Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Valériane

Pages: 1 [2] 3 4
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Prélude / Re : Nicholai Aleiev
« le: mardi 11 août 2015, 23:23:52 »
Bienvenue ! :)

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Ville-Etat de Nexus / Re : Doomed to live forever |Valériane]
« le: lundi 10 août 2015, 22:23:39 »


Un chant d'oiseau.
Qu'est-ce que ce bruit venait faire ici ? Ce fut la toute première pensée qui survint à l'esprit de Valériane une fois pleinement éveillée. Elle avait prit l'habitude de se réveiller dans le repère de son maître, dans le noir complet, l'humidité et le froid saisissant qui caractérisaient les lieux. Mais ce matin là, elle se rendit rapidement compte qu'elle n'avait rien d'autre au dessus de sa tête qu'un toit de verdure. Elle ouvrit les yeux et les cligna plusieurs fois, surprise d’apercevoir un amas de branches et de feuilles quasi immobiles plutôt que le vieux plafond poussiéreux et grinçant.
En temps normal, elle n'appréciait pas vraiment ce genre de chose. La nature, la tranquillité et la magie que cela dégageait. Ce n'était pas vraiment qu'elle n'aimait pas ça, mais c'était plutôt qu'elle ne savait plus comment l'apprécier. Pour elle, ce n'était d'aucune utilité et elle voyait mal pourquoi il faille s'émerveiller devant tout cela. Mais ce matin, elle du bien avouer qu'il y avait quelque chose... de surprenant. De poignant. Comme si son corps se rendait subitement compte qu'il faisait partit du même monde.
Valériane se redressa en position assise, le nez toujours un peu en l'air alors qu'elle observait tout ce monde autour d'elle. Les arbres, la forme de leurs feuilles qui frémissaient doucement, le chant joyeux des oiseaux qui passaient parfois à tire d'aile d'une cime à l'autre, les rayons du soleil qui dessinaient des astres lumineux sur les troncs et le sol, la mousse verte et brillante encore humide de la rosée matinale, le parfum du mucus et de l'écorce, l'air frais...

Valériane remonta lentement ses jambes contre sa poitrine et elle écouta, sentit, observa pendant de longues minutes qui devinrent bientôt une heure. Elle ne fermait pas les yeux, elle regardait chaque détail. Une sauterelle qui bondissait au-dessus des brindilles, un oiseau qui arrangeait ses plumes, une feuille qui lâchait prise et descendait lentement jusqu'au sol comme une danseuse étoile, un jeune lapin qui mordillait une herbe fraiche, tapis sous un buisson frémissant sous la bise. Valériane ne savait quoi penser de tout cela. Bien des gens qualifierait tout ceci de beau, merveilleux, incomparable même et bien d'autres adjectifs encore. Pourtant ce n'était pas ce qui lui venait directement à l'esprit puisqu'elle n'avait plus aucune notion de ce qui était beau ou laid. Tout ce qu'elle comprenait... c'était que c'était différent et que cela méritait d'être regardé et respecté encore un peu. Alors elle resta longtemps.

Elle n'avait pas une notion du temps très précise non plus... elle savait juste qu'elle ne pourrait pas rester indéfiniment ici à rien faire. Lentement, elle s'étira comme une chatte, puis se leva et commença à marcher dans une direction, sans trop réfléchir. Il était temps de retourner près de son maître. Dommage que cette jeune femme n'eut pas conscience de sa beauté alors que le soleil donnait un reflet splendide à ses longs cheveux argents, colorait un peu plus sa peau si pâle et faisait briller ses grands yeux bleus.

C'est alors qu'elle entendit quelqu'un venir dans sa direction. Valériane cessa de marcher et observa, écoutant le bruit de pas qui approchait, mais qui finit par la contourner pour s'arrêter un peu plus loin. Elle hésita. Elle n'avait pas vraiment besoin de compagnie aujourd'hui, mais la curiosité la poussa à rejoindre l'inconnu. Elle ne fit aucun effort pour être discrète et fit craquer plusieurs brindille lors de son avancée. Enfin, elle aperçut quelqu'un. Un homme. Non mieux encore. Son maître. Elle resta un petit instant à l'écart en se contentant de le fixer, puis entra dans la clairière, s'arrêtant à deux ou trois mètres environ de lui. Elle pencha légèrement la tête sur le coté. Que faisaient-ils tous deux ici ? Pourquoi n'avait-elle aucun souvenir ?
Son maître se retourna et s'adressa à elle tout naturellement, comme si de rien n'était.

- J'ai un autre travail pour toi, ma petite catin.

Une personne normale se serait posé plus de question. On ne se réveille pas en pleine forêt du jour au lendemain sans aucun souvenir sans s'inquiéter et se poser de question. Mais Valériane ne pouvait ressentir ce genre de chose. La seule chose importante, c'était que son maître allait lui donner une ordre. Une mission. Et qu'elle devait obéir.

Verox l'envoya à la Cité État de Nexus. Un lieu bien connu de Terra. Sa mission était simple : exterminer Alexander Ezekiel Alfheim, Grand Prêtre d'Héra. Et pour ça, la jeune elfette se rendit directement au temple, demandant à voir sa future victime auprès d'un vieux prêtre. Ainsi, elle n'avait plus qu'à patienter et attendre sagement que sa cible vienne à elle.
Malheureusement pour lui et ce temple, son maitre lui avait demandé d'être rapide. Alors elle ne patienta pas bien longtemps, avant de tendre le bras vers l'autel et de lâcher une boule de feu  qui explosa dans un bruit terrible, envoyant des débris dans tous les sens et faisant trembler le sol. Les rares passants près de l'entrée du temple poussèrent un cri horrifié.
Valériane était sûre à présent de rencontrer le Grand Prêtre plus tôt que prévu...



