Lentement, la bouche d’Amy alla gober les doigts joueurs de Poison Ivy. C’était exactement ça... La belle aveugle se laissait aller. Ivy y avait été rapidement, de manière assez intense, mais Amy finissait par s’y faire. Nul doute que, si Ivy n’était pas rapidement entrée dans son laboratoire, Amy aurait hurlé en vain, et n’aurait pas fini par apprécier ce cadeau. Heureusement que la belle plante était réactive ! Elle avait su réagir à temps, et, maintenant, tout ce qu’Amy avait à faire, c’était à se laisser aller. Entre ses cuisses, un tentacule continuait à se presser, comme pour continuer à la titiller, à la provoquer, et à l’exciter davantage. Le tentacule sentait la mouille de la jeune femme, son nectar intime, et ce liquide renforçait son geste. Il n’attendait qu’un geste, un signe de sa créatrice, pour la défoncer, mais Ivy était alors occupée par la bouche d’Amy. La jeune femme, lentement, suçait, léchait, et se laissait aller.
« Madame merci… Merci de me faire goûter à ce plaisir. »
Ivy n’était pas encore assez insensible pour ne pas apprécier ce compliment. Elle sourit lentement, en récupérant ses doigts, et caressa les belles hanches de sa partenaire, continuant à rester dans son dos, l’embrassant à nouveau sur la nuque. Amy s’y faisait, et c’était tout ce que Pamela voulait. Elle se dévouait pour ses élèves, et c’était bien normal. Amy le méritait, et c’était vraiment une injustice cruelle qu’elle ne puisse pas voir ce qu’elle subissait.
Comme si Amy lisait dans son esprit, l’heureuse humaine réussit à parler, alors que ses seins étaient toujours ponctionnés par des tentacules assoiffés de sexe :
« Madame… Pouvez-vous me décrire comment vous êtes. Votre posture. S’il vous plaît. Mais aussi la plante qui glisse sur moi. Tout cet univers qui me fait tant de bien. »
Pamela hocha lentement la tête, et se blottit contre le dos d’Amy, enfonçant ses seins contre sa peau, tout en posant ses mains sur son ventre, la ceinturant, caressant sa belle peau trempée. Des tentacules continuaient à remuer sur elle.
« Comment te dire... Tu es dans une petite pièce sombre... La porte est fermée. Il y a quelques grandes tables qui me servent à faire mes expériences, avec des plantes, des néons lumineux éteints, et tout ce qu’on trouve dans un laboratoire de chimiste : des livres remplis de formules, des tubes à essai, ce genre de choses... Visualise ce décor, Amy, laisse parler ton imagination, ma belle... Moi ? Et bien, moi, je suis ta prof’, une femme avec une longue chevelure de feu, et, comme tu peux t’en douter, vu mes plantes, je ne suis pas totalement humaine. Oh, ne t’en fais pas, je ne te mangerais pas, ou quoi que ce soit. Je ne veux que ton bonheur, ton épanouissement personnel et sexuel. Je suis toute nue, et je me presse contre toi... Sens-tu mes seins ? Ma peau est douce comme la nature, et tu auras l’occasion de l’embrasser et de la caresser... »
Ivy hésitait à lui dire qu’elle était de couleur verte. Si Amy était aveugle de naissance, les couleurs ne devaient pas lui parler. Qu’est-ce que le vert, le jaune, le rouge, le beige, le bleu, quand on ne voyait pas devant soi ? Des mots indistincts, des paroles frustrantes... Pamela remisa donc cette idée, tout en descendant l’une de ses mains, caressant la culotte d’Amy, la massacrant à l’emplacement de son sexe, filant de haut en bas, le tentacule s’écartant poliment, se frottant contre les cuisses de la belle femme. Ses jambes étaient relevées, ce qui faisait qu’elle ne touchait plus le sol, totalement esclave de sa senseï. Emprisonnée dans un cocon de plaisir.
L’Empoisonneuse continuait à l’embrasser dans le cou, tirant sur sa culotte avec sa main, la tirant aussi fort que possible, avant de la relâcher. Le bout de tissu rouge allait claquer contre ses cuisses, et elle poursuivit, continuant à décrire la scène :
« Mes pieds touchent le sol. Je suis totalement nue, comme je te l’ai dit. Toi ? Toi, tu ne portes qu’une culotte, et tu es en forme d’équerre. Tes bras sont écartés l’un de l’autre, chacun immobilisés par un tentacule différent, et il en va de même pour tes poignets. Tu es comme une poupée entre mes mains. Les tentacules, eux, sont comme de longs fouets verts, des espèces de lianes. Ils émanent d’une grosse plante un peu plus grande qu’un homme adulte de grande taille. La plante est ouverte en deux à son extrémité, et des tentacules en sortent. Quand elle t’a senti approcher, elle les a elle-même déployés. D’autres glissent lentement sur le sol, ou tournoient autour du toi. Deux ont attrapé tes seins, et leur extrémité s’est ouverte pour révéler des sortes de petites langues roses. Elles sont multiples, et c’est la tension que tu sens s’exercer sur la pointe de tes tétons. Elles te prennent, elles tirent, elles sont assoiffées... Mes tentacules ont soif de ton corps, et celui que tu sens entre tes cuisses n’attend qu’une chose... Que j’écarte ta culotte pour te baiser sauvagement. »
Elle parlait lentement, dans le creux de l’oreille, sur un ton sensuel.
« Est-ce que tu veux te faire prendre, ma belle ? Tu n’as qu’à un mot à dire, qu’une supplique à formuler, et ce tentacule viendra en toi... Tes jambes sont écartées, ton sexe est dilaté, il fondra en toi, et heurta ton clitoris. Il déforma ton sexe, l’adaptant à sa présence, et il te prendra... Il sera violent, indomptable, furieux, et inépuisable, car, la Nature, vois-tu, ne connaît pas la fatigue. Elle est immuable, éternelle, et ce tentacule en est l’illustration. Il te défoncera sans relâche, jusqu’à ce que je lui ordonne d’arrêter... Un seul mot à dire, se répéta-t-elle, et il te prendra. »