Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

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Mélinda Warren

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 45 vendredi 01 mars 2013, 12:56:52

Ludowic découvrait les joies du sexe, et cette dimension monopolisatrice au cœur de cette sensation. Il était en proie à une force qui le submergeait, et face à laquelle il peinait à trouver les armes adaptées, tout simplement parce qu’il n’y en avait pas. Le désir sexuel était comme un courant irrépressible, qu’aucune digue ne pouvait stopper, qu’aucun mur ne pouvait être érigé pour le retenir. Tout au plus pouvait-on dresser des barrages afin de contenir le flux, le contrôler, l’orienter, mais le stopper ? Ce n’était pas possible. Ludowic s’éveillait avec force à la sensualité, auprès d’une femme dont la beauté n’avait d’égale que sa propension à la luxure. Elle sentit Ludowic se ruer sur son sein, le sang devant aussi bien exciter sa libido que sa soif de sang. Une simple bouteille de sang en une semaine, ce n’était en effet pas énorme, même pour un Terranide. Elle le sentit se presser contre elle, et sa queue se retira, sa longue queue, qui jaillit partiellement hors de l’eau. Pour le coup, il est vrai qu’il avait plutôt une énorme queue caudale. Ses mains caressèrent le bas du dos de Mélinda, faisant frémir cette dernière en lui rappelant à quel point elle aimait ce genre de choses. Ces délicates attentions, ces petits attouchements sur son corps... Elle en soupirait, et esquissa un léger sourire en sentant le sexe tendu du Terranide vampire se frotter contre ses cuisses, remuant énergiquement.

*Si c’est sa première fois...*

Elle le sentit jouir, toujours à travers les ondulations sanguines de son corps. Son sexe était bien tendu, signe qu’il était effectivement très excité, et manquait naturellement d’expérience pour réussir à faire durer le plaisir. Elle se contentait de le caresser, le sentant soupirer lourdement, avant de finalement s’abandonner au plus grand des plaisirs. Il jouit dans l’eau, contre la cuisse de sa Maîtresse. Voilà bien longtemps que Mélinda n’avait pas eu droit à une éjaculation précoce. Heureusement pour Ludowic qu’elle n’était pas particulièrement excitée, car il allait pouvoir, pour le coup, se reposer. Pour le moment, en tout cas...

Ne se décollant pas de sa Maîtresse, Ludowic vint au contraire se blottir contre elle, et Mélinda, dans un geste curieusement affectif de sa part, le serra chaudement dans ses propres bras, lui caressant les épaules. Elle lui frotta ses poils, près de sa nuque, probablement de la même manière dont une mère l’aurait fait avec sa progéniture. Et c’était sans doute là sa première victoire sur son ancienne rivale. Amener son fils à considérer Mélinda, non pas uniquement comme sa Maîtresse, mais aussi comme sa mère. Elle lui ferait découvrir des sensations dont sa mère ne lui avait jamais parlé, et, ainsi, elle gagnerait sa confiance... Et, un jour, quand il l’appellerait « Mère » au lieu de « Maîtresse », elle saurait qu’elle avait gagné. C’était sans doute présomptueux de le penser maintenant, mais Mélinda, après tout, était une femme qui réfléchissait sur le long terme. Et on pouvait bien, connaissant son caractère, lui permettre cette projection très arrogante, qui, après tout, convenait plutôt bien au personnage.

La vampire finit par rompre le silence qui s’était installé entre les deux.

« Tu comprends mieux, Ludowic ? Tu l’as eu... Ta première érection... Maintenant, tu commences à comprendre ce qu’est le sexe. »

Elle se décolle un peu plus de lui, et lui sourit.

« Je sais, c’est troublant... Mais réserve tes éventuelles questions pour le repas de ce soir. Pour l’heure, nous allons nous sécher, et nous rhabiller. »

DC d’Alice Korvander.

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Ludowic

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 46 vendredi 01 mars 2013, 15:32:49

Ludowic ne voulait plus arrêter de serrer ce corps chaud. Il aurait aimé que Mélinda ne soit que ça, une masse chaleureuse et douce, qui lui procurait d'agréables caresses. Il avait besoin de se rassurer, de vider son esprit de tout ces événements affreux qui étaient intervenus ces dernières semaines, bouleversant sa vie jusqu'alors bien calme. Ce contact prolongé était si reposant, sentir le cœur de sa maîtresse battre, paisiblement. Après un tel déferlement d'émotions, à bout de souffle, il ne songeait plus qu'à s'assoupir contre cette femme qui, au final, était plus affectueuse encore que sa mère elle-même. Il aurait voulu simplement fermer les yeux et s'endormir, à la verticale, dans l'eau tiède : il ne savait pas exactement ce qui s'était passé, même pas du tout, mais ça n'avait pas d'importance. La voix de la vampire résonnait tendrement, parvenant jusqu'à ses oreilles rondes, sans qu'il cherche autre chose qu'à être bercé par le flux des mots.

Malheureusement, Mélinda ne l'entendait pas ainsi, et finit par se désolidariser un peu de l'étreinte. Le retour au monde réel ne fut pas aisé, Ludowic luttant pour conserver des bribes de tendresse. Un léger courant d'air, ébouriffant sa fourrure trempée, lui apparu comme une bourrasque glaciale. Il frissonna, se sentant à la fois soulagé et terriblement mal-à-l'aise. Ses yeux humides remontèrent vers la visage de sa maîtresse, mais retournèrent vite observer ses pieds. Qu'avait-il donc fait ? L'avait-elle prévu, ça aussi ? Elle ne paraissait pas en colère, c'était déjà ça. Le constat n'empêcha pas le jeune terranide de se sentir soudain extrêmement gêné, sans raison. Plus encore qu'avant, sans que ce soit exactement le même sentiment. Il n'avait pas été aussi propre depuis des jours, et pourtant, il se sentait sali de nouveau. Il angoissait doucement.

« D'accord. » affirma-t-il d'une voix rauque, presque enrouée. Il s'éclaircit la gorge.

Il hésita, puis enroula de nouveau sa queue autour de sa taille. Il ne parvenait pas à se défaire de cette pudeur primaire, purement visuelle, quand bien même il avait été aussi intimement en contact avec Mélinda. Il ne voulait pas qu'elle puisse poser les yeux sur son entrejambe, même si celle-ci n'était plus honteuse et ne lui envoyait plus de signaux de malaise physique. Il sortir ensuite de la bassine, et se dirigea vers les quelques serviettes. Se tournant, il s'essuya le dos, le ventre, renonçant discrètement à sécher la partie recouverte par son appendice caudal. Il attendrait que sa maîtresse sorte pour le faire. Si tout se passait comme ça avait été prévu, ça ne devrait plus tarder.