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L'Enfer / Re : Une dette à payer (PV)
« le: lundi 10 août 2015, 14:01:18 »


Valériane ne pouvait plus se le cacher. Plus elle suçait cette grosse queue, plus elle aimait ça. Son goût viril et typiquement masculin embaumait ses sens et la poussait à continuer encore et encore, même si sa bouche était martyrisée et la faisait souffrir. La douleur mêlé à l'acte pervers du démon était un délice pour elle, sans qu'elle ne sache comment l'expliquer. Si sa gorge n'était pas aussi maltraitée et que son corps n'était pas secoué de tremblement à cause du manque d'oxygène, elle aurait sans doute put continuer des heures durant. Il ne fallait pas qu'elle cherche à se débattre, elle n'en avait aucune envie au fond, mais son corps, d'instinct, se défendait à sa manière. Ses yeux pleuraient sans qu'elle ne puisse se contrôler, parce qu'elle manquait d'air. Ce n'était pas de la détresse, elle était bien trop heureuse de sa situation, au fond.
Le démon plaquait son visage contre son bassin, écrasant le petit nez de l'elfette sur lui, fourrant son membre dans se gorge un peu trop étroite pour lui. Valériane couinait et gémissait sous ses légers coups de bassin, de douleur autant que de plaisir, alors qu'elle était sur le point d'étouffer. Le démon aurait sans mal pu la tuer ainsi si elle n'avait pas été forte. Mais étrangement, c'est cette idée qui l'excitait, que l'homme qui la dominait pouvait sans mal la briser et qu'il montre sa puissance. Il lui ordonna de mettre ses mains derrière son dos. Elle obéit, même si son corps tremblant n'était sans doute pas d'accord. Plus bas, l'intimité de la jeune femme continuait à mouiller et bouillonnait, réclamant la dureté et la grosseur d'un sexe mâle.
Les mots menaçants et bestiaux du démon ne faisaient que l'exciter davantage. Valériane faisait alors tout son possible pour le satisfaire et lui obéir, car elle était ainsi faîtes.

C'est alors qu'il la plaqua au sol, sans mal, comme si elle ne pesait rien entre ses mains de colosse. Il la dominait de toute sa force, de toute sa carrure, enfonçant alors ainsi son énorme chibre s'écraser jusque dans le fond de la gorge de la jeune femme qui poussa un cri, retenant à grande peine un hoquet d'étouffement. Un cri de douleur qui se termina avec une touche de plaisir. Elle ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas le repousser, alors qu'elle était sérieusement en danger. Sa vue, d'ailleurs commençait à se brouiller.
Heureusement, le démon finit par se relever, libérant la bouche douloureuse de la jeune femme qui inspira bruyamment une grande goulée d'air, sa poitrine se soulevant furieusement, la laissant haletante et un peu fébrile. Et pourtant... le goût de cette queue sauvage lui manquait déjà.

Helel lui ordonna de s'allonger face contre la table basse et de tendre son cul. Valériane s'empressa de se relever, encore essoufflée et tremblante, mais se dirigea vers le meuble pour s'y allonger sur le ventre, se cambrant pour soulever son petit cul sous le nez du démon. Elle rougissait et quelques petites gouttes de mouille glissèrent le long de ses cuisses. Ce n'était pas tant la douleur qui la faisait frissonner, mais surtout cette envie irrésistible qui la tiraillait depuis tout à l'heure. Elle n'espérait plus qu'une chose, qu'il l'empale violemment sur sa verge chaude et veineuse. Quelques gémissements très discrets se glissaient dans sa respiration profonde tant son intimité la démangeait. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de gigoter un peu sur place. Si elle avait osé, elle aurait supplié le démon de mettre fin à cette souffrance délicieuse, à cette frustration insupportable. Mais elle préféra se taire, attendant simplement avec impatience de savoir ce qu'il lui réservait.
Une queue aussi grosse pouvait-elle seulement la pénétrer sans faire de dégât ? A cet instant, Valériane s'en moquait bien.



19
Prélude / Re : Angie Mercuri est parmi vous ! [Valisuccubisée]
« le: lundi 10 août 2015, 13:06:37 »
Très jolie ! :D

Bienvenue !

20
Les terres sauvages / Re : Massacre gratuit (PV)
« le: lundi 10 août 2015, 13:02:58 »


C'était très clair dans l'esprit embrumé de la jeune femme. Personne ne devait compromettre les plans de Verox et si par malheur quelqu'un se mettait en travers de sa route, elle devait s'en défaire, ou mieux, l'exterminer. C'est pourquoi le Grand Faucheur avait fait en sorte de rendre sa petite marionnette indestructible et dotée de grands pouvoirs. Et les seuls êtres capables tout au plus de l'égaler, c'était bien ces saloperies d'anges. Ou des démons. Valériane ne devait donc pas laisser cet être lumineux lui faire rater sa mission. Ainsi, sans même une onse d'hésitation, elle envoya vers elle plusieurs boules de feu qui parvinrent à l'atteindre, mais sans grand effet. Mais l'elfette se fichait éperdument de savoir si son attaque avait fonctionné ou non. D'un pas toujours clairement détendu, le regard fixe, elle se dirigeait déjà vers les gardes avec l'intention de les faire griller et d'atteindre enfin sa cible.
C'est alors que le sol trembla violemment et que la voix de l'ange retentit de nouveau. Valériane ne réagit même pas, l'ignorant superbement. Jusqu'à qu'une onde de choc ne la percute de plein fouet et que l'ange ne l'agrippe par la gorge pour l'envoyer traverser plusieurs murs, faisant s'effondrer une maison tenant à peine debout.

