Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ludowic

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: lundi 22 avril 2013, 01:48:55 »
Avait-il fait des rêves érotiques ? Ludowic n'en savait rien, mais Mélinda n'eut pas grand-mal à le convaincre. Cela ne lui importait pas beaucoup, de toute façon, il ne s'en souvenait pas, et il ignorait tout autant les processus biologiques issus du sommeil paradoxal, jusqu'au nom même du phénomène. Tout ce qu'il savait, en l'état, c'était que le contact de sa verge, sur la peau nue et douce de sa maîtresse était électrisante. Rien ne comptait d'autre que d’intensifier le frottement de son membre dressé contre son épiderme. Le jeune terranide chercher à donner des coups de rein de plus en plus rapide et violents, sentant son plaisir croître lorsqu'il appuyait plus puissamment sur le corps de sa partenaire.

Sans rien pénétrer, il prenait ses marques, trouva naturellement un mouvement de vas-et-vient pour lui très intense, en contractant certains de ses muscles fessiers. Il cherchait à jouer avec la peau brune qui recouvrait son gland, pour le décalotter un peu plus à chaque aller, comme il l'avait fait seul, dans la salle de bain, ressentir une friction sur celui-ci, encore. Le semi-vampire y pensait en réalité beaucoup plus qu'à sa langue, qui ne faisait plus que quelques mouvements concentriques et peu vigoureux sur la poitrine de Mélinda. Sa bouche s'ouvrit finalement pour émettre quelques halètements courts, alors que la chaleur remontait de son bas-ventre.

« C'est... Hn... agréable, quand même » gémit-il, entre deux respirations.

Ludowic retrouvait des sensations familières, parvenait à anticiper, et savait maintenant que dans peu de temps, il allait de nouveau se relâcher. Inconsciemment, il chercha à se retenir un peu, pour continuer quelques instants supplémentaires la simulation de coït.  Le jeune terranide tint cette fois presque une minute avant de jouir. Un orgasme qui fut, à côté du plaisir libérateur, un peu douloureux, sans qu'il sache réellement pourquoi. Sans doute, son corps, après plusieurs stimulations successives et peu espacées, commençait à être un peu à court, et se plaignait de cette activité intensive. Il reprit son souffle, et tomba, soulagé, sur le côté.

Il en était sûr, cela allait s'arrêter là, comme à chaque fois. Il allait pouvoir se reposer un peu, et puis ils allaient pouvoir repartir. Vers ce fameux lieu que Mélinda lui avait tant décrit, et dont il avait enfin retenu le nom, ''harem''. Il ne savait pas ce qu'il allait trouver là-bas, mais finalement, ça ne serait probablement pas si affreux qu'il avait d'abord pensé. Surtout si sa maîtresse restait à sa disposition pour subvenir à ses besoins... quel que soit leur nature. Ludowic n'avait pas grand-chose de félin, mais finalement, il n'était pas si loin de l'attitude d'un chat. Alors que le chien voyait son maître comme un être supérieur, un chef de meute, le chat, lui, le voyait paradoxalement comme un esclave qui lui apportait sa nourriture et s'occupait de lui.

Pourtant, la vampire eut une requête à laquelle le jeune terranide ne s'attendait absolument pas. Il fronça les sourcils, persuadé dans un premier temps d'avoir mal entendu. Plaisantait-elle ? Il croisa brièvement son regard et réalisa avec une certaine appréhension qu'elle avait l'air sérieuse. Puis l'incompréhension évolua en vague dégoût. Il ne savait pas à quoi ressemblait exactement ce qu'il avait évacué sur le ventre de sa partenaire, et n'avait même pas dans l'idée que cela pouvait importer, une fois l'acte terminé, il en ignorait jusqu'à la couleur. Mélinda lui avait pourtant assuré que ce n'était pas sale.

« Mais, euh, t'as dis que c'était d'accord pour, euh... » il prit un instant à se souvenir du terme exact- « ...éjaculer dessus... » protesta-t-il, en s'écartant un peu de la vampire.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: mercredi 10 avril 2013, 22:53:58 »
Ludowic agrippa le corps de sa partenaire, et, épuisé, resta quelques instants simplement posé sur elle, sa poitrine appuyant doucement sur Mélinda, sans qu'il y prête réellement attention, au rythme de sa respiration lourde et fatiguée. Sa verge, dont la vigueur déclinait de seconde en seconde, toujours collée elle aussi aux cuisses, à présent éclaboussées de liquide visqueux, qui l'avait accueilli. Brièvement, après l'explosion de plaisir brut venait une sensation de relâchement, d'harmonie. Il était juste bien, blotti contre ce corps un peu plus frais que le sien, mais incontestablement vivant. Il pouvait même entendre la respiration et le rythme du cœur de sa maîtresse, sous lui. La vampire lui prodigua quelques caresses qui, cette fois, n'éveillèrent pas chez-lui le désir, mais alimentèrent simplement son sentiment de bien-être.

Hélas, avant qu'il ne s'endorme vraiment, les réalités du monde matériel lui revinrent assez vite : il avait trop chaud. Était-ce réellement un problème ? Le jeune terranide se retira à regret de l'étreinte paisible de Mélinda pour se déporter légèrement de la couche. Assis sur le lit, il retira successivement son haut et son bas, se retrouvant nu. Il ne voyait plus, du moins, tant que les couvertures cacheraient sa pudeur aux regards, le sens de garder tout ces habits. La partie la plus sensible de son anatomie avait de toute façon déjà expérimenté par deux fois le contact avec un autre corps dévêtu, ça n'était pas maintenant que ça allait causer un problème. Quoiqu'il en soit, il n'avait pas vraiment le choix, il ne pourrait pas dormir correctement habillé par une telle chaleur.

Puis Ludowic revint doucement se lover contre la vampire. Sa tête trouva une place confortable au niveau de la poitrine de cette dernière, alors que ses jambes virent croiser celles de sa maîtresse. Peut-être, finalement, n'était-ce pas une si mauvaise situation, esclave, songea-t-il. Du moins, tant qu'il l'était d'un individu aussi désirable que Mélinda, et tant qu'il était toujours ainsi privilégié. Faire le ménage, ou toutes les autres basses tâches qu'on confiait pour la plupart à des larbins, ne lui disait cependant toujours rien : il était prince, et s'il préférait laisser dans un coin de son esprit les mauvais traitements qu'il avait eu à subir, il ne l'oubliait pas. C'était sans doute une sacrée chute  sur l'échelle sociale, mais pour le moment, il s'en contentait assez bien. Ses pensées tournèrent un peu, et très vite sombrèrent.

Il dormit profondément et ne se réveilla que le matin venu, sans garder souvenirs de ses rêves. Cela ne lui arrivait, de toute façon, que rarement. Lorsque le jeune terranide émergea, il constata qu'il était resté agrippé, dans son sommeil, à sa maîtresse. Lui n'avait pas bougé. Son corps, même après les épreuves qu'il avait traversées, récupérait assurément très vite. Alors que quelques jours avant, il était au bord de la mort, en état de grave inanition, il était à présent dans sa meilleure forme, aucune douleur ne venait troubler sa quiétude. Aucune douleur, certes, mais en revanche, ce fut un autre élément qui l'interrogea. Il pouvait sentir, à la pression qu'exerçait son sexe sur le bassin de Mélinda, que celui-ci était une nouvelle fois tendu. Il était cependant ici dans une situation dont il avait presque plus l'habitude. Il était commun, pour lui comme pour la plupart des hommes, d'être dans une telle disposition au lever. Comment devait-il réagir ?

La question, rapidement, ne se posa plus, car sa sensation se transforma aussitôt qu'il réalisa son érection. Le désir revint, presque malgré lui. Il avait l'impression qu'il ne s'était écoulé que quelques minutes depuis les événements de la soirée.