« Je vais, euh, attendre que tu m'apportes des habits, comme on avait dit ? »

Il jeta un regard dégoûté aux loques, encore au sol, qui avaient été les siennes. Il n'avait aucune envie de les remettre, et espérait que Mélinda lui trouve de quoi se vêtir correctement. La perspective d'un repas était à présent la chose qui l'habitait le plus. Le sang qu'il avait absorbé l'avait mis en appétit, et l'acte quoique bref, l'avait exténué.
TelkaArchieVianOzvelloOzalee
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Mélinda Warren

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 47 samedi 02 mars 2013, 16:32:26

Ludowic revenait progressivement à la réalité. Il avait eu une érection, et subissait les conséquences de ce geste. La fatigue. Il était frémissant, et Mélinda s’écarta de lui. Ils ne pouvaient pas rester ici, d’une part parce que l’eau finirait par refroidir, et d’autre part, parce que Mélinda avait faim. Elle avait beau être une vampire, et donc aimer le sang, ce n’était pas pour autant qu’elle dénigrait de bons plats chauds. Et son nez délicat commençait à percevoir les odeurs remontant du rez-de-chaussée, lui ouvrant l’appétit. De la volaille, de la viande... Ce genre de trucs qu’on mangeait dans les auberges de ce genre. Elle soupira légèrement, sa langue se promenant sur ses lèvres, puis s’écarta de Ludowic, sortant de l’eau, sans faire preuve de la pudeur de ce dernier, puisqu’elle ne couvrit aucune partie de son corps, contrairement au Terranide, qui, dans un sursaut de timidité, enroula à nouveau sa queue autour de sa taille.

« Je vais, euh, attendre que tu m'apportes des habits, comme on avait dit ? »

La vampire tourna la tête vers lui, fronçant légèrement les sourcils.

« Que vous m’apportiez des habits, rectifia-t-elle. Avoir joui contre ma cuisse ne change pas cet état de faits. »

Elle n’alla toutefois pas le punir, mettant cette erreur sur le compte de la fatigue qu’il semblait avoir. Mélinda se sécha avec une serviette, frottant contre son corps, et fit de même avec Ludowic, lui nettoyant la tête, avant de lui laisser les serviettes, tandis qu’elle se rhabilla, sans aucune servante pour le faire à sa place, encore une fois. Les voyages devaient bien vous amener à changer vos habitudes.

« Je vais aller te chercher du linge. En attendant, utilise les serviettes pour te sécher. »

Habillée, Mélinda sortit, dégageant derrière elle un délicieux parfum sensuel. Elle avança dans les couloirs, se rendit dans sa chambre, où le cocher avait déposé ses affaires, et sortit plusieurs vêtements pouvant aller pour le Terranide. Elle ne prit pas trop longtemps, et mit cinq minutes avant de retourner dans la salle de bains, déposant les vêtements. Elle choisissait délibérément de ne pas évoquer ce qui venait de se passer, afin de laisser Ludowic faire ses propres conclusions. Son ventre se mit alors à gargouiller, et elle se mordilla les lèvres, ne pouvant désormais plus cacher le fait qu’elle avait faim.

« Habille-toi vite, nous allons manger. Je crois que tu en as autant besoin que moi. »

Pour l’heure, tout se passait exactement comme Mélinda l’avait espéré avec Ludowic. Il était de plus en plus soumis. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne devienne pour de bon son esclave... Il fallait juste qu’elle commence par régler cet affreux tic de langage qui l’amenait constamment à la tutoyer, alors que le vouvoiement lui semblait être la base dans la relation qui les caractérisait.

Chaque chose en son temps.

DC d’Alice Korvander.

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Ludowic

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 48 dimanche 03 mars 2013, 04:17:37

La remarque de Mélinda, cette fois, fut accueillie avec un peu moins d'orgueil. Ludowic baissa encore plus le regard, si toutefois cela était encore possible. Pas qu'il soit devenu soudain moins insolent, mais la réplique était trop cinglante, et faisait appel à quelque-chose qui lui était trop inconnu pour qu'il puisse réagit autrement. Cela lui fit même oublier, qu'au final, sa maîtresse ne lui reprochait que d'employer encore le tutoiement, auquel il ne songeait plus du tout. Pour lui, le problème était ailleurs : jouir contre sa cuisse, comme elle le disait, cela lui semblait assez déshonorant. Il sentait qu'il devait, d'une certaine façon, s'excuser. Que ce soit pour ça, ou pour autre-chose, cela ferait l'affaire.

« Désolé... » murmura-t-il simplement, d'une voix un peu éteinte.

La vampire le laissa finalement seul, lui enjoignant simplement de s'essuyer, ce qui était de fait beaucoup plus long pour lui, qui portait une épaisse fourrure, que pour un individu glabre. Le jeune terranide la regarda fermer la porte d'un œil vigilant, sans arrêter de fixer son mouvement. Quand il fut sûr qu'elle se fut éloignée, il reprit sa tâche de séchage. Certain d'être seul, il n'eut plus de raison de ne pas se découvrir et d'éviter de s'occuper de certaines parties qu'il avait voulu lui cacher. Tout en passant la serviette sur son postérieur, il regarda la proéminence de peau nue et sombre qui prenait naissance à son entrejambe, redevenu flasque. Il ne comprenait pas bien comment cet organe, qu'il attribuait jusqu'ici principalement à l'évacuation de l'urine, pouvait devenir ainsi une telle obsession. Il l'avait déjà senti s'allonger, se raffermir, principalement au réveil, mais il n'avait jamais ressenti un besoin aussi fort de stimulation jusqu'alors.

Il essuya l'eau qui gouttait du haut de son dos et de ses cheveux. Il jeta encore un coup d’œil à la porte, puis se plaça davantage sur le côté, s'assurant que Mélinda, même si elle arrivait très rapidement, ne puisse immédiatement le voir. Intrigué par son propre corps, d'une main, il tira légèrement sur la peau brune qui recouvrait son gland, ne sachant exactement jusqu'où il était possible de l'amener. Les quelques tiraillements qu'il ressentit le firent d'abord renoncer à aller trop loin, ne découvrant qu'à moitié l'extrémité rose. Le jeune terranide grimaça, intéressé mais prudent. Toutefois, la curiosité avait chez-lui souvent pris le pas sur la raison. Mettant un peu plus de force dans son action, il parvint à faire complètement rétracter le prépuce, constatant que l'hygiène de cette zone laissait encore un peu à désirer. Ludowic se frotta la tête, et passa le doigt sur le fil de peau de la face extérieure qui semblait maintenir le tout. Il eut un petit frisson, et sentit que sa verge était en train de reprendre du volume.

« Merde. » lâcha-t-il, incrédule.

