'à elle de continuer à piailler ou de rejoindre le nid.

7
Trois semaines que j'étais sorti de mon fichu cristal. Trois semaines que je découvrais un monde sur lequel je n'avais pas posé les yeux depuis plus de cent-cinquante mille ans et qui avait évolué sans moi. Trois semaines que j'errais comme un pauvre clochard à la surface de Terra, après avoir laissé la démone à très forte poitrine derrière moi. Je lui avais tapé les fesses ainsi qu'une bourse d'or et j'étais parti à l'aventure en me disant que ça ne serait qu'une formalité... Mais être un ange corrompu et amputé de ses ailes et de la plus grande partie de ses pouvoirs n'était pas sans risque, comme je le découvris rapidement en tombant régulièrement de Charybde en Scylla au gré de mes pérégrinations. Ma forme lupine m'avait aidé souvent d'un grand secours pour me sustenter et me débarrasser sans trop de mal des importuns et quelques affrontements avec des monstres belliqueux s'étaient chargés de me rappeler des mouvements de combat ainsi que des base de magie humaine. Ah ça, j'étais loin  des forces nucléaires que je pouvais dompter alors que je commandais fièrement à des angéliques inférieurs à mon rang ! Pourtant, ça suffisait. Bien que la grandeur du temps où j'étais une Puissance céleste avait tout de même prit un sale coup dans la gueule.

Arrivé dans un village plutôt cossu alors que la nuit allait me surprendre, je m'étais décidé à faire une halte dans l'auberge du coin, las de passer mes nuits en loup à me rouler en boule pour profiter de ma propre chaleur. J'avais volé un drap blanc que je mettais arrangé pour faire tomber comme si il avait été une toge grossière et m'étais présenté au tenancier qui, malgré mon allure quelque peu singulière, avait daigné me donner le gîte quand j'avais déposé une jolie quantité de pièces sonnantes et trébuchantes sur son comptoir. Pour me rendre le compte, l'homme avait proposé de me faire apporter le souper par une "serveuse à la cuisse légère" et j'avais accepté bien volontiers avant de rejoindre ma chambre.
Débarrassé du tissu qui me drapait, je m'étais affalé sur le lit un peu trop étroit et était littéralement tombé de fatigue. Pour le reste, la magie de Terra avait fait son oeuvre sans que je ne lui demande de foutre son nez dans mes affaires.


***

Zzzzzzz.

VLAM ! Alors que j'en écrasai pour au moins encore trois siècles, un projectile me percuta le nez et me tira de mon sommeil d'un coup, me faisant sursauter. Le service de chambre ? Si c'était le cas, la gueuse avait intérêt d'être plus souple qu'elle n'était douée avec ses mains, sinon j'allais avoir tendance à la gifler jusqu'au coma. J'entendis une voix féminine prononcer quelques mots que je ne compris pas et auxquels je répondis dans un grognement, avant d'ouvrir les yeux. Mon oeil droit laissa échapper sa douce et si particulière lumière bleutée dans la pénombre, taillant à la serpe les premières ombres. Pas franchement décidé à me laisser emmerder par une donzelle un peu trop bavard, je me redressais finalement sur mon assise et lui dévoilant l'amplitude de ce torse qui semblait définir d'un coup d'oeil le mot puissance. Elle aurait baissé les yeux et vu la bosse naturelle qui déformait le drap au niveau de mon bas-ventre, la . Le propos n'était pourtant pas sous la ceinture et j'espérais surtout que la petite femme de chambrée avait une bonne raison pour m'avoir éveillé ainsi, auquel cas je lui avoinerai le museau pour incompatibilité d'humeur.

De une, les putains du coin devraient apprendre à causer meilleur. De deux, la bectance était comprise avec ton cul. De trois, commence à t'excuser où fais ton dernier sourire avant que je te fasse sauter les dents en raclant le sol avec ta jolie petite gueule.

Paf et toc. Calant mon dos contre le montant du lit tout en mettant les coussins contre mes reins histoire d'être plus à l'aise, je m'installais confortablement bras derrière la tête tout en dardant mon regard sur elle pour la détailler, ce qui fit s'étendre un sourire satisfait sur mes lèvres épaisses.