Le corps à première vue fragile de la belle elfette ne bougeait plus, recouvert de poussière, couvert aussi de quelques traces de sang, ensevelis sous des décombres. La voix en colère de l'ange tonna de nouveau au-dessus d'elle. Puis tout à coup, Valériane se redressa, lentement, les yeux toujours aussi inexpressifs. Une fois sur pied, elle posa son regard sur son bras gauche, démis. Épaule qu'elle remit en place de son autre main, dans un craquement désagréable, comme si de rien n'était. Elle fit aussi craquer doucement sa nuque. L'ange voulait savoir pour qui elle agissait, se radoucissant bizarrement ensuite pour lui annoncer qu'elle ne voulait que son bien.

Comme toute réponse, Valériane planta son regard vierge dans le sien, regard qui s'illumina soudain d'une lumière pourpre et sombre. Elle tendit alors ses bras devant elle, claquant ses mains l'une contre l'autre dans un bruit de tonnerre, avant de les écarter lentement. Et au fur et à mesure que les mains s'éloignaient l'une de l'autre, des clones apparurent, plus vrais que nature, jusqu'à se trouver au nombre de huit, formant un obstacle entre elle et l'ange. Lorsque Valériane parla, tous les clones parlèrent avec elle, unissant leurs voix, l'air menaçants.

- Mêles toi de tes affaires, ange. Tu me gênes.

Sa cible était en effet en train de se faire la malle et elle n'avait pas le temps de jouer à ça. Six de ses clones se jetèrent sur l'ange. Ils planaient au-dessus du sol et capable de voler, Yehaël ne pouvait leur échapper. Les deux autres clones foncèrent vers le village pour aller prendre des enfants en otage, détruisant tous sur leur passage. Voilà qui occuperait certainement cette femme le temps qu'elle termine sa mission.

Valériane sauta, bondissant sur les murs et les charpentes des habitations, courant à une vitesse incroyable en direction de Crackbone qui venait de lancer son cheval au galop. Il devait mourir. Elle veillerait personnellement à ce que ce soit fait. Elle ne pouvait décevoir son Maître.



21
Prélude / Re : This is a ghost story
« le: dimanche 09 août 2015, 18:00:59 »
Un fantôme ! Oo

Bienvenue :D

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Les landes dévastées / Re : Sauvé par le vide. [Pv Valériane]
« le: dimanche 09 août 2015, 17:55:30 »


Valériane ignorait complètement où ils allaient se rendre et ce qui les attendrait là-bas. Mais ce n'était pas un problème. Son créateur l'avait faîte quasi immortelle, indestructible et surtout dotée de pouvoirs stupéfiants. Il n'y avait rien sur cette terre capable de l'abattre. Du moins, Verox en était persuadé. Il avait lourdement travailler pendant des décennies pour arriver à ce résultat.
Michan avait alors un seul et unique avantage sur elle : il connaissait le chemin. La belle elfette allait donc devoir le suivre à l'aveugle et lui faire confiance là-dessus. Mais peu importe, rien de grave ne pouvait arriver. Le jeune homme semblait honnête envers elle, tandis que de son côté, Valériane lui cachait l'essentiel. Si elle avait été normale, nulle doute qu'ils seraient devenus de très bons amis. Elle avait toujours été sociable et généreuse, attentive aux autres. Mais tout ça avait disparut depuis longtemps et le fautif semblait inatteignable. Tout semblait perdu pour elle depuis longtemps.

Les deux individus se mirent en marche, direction Nord-Ouest. Valériane était silencieuse, comme à son habitude, regardant droit devant elle, mais néanmoins attentive à tout ce qui se passait autour. En cas de danger, elle serait capable de les protéger. Défendre quelqu'un n'était pas dans ses habitudes, mais les tuer gratuitement non plus. Elle n'avait aucune raison de s'en prendre à ce cartographe. Sauf bien sûr si celui-ci se montrait subitement agressif ou... gênant.
Le lieu où ils se rendaient semblait plutôt éloigné de cette grotte, car de longues minutes passaient, puis une heure entière. Mais bien évidemment, la jeune femme ne manifestait aucune impatience. Rien. Elle était muette. Du moins pendant un long moment avant de demander :

- Sais-tu te battre, Michan ?

Elle devait savoir quel était son niveau. Pour se rendre compte si elle allait devoir le défendre sans cesse ou s'il était un minimum capable de se débrouiller contre un ennemi de base. Après tout, il serait dommage qu'il meurt si tôt.

Les environs étaient calmes, aucun monstre ne semblait décidé à leur sauter dessus. Peut-être avaient-ils assez de flair pour savoir qu'ils n'avaient aucune chance, ou alors c'était l'heure de la sieste. Le soleil était encore assez haut dans le ciel, la nuit ne tomberait pas avant plusieurs heures, mais il faisait chaud.