Les images, les souvenirs de ce qu'il avait vécu une demi-dizaine de minutes plus tôt lui remontèrent à l'esprit. Il se mordit la lèvre inférieure, entaillant presque la peau, comme si ce traitement pouvait empêcher le phénomène de recommencer. Il ne savait plus où se mettre, et Mélinda n'allait certainement pas tarder à revenir. Dans la panique, il tenta de rabattre son prépuce, et n'y parvenant pas de manière définitive, il enroula de nouveau sa queue autour de sa taille. Il souffla. Il fallait qu'il se calme, qu'il oublie ses idées si troublantes qui se bousculaient dans sa tête. Sa maîtresse entra peu de temps après, sans qu'il réussisse à vraiment trouver une solution.

Le semi-vampire songea que ce ne serait pas aussi dérangeant s'il était habillé. Il fut un peu soulagé par le fait qu'on lui ait apporté des vêtements. Il n'était pas tout-à-fait sec, mais c'était tout comme. Il les enfila aussi vite qu'il le put, tournant toujours le dos à sa maîtresse. Peut-être pouvait-elle sentir de nouveau son état ? Il espérait que non, et que si c'était le cas, elle ne se moquerait pas de lui une fois de plus. Il en avait vraiment marre. Quoi qu'en dise son corps, il n'avait qu'une seule véritable envie : manger, si possible de la viande, puis dormir, si possible longtemps. Il n'eut pas à faire beaucoup d'effort pour sourire face à la perspective que Mélinda lui proposa.

« Oui ! Je suis affamé. Quelle bête y a-t-il au menu ? »

Il aurait eu assez d'appétit pour engloutir plusieurs bœufs.
TelkaArchieVianOzvelloOzalee
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Mélinda Warren

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 49 dimanche 03 mars 2013, 11:22:23

Lorsque Mélinda retourna dans la pièce, elle ne fut pas en mesure de savoir que Ludowic s’était amusé à vérifier l’état de son sexe. Elle pouvait le supposer, le deviner, mais pas en être certaine. Et, de toute manière, son esprit était préoccupé par d’autres problèmes, comme le besoin de remplir son estomac. C’était l’heure de manger, et elle confia donc rapidement à Ludowic ses vêtements. Elle sentait que le Terranide était perturbé. Il découvrait des parties de son corps, des sensations dont il ignorait tout. Le sexe... Avec tout ce que le sexe impliquait. Mélinda approchait de la partie festive, celle où elle devrait expliquer à Ludowic ce qui lui arrivait. Quelque chose lui disait que ce risquait d’être assez folklorique, vu que le petit Terranide était à la fois obtus, naïf, et ignorant.

« Oui ! Je suis affamé. Quelle bête y a-t-il au menu ? »

Elle haussa les épaules.

« Nous sommes dans l’une des régions agricoles de Nexus. Il y a aura sûrement de la viande et de la volaille. »

On pouvait dire ce qu’on voulait sur Nexus, mais, si le royaume était une puissance économique de premier plan, ce n’était pas pour rien. Nexus avait de vastes carrières de pierre, et un sol particulièrement fertile. Les grandes exploitations agricoles de Nexus  étaient dégustées jusque dans les restaurants tekhans. Le vin nexusien était fameux. Mélinda attendit que Ludowic s’habille. Ce dernier ne traita pas, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour que Mélinda, à aucun moment, ne voit son sexe. Un excès de pudeur et de timidité dont elle était de moins en moins capable, elle qui avait des tendances exhibitionnistes Mélinda sortit de la salle de bains en compagnie de Ludowic, sans lui parler de ce qui s’était passé dans la baignoire. Pas encore... Le duo descendit dans la salle principale de l’auberge, où on parlait beaucoup. Il y avait énormément de voyageurs. L’auberge était pleine à craquer.  Là, des marchands parlaient de la politique fiscale d’un royaume maritime vers qui ils vendaient des épices. Là, quelques nains étaient impatients de retourner à Brugga, une ville-minière. Ici, des individus jouaient au poker aux dés, faisant rouler les dés sur la table, essayant d’obtenir des combinaisons. Mélinda vit plusieurs gardes, dans les coins, et reconnut Bran, qui restait à bonne distance, se fondant dans la foule, toujours prêt à intervenir. Dans un coin, des pugilistes s’affrontaient entre eux.

Mélinda s’assit dans un coin de table face à Ludowic. Flo’ ne viendrait probablement pas ici, préférant rester dans la chambre. Il allait donc falloir songer à lui apporter quelque chose, histoire qu’elle ne prenne pas faim pendant la nuit. Mélinda ne dit rien pendant plusieurs minutes, regardant autour d’elle. Sobre, la décoration était efficace, se constituant de quelques tableaux. Dehors, on faisait griller la nourriture, afin de mieux attirer les voyageurs. Une délicieuse ambiance champêtre, typique de Nexus. L’endroit où il faisait bon vivre.

« Mange à ta faim, Ludowic... Mais n’oublie pas que la viande ne permet pas de combler le manque de sang. Je te donnerais un peu de sang après, ça fait toujours du bien. »

Une serveuse ne tarda pas à arriver. Il n’y avait pas de menus à disposition des clients, seulement des affiches indiquant notamment le plat du jour. Mélinda commanda du poulet blanc, laissant ensuite le soin à Ludowic de décider ce qu’il allait prendre.

DC d’Alice Korvander.

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Ludowic

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 50 dimanche 03 mars 2013, 15:31:27

L’ambiance d'une auberge était nouvelle pour Ludowic, mais elle avait l'heureuse propriété de présenter assez d'éléments de distractions pour lui faire oublier un peu ce qui venait de se passer. Le jeune terranide lançait des regards intrigués à tous les voyageurs, surtout ceux qui s'adonnaient à des activités particulières. Jouer un peu aux dés l'aurait détendu, surtout qu'il lui était très facile de tricher en faisant rouler par magie le cube jusqu'à ce qu'il indique la face qui l'arrangeait : contre ses domestiques, il gagnait à tous les coups. Même le pugilat le tentait bien, il ne doutait pas de pouvoir dominer dans n'importe quel exercice physique ces hommes pourtant plus imposants. Ils étaient gras, grands, mais pas plus forts, et surtout maladroits. Mais il y avait des chances que comme les lâches qu'ils étaient, ils tentent de l'assaillir à plusieurs. Les petits individus barbus lui semblèrent déjà de meilleurs compagnons, tout aussi encombrants, mais au moins plus velus que les autres humains.

Enfin, toutes ces choses ne parvinrent quand même pas à le détourner de son intérêt premier : la nourriture, dont il sentait le délicieux fumet arriver jusqu'à ses narines frémissantes. Il ne savait pas quand on allait lui apporter à manger, mais il était sûr de ne pas encore prendre du poulet, si on lui laissait le choix. Les carcasses de volailles crues avaient été sa seule nourriture pendant son transport par ceux qui l'avaient capturés. Un traitement infiniment meilleur que la disette qu'il avait du subir ensuite, enfin, tout de même. Il aimait toutefois les grosses pièces viande avec une certaine venaison, trouvant que cela avait plus de goût. L'odeur de charogne ne le dérangeant pas le moins du monde, bien au contraire, elle ouvrait son appétit.