« Encore... » remarqua-t-il, à moitié dépité, sans vraiment savoir si sa maîtresse était réveillée. « Ça va m'arriver tout le temps, maintenant ? »

Ludowic fronça les sourcils. Il ne pouvait pas dire que la chose était désagréable, toutefois, un certain malaise l'envahi. Il se demanda un instant s'il n'allait pas passer le reste de sa vie à manger, dormir, puis à se soulager de sa tension avec Mélinda. Il commençait à la soupçonner de lui avoir jeté un sortilège. L'avait-elle maudit, pour le punir encore de cette fameuse rivalité dont il n'avait pas connaissance ? Ça n'avait sur le moment pas vraiment d'importance, et c'était là toute la perversité de l'instinct : tout son être en avait envie, pourquoi écouter un cerveau rabat-joie ? Le jeune terranide, toujours couché, chercha ses marques entre les jambes de sa partenaire. Sa verge vint se coller assez naturellement, à la verticale, contre son entrecuisse, sa bouche, sur sa poitrine.

« Je me dépêche » répéta-t-il, déjà dans l'action.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: dimanche 31 mars 2013, 23:36:24 »
Sans qu'il s'en soit vraiment rendu compte, Ludowic s'était retrouvé au-dessus de Mélinda. Les jambes de cette dernière enserraient son bassin, l'empêchant de se déporter trop à gauche ou à droite. Le jeune terranide était un peu plus petit qu'elle, son sexe tendu n'avait pas d'autre alternative que d'appuyer sur ses jambes, loin d'atteindre son ventre. Contrairement à la dernière fois, il ne s'arrêta pas totalement de s'occuper de la poitrine de sa maîtresse. Inspiré, il enroula sa langue rugueuse autour d'un téton, lui faisant décrire des cercles pareils à ceux que le muscle buccal de la vampire avait décrit dans sa bouche. Puis il se mit à aspirer par petits à-coups, comme s'il cherchait à téter le sein, retrouvant l'instinct ancestral de l'enfant cherchant le lait de sa mère. En réalité, même dans le noir -où il voyait parfaitement, de toute façon-, l'action était beaucoup moins stressante que de la regarder dans les yeux. Il n'avait pas à confronter son jugement, ou à prendre en compte son propre plaisir : il était un peu tout seul.

Pourtant, elle lui donna quand même une consigne. Sa voix sonnait bien, à ses oreilles rondes, soupirante, douce, sensuelle, mais ses paroles le laissèrent circonspect. La pénétrer ? Il n'était pas certain de savoir ce qu'elle attendait par là, cependant, elle le disait sur un ton suffisamment avenant pour que l'idée, même imprécise dans son esprit, l'excite de suite. Il frémit, ouvrant la bouche pour la questionner, puis se reprit. Ça n'avait pas trop d'importance. Il ne cherchait plus à réfléchir, son cerveau, ses appréhensions, sa pudeur, le laissaient enfin un peu tranquille. Sa transpiration abondante, glacée, goûtait sur le corps blanc qu'il chevauchait. Le jeune terranide affirma simplement :

« D'accord... Je... je me dépêche. »

Contractant ses muscles pour tendre encore davantage son sexe, Ludowic commença sans se faire prier les vas-et-viens à l'intérieur des cuisses de Mélinda. Des frissons de plaisir parcoururent son échine, alors qu'il logeait sa verge dans le creux de l'aine de la vampire, et la frottait rapidement et intensément. Encore une fois, il ne voyait rien de l'anatomie de sa maîtresse, ne pouvait que l'imaginer, se faufiler à l'aveuglette. Les mouvements se firent de plus en plus rapides. Le jeune terranide prenait de grandes inspirations, alors que l'excitation montait tangiblement le long de son membre, l'électrisant. Un peu moins vite que la première fois, car il ne s'en était pas encore remis, néanmoins, ça n'était qu'une question de seconde avant qu'il ne s'avoue de nouveau vaincu.

Pourtant, à l'occasion d'un assaut contre l'entrecuisse de sa partenaire un peu plus violent que les autres, son sexe dérapa légèrement sur le côté, se trouvant face à une nouvelle surface à la texture encore différente de la peau douce de Mélinda, moins lisse. À la limite de ce qu'il était capable, compte tenu de sa position, d'atteindre. Avec une certaine curiosité, mais surtout avec avidité, Ludowic fit glisser l’extrémité de sa verge sur la partie superficielle des lèvres de la vampire. Les irrégularités de cette zone rendaient son contact plus stimulant encore. Il se rendit vite compte que son gland avait tendance à s'enfoncer, avant de venir frapper, tout en haut, contre une petite bosse.

« C'est donc ça, hn... »

Le jeune terranide redressa lui-même le bassin de Mélinda pour pouvoir frotter toujours plus puissamment son membre raide contre le clitoris, sans parvenir au bon angle pour réellement pénétrer le vagin. Ça n'avait pour lui aucune réelle importance. Il claque des dents, et dans un râle, se libéra.

« Ah... Hnn... »

Cette fois, Ludowic sentit nettement le picotement torride de jets saccadés sortir de son sexe, avant d'aller tremper le bas-ventre de la vampire. L'expression de son visage contracté par le plaisir, yeux clos, ressemblait presque à celle d'un homme qui aurait souffert le martyr. Il n'en était rien : tremblant, après s'être dressé une dernière fois, avoir passé un ultime coup de langue sur la poitrine de sa partenaire, il retomba lourdement sur le corps de cette dernière. La fatigue, l'envie de dormir, étaient à présent bien revenues.

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Un instant, Ludowic crut que le silence de Mélinda augurait une colère de sa part, et se préparait à recevoir une remontrance sur un éventuel manque de respect, ou sur l'heure, qui n'était pas appropriée. Puis il se rassura à demi en sentant les bras de sa maîtresse se saisir de ses épaules pour l'inciter à se retourner vers elle. Elle avait sans doute raison, pensa-t-il : ce serait plus facile dans ce sens là. Il ne comprit pas vraiment ce qui suivit, lorsqu'elle approcha soudainement sa tête de la sienne. Il eut un léger mouvement de recul, effrayé à l'idée qu'elle se dirige en réalité vers son cou, pour le mordre. Il constata finalement qu'elle se dirigeait vers ses lèvres, et se laissa faire avec un peu d'appréhension, acceptant le baiser. La langue humide de la vampire dans sa bouche était quelque-chose d'à la fois étrange et agréable, quoique ses réflexes naturels tendaient à lui faire refermer la mâchoire pour se saisir de ce morceau de chair délicat. Elle s'agitait, s'enroulait autour de son propre muscle rose, lui rappelant un peu la fois où il avait avalé un insecte vivant. Leurs salives se mélangeaient. En d'autres circonstances, cela lui aurait paru sale et dégoûtant. Mais combiné au reste, les questions d'hygiène étaient bien loin de son esprit.

Il avait déjà lu quelques histoires où, à la fin, le héros embrassait ainsi la princesse. Mélinda n'était, dans son apparence, pas si loin d'une princesse. Son attitude, cependant, rendait impossible ce genre de relation romantisé ou chevaleresque. Elle était clairement dominante, et Ludowic bien trop timide, ici, pour endosser le rôle d'un prince vaillant. Il se comportait, bien malgré lui, plus comme un petit garçon inquiété par ce qu'il ne connaissait pas que comme un preux combattant sans peur et sans gêne. Il ne savait pas trop comment réagir. Comment cela c'était passé, dans le bain ? Cela avait-il était plus simple ? Non, certainement pas. Il avait été humilié, vexé, puis humilié et vexé encore. Cet aspect avait à présent disparu, sa maîtresse ayant cessé de se moquer de lui. Il n'en restait pas moins le même embarras, à peine moindre par rapport à la première fois.

