Place publique / Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)
« le: lundi 22 avril 2013, 01:48:55 »Sans rien pénétrer, il prenait ses marques, trouva naturellement un mouvement de vas-et-vient pour lui très intense, en contractant certains de ses muscles fessiers. Il cherchait à jouer avec la peau brune qui recouvrait son gland, pour le décalotter un peu plus à chaque aller, comme il l'avait fait seul, dans la salle de bain, ressentir une friction sur celui-ci, encore. Le semi-vampire y pensait en réalité beaucoup plus qu'à sa langue, qui ne faisait plus que quelques mouvements concentriques et peu vigoureux sur la poitrine de Mélinda. Sa bouche s'ouvrit finalement pour émettre quelques halètements courts, alors que la chaleur remontait de son bas-ventre.
« C'est... Hn... agréable, quand même » gémit-il, entre deux respirations.
Ludowic retrouvait des sensations familières, parvenait à anticiper, et savait maintenant que dans peu de temps, il allait de nouveau se relâcher. Inconsciemment, il chercha à se retenir un peu, pour continuer quelques instants supplémentaires la simulation de coït. Le jeune terranide tint cette fois presque une minute avant de jouir. Un orgasme qui fut, à côté du plaisir libérateur, un peu douloureux, sans qu'il sache réellement pourquoi. Sans doute, son corps, après plusieurs stimulations successives et peu espacées, commençait à être un peu à court, et se plaignait de cette activité intensive. Il reprit son souffle, et tomba, soulagé, sur le côté.
Il en était sûr, cela allait s'arrêter là, comme à chaque fois. Il allait pouvoir se reposer un peu, et puis ils allaient pouvoir repartir. Vers ce fameux lieu que Mélinda lui avait tant décrit, et dont il avait enfin retenu le nom, ''harem''. Il ne savait pas ce qu'il allait trouver là-bas, mais finalement, ça ne serait probablement pas si affreux qu'il avait d'abord pensé. Surtout si sa maîtresse restait à sa disposition pour subvenir à ses besoins... quel que soit leur nature. Ludowic n'avait pas grand-chose de félin, mais finalement, il n'était pas si loin de l'attitude d'un chat. Alors que le chien voyait son maître comme un être supérieur, un chef de meute, le chat, lui, le voyait paradoxalement comme un esclave qui lui apportait sa nourriture et s'occupait de lui.
Pourtant, la vampire eut une requête à laquelle le jeune terranide ne s'attendait absolument pas. Il fronça les sourcils, persuadé dans un premier temps d'avoir mal entendu. Plaisantait-elle ? Il croisa brièvement son regard et réalisa avec une certaine appréhension qu'elle avait l'air sérieuse. Puis l'incompréhension évolua en vague dégoût. Il ne savait pas à quoi ressemblait exactement ce qu'il avait évacué sur le ventre de sa partenaire, et n'avait même pas dans l'idée que cela pouvait importer, une fois l'acte terminé, il en ignorait jusqu'à la couleur. Mélinda lui avait pourtant assuré que ce n'était pas sale.
« Mais, euh, t'as dis que c'était d'accord pour, euh... » il prit un instant à se souvenir du terme exact- « ...éjaculer dessus... » protesta-t-il, en s'écartant un peu de la vampire.