Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cassandre Trésor

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Le quartier de la Toussaint / Re : Incendie ravageur [Clayton Evans]
« le: jeudi 24 juillet 2014, 22:01:25 »
Recroquevillée dans un coin de la chambre, Cassandre tremblait tout ce qu'elle pouvait. Elle avait le nez plongé entre ses bras, essayant de ne pas respirer la fumée qui se faisait plus épaisse. Elle toussait aussi, pendant que les larmes continuaient de couler. Elle se voyait déjà mourir. Elle se disait qu'elle avait réchapper à l'incendie de la centrale pour mieux ressentir le désespoir lorsqu'elle serait de nouveau face aux flammes.

Mais soudain, un grand bruit sur le plancher qui craquait déjà à cause des flammes lui fit lever la tête. Les larmes avaient creusés des sillons sur ses joues noircies de fumées. Elle tourna ses yeux noisettes, immensément grands lorsqu'elle se retrouvait à pleurer, vers la source de ce bruit. Ses yeux s'écarquillaient à peine que déjà, elle se retrouva équipée d'un masque d'oxygène. Elle bougea instinctivement pour aider le pompier à l'harnacher avec la bonbonne d'oxygène, et prit enfin une première bouffée d'un oxygène pure, non saturé de fumée.

« Respirez là-dedans normalement, okay ? Je vais vous sortir de là, mais vous allez devoir me coller au cul comme jamais vous n'avez collé quelqu'un. Gardez TOUJOURS ce putain de masque sur la gueule à partir de maintenant. »

Elle hocha la tête, rapidement. Sa terreur revint quand les flammes manquèrent de lécher ses pieds nus, chauffant sa peau. C'était trop chaud. Elle ne pourrait jamais traverser la maison comme ça. La sueur coulait le long de son corps, le rendant luisant à la lueur des flammes. Elle resta debout, tétanisée, jusqu'à ce que le héros du feu se déshabille pour lui faire enfiler son équipement, couvrant pudiquement ses attributs par un uniforme bien trop grand et trop large pour elle. Mais ignifugé. Ce qui, tout bien considéré, était le plus important.

« On dégage. Vous n'avez rien à craindre tant que vous êtes équipée, mais on ne peut pas rester ici trop longtemps. »

Elle hocha la tête, récupérant lentement ses esprits. Elle avait toujours la conscience des flammes qui dansaient trop près d'eux, mais elle essayait de se concentrer sur le pompier. Elle oblitérait tout le reste. Elle ne voyait que lui, silhouette massive au creux du brasier.

Une poutre tomba, trop près de lui. Cassandre sursauta. Puis à nouveau lorsqu'il la tira en avant, hurlant de se bouger le cul.

« ON BOUGE MAINTENANT  ! »

Elle se dépêcha de le suivre, aussi vite qu'elle pouvait, empêtrée comme elle était dans la combinaison trop grande pour elle. Mais elle se démerdait plutôt bien. Avant qu'il n'arrive à l'escalier, elle freina brusquement. Elle le tira en sens inverse, vers une ouverte encore un peu épargnée par les flammes, à l'autre bout du couloir. Elle se souvenait avoir vue une échelle de secours métallique, en arrivant. Peut-être branlante, mais ce serait toujours mieux de se faire rôtir en descendant.

Elle le mena jusqu'à cette ouverture. Devant lui, elle se pencha pour vérifier si l'échelle était bien là. Coup de chance, c'était le cas. Elle enjamba alors comme elle put la fenêtre, s'accrochant aux barreaux. La chaleur lui brûla la paume des mains, mais elle persévéra, espérant que le héros du feu suivrait bientôt.

Elle ne tarda pas à lâcher prise, la chaleur du barreau se faisant trop intense. Heureusement, elle n'était plus très haut. Ses jambes se dérobèrent sous elle lorsqu'elle toucha le sol, et elle s'écroula sur le dos. Empêtrée dans l'uniforme trop grand, elle essaya de s'asseoir tant bien que mal, cherchant du regard le pompier qui ne devrait pas tarder à descendre pendant que des bras essayaient de la tirer en arrière, de la mettre à l'abris des flammes.