Le corps de Mélinda, frais, par rapport au sien, brûlant. Le jeune terranide profitait de ce contact prolongé, lascif, contre sa fourrure trempée de sueur. Il n'avait jamais, avant ses aventures récentes, ainsi ressentit un autre être, aussi proche, aussi palpable, aussi réel. Il prenait conscience de toute la masse vivante qui se blottissait contre lui, à moins que ce ne soit l'inverse. Il répondit, enroué, à la question qu'on lui posait :

« Je... non, c'est juste que j'ai un peu chaud... »

Il aurait aimé rajouter que non, elle n'était pas repoussante, encore qu'elle soit pour lui assez exotique. Ça n'avait pas d'importance, plus il y pensait et plus l'idée de cette totale absence de poil lui paraissait excitant. Le nez de la vampire, allant s'enfouir dans sa toison, lui prodiguait des chatouilles électrisantes. Sitôt que sa bouche fut libérée, Ludowic prit une initiative. Lorsqu'ils étaient dans le bain, Mélinda l'avait encouragé à aller lui-même s'occuper de sa poitrine imposante. Pour lui, la situation était claire : s'il voulait éprouver autant de plaisir que la première fois, il devait se rapprocher autant que possible des conditions originales. Passant sa tête sous la couverture, il approcha donc sa langue rappeuse des seins blancs, et, après un premier contact hésitant, commença à les parcourir de long en large de la même façon qu'une heure plus tôt.

Enfin, il n'y tint plus. Tout ces attouchements, ses léchouilles passionnées, lui semblèrent très futiles. Toute sa tension, toute son envie, étaient concentrées dans son entre-jambe. Il gémit, impatient. Les caresses, poussées, sensuelles, l'avaient excité plus encore que la fois dernière. Celle-ci était brûlante, et pourtant, toujours restreinte, non pas par l'étau de sa queue, cette fois, mais par une étoffe. Cette épaisseur qui la séparait du corps sensuel et nu de sa maîtresse lui était désagréable, presque insupportable. Il fallait qu'il s'en débarrasse.

« Je peux la... sortir... oui ? » s'enquit-il, un peu angoissé.

Il n'attendit pas bien longtemps la réponse, avant de faire descendre, sous la couverture, une de ses mains griffues vers son bas-ventre. Rapidement, il abaissa la partie avant de son pantalon, juste assez pour faire dépasser sa virilité tendue. Quoiqu'elle était encore cachée par la couverture, la verge sombre et glabre ressortait très nettement au milieu de la fourrure blanche qui couvrait l'intérieur de ses cuisses. Comme lui, elle était de taille relativement modeste, puisqu'elle ne dépassait pas les neuf centimètres. Ludowic n'avait jamais pu comparer son sexe a aucun autre, et ainsi, en dehors de sa pudeur, il ne nourrissait aucun complexe à cet égard, et n'avait même pas à l'esprit qu'on puisse en entretenir un. La sentir ainsi dressée, un peu tirée au niveau du scrotum par lui procurait une impression unique de contrainte érogène. Cette sensation aurait même pu lui suffire seule, mais en cet instant, il en voulait plus, et rapidement.

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Le jeune terranide fit la grimace. Lors de l'ébat, noyé dans l'eau du bain, il n'avait rien vu du liquide dont Mélinda lui parlait, mais ce qu'elle lui décrivait comme assez gluant le dégoûtait un peu. Il se demanda s'il n'avait pas eu dès le départ raison, et s'il ne fallait mieux pas éviter de le montrer à ses éventuels partenaires : il n'exposait publiquement ni son urine ni ses déjections, et cela lui paraissait posséder une dimension honteuse. Perplexe, il écouta aussi sa maîtresse affirmer qu'au contraire, ces mêmes partenaires pourraient apprécier, ou au moins tolérer, cette exhibition de fluide. Las de contempler ses pieds ou son assiette fixement, Ludowic trouva un peu de courage pour soutenir la présence de la vampire. Pas qu'il la regarde encore directement dans les yeux, mais il paraissait déjà moins gêné qu'une heure avant. Ces choses n'étaient pas forcément très appétissantes, cependant, elles avaient à présent le mérite d'être claires.

« Merci... je monte, alors... »

Faisant suivre la parole par l'acte, il se dégagea de sa table sans rien débarrasser de sa pitance -cela ne lui traversa même pas l'esprit- il gravit avec un certain dynamisme, malgré sa fatigue, les marches. Créature assez nocturne, il avait tendance à se coucher tard pour se réveiller plus tard encore, rien ne s'opposant jamais à ce qu'il fasse la grasse matinée jusqu'au soleil de midi, si ce n'était plus. Néanmoins, les deux voyages exténuants, les piètres conditions de sa détention pendant la majeure partie de ceux-ci, ce qu'il avait vécu un peu plus d'une heure plus tôt, et la lourde pièce de viande qu'il avait engloutie le rendaient beaucoup moins vespéral. Il pénétra dans la chambre, trouvant un unique lit, comme Mélinda lui avait indiqué. Celui-ci était déjà plus petit que ceux auquel il avait l'habitude ; il imaginait mal le partager avec quelqu'un d'autre, surtout qu'il savait avoir tendance à beaucoup s'agiter pendant son sommeil.

Ludowic hésita, puis se coucha finalement sur le côté, tout habillé. Sa pudeur était peut-être stupide, songea-t-il, puisqu'il s'était trouvé nu et tout aussi proche de sa maîtresse lorsqu'il s'était lavé, mais il ne parvint pas à s'en débarrasser. Dos à la porte, il entendit finalement Mélinda, accompagnée de Flo, entrer. Cette dernière resta un instant debout, les bras ballants, avant qu'on lui indique de coucher à terre.

« Pas de lit ? » fit-elle remarquer en s’exécutant malgré tout, sans qu'il soit possible de savoir si c'était ou non une protestation. Il était simplement probable que la servante se trouve dérangée dans ses habitudes, et se sente un peu perdue.

Du coin de l’œil, le terranide observa que la vampire se déshabillait encore. Combien de fois le faisait-elle par jour ? Elle devait y perdre un temps affolant, pensa-t-il avec un certain amusement. Il se félicita cependant d'avoir gardé ses vêtements. Vu les dimensions de la couche, il était presque inévitable qu'ils se touchent, à un moment où à un autre. En temps normal envahissant et égoïste, Ludowic n'aurait laissé que le moins de place possible à une éventuelle partenaire, même s'il ne lui était jamais arrivé d'en avoir une. Il aurait même pris plaisir à prendre des postures désagréables pour elle, à la réveiller en pleine nuit, voire à la faire tomber à l'occasion. Mais ici, ses facéties étaient plus dangereuses à mettre en pratique, et il n'était pas si courageux.

Mélinda était très proche de lui, sans doute plus encore que dans le bain. Le jeune terranide percevait la chaleur de son corps à un ou deux centimètres du sien. Quand bien même il ne la voyait pas, lui tournant le dos, il entendait sa respiration calme, non-loin de ses propres oreilles rondes. Elle était donc nue, sans aucune fourrure, sans aucun poil, presque collée à lui ? Plus il y pensait, et plus son imagination était stimulée. Et plus son imagination prenait de l'ampleur, et plus elle accaparait ses pensées. Il y avait ses seins, ronds et fermes, sa peau, blanche, et surtout, glabre, un exotisme troublant... son visage d'humaine si étrange et délicat à la fois, avec ses yeux verts.

Il sentit une goutte de sueur perler de son aisselle avant de se perdre dans la toison de son flanc. Qui avait eu l'idée, au juste, de placer une couverture ? La température était beaucoup trop élevée. S'il avait été seul, il aurait déjà dégagé la couette pensante. Il aurait aussi dégagé ses habits, qui, avec sa pilosité, lui tenaient bien trop chaud. Les idées, les sujets qui lui traversaient l'esprit se faisaient de moins en moins chastes, et comme cela semblait toujours venir avec une certaine gêne, la sensation d'ardente tension réapparu assez vite. Ludowic se mordit la lèvre. Avait-il vraiment dit qu'il n'avait pas envie de recommencer ? Cela lui paraissait à présent être une absurdité, évidemment qu'il en avait encore envie. Mélinda était si proche... elle n'avait pas été réticente la première fois. Le jeune terranide essaya d'évaluer les chances qu'elle accepte ici aussi. Puis il ne parvint plus à réfléchir, le désir trop fort balayant sa raison et son inhibition.

