Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Apophis

Pages: [1] 2
1
Dictature d'Ashnard / To fall into decay... [Aliphera]
« le: mardi 12 juin 2012, 22:48:40 »
      La pleine lune, hein ? Comme c'est romantique... Une nuit idéale pour une jolie promenade au clair de lune, n'est-ce pas ? Malheureusement, Apophis a eu la même pensée et il n'imagine pas le côté plaisant de la chose. Cette nuit, à une heure où les rues sont vides, il errait, accompagné de deux de ses meilleurs fidèles, et aussi ses préférés. Le premier, Rahotep, pouvait être considéré comme un monstre : il devait être légèrement plus grand que son Dieu, mais aussi plus carré. Son corps est couvert de quelques marques de guerre et on peut remarquer que son bras gauche est entièrement tatoué (de hiéroglyphes, autres dessins à connotation égyptienne et j'en passe) ; lui aussi porte quelques amulettes à son cou, la plupart en hommage à Apophis. Ses seuls habits furent une pièce d'armure pectorale noire couvrant son torse et ses épaules ainsi qu'un pantalon en lin noir allant s'engouffrer dans des bottes de marche de la même couleur. Son visage était tout aussi dur que son corps le laissait penser : il n'était pas quelqu'un de très beau, mais il possédait un certain charisme (sans doute à cause de la cicatrice qui lui passait entre ses deux yeux). Il était chauve mais son crâne était tatoué de dessins tribaux descendant jusqu'à sa nuque ; on pouvait donc remarquer ses oreilles entièrement percées et il en allait de même pour ses arcades, chacune étant surmontée d'une pointe argentée.

      Ensuite, il y avait Khanofer, dont l'apparence était déjà un peu plus sympathique que son collègue. Lui, il était légèrement plus petit que ses acolytes, mais il était quand même bien bâti. À l'instar d'Apophis il portait ce même genre de kilt noir descendant à leurs genoux avec des spartiates toutes aussi noires, se laissant donc torse nu. On pouvait voir deux serpents tatoués sur ses épaules, donc leur tête glissait jusqu'à son sternum. Ce Khanofer avait aussi l'air plus jeune, on aurait dit qu'il avait la mi-vingtaine... Hélas, il n'en avait pas l'air plus sympathique : sa froide beauté trahissait un certain sadisme. Son visage, aux traits réguliers et légèrement fin, se voyait intensifier par de magnifiques yeux verts olives. Sa lèvre inférieure était percée de deux anneaux, un de chaque côté. Il en allait de même pour ses oreilles, dissimulée sous cette chevelure brune mi-longue.

      On pouvait donc dire que Rahotep était le bras armé d'Apophis (au vu de la hache qu'il portait dans son dos et des quelques épées courtes à sa ceinture) et que Khanofer quant à lui était une sorte de mage noir. Il était très bon dans ce domaine, c'est aussi pourquoi Apophis l'apprécie tant à ses côtés. Même les deux. Le Seigneur de la Nuit avait énormément confiance en eux.

- Nous sommes sur une bonne piste... Je peux même sentir d'ici cette douce odeur qu'est l'odeur de la Mort.

      Apophis entendait ce doux chant qu'est la Pavane. À entendre cette douce mélodie, il savait qu'il n'était pas loin de trouver des âmes errantes prêtes à lui louer leurs service contre une véritable mort digne de ce nom.

      Il n'empêche, les lieux étaient vraiment immondes. Des bas-fonds, en somme. Cela rendait le paysage encore plus glauque, les rues étroites et les culs de sac n'aidaient pas à contribuer à la beauté de l'endroit. On pouvait sentir, contre les murs de pierre, l'humidité ambiante et parfois même de la moisissure. L'air était très lourd, pesant. Les seules lumières étaient celles des fenêtres en hauteur encore allumées et la lointaine lueur de la pleine lune. Hélas, avec des hauts bâtiments aux toits larges, la plupart des rue ne pouvait pas bénéficier de cet éclairage.

      Soudain, Rahotep leva la tête. Il venait d'entendre quelques pas dans la rue voisine. Lui et Khanofer se glissèrent dans un pan d'ombre. Apophis quant à lui se tenait plus loin, mais tout aussi dissimulé.

- Qu'est-ce ?
- Une femme, dirai-je. … Oui, c'est une femme.