Pour une petite pute de campagne, t'as de l'allure, mignonne. Apporte donc les victuailles que je me remplisse la panse, femme ! Après, c'est toi que je remplirais.

Autant donner le programme tout de suite, mes errances sur Terra m'ayant apprit que s'encombrer de politesse n'était pas bien utile, surtout pour monter de la pute même un peu bourgeoise.

8
Blabla / Re : Re : Re : Horloge parlante
« le: vendredi 22 février 2013, 21:07:26 »
- Bon, euh, dimanche on fait le ménage à fond, j'veux pas que tes potes pensent qu'on est des gros porcs.
- Ouais ouais. De toute façooooon, heiiiiin, c'est pas comme si on était des camionneuuuurs...!
- Pas faux. Sauf que moi, j'ai encore ma dignité à sauver.

C'est rien, avec un peu de chance. :P

Je connaissais quelqu'un qui et ça, je n'ai jamais capté comment il faisait, était fort populaire auprès des femmes. Je ne peux pas dire qu'il était moche, il s'habillait assez bien et tout, mais son flat était pire qu'une écurie pour chevaux, que dis-je, carrément pour éléphants. Enfin, j'exagère un peu, mais quand tu rentrais dedans, déjà aucune lumière puisqu'il n'ouvrait pas les rideaux. Tu marches, t'as l'impression de marcher sur un tapis mais c'était des champignons (attention, c'est du parquet). Le lit était le plus propre car il dormait dedans, mais il n'a jamais été fait. Il était toujours en boule et quand tu soulevais la couverture d'une seule main, ça ne se défaisait pas tellement c'était coulant. ^^" La douche, n'en parlons pas... En voyant ça, je me demandais si une tribue de yétis n'était pas venue prendre sa douche. Cuisine, je ne dirai rien, avec la vaiselle sale et tout, je vous laisse imaginer.....

21:00

*A fini d'écrire *-* *



21h08

9
Les contrées du Chaos / Re : Bigbada-boom ! [S. Liam]
« le: mardi 19 février 2013, 23:36:44 »
Le froissement de tissu qui vint me couvrir acheva de me réveiller, même si j'aurai préféré un verre d'eau ou quelque chose d'approchant. Ça m'avait chatouillé le matériel et la sensation avait eu le mérite de me faire arrêter de gémir en fixant le plafond. Doucement, j'avais entrepris de me redresser, faisant d'abord jouer mon buste pour me placer sur un coude alors que ma main libre passait sur mon visage et chassait en arrière quelques mèches folles de ma tignasse maintenant poussiéreuse. L'atterrissage n'avait pas trop mal marché, sauf si on considérait que mon sort avait été initialement lancé pour me transporter dans une étendue d'eau. Un lac, un bras de rivière, la mer la plus proche de mon point d'arrivée sur Terra... Bon, je m'étais fourvoyé et me retrouvais dans ce qui était à première vue une grande salle de château, dressée pour un repas comptant de nombreux convives. J'avais percuté une des longues tablées présente, apparemment. Mais visiblement, mes soucis immédiats ne concernaient pas la décoration de l'intérieur dans lequel je me trouvais mais plutôt la personne avec qui je m'y trouvais. Une femme cornue à la poitrine plutôt... pfffiou...grosse. Et le mot était faible. Une succube, peut-être ? C'était bien ma veine.
Tandis que je maugréais de ma voix grave et profonde, elle s'amusait à faire de l'humour. Mauvaise idée.


- J'utilisais la téléportation avant que tu ne mettes ta langue perfide sur ta première queue, cornue. Autant te dire que tu ferais mieux d'ouvrir ta grande gueule pour autre chose que des traits d'humour.

