Dans le cockpit de pilotage, Gia roulait, en se forçant à se concentrer sur la route. Pour être honnête, elle avait de plus en plus de mal à rouler normalement. Elle avait déclenché une vitre sans tain pour offrir au trio un moment d’intimité, mais la limousine comprenait une petite caméra, reliée à un écran digital situé à l’emplacement de l’autoradio de la limousine. La première fois que sa Maîtresse lui avait dit qu’elle serait sa chauffeur officielle, et qu’elle conduirait une limousine, Gia avait cru à une blague. Certes, elle avait son permis de conduire, et elle aimait bien conduire, mais, une limousine... Quand elle l’avait vu, flambant neuf, Mélinda l’avait fait visiter. Elle avait senti l’odeur de cuir, et elle avait inauguré la limousine en baisant avec sa Maîtresse, à l’arrière, et dans la cabine de pilotage. Par la suite, elle avait peu à peu appris à manier la limousine. Conduire un tel engin, ce n’était pas comme une voiture classique : la limousine était un véhicule encombrant, long, et qui avait, dès lors, une accélération bien moindre qu’une voiture normale. Avec le temps, elle avait fini par apprendre à s’en sortir, et contrôlait plutôt bien la voiture.
Cependant, en voyant ce qui se déroulait à l’intérieur, sa concentration faiblissait. Elle avait vu sa Maîtresse jouer avec les deux petites, et, maintenant qu’elles passaient aux choses sérieuses... Gia se mordilla les lèvres. Son bassin remuait de gauche à droite, et elle avait de plus en plus envie de se caresser. Maîtresse lui avait dit de rouler, mais Gia savait bien que, dans cette situation, elle ne se rendrait compte de rien. Or, la jeune femme avait de plus en plus de mal à se concentrer. Ses mains tremblaient nerveusement, elle se pinçait les lèvres, et était en train de mouiller. Son sexe la démangeait, comme s’il était en feu, et elle roulait le long de l’autoroute urbaine, en-dehors de la ville. Elle avait quitté la ville par les quartiers chics de Seikusu, afin de rejoindre l’autoroute, et s’arrêta à une aire d’autoroute, se garant près des camions. Dans son cockpit, la neko aux cheveux roses, Yue, miaulait à la mort, et Gia s’arrêta. Elle glissa alors une main sous son pantalon, et, n’en pouvant plus, se caressa.
« Oh... Putain, putain, putain, haaa... »
Elle ferma les yeux, basculant la tête en arrière, et se laissa bercer.
Bercée, elle pouvait volontiers l’être. Dans la limousine, la température venait de monter de quelques degrés. Le moment où ces deux belles perles s’étaient senties trahies par leur amie était bien loin, maintenant. Elles se faisaient toutes les trois l’amour, et Mélinda pouvait sentir leur ravissement. Elle avait mélangé fermeté et douceur, amour et violence, un cocktail d’éléments paradoxaux, formant un cocktail final éblouissant. Sa verge s’était plantée dans le magnifique cul de Yue, qui n’avait demandé que ça, et, plus elle miaulait, plus Mélinda avait envie de la défoncer. Le lit craquait et grinçait sous leurs mouvements, son vit tendu s’enfonçant lourdement. C’était douloureux, magnifiquement douloureux, mais cette douleur était jouissive, libératrice, brûlant ses inhibitions. Les deux petites perles devaient alors réaliser ô combien leur Maîtresse appréciait ce qui tournait autour des fesses et de la sodomie. C’était inexplicable, l’expression d’un fantasme. L’expliquer était aussi vain qu’essayer d’expliquer pourquoi une poitrine ferme et rebondie provoquait une excitation farouche. Mélinda avait depuis longtemps admis cette attirance, et, comme on pouvait le voir, elle le vivait plutôt bien.
Yue miaulait, et ses miaulements étaient magnifiques, ressemblant à de longs cris miaulés. Ils étaient entrecoupés de supplications, et Mélinda n’allait pas la punir pour ça. Au contraire, que Yue se laisse aller était tout ce que la Maîtresse demandait. Elle était donc particulièrement ravie de la voir ainsi remuer contre elle, acceptant avec une joie profonde la présence de son chibre, et elle était même doublement ravie de sentir, contre elle, Echo se lover. Sa seconde esclave faisait du zèle, enfonçant toujours sa queue dans les fesses de Mélinda, une queue poilue et lissée qui remontait dans ses entrailles, mais aventurant ses mains sur ses seins. Echo les pétrissait, et Mélinda soupirait de plaisir, sa queue continuant à se durcir, bercée dans les miaulements et les ronronnements de ces deux nekos.
Si elle avait toujours eu un faible pour les Terranides, en particulier pour les nekos, c’était pour ça. Ils étaient... Terriblement félins, magnifiquement sensuels. Quand ils étaient excités, tout leur corps semblait en vibrer, et c’était exactement ça qu’elle sentait entre ses mains. Un beau petit cul rond, tendre, ferme, qui remuait, qui vibrait, ponctué par des miaulements et par des soupirs. Mélinda en suait, donnant de violents coups de reins, ramenant tout son corps en arrière, avant de repartir à l’assaut, déchirant cette femme, élargissant ses parois.
« Hum !! Hum !! Hum !! »
À chaque coup, Mélinda soupirait. Dans son dos, quand elle revenait en arrière, elle sentait les seins d’Echo, qui agissaient comme des espèces de délicieux airbags. Son dos s’y enfonçait, et elle repartait ensuite, avant de revenir. Toujours la même danse, mais le rythme évoluait. La cadence s’accélérait, montant en crescendo, au fur et à mesure que la verge de Mélinda la démangeait. Elle serrait les fesses moites de Yue, allant parfois les gifler, légèrement, simplement pour se donner du cœur à l’ouvrage, et continuait, encore et encore, encore, encore, sans relâche.
« Hann !! Haaann !! Hunnn !! Petite pute !! Haaa !! Sa...Sa-salope ! »
L’insulter faisait du bien, accroissant sa rage, sa pénétration. Ce n’était pas que du plaisir, il y avait aussi une sorte de fureur primaire. Quand la douleur et le plaisir mélangeaient, ce que la sodomie parvenait à faire à la perfection, il y avait comme une sorte de saine et magnifique alchimie qui naissait. Le plaisir devenait fureur, et la douleur devenait extase, comme s’il y avait une sorte de fertilisation croisée. C’était intense et merveilleux, unique et transcendant.
Son orgasme vint au bout de multiples minutes d’une intense sodomie, et elle jouit généreusement dans les fesses de Yue, avant de respirer longuement. Son sexe avait légèrement décru, et elle remua encore un peu ce dernier, balançant d’ultimes giclées, avant de le retirer. De longues respirations, comme si elle venait de faire une course épuisante, mais, déjà, Mélinda était d’attaque. Elle s’assit sur le rebord du lit, le dos contre le mur, et sourit à ses deux petites.
« Défoncer le cul de Yue fut plus fatigant que ce que je pensais, vous êtes des grosses gourmandes, toutes les deux... Aussi, si tu ne veux pas priver ta sœur d’un plaisir exquis, Yue, tu vas te charger de stimuler mon sexe. Il n’a besoin que d’une petite pousse pour retrouver sa vigueur naturelle... »