      Pour cette dernière phrase, Khanofer avait baissé d'un ton. Ces trois hommes, au teint halé et légèrement typés égyptien, pouvaient voir une silhouette féminine se dessiner à l'autre bout de la rue. Les deux suivants s'adressèrent un regard qui voulait absolument tout dire pour eux. Apophis remarqua ce regard en coin et il poussa un soupir qui se mua en un sourire amusé. Tapis dans l'ombre, ils attendaient.

- Bien, j'ai compris. Soit, si vous voulez faire une pause... on peut s'arrêter ici quelques instants et profiter du moment.

      Khanofer et Rahotep sourirent à leur tour de ce sourire malsain qui pouvait en dire long sur leurs intentions.apprécie tant à ses côtés. Même les deux. Le Seigneur de la Nuit avait énormément confiance en eux.

2
Les alentours de la ville / Sullen Place [Ursula Ranger]
« le: mardi 12 juin 2012, 21:21:26 »
      Il y allait y avoir de l'ambiance, ce soir. Une soirée était organisée au port de Seikusu, plus précisément dans l'ancien port de commerce, là où les bâtiments désaffectés ne se faisaient pas rare. Un entrepôt abandonné depuis une dizaine d'année, quoi de mieux pour organiser une soirée electro/indus ? De plus, les lieux étaient relativement grands, mais c'est surtout l'aspect délabré et glauque qui attirait. De base, ce coin de la ville était déjà louche, connu pour ses quelques dealers du coin et ses prostituées (bien évidemment, nous sommes sur un port !). Ce soir, il grouillerait de « guignols maquillés comme des tantes et habillés comme des ploucs », de « putes en bas-résilles à gros décolleté tout droit sortie d'un film d'horreur de seconde zone », de « types chelous avec des pseudos-cablages électriques sur la tête » et de « nanas trop space habillées de toutes les couleurs ». Ça, c'était ce que racontaient les quelques personnes connaissant le coin et l’événement de ce soir. En réalité, il y aurait bon nombre de gens habillés avec un style gothique et cyber, c'était ça qu'ils voulaient dire.

      Oh non, il ne fait pas encore nuit, mais presque : la barque sacrée de Ré est en train d'atteindre la fin de son périple au sein de la voûte céleste. Apophis n'irait pas à sa pourchasse aujourd'hui, il avait d'autres chats à fouetter ce soir. Des choses futiles à faire... Connerie d'humanité et ta procrastination. Comme elle avait bien changé en quatre millénaires... Le Dieu Serpent trouvait ça presque désolant, je dis bien « presque » car lui aussi se prête aux joies de la procrastination. Comme le voici, ici, sur le port de Seikusu, à cette dite soirée. Il était adossé, accroupi, contre le mur de l’entrepôt où se déroulait l'événement, à quelques mètres de l'entrée et avec une cigarette entre les doigts. Le soleil couchant faisait ressortir son teint hâlé, la déité égyptienne n'avait presque pas l'air blême à cet instant. Pour l'occasion il portait un pantalon en jean noir, avec quelques chaînes de métal à la ceinture et visiblement usé au niveau des genoux, allant s'engouffrer dans une paire de New Rocks et un T-shirt Iron Fist gris, simple, puis ces mêmes bracelets de force à ses poignets, surplombant ses tatouages en forme de serpent. Ces tatouages étaient si bien fait que l'on pouvait penser que ces reptiles glissaient le long de ses avant-bras ; leur réalisme est parfois un peu effrayant. Apophis n'avait vraiment fait aucun effort côté vestimentaire. La plupart des autres types étaient habillé de manière plus... sophistiquée.

      Ainsi adossé contre le mur, Apophis pouvait sentir la musique, les basses, à travers les tôles. C'était une étrange sensation à laquelle il n'avait pas encore l'habitude ; ce qu'il savait, c'est qu'il l'aimait bien. Le Dieu Serpent aimait beaucoup ce genre d'ambiance même si elles grouillaient d'humains en tout genre. Ce soir, il mettait un peu son rôle de déité de côté pour s'adonner à quelques plaisirs humains tout à fait simple. Contrairement à beaucoup d'autres déités, il ne trouvait pas ça rabaissant ; certes les humains sont des êtres si fragiles, mais ils réussissent toujours à nous surprendre. D'en bas, Apophis pouvait voir toutes sortes de gens passer, et pas forcément des plus sages. Il était certain que quelque chose de mauvais arriverait dans la soirée. Enfin, passons.