« Je, euh... Mélinda ? » murmura-t-il.

Il n'était pas trop tard, avec un peu de chance, elle ne dormait pas encore. Maintenant qu'il était lancé, il ne pouvait plus faire marche arrière. Une boule se forma dans sa gorge, l'empêchant de bien articuler. S'il s'arrêtait là, elle allait encore se moquer de lui. Il était obligé de continuer.

« Esceque... on euh... » Le mot qu'elle utilisait. Ce serait plus simple, même s'il sonnait toujours comme un tabou. Sa voix était de plus en plus basse, et de moins en moins distincte. « ...je peux faire du... sexe... encore ? »

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Malgré son tempérament aventureux, Ludowic n'arrivait toujours pas à aborder le sujet de la sexualité avec naturel. Il avait eu, jusqu'ici, l'impression que Mélinda le poussait dedans contre sa volonté, et qu'elle cherchait juste à l'humilier encore plus, en se moquant de lui, en défiant son intimité. Cette première approche de la chose ne l'aidait pas à passer outre sa prudence et sa pudeur. Toutefois, la façon dont la vampire se mettait à présent à parler, sur le ton de la conversation, sans sarcasme ni sévérité, changea un peu son attitude. Il détourna un instant son regard de son assiette déjà presque vide, jeta un coup d’œil à sa maîtresse, pendant qu'elle parlait. La pédagogie semblait lui faire un peu d'effet. Il se décida à bégayer quelques mots sur ce qui c'était passé.

« C'était assez bizarre... je ne sais pas si j'ai très envie de recommencer... »

Il avait été honnête : bien que la sensation, au moment suprême, lui ai semblé assez agréable, son état avant et après l'acte était la chose la plus gênante, la plus troublante qu'il n'avait jamais eu à vivre. Il se doutait que, avec la manière que Mélinda avait de toujours ramener ses conversations avec lui sur ce point, il n'aurait probablement pas le choix. Il restait incertain, c'était assez fatigant, et puis, il ne se voyait pas le faire au milieu de pleins de filles, dans son ''harem'', comme elle semblait le suggérer. Il n'en comprenait pas l'intérêt, il pensait assez bien s'en tirer ainsi. Et puis, devant une seule personne, et dissimulé par l'eau, c'était déjà assez étrange comme ça. Peut-être le jeune terranide pourrait-il le refaire avec la vampire, il arrivait à l'envisager d'une certaine manière. Mais avec des étrangères, ce serait embarrassant. Il ne lui vint même pas à l'esprit qu'il ne connaissait sa maîtresse que depuis à peine une semaine, mais qu'il commençait déjà à la considérer comme un membre de son entourage.

« D'accord, mais pourquoi est-ce que c'est si important ? Pourquoi tvos esclaves y tiennent autant ? La pulsion de vie, c'est quelque-chose qui a à voir avec la magie, par exemple ? »

Sa langue se déliait, chaque question qu'il parvenait à formuler rendait la suivante un peu plus facile. Pour illustrer son dernier propos, il fit jaillir une petite flamme de sa main droite. Il n'y arrivait pas souvent, et ne maintenait la combustion que deux ou trois seconde. Mais il se sentait gorgé de magie, et y parvint sans mal. Il s'étonna même qu'après une dizaine de secondes, l'incendie dans sa paume ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il fronça les sourcils.

« C'est marrant, j'ai jamais réussi ça aussi longtemps, avant. » s'étonna-t-il, avec un mélange d'émerveillement et de perplexité.

Il referma la main : la flamme disparue. Il s'était un peu éloigné du sujet, mais croiser le regard de Mélinda le replongea dans la conversation. Il avait encore une interrogation. Il hésitait à s'exprimer, mais son petit exploit magique l'avait rassuré. Il s'approcha un peu de son interlocutrice, et chuchota, un peu honteux.

« Et, le... sperme... est-ce que c'est... sale ? »

Après tout, cela sortait visiblement du même endroit que l'urine, un liquide qu'il avait l'habitude de mépriser en s'en débarrassant dans des trous ou dans des fourrés. Mais s'il avait besoin d'une partenaire pour ça, il ne savait pas si l'évacuer était très correct. La possibilité que la vampire se soit sentie humiliée, et qu'elle ne lui en ait rien dit, même si elle était peu probable, lui traversa même l'esprit. Il bailla, alors que sa digestion commençait, lui donnant invariablement sommeil. Il s'apprêtait à se lever sans autre forme de procès pour aller se coucher -il ne savait trop où, d'ailleurs-, mais sa tactique avait un peu évolué.

« Je suis assez fatigué. Est-ce que je peux aller dormir, s'il-vous-plaît ? » fit-il très poliment.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: dimanche 03 mars 2013, 15:31:27 »
L’ambiance d'une auberge était nouvelle pour Ludowic, mais elle avait l'heureuse propriété de présenter assez d'éléments de distractions pour lui faire oublier un peu ce qui venait de se passer. Le jeune terranide lançait des regards intrigués à tous les voyageurs, surtout ceux qui s'adonnaient à des activités particulières. Jouer un peu aux dés l'aurait détendu, surtout qu'il lui était très facile de tricher en faisant rouler par magie le cube jusqu'à ce qu'il indique la face qui l'arrangeait : contre ses domestiques, il gagnait à tous les coups. Même le pugilat le tentait bien, il ne doutait pas de pouvoir dominer dans n'importe quel exercice physique ces hommes pourtant plus imposants. Ils étaient gras, grands, mais pas plus forts, et surtout maladroits. Mais il y avait des chances que comme les lâches qu'ils étaient, ils tentent de l'assaillir à plusieurs. Les petits individus barbus lui semblèrent déjà de meilleurs compagnons, tout aussi encombrants, mais au moins plus velus que les autres humains.

Enfin, toutes ces choses ne parvinrent quand même pas à le détourner de son intérêt premier : la nourriture, dont il sentait le délicieux fumet arriver jusqu'à ses narines frémissantes. Il ne savait pas quand on allait lui apporter à manger, mais il était sûr de ne pas encore prendre du poulet, si on lui laissait le choix. Les carcasses de volailles crues avaient été sa seule nourriture pendant son transport par ceux qui l'avaient capturés. Un traitement infiniment meilleur que la disette qu'il avait du subir ensuite, enfin, tout de même. Il aimait toutefois les grosses pièces viande avec une certaine venaison, trouvant que cela avait plus de goût. L'odeur de charogne ne le dérangeant pas le moins du monde, bien au contraire, elle ouvrait son appétit.

« Je veux du sanglier ! J'ai lu qu'il y en avait. Faisandé d'au moins une semaine, j'espère. Dépêche-toi, je meurs de faim ! »

Son ton, lorsqu'il s'adressait à la serveuse, était celui d'un noble autoritaire et sûr de lui. Il ne suggérait pas qu'on puisse discuter ses désirs sans encourir sa terrible colère princière. En l'état, il aurait quand même avalé n’importe-quoi. Puis il se tourna vers Mélinda, et son expression redevint moins fière, moins hautaine, comme s'il ne pouvait se comporter de la même manière devant elle. Il regarda le bois strié de la table à laquelle ils étaient assis, grattant les rainures du bout d'une griffe distraite, les élargissant un peu. Ses yeux brillèrent lorsque sa maîtresse évoqua le sang qu'elle lui donnerait ensuite.

« Génial ! » s'exclama-t-il avec tout-de-même une relative sobriété.

