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« le: vendredi 28 octobre 2011, 22:25:51 »
J'allais prendre un instant de détente, quand un de mes esclaves vint à me demander un moment d'attention envers lui. Par simple envie ou parce que j'étaie tout simplement sa maîtresse, je vint à lui laisser une minute et pas plus pour me dire ce qu'il voulait. Légèrement craintif il me tendit une lettre.
La fragrance qui s'y échappait me faisais clairement signe que ce n'était pas encore une lettre d'un des nombreux prétendants voulant me conquérir. Aussi je pris un coupe-papier pour ouvrir la lettre, l'esclave ne bougeant pas car il risquait très gros dans cette affaire.
- hum ... une invitation à une réception ... que c'est charmant, il y a la forme et de bons arguments.
Je me tourne vers le terranide et sans l'avertir lui plante le coupe-papier dans le bras droit.
- Estime toi heureux que cette lettre m'est mise de très bonne humeur, sinon tu pouvais dire adieu à ta misérable vie. Allez file ... et tâche d'effacer ton sang.
Le terranide se mit à filer rapidement, je pouvais sentir l'odeur de la peur, c'était si amusant de traumatiser ce petit être, le fait qu'il soit muet étant une bénédiction pour moi, je n'avais pas à l'entendre me brailler dans les oreilles.
Mon bain se passa sans le moindre soucis, le fait que mon ex-duc est construit sa villa sur une source chaude était une merveilleuse idée. Avec patience je me mis à décortiquer l'écriture, il paraissait que l'on pouvait savoir l'humeur de la personne qui écrit par la forme de ses lettres, mais pour moi ce n'est pas utile.
Comme la fête était prévue pour ce soir, c'est vrais que sur Terra ils n'ont pas un système postal très bien organisé et que les envoient sont toujours à la dernière minutes, mais bon, j'ai encore beaucoup de temps avant l'heure.
Je vins à demander Albert, un humain qui avait une vie miteuse et qui a présent me sert de cocher, ce n'est pas une vie facile pour lui j'en convient, mais il n'a pas à s'inquiéter d'avoir un bon repas le soir et le matin. Il allait donc me préparer un carrosse avec le blason du défunt duc.
Pendant ce temps deux servantes vinrent à m'apporter ma tenue. Bien des nobles considérait qu'une femme issue de la noblesse doit se couvrir le corps de tissu, à croire que plus on ressemble à un papier cadeau plus on est belle. Ma tenue est légère, dévoilait mon corps et ses charmes, tout en gardant tout de même une allure de reine orientale. Pour me donner un statut de duchesse, je ne mis qu'une boucle d'oreille en or avec en son centre un rubis. Quelques babioles en or, mais rien sur mes doigts, c'est si chiant de retirer des anneaux qui vous serrent les doigts et je préfère marquer de mes ongles la peau plutôt qu'avec un objet.
Une fois jugée prête, je fis appeler Albert qui m'emmena alors vers la demeure de cette Kuro hime. La première chose à dire c'était que sa baraque ce voit de loin, visiblement elle sait recevoir cette petite princesse noire. Pourquoi dire petite ? Parce que face à moi elle n'est rien de plus qu'un cafard et que j'avais de quoi lui apprendre les bonne manière
Vint le premier obstacle, les gardes, je tendis mon billet et ils me souhaitèrent une bonne soirée, tsss ... de simple cabots qui aboient et se retirent la queue entre les jambes quand on montre patte blanche. C'est alors qu'une idée saugrenu trotta dans ma tête. Je dis à Albert de s'arrêter, il restait du chemin jusqu'à la demeure de Kuro Hime, mais cela était pour un but bien précis.
Sachant qu'il ne fallait pas discuter mes ordres, Albert repartit vers ma demeure, me laissant faire le reste du chemin à pieds. 'était si bon de sentir ses muscles travailler sous l'effort, accompagnée d'une douce brise hivernale, il ne manquait plus que le hurlement des loups et j'y prendrais un certain pied.
Je vins enfin au pied de la demeure de Kuro hime, sous l'effort mon corps c'était recouvert d'une très fine pellicule de sueur, faisant resplendir ma peau basanée, bien sûr je vins à user de mes pouvoir pour que les roses de ce magnifique jardin m'imprègne de leurs odeurs, ainsi j'avais une peau attirante et une odeur florale, de quoi m'amuser pour refuser aimablement les nombreuse avances qui allaient inévitablement arriver. L'anonymat n'existe pas longtemps chez les duchesses célibataires.
A peine eus-je prit place dans la grande salle que déjà des hommes et, plus surprenant, des vinrent à me faire la cours, sans doute pour avoir une récompense plus charnelle en échange de leurs avances, mais avec une grande subtilités et finesse je me fis refuser à toute les mains.
-Duchesse Fifine, je suis ravie que vous ayez pu venir à ma fête. Cependant, il y a quelques points que vous n'avez peut-être pas compris. Votre habit est inacceptable. Je vous demanderais de quitter la fête maintenant... Ou bien...
Je me tourne vers l'imprudente qui venais de me faire une douce menace déguisée, la faisant face, mon regard bleu marine défiant celui de cette femme en noire. Kuro Hime sans en douter. C'est alors qu'elle vint à me toucher, cette humaine comptait ...
-Ou bien vous allez souffrir pour moi.
D'un coups une douleur vint me tirailler le ventre, on pouvais voir ma surprise par un léger sursaut, mais aucun cris n'étaient sortie de ma bouche, seulement une expiration bien plus rapide que les autres. Elle avait du cran cette gamine, vint alors les trois gorilles à côtés, n'étant pas une adepte de l'omniscience, je ne pouvais que me douter qu'ils avaient aussi leurs pouvoirs à eux.
Ce n'était pas une petite douleur qui allait me faire agenouiller à ses pieds, dire que d'un coups je pouvais l'empaler par des piques de carbone, son sol étant très riche de cette matière. Je dis d'une voix calme.
- Excusez donc ma tenue, il semble que le cadeau d'un puissant seigneur d'un contrée lointaine n'ai pas trouvé goût à vos yeux, votre délicate attention me touche profondément.
Ben quoi ? J'ai pas le droit de jouer dans la subtilité pour lui faire comprendre qu'elle n'a aucun goût ? En tout cas cette sale petite garce va savoir que ma vengeance sera très longue et douloureuse.
- Vous devez être Kuro Hime, enchantez de vous connaitre, cela dit la présence trop proche de vos hommes me dérange, il serait malencontreux que j'use de ceci pour les éloigner de moi. J'ai une légère allergie aux mâles, voyez-vous, cela me rendant très vite irritable.
Je montre sur ma hanche gauche ma dague, celui qui avait voulut me l'enlever c'était retrouver par terre, il serait dommage de devoir la salir et je ne pouvais que espérer, pour son propre bien, qu'elle comprenne que même si elle était maître ici, elle n'avait pas intérêt à me chercher.