      Finalement, il se leva. Maintenant, il pouvait observer les gens de haut grâce à sa grande stature. À voir les gens passer à côté de lui, on pourrait croire qu'il effraie, c'est même sans doute le cas. Apophis n'a jamais attiré la sympathie mais cela ne l'a jamais grandement dérangé. Il ressortit habilement une autre cigarette de son paquet presque vide, qu'il alluma sans grande difficulté. Après avoir expiré ce premier nuage de fumée, il se passa une main dans les cheveux avant de sonder son entourage d'un regard fureteur.

3
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: mardi 12 juin 2012, 20:51:34 »
Gorgone, mmh ? Intéressant. *sourire en coin*

Soit ! Je vais commencer ça, donc !

4
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: mardi 12 juin 2012, 20:33:38 »
Up !

5
Prélude / Re : Une petite Déesse Egyptienne - { Validée }
« le: mardi 05 juin 2012, 12:05:43 »
Aaaah, toi... je me souviens de toi. *soupir* Dommage... Fait attention à ce que ce petit bout de chaton ne se retrouve pas sous mes crocs...

Bienvenue par ailleurs.

6
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: mardi 05 juin 2012, 10:23:47 »
Bon, je up, et avec de nouvelles trames. Cette fois-ci je peux assurer niveau réponse (pas d'internet ou d'ordinateur défaillant, par exemple... *cough* bref.).

Si vous vous sentez d'aplomb pour jouer avec moi, manifestez-vous (sur ce topic, par mp, par courrier, par signaux de fumée...) et si on avait quelque chose de prévu par le passé et que ça vous tente toujours, ma boîte à mp est toujours ouverte. ^^

7
Petit up pour signaler une mise à jour.

8
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: mercredi 05 octobre 2011, 10:40:12 »
Lily Rose : Eh bieeen, la trame 2 est prise, j'ai oublié d'éditer mon message plus tôt ^^' Mais on peut arranger ça. Étant donné que ton personnage rêve d'aventure... Lily pourrait avoir monté son bivouac trop près de celui d'un petit groupe d'Égyptiens dont Apophis (comme dans l'idée de base, ils seraient 3). Comme on est jamais trop prudent, l'un des fidèles de ce dernier ferrait une petite patrouille, en bon garde qu'il est, et... tadah ! Ô découverte !

Cendréa : Ton personnage m'inspire mais je n'arrive pas spécialement à définir une trame particulière. Si tu as une idée, je suis tout ouï, mais si je trouve quelque chose de mon côté je te préviendrais (:

Je préviens par la même occasion que je ne pourrais pas répondre avant demain soir, voir vendredi soir. Désolé, travail oblige :(

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 03 octobre 2011, 22:32:22 »
*la personne derrière l'écran est toute rouge*

22h31

Puis si un jour, ça te dit une petite rencontre...

10
Les contrées du Chaos / Re : Une amulette ... ( Apophis )
« le: lundi 03 octobre 2011, 21:02:02 »
      Une bien étrange raison que c'était. Lorsque Selkis mentionna le nom de son mari, le Dieu Serpent leva un sourcil. Il se demandait bien ce qu'il était advenu de ce cher Horus... En tout cas, il devait être toujours « endormi », manifestement. le panthéon égyptien avait bien souffert lorsque le monothéisme s'était épris de leur territoire. Cela avait entraîné d'abord un affaiblissement général chez les déités, puis une disparition collective : d'abord les plus faibles « périrent » en quelque sorte puis vint le tour des plus « grands ». Ils n'étaient pas réellement décédés, mais ils étaient tous effacés du registre religieux à jamais... ou presque.

      Puis la Déesse égyptienne de la fertilité lui demanda de quoi se nourrir ; même si cela pouvait être une demande comme une autre, Apophis se permit de penser qu'il y avait un fond de supplication derrière tout ça. Penser ainsi l’enchantait, tout simplement, et déformer la réalité à son avantage sur de simples détails était une façon plus ou moins facile pour se penser supérieur. Il secoua la tête de gauche à droite, lentement, avant de replonger son regard dans celui de l'intruse en se laissant tomber sur son trône de pierre noire.