Il n'avait pas très envie d'aborder le sujet des événements de la salle de bain, alors il en chercha un autre. Cela faisait quand même longtemps qu'il n'avait pas bavardé, lui qui pouvait se révéler être un véritable moulin à paroles. Les plats arrivèrent, et Ludowic commença à manger avidement, sans faire usage d'aucun couvert : la nature lui avait donné des griffes et des dents capables de venir à bout de la plus élastique des chairs. Il était un peu déçu de la portion plus maigre que celle qu'il avait l'habitude d'avoir, chez-lui, mais il ne se plaignit pas. Tout en avalant de gros morceaux, il se mit à parler sur un ton normal de conversation.

« T...mh... vous savez, ma mère m'a souvent dit... mh... que je n'étais pas un vampire au sens... mh... strict. En fait... mh... je me contente très bien... mh... de sang animal... mh... pas comme elle... En fait, elle ne voulait même pas... mh... … que je boive le sang des gens... … Elle essayait d'arrêter, aussi... mh... Elle avait peur que je devienne... mh, accroc. … Mais ça va... mh, je crois que c'est sans risque... Je suis raisonnable, mh. »

Il se figea un instant, alors que la possibilité que son état étrange dans le bain soit dû au quelques gouttes de sang qu'il avait prélevé à Mélinda lui venait à l'esprit. Non, c'était impossible, la sensation de malaise avait commencé plus tôt. Quoiqu'elle n'avait rien à voir avec ce qui c'était passé ensuite.

« Je... hm... enfin... »

Il se concentra sur un os, et commença à le sucer pour arracher la chair qui y était collé.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: dimanche 03 mars 2013, 04:17:37 »
La remarque de Mélinda, cette fois, fut accueillie avec un peu moins d'orgueil. Ludowic baissa encore plus le regard, si toutefois cela était encore possible. Pas qu'il soit devenu soudain moins insolent, mais la réplique était trop cinglante, et faisait appel à quelque-chose qui lui était trop inconnu pour qu'il puisse réagit autrement. Cela lui fit même oublier, qu'au final, sa maîtresse ne lui reprochait que d'employer encore le tutoiement, auquel il ne songeait plus du tout. Pour lui, le problème était ailleurs : jouir contre sa cuisse, comme elle le disait, cela lui semblait assez déshonorant. Il sentait qu'il devait, d'une certaine façon, s'excuser. Que ce soit pour ça, ou pour autre-chose, cela ferait l'affaire.

« Désolé... » murmura-t-il simplement, d'une voix un peu éteinte.

La vampire le laissa finalement seul, lui enjoignant simplement de s'essuyer, ce qui était de fait beaucoup plus long pour lui, qui portait une épaisse fourrure, que pour un individu glabre. Le jeune terranide la regarda fermer la porte d'un œil vigilant, sans arrêter de fixer son mouvement. Quand il fut sûr qu'elle se fut éloignée, il reprit sa tâche de séchage. Certain d'être seul, il n'eut plus de raison de ne pas se découvrir et d'éviter de s'occuper de certaines parties qu'il avait voulu lui cacher. Tout en passant la serviette sur son postérieur, il regarda la proéminence de peau nue et sombre qui prenait naissance à son entrejambe, redevenu flasque. Il ne comprenait pas bien comment cet organe, qu'il attribuait jusqu'ici principalement à l'évacuation de l'urine, pouvait devenir ainsi une telle obsession. Il l'avait déjà senti s'allonger, se raffermir, principalement au réveil, mais il n'avait jamais ressenti un besoin aussi fort de stimulation jusqu'alors.

Il essuya l'eau qui gouttait du haut de son dos et de ses cheveux. Il jeta encore un coup d’œil à la porte, puis se plaça davantage sur le côté, s'assurant que Mélinda, même si elle arrivait très rapidement, ne puisse immédiatement le voir. Intrigué par son propre corps, d'une main, il tira légèrement sur la peau brune qui recouvrait son gland, ne sachant exactement jusqu'où il était possible de l'amener. Les quelques tiraillements qu'il ressentit le firent d'abord renoncer à aller trop loin, ne découvrant qu'à moitié l'extrémité rose. Le jeune terranide grimaça, intéressé mais prudent. Toutefois, la curiosité avait chez-lui souvent pris le pas sur la raison. Mettant un peu plus de force dans son action, il parvint à faire complètement rétracter le prépuce, constatant que l'hygiène de cette zone laissait encore un peu à désirer. Ludowic se frotta la tête, et passa le doigt sur le fil de peau de la face extérieure qui semblait maintenir le tout. Il eut un petit frisson, et sentit que sa verge était en train de reprendre du volume.

« Merde. » lâcha-t-il, incrédule.

Les images, les souvenirs de ce qu'il avait vécu une demi-dizaine de minutes plus tôt lui remontèrent à l'esprit. Il se mordit la lèvre inférieure, entaillant presque la peau, comme si ce traitement pouvait empêcher le phénomène de recommencer. Il ne savait plus où se mettre, et Mélinda n'allait certainement pas tarder à revenir. Dans la panique, il tenta de rabattre son prépuce, et n'y parvenant pas de manière définitive, il enroula de nouveau sa queue autour de sa taille. Il souffla. Il fallait qu'il se calme, qu'il oublie ses idées si troublantes qui se bousculaient dans sa tête. Sa maîtresse entra peu de temps après, sans qu'il réussisse à vraiment trouver une solution.

Le semi-vampire songea que ce ne serait pas aussi dérangeant s'il était habillé. Il fut un peu soulagé par le fait qu'on lui ait apporté des vêtements. Il n'était pas tout-à-fait sec, mais c'était tout comme. Il les enfila aussi vite qu'il le put, tournant toujours le dos à sa maîtresse. Peut-être pouvait-elle sentir de nouveau son état ? Il espérait que non, et que si c'était le cas, elle ne se moquerait pas de lui une fois de plus. Il en avait vraiment marre. Quoi qu'en dise son corps, il n'avait qu'une seule véritable envie : manger, si possible de la viande, puis dormir, si possible longtemps. Il n'eut pas à faire beaucoup d'effort pour sourire face à la perspective que Mélinda lui proposa.

« Oui ! Je suis affamé. Quelle bête y a-t-il au menu ? »

Il aurait eu assez d'appétit pour engloutir plusieurs bœufs.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: vendredi 01 mars 2013, 15:32:49 »
Ludowic ne voulait plus arrêter de serrer ce corps chaud. Il aurait aimé que Mélinda ne soit que ça, une masse chaleureuse et douce, qui lui procurait d'agréables caresses. Il avait besoin de se rassurer, de vider son esprit de tout ces événements affreux qui étaient intervenus ces dernières semaines, bouleversant sa vie jusqu'alors bien calme. Ce contact prolongé était si reposant, sentir le cœur de sa maîtresse battre, paisiblement. Après un tel déferlement d'émotions, à bout de souffle, il ne songeait plus qu'à s'assoupir contre cette femme qui, au final, était plus affectueuse encore que sa mère elle-même. Il aurait voulu simplement fermer les yeux et s'endormir, à la verticale, dans l'eau tiède : il ne savait pas exactement ce qui s'était passé, même pas du tout, mais ça n'avait pas d'importance. La voix de la vampire résonnait tendrement, parvenant jusqu'à ses oreilles rondes, sans qu'il cherche autre chose qu'à être bercé par le flux des mots.

Malheureusement, Mélinda ne l'entendait pas ainsi, et finit par se désolidariser un peu de l'étreinte. Le retour au monde réel ne fut pas aisé, Ludowic luttant pour conserver des bribes de tendresse. Un léger courant d'air, ébouriffant sa fourrure trempée, lui apparu comme une bourrasque glaciale. Il frissonna, se sentant à la fois soulagé et terriblement mal-à-l'aise. Ses yeux humides remontèrent vers la visage de sa maîtresse, mais retournèrent vite observer ses pieds. Qu'avait-il donc fait ? L'avait-elle prévu, ça aussi ? Elle ne paraissait pas en colère, c'était déjà ça. Le constat n'empêcha pas le jeune terranide de se sentir soudain extrêmement gêné, sans raison. Plus encore qu'avant, sans que ce soit exactement le même sentiment. Il n'avait pas été aussi propre depuis des jours, et pourtant, il se sentait sali de nouveau. Il angoissait doucement.