« Je veux du sanglier ! J'ai lu qu'il y en avait. Faisandé d'au moins une semaine, j'espère. Dépêche-toi, je meurs de faim ! »

Son ton, lorsqu'il s'adressait à la serveuse, était celui d'un noble autoritaire et sûr de lui. Il ne suggérait pas qu'on puisse discuter ses désirs sans encourir sa terrible colère princière. En l'état, il aurait quand même avalé n’importe-quoi. Puis il se tourna vers Mélinda, et son expression redevint moins fière, moins hautaine, comme s'il ne pouvait se comporter de la même manière devant elle. Il regarda le bois strié de la table à laquelle ils étaient assis, grattant les rainures du bout d'une griffe distraite, les élargissant un peu. Ses yeux brillèrent lorsque sa maîtresse évoqua le sang qu'elle lui donnerait ensuite.

« Génial ! » s'exclama-t-il avec tout-de-même une relative sobriété.

Il n'avait pas très envie d'aborder le sujet des événements de la salle de bain, alors il en chercha un autre. Cela faisait quand même longtemps qu'il n'avait pas bavardé, lui qui pouvait se révéler être un véritable moulin à paroles. Les plats arrivèrent, et Ludowic commença à manger avidement, sans faire usage d'aucun couvert : la nature lui avait donné des griffes et des dents capables de venir à bout de la plus élastique des chairs. Il était un peu déçu de la portion plus maigre que celle qu'il avait l'habitude d'avoir, chez-lui, mais il ne se plaignit pas. Tout en avalant de gros morceaux, il se mit à parler sur un ton normal de conversation.

« T...mh... vous savez, ma mère m'a souvent dit... mh... que je n'étais pas un vampire au sens... mh... strict. En fait... mh... je me contente très bien... mh... de sang animal... mh... pas comme elle... En fait, elle ne voulait même pas... mh... … que je boive le sang des gens... … Elle essayait d'arrêter, aussi... mh... Elle avait peur que je devienne... mh, accroc. … Mais ça va... mh, je crois que c'est sans risque... Je suis raisonnable, mh. »

Il se figea un instant, alors que la possibilité que son état étrange dans le bain soit dû au quelques gouttes de sang qu'il avait prélevé à Mélinda lui venait à l'esprit. Non, c'était impossible, la sensation de malaise avait commencé plus tôt. Quoiqu'elle n'avait rien à voir avec ce qui c'était passé ensuite.

« Je... hm... enfin... »

Il se concentra sur un os, et commença à le sucer pour arracher la chair qui y était collé.
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Mélinda Warren

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 51 mardi 05 mars 2013, 16:05:55

Ludowic retrouva avec la serveuse toute la hauteur qui le caractérisait, mais il en fallait plus pour choquer la jeune dame, qui devait être habituée. Elle nota la commande, et s’en alla, allant quérir les plats. Retrouver des servantes sembla faire plaisir à Ludowic, jusqu’à ce qu’il revoit sa Maîtresse. Sa fière expression disparut un peu, ses oreilles se rabaissant, alors qu’il redevenait le petit esclave qui le caractérisait. Un éphémère et discret sourire éclaira le visage de poupée de Mélinda. C’était bien, Ludowic commençait à être naturellement soumis à sa Maîtresse. C’était très encourageant, et très prometteur pour l’avenir. Inconsciemment, Ludowic commençait à admettre qu’il était inférieur à Mélinda, et qu’elle était sa Maîtresse. Tout cela était indubitablement très positif, et rassurait la vampire. Souriant légèrement, elle resta sur place, tandis que les minutes s’écoulèrent, avant qu’on ne leur apporte leurs plats. Mélinda s’attaqua à l’une des cuisses du poulet, avec ses mains, mordant dans la chair avec ses dents pour la retirer, s’attaquant ensuite au blanc. Le poulet avait été trempé dans une délicieuse sauce, qui lui donnait tout son goût, et les odeurs de grillades régnant dans l’auberge lui avaient ouvert l’appétit. Elle mangea donc avec entrain et appétit, mais en étant toujours moins vorace que Ludowic, qui dévorait son sanglier.

*En captivité, il n’a pas du avoir l’occasion de manger à sa faim...*

Sa mère n’avait sûrement pas du le mettre à la diète, en lui interdisant de manger de la viande, un mets que les Terranides adoraient tout particulièrement. Tout en dégustant le sanglier, Ludowic parlait avec sa Maîtresse, lui expliquant que, contrairement au commun des vampires, le sang animal lui faisait. C’était sans doute lié à sa nature d’hybride, même si c’était curieux. Le sang d’un animal, par principe, était insuffisant sur le long terme. Sa mère avait voulu éviter qu’il ne devienne un « accroc » du sang. Cependant, maintenant qu’il avait goûté au sang de sa Maîtresse, reprendre le sang des chats, des chiens, des vaches, ou encore des biches et des chevaux, lui semblerait bien inférieur. Tandis qu’il se mettait à parler, Ludowic se tut brusquement, perdu dans ses pensées. Mélinda, qui s’attaquait à une seconde cuisse, leva la tête, se demandant ce qui venait de lui traverser l’esprit... Tout en sachant que ce devait forcément être lié à ce qui s’était passé dans la salle de bains. Son premier orgasme, sa première érection... Et il ne l’avait pas fait dans son lit, après avoir vu sa belle voisine, ou une camarade de classe sexy lui faisant un sourire. Non, il l’avait fait contre la cuisse de sa Maîtresse, et ne comprenait visiblement pas ce qui lui était arrivé.

« Je... hm... enfin... » bafouilla-t-il.

Reposant sa cuisse, Mélinda le regarda, se racla la gorge, et lui répondit.

« Ce qui s’est passé dans la salle de bains, Ludowic... Il est temps que je t’explique ce qui t’est arrivé. »

Elle se frotta lentement les mains, faisant craquer ses doigts, essayant de trouver les mots justes.

« Tu as ressenti une vive attirance physique. C’est quelque chose d’hormonal, et que tu ressentiras de plus en plus à présent. Tu le ressentiras à chaque fois que tu verras des scènes sensuelles, à chaque fois qu’on caressera certaines parties sensibles de ton corps. Tu ne peux rien y faire, c’est ainsi. Ce sont des pulsions primaires contre lesquelles on ne peut rien. »

Autant commencer par l’évidence.

« Le sexe est la pulsion de vie. Ce que tu as craché de ton sexe, ce n’est pas de l’urine, mais du sperme. Là où tu vivras, dans le harem, il faudra que tu t’habitues à ressentir ce genre de pulsions, et à les contrôler. Surtout si tu veux devenir mon assistant, car mes esclaves adoreront jouer avec toi, afin de te faire craquer. »

Elle recommença à manger son poulet, mordant dedans. Que dire de plus ? Pour le moment, il fallait voir comment Ludowic réagirait, afin d’adapter son discours en conséquence.