Ça, c'était fait. Dégageant d'un geste sec et agacé le bout de la queue qu'elle pointait sur ma gorge, je la fusillais du regard. Mon oeil droit, luminescent et orné de cette curieuse carapace, prit une teinte un peu plus froide qui changea quand elle libéra ses généreux atouts de la pauvre étoffe qui les avait compressés jusque là. La vision me rappela que je n'avais pas fais l'amour depuis plus de cent mille ans et ma verge répondit d'un tressautement alors qu'une pointe d'excitation la gorgeait de sang. Me maudissant pour ça, je serrais les dents et me redressais peu à peu, déployant ma hauteur et toute ma musculature devant cette créature qui, comparée à moi, n'avait rien de bien solide.
Commençant d'abord par l'ignorer, je ceignis la nappe qu'elle m'avait donné autour de la taille. C'était court, ça ressemblait plus à une jupette qu'autre chose et ça faisait une belle bosse au point de mon entrejambes mais au moins, j'étais présentable. Balayant la salle du regard, je me tournais un peu sans penser qu'elle verrait probablement les deux grandes cicatrices claires qui descendaient dans mon dos là où, plusieurs millénaires auparavant, avaient poussé mes ailes. Après un moment, je revins à elle, la fixant dans les yeux.


- Ce que je suis... Pour le moment, ça n'est pas ton problème. Pour l'organe, j'ai envie de te dire qu'entre un type monté comme un cheval et une fille avec l'équipement d'une vache laitière, on est faits pour s'entendre et s'aimer.

Un peu d'humour ? Moui. Je lâchais même un vague sourire avant de passer derrière elle , lui couvrant rapidement les seins avec l'étoffe qu'elle avait jetée un peu avant. Je l'avais pliée rapidement pour en faire une bande que je nouais dans son dos, faisant augmenter malgré moi le volume de ses beaux seins tout en les cachant. Qu'elle apprécie ou pas, je n'en avais rien à foutre.

- Tu es plus attirante un peu couverte, à vrai dire. Et je n'avais pas touché de femmes depuis des siècles, alors me mettre ton corps sous le nez...

J'aurai peut-être pu la violer, comme j'aurai pu lui demander poliment de me laisser la baiser. Mais il me restait des principes malgré ma situation, aussi me contentais-je d'éviter les ennuis. En plus, mes pouvoirs étaient limités et pour le moment la démone était possiblement plus puissante que moi. Ça changerait.
Faisant quelques pas dans la pièce, je me livrais à une inspection rapide.
La salle était imposante et étendue, très haute de plafond. Les toiles de poussière et d'araignées étaient nombreuses et recouvraient presque tout, témoignant d'un abandon peut-être plus que centenaire. Les tables étaient parées pour accueillir un dîner qu'on devinait fastueux, même si les restes avaient depuis longtemps été mangés par les vers. Le plus curieux fut l'absence de corps.
La scène de repas semblait figée dans le temps, mais sans aucun acteur. Il ne restait que le décor, sinistre témoin silencieux de ce qui avait put se passer là. Sans que je sache trop pourquoi, un frisson me parcourut et je me retournais vers la démone.


- Tu as une idée de l'endroit où l'on se trouve ? J'admets que mon sort de téléportation était mauvais, mais je n'ai jamais voulu atterrir... Ici. Je ne sais même pas où on est ! Et mes pouvoirs sont bloqués, enfin une grosse partie. Si pour toi c'est pareil, il va falloir sortir d'ici à l'ancienne, à la force des bras et des jambes.

Un sort puissant scellait le peu de magie qui me restait, j'en étais certain. C'était une sensation désagréable que j'avais déjà ressentie par le passé et ça suffisait à m'assurer que je ne me trompais pas, malheureusement. La démone aurait peut-être plus de possibilités que moi ? J'en doutais. En attendant de savoir où nous en étions, l'idée qu'elle et moi aurions à collaborer s'imposa à mon esprit.
Alors, à contre-coeur, je lui tendis la main.


- Faisons la guerre plus tard, une fois à l'air libre. Je suis Vesalius.