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Prélude / Re : Jason Malcolm Felix Blacksad
« le: dimanche 09 août 2015, 17:01:53 »
Waw, sacré gars ^^

Bienvenue !

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Les landes dévastées / Re : Sauvé par le vide. [Pv Valériane]
« le: dimanche 09 août 2015, 14:24:27 »


Michan semblait vraiment intimidé et un instant, Valériane se dit qu'il était possible qu'il refuse son offre et part en courant. Elle voulait garder ces artefacts pour elle, ça ne semblait pas un mystère et elle ne cacherait d'ailleurs pas cette vérité si le jeune homme le lui demandait. Elle était bien assez capable de lui arracher ces objets puissants s'il le fallait.
Elle était très proche de lui et il semblait un peu mal à l'aise. Avait-il peur d'elle ? Craignait-il qu'elle ne le tue ? Où bien étais-ce parce qu'elle était une femme et lui un homme ? L'esprit étrange de la jeune femme se disait qu'il s'agissait sans doute d'un peu des trois, mais elle ne s'en formalisa pas. Elle ne pouvait juger un tel comportement car ça lui était complètement égale. Tout ce qu'elle voulait, c'était servir son maître et lui ramener ces artefacts en main propre.
Michan hésita donc un court instant, jugeant le pour et le contre, un peu perdu dans d'autres pensées inconnues dans doute, avant d'accepter sa proposition et de lui demander son nom.

L'elfette avait en effet omit de se présenter. Étais-ce un simple oubli ou une volonté de rester anonyme ? De toute manière ça n'avait aucune espèce d'importance. La jeune femme se redressa et posa une main sur sa poitrine avant d'annoncer :

- Mon nom est Valériane. Mettons nous en route. Maintenant.

C'était sans appel. Elle se détourna cependant pour aller chercher les fioles de sang qu'elle était venu récupérer. Elle les disposa dans la paume de sa main, les faisant mystérieusement disparaître les unes après les autres. Ceci fait, elle repoussa une mèche de cheveux de devant son visage et se tourna de nouveau vers le jeune cartographe.

- Guides moi. Je te suis.

Le ton de sa voix était décidément capable de désorienter n'importe qui. Tout était dans l’impératif, elle semblait vouloir tout contrôler. Elle était aussi saisissante qu'intimidante. On ne savait jamais si on devait lui faire confiance et ce devait être le cas de Michan. Mais elle ne savait pas faire autrement.



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Verox avait longuement travaillé sur cette expérience. Le fait que Valériane soit un corps sans âme et vide de toute émotion n'était pas toujours simple et pratique lors de certaines missions qu'il lui confiait. Ses ennemis se doutaient rapidement que quelque chose clochait et la manipulation devenait impossible. Sa petit chose devait être plus loquace, plus naturelle. Malheureusement, il ne pouvait se permettre de la débrider à ce point. Les risques étaient trop grands. Son seul moyen était de lui fournir des âmes éphémères, lui donnant ainsi vie et expressions pendant un temps définit.
La tâche n'était pas simple et il avait du se procurer de nombreux composants très rares, effectuant des tests sur des bestioles au préalables. Cela dura des jours, des semaines, puis des mois, avant qu'enfin il soit satisfait. Il était prêt.

Il fit venir Valériane, petite elfette obéissante qu'il avait façonné à sa manière, selon ses envies et ses besoins. Et il allait continuer. Cette nuit, il était lui-même aller chercher des âmes, toutes différentes. Il fit allonger l'ancienne petite ange sur une grande table et inséra une sorte de tuyau dans sa bouche, relié à plusieurs réceptacles contenant chacun une âme. Mais laquelle choisir ? Verox hésita un instant, ses doigts glissant d'un petit robinet à un autre. Il finit tout de même par faire un choix, et ouvrit l'un d'eux. Une petite boule lumineuse et chatoyante quitta le réceptacle et suivit le tuyau, jusqu'à pénétrer profondément dans le corps de la jeune femme dont le corps se crispa et se cambra un instant, avant de retomber doucement.

Verox, s'approcha lentement, ne doutant pas réellement du succès. Il attendit que Valériane se redresse et s'assoit sur le bord de la table pour attraper sa mâchoire et relever ses yeux dans les siens. Un large sourire déforma son visage et laissa échapper un petit ricanement. Les yeux de la jeune femme étaient enfin animés. Il avait bel et bien réussit.

- Parfait. Tu vas pouvoir essayer cette âme toute neuve, ma jolie petite catin. Comment te sens-tu ?

La jeune elfette cligna des paupières. Elle se sentait un peu bizarre. Sa mémoire et ses souvenirs étaient les même, pourtant elle était bien une autre, au fond. Peu importe. Elle bougea ses mains, étira sa nuque, puis répondit d'une voix agréable, ayant perdu de sa monotonie.

- Je me sens bien, maître. Où dois-je me rendre ? Que désirez-vous de moi ?

Verox lui expliqua tout ce qu'il y avait à savoir. Elle devait se rendre sur les terres du Griffon, dans le palais d'un Duc nommé Konrad Pavelov. Son but était de tromper les gardes et de se faufiler à l'intérieur pour dérober un puissant artefact. Une mission qui semblait très simple.