DC d’Alice Korvander.

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Ludowic

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 52 jeudi 07 mars 2013, 23:10:31

Malgré son tempérament aventureux, Ludowic n'arrivait toujours pas à aborder le sujet de la sexualité avec naturel. Il avait eu, jusqu'ici, l'impression que Mélinda le poussait dedans contre sa volonté, et qu'elle cherchait juste à l'humilier encore plus, en se moquant de lui, en défiant son intimité. Cette première approche de la chose ne l'aidait pas à passer outre sa prudence et sa pudeur. Toutefois, la façon dont la vampire se mettait à présent à parler, sur le ton de la conversation, sans sarcasme ni sévérité, changea un peu son attitude. Il détourna un instant son regard de son assiette déjà presque vide, jeta un coup d’œil à sa maîtresse, pendant qu'elle parlait. La pédagogie semblait lui faire un peu d'effet. Il se décida à bégayer quelques mots sur ce qui c'était passé.

« C'était assez bizarre... je ne sais pas si j'ai très envie de recommencer... »

Il avait été honnête : bien que la sensation, au moment suprême, lui ai semblé assez agréable, son état avant et après l'acte était la chose la plus gênante, la plus troublante qu'il n'avait jamais eu à vivre. Il se doutait que, avec la manière que Mélinda avait de toujours ramener ses conversations avec lui sur ce point, il n'aurait probablement pas le choix. Il restait incertain, c'était assez fatigant, et puis, il ne se voyait pas le faire au milieu de pleins de filles, dans son ''harem'', comme elle semblait le suggérer. Il n'en comprenait pas l'intérêt, il pensait assez bien s'en tirer ainsi. Et puis, devant une seule personne, et dissimulé par l'eau, c'était déjà assez étrange comme ça. Peut-être le jeune terranide pourrait-il le refaire avec la vampire, il arrivait à l'envisager d'une certaine manière. Mais avec des étrangères, ce serait embarrassant. Il ne lui vint même pas à l'esprit qu'il ne connaissait sa maîtresse que depuis à peine une semaine, mais qu'il commençait déjà à la considérer comme un membre de son entourage.

« D'accord, mais pourquoi est-ce que c'est si important ? Pourquoi tvos esclaves y tiennent autant ? La pulsion de vie, c'est quelque-chose qui a à voir avec la magie, par exemple ? »

Sa langue se déliait, chaque question qu'il parvenait à formuler rendait la suivante un peu plus facile. Pour illustrer son dernier propos, il fit jaillir une petite flamme de sa main droite. Il n'y arrivait pas souvent, et ne maintenait la combustion que deux ou trois seconde. Mais il se sentait gorgé de magie, et y parvint sans mal. Il s'étonna même qu'après une dizaine de secondes, l'incendie dans sa paume ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il fronça les sourcils.

« C'est marrant, j'ai jamais réussi ça aussi longtemps, avant. » s'étonna-t-il, avec un mélange d'émerveillement et de perplexité.

Il referma la main : la flamme disparue. Il s'était un peu éloigné du sujet, mais croiser le regard de Mélinda le replongea dans la conversation. Il avait encore une interrogation. Il hésitait à s'exprimer, mais son petit exploit magique l'avait rassuré. Il s'approcha un peu de son interlocutrice, et chuchota, un peu honteux.

« Et, le... sperme... est-ce que c'est... sale ? »

Après tout, cela sortait visiblement du même endroit que l'urine, un liquide qu'il avait l'habitude de mépriser en s'en débarrassant dans des trous ou dans des fourrés. Mais s'il avait besoin d'une partenaire pour ça, il ne savait pas si l'évacuer était très correct. La possibilité que la vampire se soit sentie humiliée, et qu'elle ne lui en ait rien dit, même si elle était peu probable, lui traversa même l'esprit. Il bailla, alors que sa digestion commençait, lui donnant invariablement sommeil. Il s'apprêtait à se lever sans autre forme de procès pour aller se coucher -il ne savait trop où, d'ailleurs-, mais sa tactique avait un peu évolué.

« Je suis assez fatigué. Est-ce que je peux aller dormir, s'il-vous-plaît ? » fit-il très poliment.
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Mélinda Warren

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 53 vendredi 08 mars 2013, 23:41:24

Mélinda avait abordé le fond du problème, ce qui lui tenait vraiment à cœur : le sexe. Elle voulait que Ludowic s’exprime à ce sujet, le faire sortir du cocon dans lequel il se terrait, de cette espèce de timidité primaire dans tout ce qui concernait les fonctions intimes du corps. Elle savait, par expérience, que c’était un sujet assez déstabilisant, et l’une de ses principales tâches, en tant qu’esclavagiste, consistait généralement à faire sortir le sexe du tabou, à l’envisager comme quelque chose de normal... Ce qui, mine de rien, n’était pas particulièrement simple à faire. Ludowic réfléchissait, et finit par lui poser plusieurs questions :

« D'accord, mais pourquoi est-ce que c'est si important ? Pourquoi tvos esclaves y tiennent autant ? La pulsion de vie, c'est quelque-chose qui a à voir avec la magie, par exemple ? »

Répondre rapidement et simplement à une si large question, existentielle et philosophique, n’était pas un exercice facile. En quoi le sexe était-il si important ? Voilà bien une question à laquelle la réponse était difficile à apporter, tant le sexe répondait à des pulsions intimes. Elle regarda Ludowic s’amuser à faire une flamme dans sa paume, et commença à lui répondre :

« Le sexe est ce qui me permet de gagner de l’argent, et de vivre. C’est un commerce qui a toujours été particulièrement lucratif. Et... »

Mélinda était un peu hésitante, car sa réponse se faisait en suivant son inspiration.

« Le sexe est ce qui permet de créer la vie. Il est donc normal que ce soit quelque chose de délicieux. Quant à expliquer l’attrait des gens pour le sexe, je crois que ce n’est quelque chose qui ne peut pas s’expliquer, mais qui se ressent. »

Il y avait sans doute mieux comme explication à fournir, mais Mélinda était après tout en train de manger du poulet, pas sur le point de se lancer dans un débat philosophique sur les pulsions sexuelles. Ludowic le découvrirait avec le temps, et elle estimait ne pas avoir tort. Il n’y avait, fondamentalement, rien de rationnel dans le plaisir sexuel. C’était une attirance pour des formes, des courbes, et on pouvait tout juste justifier cette attirance en disant que c’était joli à regarder. Cependant, une telle justification était insuffisante ; avait-on envie de faire l’amour avec un superbe coucher de soleil ? Avec une belle peinture ? Elle y songeait, lorsque Ludowic vint à lui poser une autre question :

« Et, le... sperme... est-ce que c'est... sale ? »

Il murmura cette question, ayant visiblement très honte de la poser, et Mélinda s’humecta les lèvres.