« D'accord. » affirma-t-il d'une voix rauque, presque enrouée. Il s'éclaircit la gorge.

Il hésita, puis enroula de nouveau sa queue autour de sa taille. Il ne parvenait pas à se défaire de cette pudeur primaire, purement visuelle, quand bien même il avait été aussi intimement en contact avec Mélinda. Il ne voulait pas qu'elle puisse poser les yeux sur son entrejambe, même si celle-ci n'était plus honteuse et ne lui envoyait plus de signaux de malaise physique. Il sortir ensuite de la bassine, et se dirigea vers les quelques serviettes. Se tournant, il s'essuya le dos, le ventre, renonçant discrètement à sécher la partie recouverte par son appendice caudal. Il attendrait que sa maîtresse sorte pour le faire. Si tout se passait comme ça avait été prévu, ça ne devrait plus tarder.

« Je vais, euh, attendre que tu m'apportes des habits, comme on avait dit ? »

Il jeta un regard dégoûté aux loques, encore au sol, qui avaient été les siennes. Il n'avait aucune envie de les remettre, et espérait que Mélinda lui trouve de quoi se vêtir correctement. La perspective d'un repas était à présent la chose qui l'habitait le plus. Le sang qu'il avait absorbé l'avait mis en appétit, et l'acte quoique bref, l'avait exténué.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: jeudi 28 février 2013, 22:09:52 »
C'était un jeune terranide effrayé, et dans le même temps, terriblement excité que Mélinda repoussa vers le bord de la bassine. Il était persuadé d'avoir fauté, de lui avoir fait du mal, et qu'elle allait le punir durement, l'enchaîner au mur, le priver de nourriture pendant encore une semaine, alors que son ventre criait toujours famine. Il regarda même brièvement vers la porte, s'attendant à voir Bran, son frère monstrueux, en surgir pour se saisir brutalement de lui. Alors qu'elle le maintenait plaqué, il s'attendait au moins à recevoir une gifle, comme elle l'avait déjà fait, mais en lieu et place, elle paraissait... plutôt satisfaite. Elle avait même laisser passer quelques sons qui paraissaient relever pour Ludowic d'un certain plaisir.

Déconcerté, il n'eut pas le temps d'attendre que son cœur, dont le rythme avait doublé se calme. Il fut de suite replongé près de la peau parfumée de sa maîtresse, le bassin toujours en arrière par rapport au haut de son corps. Il vit les deux demi-cercles sanglants laissés par la pression de sa mâchoire. Mélinda n'était visiblement pas dérangé par les plaies superficielles. Le semi-vampire, qui n'avait guère pu qu'une bouteille de sang en une semaine, ne se fit pas prier. Il accola sa bouche vorace sur la blessure, et, tout en passant sa langue sur les rebords rouges, se mit à suçoter, comme un enfant au sein de sa mère, le peu de liquide chaud qui daigna en couler. Il lui en fallait plus, mais il n'osait pas mordre une seconde fois, incertain de la réaction que cela pourrait provoquer chez sa maîtresse. Peut-être, songea-t-il, malgré ses pensées de plus en plus floues, qu'il ne fallait pas abuser.

Il ne pouvait cependant rester immobile. S'il ne pouvait avoir plus de sang, il lui fallait au moins plus de sensations, immédiatement. Son entrejambe le brûlait littéralement, semblant prête à exploser. Il ne savait absolument pas pourquoi, mais il avait une furieuse envie de la frotter à quelque-chose. Sa queue, dont il avait desserrée l'étreinte, remua un peu, frictionnant son bas-ventre au supplice, sans parvenir à calmer l'ardeur qui le maintenait si furieusement insatisfait. Les quelques poils qui se coincèrent lui provoquèrent même quelques douleurs. Mélinda lui avait donner l'autorisation d'utiliser ses mains, ce qu'il n'avait pas fait jusqu'ici. Brusquement, il passa ses mains dans le dos de la vampire, griffant légèrement son épiderme, ressentant toute la masse chaude de sa maîtresse. Puis il contracta ses avant-bras, ce qui eut pour effet de rapprocher son propre bassin de celui féminin.

Le point de non-retour était franchi, et Ludowic perdit presque totalement le contrôle. Son appendice caudal se délia totalement, et dans une gerbe d'eau, se dressa derrière lui, lui arrivant au niveau des épaules. Ce qui avait été caché et comprimé si longtemps, jouissant de sa nouvelle liberté, parut vouloir aussitôt retrouver une forme de contrainte. Sa verge dressée à l'extrême vint brutalement se coller à la vampire, appuyant brutalement sur son bas-ventre, sous l'eau. Les deux corps étaient à présent presque totalement en contact, la poitrine de Mélinda au niveau du cou. La sensation était incroyable, le jeune terranide sentit un instant ses jambes défaillir. Puis, mu par un instinct animal, il commença à frotter frénétiquement sa virilité contre la peau chaude et nue. Il se mit à pousser de petits gémissements, non maîtrisés, haletants et courts, alors qu'il sentait que quelque-chose montait. Moins de deux secondes de ce traitement suffirent à concrétiser l'acte.

« Je... hn. Hn. »

Dans une explosion de bien-être étrange, Ludowic se relâcha complètement, ses muscles, pris de contractions saccadées, l'obligeant à continuer le trémoussement encore quelques instants. Il n'avait pas l'impression d'uriner, et pourtant, il le sentait, il y avait bien quelque-chose qui s'échappait de son corps. Et s'en libérer était délicieux. Ses épaules le picotaient, il se serra encore plus contre sa maîtresse, manquant de l'étouffer, et comprimant encore sa verge, dans laquelle il sentait son sang battre, par à-coups. Sa vision était pleine d'étincelles, et ses iris rouges ne voyaient en fait plus grand-chose, son ouïe elle aussi perdant en sensibilité. Il serra les dents, ferma les paupières, alors que les dernières onces de plaisir tardaient à se dissiper, encore entretenues par ses mouvements brusques. Ce devait être ça, l'amour.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: jeudi 28 février 2013, 17:36:30 »
Ce fut avec un agacement non dissimulé que Ludowic reçu une nouvelle fois la confirmation que sa remarque était, du point de vue de sa maîtresse, déplacée, et que cela faisait encore un sujet qu'il ne maîtrisait pas. Il avait pourtant bien eu l'impression d'apporter un élément solide de sa culture, mais Mélinda, avec une énervante prétention, continuait à vouloir lui faire croire qu'il y avait des mystères concernant cet acte d'amour, dont il ne savait rien. Après tout, ce devait être bien superflu, s'il en avait une ignorance si grande : il n'avait jamais eu le sentiment de passer à côté de quelque-chose de très important jusqu'ici. Il ne doutait pas que si cela avait été primordial, sa mère lui en aurait parler, elle lui aurait fait lire des livres, ou, plus vraisemblablement, car il n'était pas très studieux, aurait demandé à un domestique de lui expliquer.

Il n'en était rien, et le fait que la vampire anticipe ses moindres sentiments comme si elle les ressentait elle-même le mettait hors de lui. Il détestait cette idée qu'on puisse tout prévoir de ses mouvements, tout savoir de lui. Il se sentait bafoué, on piétinait son intimité, il en avait assez. Son sourire se perdit dans une nouvelle expression de vexation et de froncement de sourcils. Il paraissait réfléchir intensément à un problème très complexe et très fâcheux à la fois. Mélinda obligea encore le jeune terranide à s'approcher d'elle, collant presque son visage à la poitrine. Il était à présent penché en avant, refusant en revanche à faire avancer son bassin coupable.