La demoiselle arriva sur les lieux, vêtue d'une robe blanche et longue, mais ouverte sur le côté et avec un décolleté plongeant. Le tissu était fin, extrêmement léger, doux comme la soie... et légèrement transparent. Cerise sous le gâteau, Verox avait insisté pour qu'elle soit entièrement nue sous cette robe. C'est ainsi qu'en pleine nuit, elle s'approcha d'une entrée méconnue et discrète du château bien gardé. Elle y trouva deux armoires à glace en armure. S'approchant lentement, elle fit mine de chanceler, trébuchant puis se redressant avec une mine effrayée, sa pâleur faisant le reste.

- Ah... je... je vous en supplie...

Les gardes levèrent leurs armes, méfiants, regardant avec étonnement cette petite poupée elfique approcher avec difficulté. Elle n'avait absolument pas l'air dangereuse et paraissait en difficulté. Les deux types hésitaient quand au comportement à adopter. Au bout de quelques secondes, la demoiselle s'écroula sur le sol. Ayant bon cœur et touché par la grâce et la détresse de la jeune elfe, l'un des gardes accourut vers elle.

- Miss ? Ça va pas ? Vous m'entendez ?
- Fais gaffe, l'ami, c'est peut-être un piège.
- Sois pas parano, regardes-là, elle est toute frêle, toute tremblante. Viens, faut l'emmener à l'intérieur, le guérisseur pourra pt'être faire quelque chose.
- T'es pas fou ?! Si on apprend qu'on a fait entrer une inconnue au palais on va se faire pendre !
- T'es qu'un gros con insensible, pousses toi !

La garde généreux prit la petite femme dans ses bras, qui ne pesait presque rien et bouscula son comparse d'un coup d'épaule pour pénétrer à l'intérieur et traverser plusieurs couloirs sombres et déserts. Il la déposa dans ce qui servait d'infirmerie, puis alla réveiller la guérisseur, plutôt mécontent d'être réveillé à une heure pareille. Le garde insista et finit par le guider jusqu'au lit où il avait installé la délicate inconnue. Petit problème... elle avait disparut.

- Merde !

Le soldat quitta l'infirmerie en trombe et donna l'alerte. Aussitôt, de nombreux gardes commencèrent à fouiller le château.
Valériane courait dans les couloirs, se cachant aussi vite et discrètement que possible lorsqu'elle croisait des gardes, avançant plus encore dans les profondeurs du palais. Elle parvint enfin à atteindre une grosse porte en bois. Elle recula d'un pas et envoya un coup de pied puissant contre celle-ci. Normalement, aussi lourde et solide soit-elle, la porte aurait du voler en éclat. Mais rien ne se passa. Valériane commença à paniquer. Mais qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi était elle si faible tout à coup ?! Elle plaqua contre ses mains et poussa, puis tenta d'envoyer sa magie puissante pour réduire la porte en poussière... mais rien. Strictement rien. Elle n'avait plus aucun pouvoir, sa force titanesque l'avait quittée... elle n'était plus qu'une elfe banale et inutile.
Valériane poussa un juron, juste au moment ou un groupe de garde débarquait dans le couloir, parvenant sans mal à l'attraper.

- Non ! Lâchez-moi ! Lâchez-moi immédiatement !!

Valériane se débattit comme une furie. Le fait d'être dépourvue de pouvoir était un cauchemar pour elle. Elle n'avait aucun moyen de faire face et malgré ses hurlements et ses insultes, les gardes parvinrent sans mal à l'enfermer et l'enchaîner dans une cellule.
Valériane passa de longues minutes à tirer sur ses chaînes, allant jusqu'à se blesser et ensanglanté ses poignets fragiles. Épuisée, elle se mit à sangloter. C'était la première fois depuis longtemps, très longtemps, qu'elle ressentait autant d'émotions en même temps et elle se sentait complètement perdue et vulnérable...



26
Prélude / Re : Le dieu démon aux ailes d'ébènes [Valisuccubisé]
« le: dimanche 09 août 2015, 11:41:21 »
Intéressant ^^

Bien le bonjour et bienvenue, Griffith :D

27
Les landes dévastées / Re : Sauvé par le vide. [Pv Valériane]
« le: dimanche 09 août 2015, 00:11:40 »


Pourquoi Valériane s'intéressait-elle à ce garçon ? Certainement pas par compassion, ni par pitié. Mais pas intérêt. La jeune femme n'était plus capable d'éprouver de la générosité envers les autres et en générale, elle tuait beaucoup plus d'individus qu'elle n'en sauvait. Alors pourquoi libérer celui-là ? Pourquoi ne pas le tuer, comme ce monstre ? Elle n'avait qu'un mouvement à faire. Un geste, un seul. Mais elle n'avait tout simplement pas reçu d'ordre. Elle ne tuait pas par plaisir et n'éprouvait pas de déplaisir non plus à le faire. Mais en tous les cas, elle ne supprimait jamais la vie sans raison. Si son maître n'avait pas donné d'indication concernant la vie ou la mot d'éventuel témoin, elle n'avait aucune raison de lui faire du mal. En revanche, il pouvait lui servir d'une quelconque manière que ce soit, ou plus précisément, servir les intérêts de Verox.