Mais, malgré sa terreur, malgré l'envie qu'elle avait de partir en courant loin de ce bûcher, elle insista pour attendre de le voir surgir par l'ouverture.

Elle se débarrassa rapidement du masque, qui devenait lourd, et essayait d'enlever le reste. Elle était restée trop longtemps au coeur du brasier, et sa peau était déjà cloquée. Contre l'équipement qu'il lui avait fait enfiler, ça grattait. Ça brûlait. Et même si ça se résorbait plutôt rapidement, ça faisait un mal de chien. Ses cheveux, ondulés par la chaleur, brûlés même, avaient déjà repris leurs taille normale.

D'un geste brusque, elle essuya ses joues striées de larmes, essayant d'empêcher les nouvelles de couler. Elle n'y pouvait rien. Sa terreur face au feu la faisait pleurer. Mais elle s'efforçait de combattre sa peur. Bien que pour l'instant, les joues barbouillées de noir et de traces de larmes, elle n'avait pas aussi fière allure que les combattants du feu qui se pressaient autour d'elle, cherchant à éteindre les flammes. Ou au moins, à les contenir.

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Le quartier de la Toussaint / Incendie ravageur [Clayton Evans] (Abandonné)
« le: jeudi 24 juillet 2014, 19:10:49 »
Il était tard quand la française quitta la bibliothèque, et son centre d'orientation. Elle n'avait pas trouvé son bonheur. Son japonais approximatif ne l'avait pas beaucoup aidé. Les formateurs l'avaient prévenue. Il fallait à tout prix qu'elle maîtrise la langue si elle souhaitait retrouver un travail stable. Dépitée, elle avait pourtant persévéré jusqu'à la fin de la soirée. Elle rien trouvé, malgré tout.

En revenant vers le parking où elle s'était garée, la jeune femme croisa un groupe de jeunes plutôt éméchés. Il n'était que vingt-trois heures, mais ils sentaient l'alcool à plein nez. Très aimables, cependant, ils l'entraînèrent avec eux. Elle se montra réticente au début, un peu inquiète de n'être qu'avec des inconnus. Pourtant, une petite voix en elle lui souffla que ce serait un bon moyen de perfectionner sa connaissance de la langue.

Prudente, elle accepta ainsi de les suivre. Ils allaient à une soirée, dans le quartier de la Toussaint. Passant un bras autour de ses épaules, l'un d'eux lui fila une bouteille. Vodka. Inattendu pour des japonais. Elle les pensait plus tournés vers le saké. Néanmoins, affichant un sourire légèrement forcé, elle prit une gorgée. Elle faillit tout recracher, et toussa violemment sous les rires du petit groupe.

Prenant sa mésaventure à la rigolade, elle se montra plus mesurée pour les gorgées suivantes. Bientôt, une douce euphorie s'empara d'elle, et elle riait volontiers aux blagues de ses camarades qu'elle ne connaissait pas, vingt minutes plus tôt. Même les plus salaces. Même celles qu'elle ne comprenait pas.

Ils se rendirent dans une petite maison à l'air abandonnée. De la musique en émanait, et des éclats de rire. Le petit groupe y entra, et présentèrent Cassandre comme étant une amie à eux, tout juste débarquée d'Europe. Il n'y eut pas de problèmes, et elle se mêla aux jeunes, se faisant rapidement inviter à danser.

La soirée passa, et la française se rapprocha d'un des jeunes. Un mec tatoué, à l'air ténébreux. Un japonais, mais étonnamment musclé, et grand. Il lui confia, entre deux baisers brûlants, être un yakuza. Il lui promit de la protéger, de lui offrir tout ce qu'elle voulait. L'alcool aidant, Cassandre but ses paroles avec avidité.