Que voulait-elle dont prouver, à vouloir qu'il agisse ainsi ? Ludowic n'avait aucune idée de ce qui allait se passer s'il suivant son ordre. Il ne voyait pas ce qui pouvait arriver de si exceptionnel et qui mérita qu'on lui fasse subir un tel traitement. Rentrer toujours parfaitement dans les calculs de sa maîtresse lui était insupportable. Il avait toujours hésité, jusqu'ici, bafouillé, nié, et jamais elle n'avait vraiment parue surprise de sa réaction. C'en était trop : elle allait voir, s'il n'y connaissait rien. Il ignorait encore tout-à-fait comment, mais il allait lui prouver que faute de ne rien savoir, il était parfaitement capable d'improviser. Hors de question, cette fois, de faire le timide. Après les quelques secondes que lui prirent de souscrire à cette résolution, il agit avec une certaine vitesse.

Sa tête s'approcha de la peau blanche et humide, et son museau rentra finalement bel et bien en contact avec elle, s’engouffrant même dans le sillon qui séparait les deux globes de chair. Le semi-vampire se sentit un peu stupide, ses joues collées chacune à un sein. Il ne perdit pas de temps, ne voulant surtout pas montrer sa gêne qui montait encore. Ne sachant trop comment continuer, il suivit la première idée qui lui vint et sortit aussitôt sa langue. Il se mit à remonter vers le cou de Mélinda. Son organe buccal était extrêmement rugueux, vestige de quelque ancêtre qui avait eu besoin de se défaire des parasites grouillants dans sa fourrure épaisse. Ses papilles étaient sensibles, autant que son odorat, et la combinaison du goût et du parfum de l'épiderme de la vampire l’incitèrent à continuer. Il avait l'impression de lécher une grosse pièce de viande.

Avec une ardeur inédite, sa langue râpeuse se détourna de son trajet vertical pour déborder sur un sein, qu'elle parcourue dans toute sa largeur, sans toutefois toucher le mamelon. Puis elle repartit dans l'autre sens, plongeant sous l'eau pour en atteindre la partie plus basse. L'excitation de Ludowic devenait réellement handicapante, alors qu'une sensation étrange, des fourmillements chauds, remontait de son bas-ventre pour se dissiper quelque-part au niveau de son thorax. Il continua, de plus en plus vite, appuyant de plus en plus fort sur la peau de Mélinda. En apparence incapable de s'arrêter, il commença à saliver abondamment. Las des douleurs de son entrejambe, il desserra un peu l'étreinte impitoyable de sa queue. Ses yeux se fermèrent, le reste de son corps, et particulièrement sa bouche, lui envoyant déjà plus de signaux nerveux qu'il ne pouvait en recevoir.

S'il était maladroit pour ce qui était de l'aspect érogène, il y avait quelque-chose de carnivore dans sa manière de parcourir la viande. Sa main griffue se referma dans le vide, les muscles de son ventre se contractèrent, ses pectoraux, puis se fut au tour des muscles de sa mâchoire. Ses dents s'enfoncèrent dans le côté d'un sein. Contrairement à la plupart des vampires, ses canines n'étaient pas beaucoup plus développées que le reste de sa dentition, chacun des morceaux d'émail était un poignard acéré et dangereusement effilé. Elles transpercèrent la peau et laissèrent perler un peu de liquide rouge, commençant à entailler la chair, avant que Ludowic ne se rende compte de ce qu'il était en train de faire. Gémissant de plaisir, il cessa avec difficulté sa morsure, l'empêchant de se refermer en emportant une pièce vive, et retira à regret ses crocs. Le goût du sang se répandit dans sa bouche. Pour une fois, ce n'était pas le sien. Son appétit avait rarement été aussi grand. Tellement grand qu'il pensa à peine aux conséquences.

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: jeudi 28 février 2013, 02:47:06 »
En réalité, Ludowic ne s'était pas vraiment attendu à ce qu'on le laisse sortir, mais cela avait été la seule manière qu'il avait trouvé pour extérioriser sa frustration et son mécontentement, sans pour autant en être trop blâmable. Il ne fut pas donc si surpris que ça lorsque Mélinda l'obligea aussitôt à replonger dans sa bassine. Peu à peu, il commençait à s'habituer à la volonté coercitive de cette femme, de ses manières qu'il trouvait, à son égard, violentes et contraignantes. Pourtant, alors qu'il ne parvenait toujours pas à se faire au vouvoiement qu'il n'avait pratiquement jamais utilisé jusqu'ici, il ne pensait même plus à se rebeller. Il reçu la gifle en serrant les dents. Il songea un instant avec une certaine terreur qu'il commençait à l'accepter comme étant une norme, puis n'y pensa plus.

Car ce qu'il y avait de troublant avec cette chose que la vampire voulait absolument lui apprendre, c'était que, sans vraiment savoir en quoi elle consistait, encore qu'il en avait quelques idées, elle chassait toutes les autres pensées. Elle ne laissait qu'une désagréable sensation de compression à l'entrejambe, une chaleur inexplicable, un léger malaise corporel (auquel venait s'ajouter un lourd malaise psychologique), des picotements dans les extrémités et une bouche pâteuse. Il tentait de calmer tant bien que mal la tension de son corps lorsque sa maîtresse décréta finalement qu'il était propre. Pensant être libéré, Ludowic s'apprêtait enfin à s'extirper de cette situation qui le gênait. Néanmoins, c'était sans compter la poigne de Mélinda, qui le maintint fermement en place, et le contraignit même à lui faire face.

Le premier réflexe du jeune terranide, alors qu'elle l'obligeait à plaquer ses mains sur sa tête aux longs cheveux blonds, fut encore une fois de regarder ailleurs. Pas beaucoup, un petit mouvement de ses iris rouges, pour ne pas avoir à constater trop directement sa totale nudité. Un mouvement que ne manqua probablement pas de remarquer la vampire, qui lui enjoignit de se concentrer sur ce qui le gênait le plus, en cet instant, si l'on exceptait l'état de son entrejambe. La requête qui suivit le laissa assez perplexe. Il grimaça, loin d'être ravi par cette contemplation forcée.

« J'en sais rien... Pourquoi ça t-vous obsède autant ? »

Cette question, il se la posait en fait plus à lui-même qu'à sa maîtresse. Il ne savait pas pourquoi ses deux globes de chair rose, glabres, flottant au bord de l'eau, accaparaient à un tel point son attention. Ils n'étaient même pas sûr de beaucoup les aimer ; Mélinda n'avait pas assez de fourrure, cela lui semblait un peu, malsain, trop exposé aux regards. Dans un même temps, il ne pouvait nier que, puisque dépourvu de pilosité, aussi impudiquement, ils dégageait quelque-chose... qu'il ne pouvait vraiment définir. Il chercha cependant à tout prix une réponse dans ses souvenirs, quelques éléments s'y rapportant. Ils se terminaient pas de petites excroissances plus foncées, qui lui paraissaient en constituer une grande partie de l'intérêt...

« C'est avec ça que les mères allaitent leurs enfants. »

Si ces mains n'avaient pas été ainsi contraintes, il aurait peut-être haussé les épaules. Sa réplique, même de son point de vue, était un peu hors-sujet. Pourtant, elle fit suivre à son esprit un autre cheminement. Le manque d'éducation de Ludowic dont parlait sans cesse Mélinda, et qui l'agaçait toujours plus, s'expliquait par le fait que sa mère était abstinente depuis longtemps. Pour cause, elle considérait que le seul intérêt de l'acte était d'engendrer une progéniture, et préférait se consacrer en matière de passe-temps à l'étude de la magie. Son dernier partenaire avait été le père de son fils unique, et elle l'avait dévoré après l'acte. Elle avait souvent expliqué au jeune terranide avec quelle ingénuité et quelle persévérance elle avait élaboré le rituel qui lui avait permis d'enfanter, malgré son vampirisme, éclipsant au passage le rôle et le sort du géniteur. Cela amenait une remarque qu'il fut très content d'amener, sur le même ton que lorsque sa maîtresse avait prononcé le mot ''puceau''.