- Je veux bien t'accorder cette faveur, ancienne geôlière.

      La voix de l'hôte semblait presque accueillante, justement, faussement accueillante. Il décroisa les bras et les allongea sur les accoudoirs, toujours poings fermés. Mais bien rapidement sa main droite alla jouer avec l'écarteur de son oreille droite. Décidément... il ne pouvait rester une seconde en place face à ce petit événement venant « éclairer » sa journée.

- Après tout, c'est maintenant à mon tour de te garder... Il faudrait que j'évite de te tuer !

      Siffla-t-il, tel un serpent près à répandre son venin. Un venin « ironique ». Encore une fois, Apophis semblait aimer l'ironie du sort qui se jouait entre eux.

- Apportez-moi donc un festin pour la femme d'Horus ! Et que ça saute !

      Annonça le Dieu malsain de la Nuit tout en prenant un faux-air théâtral. Un de ses fidèles présent dans la salle s'en alla furtivement en empruntant une issue se trouvant derrière un voile vert foncé. Apophis sourit, décontracté. Et surtout amusé. Les deux gardes restaient à l’affût, prêt à intercepter les gestes de la prisonnière s'il y avait lieu de le faire. Droits, fiers, ils gardaient fermement leur lance en main et prête à agir. Quelques instants plus tard, le prêtre revint, une carcasse de lièvre dans les mains. Il la lança aux pieds de Selkis avant de reprendre sa place dans le maigre « public » dissimulé dans les ombres de la pièce.

- Téos, un peu plus de délicatesse devant cette jeune femme, enfin voyons ! Railla Apophis avant d'ajouter : Ici, nous n'avons pas l'habitude de consommer nos aliments cuits, alors tu as plutôt intérêt à ne pas faire de caprice. Je te laisse quelques minutes de répit.

      Par quelques minutes de répit, Apophis voulait dire quelques minutes sans supporter ses vils sarcasmes. Il se sentait particulièrement bon sur ce coup là. C'était si bon d'accorder une si petite grâce à son prisonnier lorsque l'on est le maître de la situation.

- Ensuite, je verrais bien ce que je ferais de toi.

      Finit-il par dire avec un air désintéressé qui a toujours le don d'énerver ceux à qui il a affaire..

11
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: dimanche 02 octobre 2011, 23:02:02 »
Je ne suis pas quelqu'un de très rapide à répondre, mais je veux bien prendre un rp de plus si ça peut intéresser quelqu'un.

12
Les contrées du Chaos / Re : Une amulette ... ( Apophis )
« le: dimanche 02 octobre 2011, 22:59:32 »
      Cette petite femme s'éveilla enfin. Enfin ! Oui ! Il était temps ! Apophis était impatient de converser avec cette étrange petite chose venue du désert. Sa tenue lui rappelait quelque chose... moui... c'était une tenue traditionnelle égyptienne. Quelle coïncidence ! Malheureusement, le Dieu Serpent n'était pas du genre à sortir beaucoup, à cette époque. On se demande grâce à qui... oui, tiens donc, grâce à qui il ne pouvait pas sortir de sa prison ? Grâce à cette garce de fille de Ré, bien entendu ! Quelle question idiote !

      Apophis se pencha un peu plus en avant, tout aussi amusé que Selkis. Allait-elle vraiment tenter de l'impressionner aussi bassement ? Il secoua la tête. Ce n'est ni en tirant sur ses liens ni en usant de viles hallucinations qu'elle réussirait à sortir d'ici, même si ces « viles hallucinations » eurent le mérite de faire afficher un air bien contrarié sur le visage du Dieu de la nuit (cela lui rappelait quelques mauvaises altercations). Mais il ne devait pas se sentir protégé de tout : elle était la fille de Ré, cet immonde personnage l'ayant vaincu d'innombrables fois... même les Égyptiens vénéraient Ré pour qu'il puisse vaincre Apophis... Comme c'était... humiliant pour lui. Sauf que cette ère est révolue. Ré n'est plus. Horus n'est plus.

- Selkis ! Ma douce Selkis ! Quel plaisir que c'est de te retrouver !