Elle laissa même échapper l'étrange révélation reçue quelques jours plus tôt, concernant sa mutation génétique, et les probables pouvoirs qu'elle en aurait retiré.

Ils montèrent à l'étage, profitant d'une chambre libre. Elle se donnait tout entière, fondant sous les caresses et les mots doux. Elle était prête à se donner à lui quand la porte s'ouvrit brusquement.

Un homme débarqua, une arme à la main. Il tira trois fois. Le yakuza tressaillit deux fois, quand les balles touchèrent respectivement son épaule et ses reins. La troisième alla se loger dans son crâne, ressortant pour aller se ficher dans le bois de la tête de lit.

Cassandre ne cria pas, trop choquée. Le sang du yakuza lui avait éclaboussé dessus quand sa tête avait explosé avec la balle, maculant son visage et sa poitrine.

Pratiquement nue sous le corps alourdi de son compagnon, elle eut juste le temps de voir un homme, fortement typé russe, s'en aller en claquant la porte.

Des cris venant d'en bas lui parvenait, mais sous le choc, elle ne parvenait pas à s'échapper du poids mort qui la clouait sur le lit défoncé.

Peu après, quelque chose éclata la fenêtre sale, et en bas, le vacarme s'éloignait, les jeunes fuyant la maison qui brûlait déjà au rez-de-chaussée. La chambre ne tarda pas à s'enflammer, la bouteille remplie d'essence venant d'exploser près du lit.

Cette fois, Cassandre hurla, ressentant la chaleur des flammes lécher le bois du lit. Dès que la chambre fut enflammée, le regard terrorisé de la blonde ne put se détacher des flammes qui approchaient d'elle.

Interdite, tétanisée et ne portant en tout et pour tout un tanga noir en satin, Cassandre revoyait l'incident nucléaire. Elle revécut la même terreur, et se trouvait de nouveau impuissante.

Quand le corps commença à brûler, la française poussa précipitamment le yakuza, dans un élan dont elle ne mesurant pas la force, l'envoyant s'écraser contre le montant de la fenêtre.

Alors qu'elle aurait put courir à la fenêtre, sauter et se sauver, elle se réfugia dans un coin. Des larmes silencieuses coulant sur ses joues, sursautant dès qu'une poutre tombait en grésillant près d'elle.

La chaleur était insoutenable et l'air devenait irrespirable. Pourtant, dans son coin, la blonde regardait autour d'elle avec terreur, persuadée qu'elle allait mourir.

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Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: jeudi 24 juillet 2014, 17:44:03 »
« Agent Lloyd Dawkins, Mademoiselle Trésor.
Agent Natalia Romanov.
Nous aurions quelques questions à vous poser concernant l’accident survenu dans la centrale nucléaire il y a une ou deux semaines, si ça ne vous dérange pas. Nous assistons la police dans cette enquête. »

Cassandre se concentrait pour saisir le sens des phrases. Elle n'avait pas trop de mal à comprendre le sens de ce qu'on lui disait, mais pour répondre, c'était plus ardu. Quand la femme parla en français, la blonde retint un soupir de soulagement. Ils comprenaient le français, apparemment. Elle était plus à l'aise en français. En même temps, c'était normal. Elle était née, et elle avait grandi en France.

Le portefeuille que l'homme lui montrait la rassura. C'était une carte qui lui avait l'air tout ce qu'il y avait de plus officielle. Et même si celui qui tenait le portefeuille louchait sans se cacher sur les formes de la française, cette dernière n'y prit pas ombrage. La combinaison de la femme l'intriguait plus, déjà. Même en étant purement hétérosexuelle, elle reconnaissait que cette femme qui lui faisait face, l'agent Romanov, était bien mise en valeur dans ce cuir qui la moulait.

S'écartant de l'entrée, après un instant de surprise -que venaient donc faire des agents gouvernementaux chez elle- et leur livra le passage.