Il était étrange ce jeune homme. Elle sentait qu'il n'y avait pas qu'une part humaine en lui. Un hybride ? Peut-être..., mais autre chose clochait. Elle fut rapidement spectatrice d'une bien curieuse chose, alors que Michan lui expliquait enfin la raison de sa présence. Il ouvrait la bouche, mais différentes voix en sortirent et ses yeux changèrent de couleur. Voilà qui aurait pu stupéfier n'importe qui. Mais bien entendu, Valériane resta de marbre.
Il avait parlé d'artefact. Voilà ce que retint surtout la jeune femme. L'information était en effet très intéressante, car Verox était friand de ces choses-là. La jeune femme n'avait pas besoin d'ordre précis pour cela, elle savait d’avance qu'elle devait partir à la recherche de ces choses. Et ce jeune cartographe pouvait la mener jusqu'à elles.

La voix, celle qu'elle avait le plus entendu jusque là, celle de Michan, retentit de nouveau dans la grotte, lui demandant à son tour ce qu'elle faisait là. Valériane laissa quelques secondes en suspens, puis répondit :

- J'obéis.

Elle n'avait guère le droit, ni l'envie, ni le besoin de lui en dire davantage. Elle s'avança, jusqu'à se trouver très proche du jeune homme, à un souffle de lui seulement. Alors elle parla de nouveau.

- Trouvons ces artefacts ensemble, Michan. En combinant ma force et ton savoir, ça ne devrait pas être difficile.

Même si cela se voyait peu, elle était insistante. Elle ne comptait pas laisser cette opportunité lui échapper. Et ce jeune homme rendrait sa tâche plus facile, plus rapide. Et ensuite ? Ensuite... elle aviserait.
Elle avait volontairement ignoré cette sorte d'étrange dispersion de la personnalité, comme s'ils étaient plusieurs dans un seul corps. Disons que pour l'heure, ça ne la concernait pas et que de toute manière, son état ne lui permettait pas franchement d'en éprouver une quelconque curiosité plus poussée.



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Les landes dévastées / Re : Sauvé par le vide. [Pv Valériane]
« le: samedi 08 août 2015, 23:12:23 »



Valériane fixait le garçon sans sourciller, aussi immobile et paisible qu'une statue. Et un regard tout aussi vide. Il n'était pas difficile de voir que la jeune femme était étrange, que quelque chose clochait chez elle. En général, ceux qui la croisait comprenait très vite d'où venait ce malaise qu'elle déclenchait chez tout le monde. C'était son regard. Ces yeux si vides, si inexpressif, comme si... comme si elle était morte. Une coquille de chair sans âme. Et c'était exactement ce qu'elle était.

Le jeune homme face à elle était en bien mauvaise posture. Avachit contre la paroi de la grotte, l'air fatigué, il était prisonnier d'un étau gluant et visqueux généré par le Ghatanothoa. Depuis quand était-il là au juste ? Difficile à dire en vérité. Dans tous les cas, il semblait intrigué par elle. A cause de son côté monotone peut-être, ou par le fait qu'elle venait de terrasser un monstre terrifiant. Un peu des deux ? En vérité ça lui était bien égale à notre elfette, elle était surtout curieuse de savoir qui il était et ce qu'il faisait là. S'il pouvait servir à quelque chose, autant s'y attarder un instant.

Il se comportait bizarrement. Tantôt il prenait un air sûr de lui, puis la seconde après, il rougissait et bégayait, indiquant alors qu'on l'appelait Michan. Valériane pencha légèrement la tête sur le côté, observant encore davantage cet étrange individu. Elle resta silencieuse, comme tout à coup déconnectée. Perdant alors certainement patience, le jeune homme lui demanda si elle pouvait le détacher. Le corps de la belle s'anima de nouveau, redressant sa tête, le visage toujours arrêté sur un masque inanimé. Soudain, elle tourna les talons et commença à s'éloigner.

Le pauvre Michan devait se dire qu'elle avait décidé de le laisser pourrir ici. Pourtant ce n'était pas le cas. Elle se rapprochait du corps moue et répugnant du Ghatanothoa et souleva quelques énorme tentacules avec une facilité déconcertante, cherchant sa gueule. C'était un tour circulaire, béant, puant, avec deux rangées de crocs acérés. Ne semblant pas importuné par l'odeur fétide qui s'en dégageait, elle plongea ses mains à l'intérieur, et les retira couverte d'un amas de bave gluante et translucide. Alors enfin elle revint vers la jeune homme et s'accroupit face à lui, commençant à étaler la bave sur les liens.

- La salive de Ghatanothoa, à forte concentration, permet de décomposer rapidement les composants organiques. A digérer le corps de ses proies. Il attaque aussi cette matière. Ça permet à ce monstre de gober son déjeuner sans se soucier des liens.

La salive était en effet très efficace. Mais elle prenait ses précautions pour ne pas que la bave entre en contact avec la peau du garçon. En effet, cela pourrait avoir des conséquences handicapantes et douloureuse. Mais Valériane, elle, ne ressentait pas la douleur. Et ses mains, qui devenaient rouges, attaquées par la salive, n'étaient pas un problème. Car très vite, ses chairs se recomposèrent d'elles-même. Une fois l'individu libre de ses mouvements, elle se releva.

- Tu n'as pas répondu à mon autre question, Michan. Que fais-tu ici ?

Sa voix était toujours dénuée d'émotion, toujours sur le même ton monotone et ennuyeux.