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Les contrées du Chaos / Bigbada-boom ! [S. Liam]
« le: mardi 19 février 2013, 15:35:53 »
La chute était longue. Bien plus que je ne l'avais d'abord imaginé. Terra était donc si éloignée des cieux, où était-ce seulement ma perception de la chose qui était troublée ? Jamais de mon éternité je n'avais eu à me préoccuper d'une quelconque chute, vous savez. J'étais né avec des ailes et me déplacer dans les airs était une seconde nature pour moi, aussi évidente que respirer. Le sol, les nuages... J'évoluais avec aisance entre ces deux paysages sans plus même les voir. Et là, je regardais la terre se rapprocher inexorablement de moi.
Oui, j'aurais pu convoquer le petit nuage que m'avait offert Uriel. Ainsi, je n'aurais rien eu à redouter et je serais resté en suspension durant ma chute. Bien entendu, j'étais conscients que la chute et le choc ne me tueraient nullement : c'était ainsi que le bannissement fonctionnait. Punir un lourd péché par une mort expéditive n'aurait eu de sens, n'est ce pas ? Toutefois, la peur me prit quand même au ventre. Je ne fixais plus que cette surface plane sous moi, qui s'agrandissait à une vitesse vertigineuse. Par pur réflexe, je tentais d'abord de déployer mes ailes. Hélas ! Celles-çi n'étaient bien sûr plus soudées à mon dos mais dans ma panique, je l'oubliais. Je voulus changer de position, me mettre face au sol ou lui tourner le dos... Peu importait, je voulais me débarrasser de cette ignoble sensation d'impuissance et de fatalité qui me broyait le ventre. Cela ne servait à rien, la pression énorme de l'air contre moi m'interdisant tout réel mouvement.
La panique s'amplifiait de plus en plus, montant dans mes veines. Je devais agir impérativement, mais quoi faire ?

La magie, bien sûr ! Il n'était plus question que je puisse user de sorts angéliques, je n'avais pas oublié. Mais je maîtrisais quelques autres magies plus courantes et je pouvais toujours tenter de faire quelque chose... Oui, une téléportation, quelque chose !
Je devais me presser. Le sol se rapprochait encore et toujours et j'apercevais déjà la cime des arbres. Pour un peu, j'aurai pu compter les noisettes d'un des écureuils s'y trouvant. Ma force magique se concentra tandis que j'incantais aussi rapidement que j'en étais capable.

A dix mètres du sol, j'y parvins. Un énorme sort de téléportation qui se déclencha pile au moment où j'allais percuter le paysage et tout ce qui s'y trouvait. WAAAM !



***


J'étais encore sonné, mon corps nu enchevêtré dans les décombres de ce qui avait été je pense une grande salle de bal. Ma masse avait laissé une large traînée sur le sol lors de l’atterrissage de la téléportation et j'avais entraîné des restes de table et de vaisselle sur ma trajectoire et à présent, j'étais complètement hors service, même si je gémissais un peu de la douleur.

Je l'ignorais, mais j'avais atterri dans une sorte de vieux château... Dans une antique cité perdue creusée très profondément dans les entrailles de la terre. Et en plus, je n'étais pas arrivé seul. La suite des évènements, à n'en pas douter, n'allait pas manquer de piment.

11
Prélude / Re : Vesalius [Valimuté]
« le: mercredi 13 février 2013, 12:55:40 »
Démasqué ? Damn'.

*tripote Marie*

Merci, Trésor ♥

12
Prélude / Re : Vesalius
« le: mercredi 13 février 2013, 12:33:44 »
*tapote la tête d'Azazel*

L'entraînement, p'tit.

*regarde Megumi*

C'est quoi cette trombine, au juste ? J'ai quelque chose sur le nez ?

13
Prélude / Re : Vesalius
« le: mercredi 13 février 2013, 01:58:46 »
Le chantage est un procédé démoniaque !
Je préfère t'attacher et te violer encore et encore pour te faire cracher le morceau. Ou le faire rentrer, du coup.

14
Prélude / Re : Vesalius
« le: mercredi 13 février 2013, 01:54:51 »
Je ne fricote pas avec des semi-démons moi, madame.
On peut être banni, corrompu et amputé, on a sa petit fierté ! Hmpf !

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Prélude / Re : Vesalius
« le: mercredi 13 février 2013, 01:51:34 »
Merci bien, les gens. Je compte en profiter... Je crois. On verra bien sur quoi ou quoi je tomberais !

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