« Entrez, je vous en prie. »

Elle s'exprima encore en japonais, malgré la difficulté visible qu'elle avait. Pour la suite, elle ferait en français, sûrement. Elle ne se voyait pas parler de l'explosion et de ce qui s'était passé en butant sur les mots, comme une gamine de l'école primaire.

Elle leur indiqua le canapé, qu'ils n'avaient qu'à contourner, et referma la porte derrière eux. Tant pis pour sa tenue. Elle ferait avec. Supporter les regards de l'homme ne serait pas trop difficile, pensait-elle.

« Vous désirez boire quelque chose ? Café, thé, eau ? Sodas peut-être ? déclama-t-elle en français. »

La bouilloire n'allait pas tarder à siffler d'ailleurs, autant qu'ils en profitent. Elle se posta non loin d'eux, jetant un oeil sur l'ustensile, par-dessus le bar.

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Les alentours de la ville / Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: mercredi 23 juillet 2014, 17:34:36 »
Sortie de l'hôpital depuis une semaine, Cassandre peinait à retrouver un emploi. Son japonais hésitant, ses qualifications inhabituelles pour une femme et la société un peu machiste étaient, en grande partie, les responsables. Elle avait eu de la chance, la première fois, de trouver cet emploi. Mais au final, elle aurait peut-être mieux fait d'accepter un boulot de caissière plutôt que de responsable de clientèle dans le complexe nucléaire.

Un peu désespérée, la jeune femme surfait sur le net, à la recherche d'une offre d'emploi. Écumer le centre ville n'avait rien donné. Peut-être que la toile aurait quelque chose d'intéressant à lui proposer ? Sinon, elle envisagerait à contre-coeur de refaire des formations, dans des domaines plus accessibles.

Posée sur son pc portable, près de la fenêtre, elle se perdit dans la contemplation des vagues qui venaient se jeter contre les rochers. Un peu plus loin, la baie, et les plages de sables fin. Son esprit divagua, et elle se souvint de quelques jours de son enfance.

Au bord de l'eau, elle avait l'habitude de jouer dans le sable. Parfois, elle se trouvait des camarades. Mais le plus souvent, elle était seule. Elle discutait avec les crabes, même s'ils ne pouvaient lui répondre. Elle était heureuse, et insouciante. Malgré l'absence de ses parents, elle était aimée et choyée par sa grand-mère maternelle, sa seule famille.

Comme elle regrettait ce temps béni, où l'insouciance était reine.

Secouant la tête, Cassandre reprit ses recherches infructueuses. Elle avait mal au crâne, à force de lire des pages et des pages d'annonces diverses. " Recherche JF pour baby-sitting. Recherche JF pour copine d'un soir. Recherche JF pour vente en rayon lingerie. Recherche jeunes gens motivés pour tournage d'un film amateur. " Que de propositions qui ne l'intéressaient pas. Quand elle trouvait quelque chose dans sa branche, il fallait obligatoirement être un homme, avec un CV long comme le bras, et une certaine force physique pour travaux de manutention.

Elle soupira, et partit se faire un thé. Alors que l'eau était en train de chauffer, la sonnette retentit.

Qui est-ce qui pouvait bien venir ici ? Sa maison était isolée, placée près de la baie. Peu de gens se rendaient dans le coin. Le trajet pour aller à la plage était en effet assez escarpé. Ils préféraient un autre passage, plus loin, de l'autre côté du banc de sable.

Laissant la bouilloire chauffer l'eau, Cassandre posa sa tasse sur le bar. Un bar à l'américaine qui donnait sur le séjour. En face, la porte d'entrée. Elle était en chêne, mais laqué de rouge, avec une belle poignée ronde, en laiton, sur le devant, juste au-dessus d'une fente en guise de boîte aux lettres à même la porte.

Le bruit de ses pieds nus sur le carrelage s'entendit à peine, quand elle s'approcha de l'entrée. Sur sa gauche, le canapé faisait face à la fenêtre. Elle y était assise, encore quelques instants avant. Son ordinateur trônait sur la table basse, en verre, et affichait encore la page d'une agence d'intérim.