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L'Enfer / Re : Une dette à payer (PV)
« le: samedi 08 août 2015, 22:23:10 »


Vivre pour souffrir. C'était effectivement le lot de Valériane. Toute sa vie avait été souffrance. La perte de sa mère, la mort de son frère, le suicide de son père, les combat dans la boue ou sous le soleil brûlant, les nuits sans sommeil, la mort, puis le retour de Verox. Ce moment terrible ou il l'avait disloquée comme une poupée de chiffon, arrachant une à une ses ailes d'ange, la vidant de son sang translucide et pur, ne gardant ainsi que le strict nécessaire. Il semblait alors qu'elle avait finit de souffrir, puisque depuis ce jour, elle n'éprouvait plus rien. Juste un vide froid et déroutant.
Sans intervention, le démon n'aurait sans doute pas pu tirer grand chose de cette coquille ennuyeuse. C'est vrai, il était un démon puissant. Et la douleur, c'était son domaine. Cependant, Verox était le seul et unique personnage à pouvoir influencer à sa guise sur sa petite catin. Ainsi, pour ne pas gâcher le plaisir de cet être démoniaque à qui il devait un rendu de service, il avait débridé la jeune femme. C'était un acte purement diabolique, plongeant sa petite chose dans un tourment de sensations qu'elle avait depuis longtemps oublié. Elle qui n'était toujours pas consciente d'avoir perdu cent fois sa virginité. Mais aujourd'hui encore, elle n'en aurait pas conscience, il ne l'avait pas débridée à ce point.

Valériane peine donc à contrôler le flux de ressentis qui l'assaillait. Helel prenait un malin plaisir à s'en rendre compte, sans doute. La douleur était en effet tout ce qui restait à la jeune femme et c'était sans aucun doute la raison pour laquelle elle l'appréciait aujourd'hui.
Le membre était énorme, bien trop gros pour une fille petite comme elle. Heureusement que son corps avait été nettement renforcé et modifié, car alors elle se serait sans aucun doute étouffée en moins de quelques secondes.
Néanmoins, alors qu'il tentait de s'enfoncer dans sa gorge, elle peinait à résister à l'envie de se défaire de ce traitement. Écartant toujours plus sa mâchoire à chaque coup de bassin lent et imposant, elle sentait ses zygomatiques souffrir, presque sur le point de rompre. Mais elle n'avait d'autre choix que de continuer à le sucer, s'aidant de sa langue rose et humide qui dansait autour du mât de chair. Par le moment, elle se sentit suffoquer, hoquetant violemment alors qu'il continuait de maltraité sa bouche. Elle était même sur le point de vomir, mais cette petit chose était plus coriace qu'elle n'en avait l'air.

Encore une fois, malgré la douleur, elle aimait le goût de cette queue. Elle ignorait pourquoi exactement, mais c'est ce qu'elle ressentait. Se faire prendre ainsi la bouche réveillait en elle des frémissements agréables entre ses cuisses.
Helel la complimenta car elle savait au moins s'y faire, il semblait apprécier les efforts de la belle. Mais combien de temps supporterait-elle encore cela ? Elle manquait d'air, ses yeux semblaient se remplir de larmes sous le manque d'oxygène, ses poumons oppressés criaient au supplice, sa tête se mettait à tourner...
Ce fut pire encore lorsqu'il lui pinça le nez, bloquant alors le dernier passage lui permettant de respirer. Valériane poussa un cri, étouffé par la verge énorme calée entre ses lèvres. Il voulait sentir sa gorge, mieux encore, alors qu'elle peinait déjà à s'y appliquer. Le démon était bien capable de la laisser mourir ainsi, elle le savait. Ce qu'elle ignorait en revanche, c'est qu'il en fallait bien plus pour la tuer. L'ignorant, elle plaqua ses petites mains contre le corps robuste du champion de Lucifer, gémissant, tremblante.

Enfin, il retira sa queue énorme, laissant un court instant de répit à la jeune femme qui s'empressa de prendre une grande goulée d'air, toussant un peu, le visage rougissant. Haletante, elle espérait qu'il n'insiste pas, mais elle se trompait lourdement. Presque aussitôt, il enfonçant d'un coup sa verge dans la bouche de l'elfette qui poussa un nouveau cri étouffé. Helel lui ordonna alors d'enfoncer ce membre au fond de sa gorge, jusqu'à ce que son visage vienne de plaquer son bassin. Valériane n'était pas certaine d'y parvenir, mais elle n'était pas en position pour refuser, ni pour lui échapper. Alors, lentement, millimètre par millimètre, elle enfonçait ce sexe gonflé et démesuré jusque dans le fond de sa gorge. Le membre remplissait sa bouche toute entière, comprimée dans sa petite gorge délicate. Le nez écrasé contre le bassin du démon, la jeune femme crispait sans trop s'en rendre compte ses ongles dans la chair du démon. Et ses mains, ses bras, son corps tout entier étaient secoués de tremblement incontrôlable. Alors, une fois certaine d'avoir réussit, elle se retira, reprenant de nouveau de l'air avec avidité. La pause fut très brève avant qu'elle ne vienne lécher les bourses de l'être démoniaque avec gourmandise, les suçant également avec attention. Elle haletait toujours, comme une petite chienne léchant une friandise, sa poitrine se levant et s'abaissant au rythme de sa respiration.

- Merci à vous, Grand Duc, de me laisser goûter à votre sexe délicieux. Merci de baiser ma petite gueule, piètre écrin pour un membre si incroyable que le votre...