« Ça ne sert à rien, parce qu'à part ma mère, les vampires sont stériles. »

Il était un spécimen rare, et en prendre conscience lui redonna un peu de l'orgueil perdu. Il parvint même à esquisser un léger sourire.

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En somme, Ludowic était très content de ne pas avoir à regarder Mélinda en face. C'était beaucoup plus facile de mentir à quelqu'un lorsqu'on ne le voyait pas directement, et surtout, elle ne voyait pas son visage, qui affichait à présent une expression digne d'un prince auquel on aurait fait un grave affront. C'était d'autant plus justifié que c'était bel et bien le cas. Si sa mère n'avait aucun titre de noblesse reconnu à l'étranger et consigné, même à Ashnard, dans les faits, ses sujets la vénéraient comme étant de sang noble, et la désignaient pas le titre reine. Le jeune terranide était donc bien de nature princière, et en tout cas, se considérait bel et bien comme tel. Une situation pareille ne lui semblait vraiment pas acceptable.

« C'est pas vrai... je ''bande'' pas. »

Le pire, c'était qu'il ne comprenait rien à tout cela. Il ne savait même pas exactement ce que signifiait le mot bander, et se contentait de la contredire car sa maîtresse semblait y porter un jugement défavorable. Si elle trouvait ridicule que cela se produise pendant qu'on le nettoyait, alors pour sûr, cela ne se produisait pas. Ludowic ne voyait pas davantage le rapport avec le sang.

« Moi aussi, je peux sentir le sang. »

C'était vrai, en soit, mais seulement lorsque celui-ci était en dehors d'un corps. Son odorat était un peu inférieur à celui d'un vampire pur, surtout moins instinctif, et il était bien incapable, du moins pour l'instant, de décrire les fluctuations du liquide vital à travers un organisme. Il lui était possible de repérer la présence de personnes au parfum qu'elles dégageaient, mais ce sens embryonnaire ne s’embarrassait pas de précisions sur la vitesse ou le mouvement du sang. Le sang était là, et c'était déjà bien. Il n'y avait au final, pas besoin d'en savoir plus pour, éventuellement, s'en nourrir.

Puis Mélinda se lança dans un monologue dont, encore une fois, le jeune terranide ne comprit pas tous les éléments. Elles reprenaient largement la sentence qu'elle avait énoncé plus tôt, de ce qu'il saisissait. Le terme final semblait, d'une certaine manière, lui faire plaisir. Ludowic cru y déceler de la moquerie, encore. Il n'avait jamais eu de camarade pour se moquer de lui, pour lui reprocher sa candeur, ou un quelconque manque d'expérience, -on l'avait toujours traité avec grand respect- aussi ne voyait-il pas pourquoi elle se riait de lui. Il ne discernait pas grand-chose de risible à son attitude, si ce n'était cette raideur anormale à son entrejambes, qui n'était pas nouvelle en soit, mais à laquelle sa maîtresse semblait porter un intérêt particulier. ''Puceau'', aussi bien que ''bander'' paraissaient être des mots injurieux, ou au moins humiliants, il les refusaient en bloc.

« Non, c'est pas vrai. » Il fronça les sourcils. «  Je... je vois même pas de quoi tu parles. »

La situation était trop lourde pour lui, et les railleries de Mélinda avaient outrepassé le peu de bonne volonté qu'il avait mise dans son statut d'esclave. Il n'en supporterait pas plus.

« C'est bon, je suis propre, je sors » fit-il, énervé, en entreprenant de s'extraire de la bassine.

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Prélude / Re : Nina, la petite sirène
« le: mardi 26 février 2013, 02:01:56 »
Ben, elle est jolie la dame. (Re)Bienvenue. :)

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Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: dimanche 24 février 2013, 19:21:50 »
Deux sentiments se développèrent parallèlement chez Ludowic face à la réaction de Mélinda. Qu'elle n'ait pas repéré son audacieuse transmutation était vexante, et qu'elle ait cru qu'il lui avait simplement craché au visage l'était encore plus. Quelle opinion détestable avait-elle de lui ? Le coup qu'elle lui porta acheva de le contrarier, quand bien même, amorti par l'eau et l'épaisse fourrure de sa queue enroulée autour de son postérieur, il l'avait à peine senti. Il ne dit rien, feignant de ne rien avoir remarqué, et se contenta de se renfrogner de nouveau, déçu du peu d'effet qu'avait eu sa démonstration sur l'estime de sa maîtresse à son égard.

D'un autre côté, il était assez content d'avoir réussi à la surprendre, et de lui faire faire quelques gestes nerveux. Cela lui prouvait au moins que, dans une certaine mesure, elle restait possible à surprendre. Quoiqu'elle dise, elle ne savait pas tout, et on pouvait la tromper avec certaines choses. Peut-être, songea-t-il, ne connaissait-elle pas bien la magie. Elle avait dit qu'elle l’emmènerait si nécessaire voir une magicienne, ce qui sous-entendait qu'elle n'était sans doute pas capable seule d'estimer son potentiel magique. Le jeune terranide avait supposé que, comme sa mère, tous les vampires étaient des sorciers : pour lui, les sortilèges et les petites transmutations étaient des choses naturelles, dans lesquelles il avait toujours baigné. C'était une perceptive plutôt réjouissante, au moins un domaine dans lequel il avait une chance de lui être supérieur. Toutefois, sa fierté lui ordonnait d'en rajouter un peu plus, de l’enfoncer, et de la corriger avec une certaine hauteur.

« Tsss... Je t'ai pas craché dessus, j'ai refroidi l'eau par magie... Je pourrais aussi transformer toute la bassine en glace, si je le voulais. Ma mère, c'est la plus puissante sorcière du monde, elle m'a appris à faire plein de choses. Un jour, je serai aussi fort qu'elle. » se vanta-t-il, plein de suffisance.

Évidemment, il était incapable de faire ce qu'il avançait, mais ça n'avait aucune importance. Il avait déjà vu sa génitrice faire des tours de cette envergure, et comme Mélinda n'y connaissait visiblement pas grand-chose... Au moins cesserait-elle peut-être de le considérer comme une peluche faiblarde. Il essaya de se concentrer sur les coups de brosse qui démêlait ses poils, et rien d'autre. Il avait besoin de se vider un peu la tête.

Cependant, alors que lui-même commençait à ne plus y penser, elle revint sur le sujet qu'il avait essayé d'éloigner à tout prix. Son cœur bondit dans sa poitrine, et aussitôt, son malaise réapparu, des idées turbulentes recommencèrent à tourbillonner dans son esprit, et le phénomène redoubla d'intensité. La chaleur, qui n'avait rien à voir avec celle de l'eau, lui remonta de nouveau au visage et au cou. Comment avait-elle su ? Ludowic jeta un très rapide coup d’œil à son entrejambe, constatant que rien n'était directement repérable, surtout à travers l'eau souillée et la queue qui l'enserrait, de façon d'ailleurs assez gênante. Il fronça les sourcils, il ne comprenait pas ce qu'avait à voir le sang avec tout cela. Il n'était pas sûr non-plus de ce qu'il fallait qu'il apprenne pour devenir un jour assistant. De son point de vue, au contraire, il cachait parfaitement ses états d'âme. Il arriva à la conclusion que Mélinda bluffait certainement. C'était d'autant plus vexant pour le semi-vampire qu'elle avait vu juste : l'humiliation serait trop grande s'il vouait rien. Elle ne pouvait certainement pas être sûre de son état, c'était impossible, et elle n'avait de toute façon aucune façon de le prouver.

« Je vois pas de quoi t...vous parlez... Je suis content de ne plus être sale, c'est tout. » bégaya-t-il, la gorge nouée, chaque mot buttant sur ses lèvres tremblantes.

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