Posant une main sur le cuir écru du canapé, Cassandre souleva le cache du judas, et se hissa sur la pointe des pieds pour regarder qui venait de sonner. Un homme, et une femme. Elle ne les connaissait pas.

Un peu paniquée, elle imagina des tas de scénarios improbables. Mais elle passa outre, et déverrouilla la porte avant de l'ouvrir.

« Bonjour, lâcha-t-elle dans un japonais hésitant, trahissant son fort accent français. Je peux vous renseigner ? »

Elle n'aurait peut-être pas dû ouvrir tout de suite. Elle était en mini-short en lycra noire, avec un débardeur blanc à peine plus couvrant, laissant apparent son absence de soutien-gorge. Au coin de ses yeux, une marque rouge commençait à se voir. Infime, pour le moment, mais qui donnait l'impression qu'elle venait de se frotter les yeux, ou de pleurer.

Elle se tenait sur ses gardes néanmoins. Avec tous ces journalistes qui étaient venus la harceler ces derniers jours... Elle se tenait prête à refermer la porte au nez des visiteurs s'ils se trouvaient trop curieux. Trop envahissants. Menaçants.

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Le coin du chalant / Trames & RPs
« le: mercredi 23 juillet 2014, 13:53:32 »
Message supprimé. Veuillez-vous réferez à ce sujet là, merci <3

36
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 23 juillet 2014, 12:42:02 »
Congratulation !

Moi, j'ai trop chaud !

12h42

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Prélude / Re : Quand on joue de malchance... (Valiprimée !)
« le: mercredi 23 juillet 2014, 11:59:01 »
Merci beaucoup <3

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Prélude / Quand on joue de malchance... (Valiprimée !)
« le: mardi 22 juillet 2014, 23:27:30 »
Nom : Trésor.
Prénom(s) : Cassandre.
Surnom(s) : Cass’, Cassie, etc.
Âge : 23 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Mutante, depuis peu.
Préférences : Hétérosexuelle.
Expérience : Plutôt bonne.
Historique :

Il pleuvait à flots ce jour-là. En prenant l’avion, Cassandre n’imaginait pas que sa vie prendrait un tournant décisif.

La jeune française quittait le pays, avec pratiquement rien. Un bagage à main contenait ses seules possessions. Le rayon X derrière lequel ce dernier passait éclaira quelques livres, un téléphone éteint, du maquillage, un jean et quelques chemises, une robe, un PC portable et une épaisse liasse de billets. Un portefeuille, caché sous le jean, rangé à la va-vite, comportait une carte de retrait, et un carnet de chèque. Une petite mallette, dans la valise, contenant quelques accessoires féminins un peu particuliers. La femme, observant l’écran, rougit en reconnaissant ces accessoires.

Le reste, les pièces d’identités et les billets d’avions, elle les avait en main. Elle se soumit de bonne grâce à la fouille corporelle, n’ayant rien à cacher sous son short en jean, ni sous son débardeur. Peut-être dans la ceinture du tanga, ou dans l’agrafe du soutien-gorge ? Mais non. Absolument rien. Le vigile prit toutefois bien son temps pour lui faire la fouille. Il lui lançait, en même temps, un regard brûlant.

Ses mains épaisses passèrent sur la taille fine de Cassandre, glissant sur ses reins, sur ses fesses rebondies. Elles passèrent aussi sur ses cuisses fermes, et dérivèrent sur ses jambes fuselées. Elle était en short ? Et alors ? Il continua, remontant doucement. Ses doigts accrochèrent le bord du débardeur, et faillirent passer en dessous. Il se reprit, cependant, et se contenta de souligner les hanches fertiles de la jeune femme, de soupeser sa poitrine lourde et ferme, avant de masser doucement les épaules arrondies de Cassandre. Il termina par les cheveux, glissant ses doigts à travers la crinière blonde. Il décoiffa le chignon, enlevant la petite pince à cheveux métallique, et laissa la crinière d’or cascader sur les épaules de la jeune femme. Elle ne dit rien, cependant, fixant l’homme avec son regard noisette, intensément. Un sourire se niche, dans le coin de ses lèvres carmin, et son petit nez se retrousse avec malice.