Puis elle retourna à son œuvre, léchant et suçant les couilles du démon avec avidité. Elle avait beau souffrir de ce traitement d'un côté, elle ne pouvait s'empêcher d'obéir aveuglément et d'en ressentir un certain plaisir.
Après s'être longuement occupée de ses bourses, elle avala de nouveau son sexe tout entier, et commença tant bien que mal à effectuer des vas et biens, aussi profondément que possible, le gland du démon venant taper contre le fond de sa gorge. Jusqu'à présent, tout avait été très lente. Mais Valériane était bien décidée à contenter son maître, ignorant les risques et la douleur qu'elle pouvait ressentir. Elle augmenta alors le rythme des vas et viens, refermant ses joues et sa bouche entière pour envelopper ce chibre déjà bien à l'étroit dans sa petite bouche.



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Les landes dévastées / Re : Sauvé par le vide. [Pv Valériane]
« le: samedi 08 août 2015, 21:34:45 »


Il y a longtemps, très longtemps, Verox avait mit un point d'honneur à briser la vie de Valériane. Pourtant, le jour ou ils s'étaient rencontré, elle n'était pas sa cible principale. Il s'était contenté de l'éloigner, de l'occuper, pour mieux réussir son œuvre, celle de pousser le père de celle-ci à se suicider. Pourquoi ? Parce qu'il était écrit dans les astres que cet homme devait devenir un Haut-Elfe un jour, et qu'il parviendrait à libérer Arond et Heriel Athwil, deux des plus grands espions et guerriers du souverain elfique. Or, Verox ne voulait pas de ces deux individus dans ses pattes. Prisonniers et torturés depuis des décennies, tout le monde les croyaient mort. Et c'était mieux ainsi pour lui. Son but ultime était inconnu, mais ce qui était certain, c'était que tout tournait autour des elfes. Désirait-il tuer ou renverser le souverain Thamir ? Personne ne le savait. Encore moins Valériane. Elle n'était qu'une pauvre jeune femme, que l'Ombre avait désiré garder près de lui en tant qu'esclave, une marionnette, mais aussi son bras armé. Il l'avait longuement entraînée et lui avait transmis des pouvoirs puissants et destructeurs, l'envoyant ainsi aux quatre coins de Terra pour éliminer de vieux ennemis.

Mais l'ancien mage noir avait aussi pour habitude d'effectuer de nombreuses expériences dans son laboratoire secret. Ainsi, il avait souvent besoin de matériel ou de substances rares et précieuses. Se déplacer était devenu pour lui une perte de temps. Voilà pourquoi il envoyait Valériane à sa place. Et ce jour-là, justement, il avait besoin de sang de Ghatanothoa, un monstre hideux aux tentacules visqueuses qui se nourrissait de toutes les bestioles passant à sa portée, sans oublier de féconder les femelles attrapées. Et justement, Verox en avait localisé un dans les landes dévastées. Il ordonna donc à sa chère petite catin d'aller lui chercher le précieux fluide vital de cette bestiole.
Très rares furent les êtres vivants ayant été capable de vaincre ou d'échapper à un Ghatanothoa, mais il savait Valériane largement à la hauteur.

La jeune femme passa un portail créé par les soins de son maître, et débarqua dans les landes dévastées. Un endroit particulièrement dangereux où il ne faisait pas bon se balader seul. Elle n'eut pas à chercher beaucoup avant de tomber sur le monstre. Celui-ci s'était posté à l'entrée d'une grotte, dissimulé parmi d'épais buissons. Mais la belle elfette était maligne et n'eut aucun mal à le localiser et à s’approcher. Le monstre l'avait cependant sentie lui aussi. Il attendait patiemment qu'elle s'approche encore, encore un peu, puis il déploya ses hideuses tentacules qui s'élancèrent à une vitesse incroyable droit sur elle.

Valériane bondit, évita une tentacule, et s'accrocha à une autre solidement. Le monstre rugit et secoua ses tentacules en tous sens, tentant de se défaire de l'intruse. Il avait sentit que c'était une femelle, il devait donc éviter de la tuer. Son appétit sexuel était immense, car voilà longtemps qu'une femelle n'était passée à sa portée. Sauf que celle-ci était particulièrement coriace.
Valériane était beaucoup trop rapide pour lui et parvint, armée d'une simple dague, à lui couper plusieurs tentacules. Poussant des cris stridents de rage, le monstre redoubla de fureur. Malheureusement pour lui, la femelle lui était supérieur et en moins de cinq minutes, l'hideuse créature visqueuse s'écroula dans un gargouillement peu ragoutant.

Satisfaite, Valériane sortit quelques fioles qu'elle remplit de sang de la créature. C'est alors quelle sentit la présence d'un autre individu. Ce n'était pas un montre, mais plutôt quelque chose d'humain. Ou presque. La jeune femme décida de s'approcher, ses pas résonnant sur le sol de la grotte obscure. Et à force de s'enfoncer dans les profondeurs de la grotte, elle tomba sur un jeune homme, qui n'avait visiblement pas l'air rassuré. La jeune femme le fixa, puis sa voix monotone retentit :

- Qui es-tu ? Que fais-tu ici ?

Son maître ne lui avait donné aucune consigne concernant d'éventuels prisonniers de la créature. Devait-elle le tuer ? A quoi bon, ce serait gâcher de l'énergie pour rien et elle jugeait s'être assez battue pour aujourd'hui. Elle attendit donc patiemment qu'il lui réponde avant de juger la meilleure solution. 



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