« Ce n’est pas le liquide le plus bon qui soit, c’est visqueux et collant, mais ça se dilue bien dans un vagin. Là où tu iras, tes partenaires ne verront aucune objection à ce que tu éjacules sur elle, ou dans elle. Ce n’est pas comme de l’urine, si c’est là ce qui te préoccupe. »

Les ignorants du sexe pouvaient parfois se méprendre, vu que le sperme, après tout, jaillissait du même endroit que l’urine, comme pour la femme. Elle vit ensuite Ludowic bâiller, signe explicite qu’il commençait à fatiguer.

« Je suis assez fatigué. Est-ce que je peux aller dormir, s'il-vous-plaît ? »

Elle haussa les épaules.

« Si tu veux, Ludowic. Évite de prendre toute la place, il n’y a qu’un seul lit dans la chambre. »

Flo dormirait sur un matelas, sur le sol, mais, pour le reste, il y avait un lit, avec deux places. L’esclave et la maîtresse allaient joyeusement dormir ensemble. Elle se demandait comment Ludowic réagirait en sentant Mélinda dormir à côté de lui...

Surtout qu’elle dormait nue.

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 54 mardi 26 mars 2013, 12:08:27

Le jeune terranide fit la grimace. Lors de l'ébat, noyé dans l'eau du bain, il n'avait rien vu du liquide dont Mélinda lui parlait, mais ce qu'elle lui décrivait comme assez gluant le dégoûtait un peu. Il se demanda s'il n'avait pas eu dès le départ raison, et s'il ne fallait mieux pas éviter de le montrer à ses éventuels partenaires : il n'exposait publiquement ni son urine ni ses déjections, et cela lui paraissait posséder une dimension honteuse. Perplexe, il écouta aussi sa maîtresse affirmer qu'au contraire, ces mêmes partenaires pourraient apprécier, ou au moins tolérer, cette exhibition de fluide. Las de contempler ses pieds ou son assiette fixement, Ludowic trouva un peu de courage pour soutenir la présence de la vampire. Pas qu'il la regarde encore directement dans les yeux, mais il paraissait déjà moins gêné qu'une heure avant. Ces choses n'étaient pas forcément très appétissantes, cependant, elles avaient à présent le mérite d'être claires.

« Merci... je monte, alors... »

Faisant suivre la parole par l'acte, il se dégagea de sa table sans rien débarrasser de sa pitance -cela ne lui traversa même pas l'esprit- il gravit avec un certain dynamisme, malgré sa fatigue, les marches. Créature assez nocturne, il avait tendance à se coucher tard pour se réveiller plus tard encore, rien ne s'opposant jamais à ce qu'il fasse la grasse matinée jusqu'au soleil de midi, si ce n'était plus. Néanmoins, les deux voyages exténuants, les piètres conditions de sa détention pendant la majeure partie de ceux-ci, ce qu'il avait vécu un peu plus d'une heure plus tôt, et la lourde pièce de viande qu'il avait engloutie le rendaient beaucoup moins vespéral. Il pénétra dans la chambre, trouvant un unique lit, comme Mélinda lui avait indiqué. Celui-ci était déjà plus petit que ceux auquel il avait l'habitude ; il imaginait mal le partager avec quelqu'un d'autre, surtout qu'il savait avoir tendance à beaucoup s'agiter pendant son sommeil.

Ludowic hésita, puis se coucha finalement sur le côté, tout habillé. Sa pudeur était peut-être stupide, songea-t-il, puisqu'il s'était trouvé nu et tout aussi proche de sa maîtresse lorsqu'il s'était lavé, mais il ne parvint pas à s'en débarrasser. Dos à la porte, il entendit finalement Mélinda, accompagnée de Flo, entrer. Cette dernière resta un instant debout, les bras ballants, avant qu'on lui indique de coucher à terre.

« Pas de lit ? » fit-elle remarquer en s’exécutant malgré tout, sans qu'il soit possible de savoir si c'était ou non une protestation. Il était simplement probable que la servante se trouve dérangée dans ses habitudes, et se sente un peu perdue.

Du coin de l’œil, le terranide observa que la vampire se déshabillait encore. Combien de fois le faisait-elle par jour ? Elle devait y perdre un temps affolant, pensa-t-il avec un certain amusement. Il se félicita cependant d'avoir gardé ses vêtements. Vu les dimensions de la couche, il était presque inévitable qu'ils se touchent, à un moment où à un autre. En temps normal envahissant et égoïste, Ludowic n'aurait laissé que le moins de place possible à une éventuelle partenaire, même s'il ne lui était jamais arrivé d'en avoir une. Il aurait même pris plaisir à prendre des postures désagréables pour elle, à la réveiller en pleine nuit, voire à la faire tomber à l'occasion. Mais ici, ses facéties étaient plus dangereuses à mettre en pratique, et il n'était pas si courageux.

Mélinda était très proche de lui, sans doute plus encore que dans le bain. Le jeune terranide percevait la chaleur de son corps à un ou deux centimètres du sien. Quand bien même il ne la voyait pas, lui tournant le dos, il entendait sa respiration calme, non-loin de ses propres oreilles rondes. Elle était donc nue, sans aucune fourrure, sans aucun poil, presque collée à lui ? Plus il y pensait, et plus son imagination était stimulée. Et plus son imagination prenait de l'ampleur, et plus elle accaparait ses pensées. Il y avait ses seins, ronds et fermes, sa peau, blanche, et surtout, glabre, un exotisme troublant... son visage d'humaine si étrange et délicat à la fois, avec ses yeux verts.

Il sentit une goutte de sueur perler de son aisselle avant de se perdre dans la toison de son flanc. Qui avait eu l'idée, au juste, de placer une couverture ? La température était beaucoup trop élevée. S'il avait été seul, il aurait déjà dégagé la couette pensante. Il aurait aussi dégagé ses habits, qui, avec sa pilosité, lui tenaient bien trop chaud. Les idées, les sujets qui lui traversaient l'esprit se faisaient de moins en moins chastes, et comme cela semblait toujours venir avec une certaine gêne, la sensation d'ardente tension réapparu assez vite. Ludowic se mordit la lèvre. Avait-il vraiment dit qu'il n'avait pas envie de recommencer ? Cela lui paraissait à présent être une absurdité, évidemment qu'il en avait encore envie. Mélinda était si proche... elle n'avait pas été réticente la première fois. Le jeune terranide essaya d'évaluer les chances qu'elle accepte ici aussi. Puis il ne parvint plus à réfléchir, le désir trop fort balayant sa raison et son inhibition.

« Je, euh... Mélinda ? » murmura-t-il.

Il n'était pas trop tard, avec un peu de chance, elle ne dormait pas encore. Maintenant qu'il était lancé, il ne pouvait plus faire marche arrière. Une boule se forma dans sa gorge, l'empêchant de bien articuler. S'il s'arrêtait là, elle allait encore se moquer de lui. Il était obligé de continuer.