Il se détourne, marque quelque chose sur un papier qu’il fait semblant de jeter, et se retourne vers elle. Il lui rend ses papiers d’identités, ses billets d’avion. Il glisse un papier dans sa main également, et la relâche.

Quand elle s’éloigne, reprenant son bagage à main, elle sent le regard insistant sur sa chute de rein. Et, c’est seulement lorsqu’elle se trouve hors de vue qu’elle regarde le papier. « Toilettes hommes aile A, 5h. »

Son sourire s’agrandit. Son vol partait à 5h45. Elle embarquait à l’aile A. C’était parfait. Elle savait ce qui allait se passer si elle y allait. Quand elle irait. Faire l’amour avec un inconnu, un vigile, de plus, avec l’uniforme qui moulait son torse, ses muscles puissants et ses fesses à croquer, voilà qui serait une bonne manière de dire adieu à la France.

Cassandre n’était pas spécialement en manque de sexe. Sa dernière relation remontait à plus d’un mois, mais elle savait comment se faire plaisir seule. Elle avait emmené ses jouets. Ceux qui avaient fait rougir la femme au tapis roulant, derrière l’écran. Cependant, elle n’était jamais contre un peu de plaisir à deux. Une coucherie sans lendemain ? Sûrement. Ce n’en était que meilleur. Cependant, quoi qu’on en dise, Cassandre n’était pas une salope. C’était une femme libérée. Elle ne demandait jamais d’aide, cherchant à réussir par soi-même. L’échec était une possibilité qu’elle n’envisageait jamais, préférant passer plus de temps sur quelque chose et le réussir, plutôt que d’abandonner.

Très indépendante, la jeune femme a du mal à demander de l’aide. Elle prend ça pour une marque de faiblesse, et préfère se démerder seule. Elle se sait capable de beaucoup par ailleurs, mais elle manque de confiance en elle. Toujours à se dire qu’elle aurait pu faire mieux, qu’elle n’était pas assez bien pour untel, qu’elle dérangeait, qu’elle n’était pas douée. Elle aime être rassurée, ce qui est quand même paradoxal, en sachant qu’elle déteste demander de l’aide.

Chassant ces pensées de son esprit, la blonde attendit l’embarquement. Elle somnolait un peu dans son siège, quand son regard avisa l’heure. Cinq heures moins cinq.

Tirant son bagage à main, elle se dirigea vers les sanitaires. Mais elle ne bifurqua pas vers ceux des femmes. Elle entra dans ceux des hommes. Il était déjà là. Il attendait. Elle posa son bagage dans un coin, verrouillant l’accès. Il s’avança vers elle.

Sans un mot, ils firent l’amour. Sauvagement. Passionnément. Et il la quitta en l’embrassant, la remerciant pour ce moment. Elle s’essuya. Elle se refit belle. Coiffant ses cheveux rapidement, elle se rhabilla ensuite et elle récupéra sa valise.

Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il était presque l’heure. Dans cinq minutes, elle embarquait. Elle se dépêcha de retourner attendre, et finalement, l’avion décolla.

Quelques heures plus tard, après un grand somme, l’avion se posa. Seïkusu. Elle avait réservé une chambre d’hôtel. Sa grand-mère, sa seule famille depuis que ses parents avaient eu un accident de train lorsqu’elle avait cinq ans, lui avait légué une petite fortune avant de mourir. Elle avait de quoi s’installer en ville. Dans la semaine, elle voulait trouver un studio. Ou une maison, pour louer. Puis un job. Elle ne comptait pas sur la fortune dont elle avait hérité. Elle voulait placer cette dernière, et vivre de son travail.