      D'abord ironique, sa voix se mua en un grognement empli de haine. Toujours parfaitement souriant, Apophis se redressa et croisa les bras sur son torse, arrêtant de jouer avec ce petit objet doré qu'il garda bien fermement dans sa main gauche. Il était à présent aussi droit que son « invitée », un peu comme pour rappeler l'ironie de la situation ; ce qu'elle faisait ne servait à rien, elle portait toujours ces fers à ses poignets et chevilles et elle était toujours en infériorité face à lui. D'ailleurs, le Dieu Serpent profitait de la hauteur que lui conférait son trône pour dévisager Selkis de ses yeux de glace.

- Mais je t'en prie, respectons l'ordre des choses. Que fais-tu ici ? Tu te baladais ? Ou alors... venais-tu rendre visite à un vieil ami ?

      Là encore, il était tout à fait ironique. Mais c'était sa façon de dire les choses... En réalité, il était étonné qu'on lui ait ramené la Déesse Selkis en personne, même très étonné. C'était une sacré surprise, en somme. Une sacré bonne surprise, si on omet les divers conflits qu'ils eurent tous deux par le passé. C'était une occasion en or de se venger et c'était sur qu'Apophis ne manquerait pas sa chance. Mais il avait le temps... le temps de la cuisiner un peu...

13
Les contrées du Chaos / Re : Une amulette ... ( Apophis )
« le: dimanche 02 octobre 2011, 11:49:11 »
      Il faut être incroyablement audacieux pour vouloir traîner en ces terres hostiles et désertées... Ici, plus rien ne vous protège et vous êtes presque sûrs d'y creuser votre tombe si vous n'êtes pas un aventurier aguerri. Cependant, il paraîtrait que sous cette dense poussière de sable se dissimuleraient quelques artefacts anciens renfermant quelques secrets païens. Du moins, c'était ce que soupçonnait le vil Apophis, enfoui dans son Palais Sous-terrain. Autant, il y avait des choses plus ou moins basses qu'il acceptait de faire lui-même, autant il ne voulait pas prendre la peine de se coltiner certaines corvées. Ainsi il envoyait quelques uns de ses fidèles dans les déserts, en quête de ces bijoux anciens pouvant potentiellement lui donner diverses informations sur les ères s'étant écoulées depuis sa « chute ».

- Ayez au moins l'intelligence de revenir avant la prochaine tempête de sable, bon sang !

      Rugit le Dieu Serpent à l'intention de ces trois hommes : Heti, Siptah et Kamosis. Trois hommes bien battis au teint halé et pourtant étrangement fade. Les deux premiers avaient le crâne rasé tandis que le troisième portait des cheveux courts en bataille. Ces trois hommes portait la même tenue : un sarouel en lin noir plongeant dans des bottes de cuir de la même couleur avec un haut lâche noir couvrant le cou et les épaules. Ainsi on pouvait voir leurs bras tatouées de formes ondulées, semblables à des serpents. À moins que ça ne soient réellement des serpents. Leurs visages étaient en parti dissimulés sous un voile noir ne laissant paraître que leurs yeux sombres maquillés de noir, « comme au bon vieux temps ».

      La raison pour laquelle Apophis leur aboyait cette ordre était qu'il ne voulait pas perdre ses prêtres, tout bêtement. D'habitude égoïste et désintéressée, il savait très bien qu'il ne pouvait pas vivre sans foi. Mourir à nouveau serait si regrettable, alors qu'il venait tout juste de renaître...

*
* *

      Les trois hommes de noir vêtus marchaient d'un pas lourd sur le sable s'étant déposé en ces lieux abandonnés depuis des millénaires. Siptah ouvrait la marche. Chacun d'eux portaient en bandoulière un sac en tissu dans lequel ils avaient récupéré quelques cailloux ou babioles. Alors que les trois prêtres escaladaient un petit monticule de poussière orangée sous ce ciel entièrement dégagé, ils aperçurent quelque chose. Une personne, humanoïde. Une... femme... ? Mais que diable pouvait faire une femme ici ?! Cela relevait du non-sens ! Il n'y a rien, ici, alors qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire là ? En tout cas, cette femme était dans un étant d'inconscience... son corps était trop... « frais », pour être véritablement décédé. Les trois hommes s'échangèrent un regard et ils se saisirent d'elle comme d'une poupée de chiffon. Une brise commençait à se lever et au loin le ciel s'obscurcissait. Une nouvelle tempête de sable allait commencer sous peu.