« Esceque... on euh... » Le mot qu'elle utilisait. Ce serait plus simple, même s'il sonnait toujours comme un tabou. Sa voix était de plus en plus basse, et de moins en moins distincte. « ...je peux faire du... sexe... encore ? »
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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 55 jeudi 28 mars 2013, 10:19:30

La soirée à l’auberge se poursuivit, et Ludowic finit par se retirer, après les explications données par Mléinda. La vampire avait essayé d’être concise, mais le sperme était un vaste débat. Le Terranide finit par s’en aller, fatigué. Mélinda, elle, resta dans l’auberge encore un certain temps, songeant à l’itinéraire de retour. Si elle n’allait pas souvent à Nexus, il y avait des raisons. Le voyage était long et risqué. Demain, elle devrait rejoindre un port, d’où un navire les amènerait à la frontière de Nexus, le long d’une route menant vers les proches colonies ashnardiennes. Entre Nexus et Ashnard, il y avait d’inhospitalières contrées, remplies de monstres, et le meilleur moyen d’y circuler était de s’accompagner de gardes ashnardiens, les monstres ne s’attaquant pas aux patrouilles ashnardiennes.

*Il faudra bien une semaine pour revenir au harem...*

A cette idée, Mélinda était légèrement impatiente. Revoir ses proches serait pour elle un régal. En effet, elle avait tendance à considérer ses esclaves comme ses proches, sa famille. Comme toute bonne mère, il lui tardait donc de les revoir. Ce fut sur cette idée qu’elle finit par se relever, payant l’aubergiste. Elle retrouva Flo, et lui fit signe de monter. Les deux femmes grimpèrent ainsi à l’étage, et Mélinda retourne dans sa chambre. Ludowic n’avait pas soufflé les bougies de tous les chandeliers, et on pouvait donc suffisamment y voir pour que Mélinda installe Flo sur une couchette, à même le sol.

« Pas de lit ? demanda-t-elle.
 -  Tu en auras un chez moi » promit-elle.

Elle referma la porte, la verrouillant à clef, puis se rapprocha du lit. Il était plus petit que son propre lit, mais il allait falloir s’en contenter. Les auberges nexusiennes en bord de route étaient généralement réquisitionnées par des guildes et des compagnies. Mélinda pouvait donc s’estimer chanceuse de ne pas avoir à dormir dans une dépendance, voire même dans la grange, ce qui arrivait parfois. A choisir entre la grange et dormir à la belle étoile, certains voyageurs n’hésitaient pas. La nuit, les routes étaient dangereuses. Elle se déshabilla rapidement, sa robe glissant le long de ses formes. Elle savait que Ludowic ne dormait pas, elle le sentait. Son sang était trop vif pour indiquer un homme en train de dormir. Un léger sourire sur les lèvres, Mélinda s’avança sur le sol, et se glissa dans le lit.

Ce qui suivit fut particulièrement drôle pour elle. Couchée sur le dos, elle observait le plafond, sans fixer Ludowic, tout en sentant le trouble croissant de ce dernier. Il s’agitait légèrement, et était aussi... De plus en plus excité. Une chose qu’elle pouvait percevoir, et qui, indéniablement, troublait le pauvre Ludowic. Elle n’avait vu nulle trace de ses vêtements, ce qui signifiait qu’il dormait tout habillé, décision d’autant plus stupide que, avec sa fourrure, il avait déjà une sorte de couverture naturelle. Si Mélinda n’avait parfois aucun scrupule à faire dormir ses Terranides sur le sol, c’est parce qu’elle savait qu’ils ne craignaient pas le froid. Pas autant qu’elle, en tout cas. Et elle s’amusait de sentir le trouble de Ludowic. Le brave avait découvert le sexe, et cette idée revenait, le hantant. Elle observait le plafond en clignant des yeux, n’ayant pas sommeil. Un vampire était une créature nocturne, après tout.

« Je, euh... Mélinda ? » finit-il par demander.

L’intéressée tourna la tête, clignant des yeux, une ombre de sourire sur les lèvres, avant de se mettre sur le côté.

« Hum ?
 -  Esceque... on euh... » commença-t-il par dire.

Elle savait ce qu’il voulait dire, et montra légèrement ses dents en souriant. Dans la pénombre, ses yeux s’habituaient facilement à l’obscurité, et elle pouvait voir les hésitations de son beau Terranide poilu. Il se concentra, réfléchissant, et finit par cracher ce qu’il avait à lui demander :

« ...Je peux faire du... sexe... encore ? »

Faire du sexe... Indéniablement, si Ludowic avait un jour une copine, il aurait des choses à apprendre. Mélinda laissa plusieurs secondes s’écouler, et répondit en se rapprochant de lui, et en l’embrassant tendrement sur les lèvres, glissant une main dans le dos de Ludowic, caressant sa nuque, ses seins s’enfonçant contre son torse. Elle l’embrassa tendrement, faisant rouler sa langue dans sa bouche. Le baiser dura un certain temps, avant que Mélinda ne le rompe, restant collée contre l’homme, frottant son nez contre sa fourrure.

« Tu es en sueur, mon Terranide... Ta Maîtresse t’effraierait-elle à ce point ? Pourtant, mon corps est tout, sauf repoussant... »

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 56 jeudi 28 mars 2013, 23:43:46

Un instant, Ludowic crut que le silence de Mélinda augurait une colère de sa part, et se préparait à recevoir une remontrance sur un éventuel manque de respect, ou sur l'heure, qui n'était pas appropriée. Puis il se rassura à demi en sentant les bras de sa maîtresse se saisir de ses épaules pour l'inciter à se retourner vers elle. Elle avait sans doute raison, pensa-t-il : ce serait plus facile dans ce sens là. Il ne comprit pas vraiment ce qui suivit, lorsqu'elle approcha soudainement sa tête de la sienne. Il eut un léger mouvement de recul, effrayé à l'idée qu'elle se dirige en réalité vers son cou, pour le mordre. Il constata finalement qu'elle se dirigeait vers ses lèvres, et se laissa faire avec un peu d'appréhension, acceptant le baiser. La langue humide de la vampire dans sa bouche était quelque-chose d'à la fois étrange et agréable, quoique ses réflexes naturels tendaient à lui faire refermer la mâchoire pour se saisir de ce morceau de chair délicat. Elle s'agitait, s'enroulait autour de son propre muscle rose, lui rappelant un peu la fois où il avait avalé un insecte vivant. Leurs salives se mélangeaient. En d'autres circonstances, cela lui aurait paru sale et dégoûtant. Mais combiné au reste, les questions d'hygiène étaient bien loin de son esprit.