* * *

Son appartement donnait sur la baie de Seïkusu. Elle avait toujours adoré la mer. Sa grand-mère vivait sur la côte, à deux pas de la plage. Elle était bien. Heureuse. Elle retrouvait ce bien-être ici.

Elle avait trouvé un job aussi. Elle travaillait à l’accueil du complexe nucléaire de la ville. Ses connaissances en ingénierie et en chimie avaient portées leurs fruits. Mais son japonais hésitant la faisait rester à l’accueil, pour s’entraîner.

* * *

Trois mois qu’elle travaillait. Trois mois qu’elle essayait de perfectionner, tant bien que mal, sa connaissance de la langue. Mais c’était dur, malgré son aptitude à apprendre rapidement. Ce jour-là, elle faisait la visite du complexe avec le patron et quelques investisseurs. Tout était normal.

Jusqu’à ce qu’un dysfonctionnement survienne. Une panne. D’abord, elle passa inaperçu. Elle grandit petit à petit, et quand quelqu’un le remarqua, et appuya sur l’alarme, c’était presque trop tard. Les employés sortirent en courant, hystériques. Perdue au milieu du chaos, Cassandre essayait de sortir également. Mais elle vit une femme, coincée sous un bureau renversé. Elle ne put résister, et alla l’aider. Le bureau était vachement lourd. Toutefois, l’adrénaline lui donna la force de le soulever.

Sans un merci, la femme s’enfuit, et laissa Cassandre tomber avec le lourd bureau de métal. D’autres personnes passèrent, ignorant les appels de la jeune française qui se retrouvait à présent immobilisée.

Et l’explosion survint, dévastant une grande partie du complexe. Les lieux étaient déserts, si on omettait la jeune blonde coincée dans les débris. Elle se protégea comme elle put, avec le bureau. Elle fut cependant irradiée, et brûlée superficiellement. Quand les secours arrivèrent, portant des masques, elle était toujours en vie. Elle respirait faiblement. On la transporta à l’hôpital, et des médecins tentèrent de la sauver.

Ils y réussirent. Ils se montrèrent impuissants, cependant, devant les mutations de son ADN qui se faisaient à vitesse grand V.  Mais rien qui ne menaçait sa santé à première vue. Ils la laissèrent donc sortir. Et de nouveau, Cassandre chercha un boulot. Un peu traumatisée par cette expérience, elle se trouvait tétanisée en présence de feu. Elle essaye de prendre sur elle, bien entendu, mais pour l’instant, ses efforts ne sont pas concluants…

 Particularités :

- Depuis son irradiation, Cassandre a une peur panique du feu. C’est plus fort qu’elle. Elle se fige dès qu’elle est en présence de flammes qui sont plus grandes que celles d’un briquet, ou que celles qui flambent sur sa gazinière.
- La mutation de son ADN lui donne le moyen de guérir plus vite, expliquant ainsi les brûlures superficielles qu’elle avait après l’explosion. Son organisme avait déjà commencé à guérir.
- Cette mutation a entraîné d’autres changements. Elle l’ignore, mais elle est capable de soulever bien plus que deux tonnes. Elle peut également « disparaître » un moment, devant invisible aux yeux de tous, et intangible, et elle peut réapparaître autre part. Enfin, elle figer le temps, un peu comme dans la série Charmed, qu’elle regardait étant petite. Ces trois capacités sont liées à ce qu’elle a ressenti durant l’explosion. Elle voulait soulever le bureau et partir (la force), elle voulait être loin de l’explosion (disparition) et elle souhait que le temps s’arrête, que le feu ne progresse pas (figer le temps).
- Cependant, elle ignore tout de ce que les mutations ont entraîné chez elle.

DC ? Yup. Je met la liste.

- Camille Temple ;
- Cindy Terreur ;
- Catalina Taylor ;
- Calliope Tick ;
- Cassandre Trésor ;
- Christy Torres ;
- Charis Trident ;

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