*
* *

      La pièce principale du Palais Sous-terrain d'Apophis – la salle du trône – était une pièce circulaire d'une très grande dimension. Le Palais entier était construit à même une roche couleur charbon se trouvant sous terre et l'entrée était définitivement bien dissimulée. Il en va donc dire qu'il y fait très sombre. Pourtant, dans la salle du trône, une lumière venant de l'extérieur s'échappe de quelques lucarnes situées sur le plafond voûtée de la pièce, cette lumière venant éclairer le centre de la pièce dans un halo de lumière parfaitement rond. Il y a aussi quelques bougies et quelques torches, mais pas grand chose de bien fort pour éclairer les lieux. Au fond de la pièce se trouve le fameux trône, austère et imposant, composé de cette même pierre noire et froide. Il n'est pas exceptionnellement magnifique, ni vraiment beau, c'est juste un trône bâti dans de la pierre noire, s'élevant à quelques mètres de haut. Néanmoins, il n'en reste pas moins imposant.

      Sur ce trône était assis lascivement Apophis, l'homme dont on parle depuis plusieurs instants. Accoudé sur l'accoudoir droit de son trône, son menton reposait dans la paume de son main droite. Ainsi, quelques mèches de ses cheveux bruns venaient se glisser sur ses traits durcis par le temps, la défaite et la colère accumulée depuis tant d'années. Il était habillé comme toujours : uniquement de cette toge, ce « kilt » noir, dévoilant ses tatouages, sans compter ses divers accessoires plus ou moins sombres. De son autre main, le Dieu jouait lascivement avec un petit objet doré retenu au bout d'une petite chaînette d'or. Cet objet, était une petite amulette trouvée quelques jours plus tôt après que la tempête ait retournée le sable, favorisant la découverte de nouveaux objets.

      Au centre de la pièce se trouvait deux membres de l'élite d'Apophis. Deux grands hommes à la peau bronzée et habillé d'une jupette ( x) ) noire, ce qui permettait plus facilement de voir leurs multiples tatouages et piercings. Ils portaient tout deux un masque semblable à ceux que les pharaons portaient lors de leur embaumement ; mais celui-ci se voyait être entièrement noir. De leurs mains grandes et puissantes ils tenaient une magnifique lance donc le bout, courbé, semblait aussi tranchant qu'une lame de rasoir. Encore une fois, cet « accessoire » était de couleur noir. Aussi noir que les intentions d'Apophis...

      Et enfin, à leur pied se trouvait le corps précédemment trouvé dans le désert. Pour éviter tout soucis, on lui avait mis des chaînes à ses mains et à ses pieds, l'empêchant de séparer ses poignets de plus d'une vingtaine de centimètre et l'empêchant de même de courir. Un troisième homme arriva derrière les deux gardes, avec un seau d'eau froide. Il s'insinua entre les deux grands hommes et renversa le contenu de cette eau glacée sur la jeune femme, en espérant que cela la fasse réagir un peu plus. Dès que le Dieu Serpent aperçu quelques traits de son visage grimacer sous le froid, la douleur et la fatigue, il ouvrit le dialogue.

- Je te souhaite la non-bienvenue chez moi, intruse... Pourrais-je avoir l'immeeeeeense honneur de connaître la raison de ta venue sur mes terres ?

      Cette dernière phrase ayant été prononcée avec une pointe d'ironie moqueuse. Cependant, Apophis savait que quelque chose n'était pas normal chez cette dame. Si tout allait bien dans sa tête, pourquoi serait-elle venue ici ? Cela n'a pas de sens. Sans parler de cette faible aura n’émanant d'elle... mais il n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce que cela pouvait bien être. Attendant une réponse, il siffla tel un serpent, sa langue bifide venant caresser ses lèvres fines étirées en un sourire mauvais.

14
Le coin du chalant / Re : La tanière du Serpent
« le: samedi 01 octobre 2011, 18:13:27 »
Je vais te laisser faire, j'ai tout mon temps. ;) et j'ai quelques affaires à régler, donc...

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 01 octobre 2011, 18:06:04 »
8)

Hell yeah.

18h06

*se sent... honoré !*

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