Il avait déjà lu quelques histoires où, à la fin, le héros embrassait ainsi la princesse. Mélinda n'était, dans son apparence, pas si loin d'une princesse. Son attitude, cependant, rendait impossible ce genre de relation romantisé ou chevaleresque. Elle était clairement dominante, et Ludowic bien trop timide, ici, pour endosser le rôle d'un prince vaillant. Il se comportait, bien malgré lui, plus comme un petit garçon inquiété par ce qu'il ne connaissait pas que comme un preux combattant sans peur et sans gêne. Il ne savait pas trop comment réagir. Comment cela c'était passé, dans le bain ? Cela avait-il était plus simple ? Non, certainement pas. Il avait été humilié, vexé, puis humilié et vexé encore. Cet aspect avait à présent disparu, sa maîtresse ayant cessé de se moquer de lui. Il n'en restait pas moins le même embarras, à peine moindre par rapport à la première fois.

Le corps de Mélinda, frais, par rapport au sien, brûlant. Le jeune terranide profitait de ce contact prolongé, lascif, contre sa fourrure trempée de sueur. Il n'avait jamais, avant ses aventures récentes, ainsi ressentit un autre être, aussi proche, aussi palpable, aussi réel. Il prenait conscience de toute la masse vivante qui se blottissait contre lui, à moins que ce ne soit l'inverse. Il répondit, enroué, à la question qu'on lui posait :

« Je... non, c'est juste que j'ai un peu chaud... »

Il aurait aimé rajouter que non, elle n'était pas repoussante, encore qu'elle soit pour lui assez exotique. Ça n'avait pas d'importance, plus il y pensait et plus l'idée de cette totale absence de poil lui paraissait excitant. Le nez de la vampire, allant s'enfouir dans sa toison, lui prodiguait des chatouilles électrisantes. Sitôt que sa bouche fut libérée, Ludowic prit une initiative. Lorsqu'ils étaient dans le bain, Mélinda l'avait encouragé à aller lui-même s'occuper de sa poitrine imposante. Pour lui, la situation était claire : s'il voulait éprouver autant de plaisir que la première fois, il devait se rapprocher autant que possible des conditions originales. Passant sa tête sous la couverture, il approcha donc sa langue rappeuse des seins blancs, et, après un premier contact hésitant, commença à les parcourir de long en large de la même façon qu'une heure plus tôt.

Enfin, il n'y tint plus. Tout ces attouchements, ses léchouilles passionnées, lui semblèrent très futiles. Toute sa tension, toute son envie, étaient concentrées dans son entre-jambe. Il gémit, impatient. Les caresses, poussées, sensuelles, l'avaient excité plus encore que la fois dernière. Celle-ci était brûlante, et pourtant, toujours restreinte, non pas par l'étau de sa queue, cette fois, mais par une étoffe. Cette épaisseur qui la séparait du corps sensuel et nu de sa maîtresse lui était désagréable, presque insupportable. Il fallait qu'il s'en débarrasse.

« Je peux la... sortir... oui ? » s'enquit-il, un peu angoissé.

Il n'attendit pas bien longtemps la réponse, avant de faire descendre, sous la couverture, une de ses mains griffues vers son bas-ventre. Rapidement, il abaissa la partie avant de son pantalon, juste assez pour faire dépasser sa virilité tendue. Quoiqu'elle était encore cachée par la couverture, la verge sombre et glabre ressortait très nettement au milieu de la fourrure blanche qui couvrait l'intérieur de ses cuisses. Comme lui, elle était de taille relativement modeste, puisqu'elle ne dépassait pas les neuf centimètres. Ludowic n'avait jamais pu comparer son sexe a aucun autre, et ainsi, en dehors de sa pudeur, il ne nourrissait aucun complexe à cet égard, et n'avait même pas à l'esprit qu'on puisse en entretenir un. La sentir ainsi dressée, un peu tirée au niveau du scrotum par lui procurait une impression unique de contrainte érogène. Cette sensation aurait même pu lui suffire seule, mais en cet instant, il en voulait plus, et rapidement.
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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 57 dimanche 31 mars 2013, 12:26:27

Contre Ludowic, Mélinda pouvait sentir toute la chaleur de ce dernier. Il était impatient, assoiffé, clairement en manque. Cette situation l’amusait beaucoup, car elle, elle se sentait plus calme. Elle pouvait donc faire ce que toutes les femmes dans sa position aimaient faire : jouer avec lui. Le narguer et le titiller, l’exciter silencieusement. Ce fut lui qui finit par agir, en amenant Mélinda à s’allonger sur le dos, tandis qu’il se glissait sous la couverture, pour s’attaquer à l’un des beaux seins de sa Maîtresse. Poussant un soupir, elle vint lui caresser les cheveux, glissant ses ongles griffues dans sa chevelure, savourant le contact de sa bouche sur sa poitrine. C’était délicieux, comme à chaque fois, et elle frissonnait. Les poils de Ludowic formaient une espèce de fourrure douce et chaude. Le contact était différent d’une peau nue. Pas forcément désagréable, juste différent. Mélinda lui caressait la tête, tendrement, et joignit ses jambes autour de la taille du Terranide vampire, qui continuait à s’acharner sur l’un de ses seins.

« Hum... Oh, mon beau petit Ludowic... Tu es affamé... » soupirait-elle.

Elle sentait le sang bouillonner dans le corps de Ludowic, qui finit par poser une question, d’une voix lourde et assoupie, trahissant fermement son excitation :

« Je peux la... sortir... oui ? »

La vampire sourit, montrant ses belles dents pointues, et acquiesça silencieusement. Elle sentit alors Ludowic s’activer, et ce dernier fit glisser son pantalon, révélant son sexe. Elle le sentit taper contre ses cuisses, et comprit immédiatement que Ludowic n’avait pas un sexe particulièrement gros, ce qu’elle avait déjà pu remarquer dans la salle de bains.

*Il faudra fortifier ça... Car je crois bien qu’il est à son maximum...*

Voilà une autre chose à laquelle Mélinda devra songer quand elle reviendra au harem. Il existait bien des potions pour résoudre ce genre de problème. Mélinda lui sourit, continuant à rester sous lui. Elle aurait pu lui faire une fellation, mais elle préféra opter pour autre chose.

« Pénètre-moi, Ludowic... Rentre en moi, et soulage-toi... Vide cette tension que je ressens dans tout ton corps, laisse-là s’exprimer. »

La vampire savait que c’était le genre de choses qu’un homme refusait rarement.

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Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 58 dimanche 31 mars 2013, 23:36:24

Sans qu'il s'en soit vraiment rendu compte, Ludowic s'était retrouvé au-dessus de Mélinda. Les jambes de cette dernière enserraient son bassin, l'empêchant de se déporter trop à gauche ou à droite. Le jeune terranide était un peu plus petit qu'elle, son sexe tendu n'avait pas d'autre alternative que d'appuyer sur ses jambes, loin d'atteindre son ventre. Contrairement à la dernière fois, il ne s'arrêta pas totalement de s'occuper de la poitrine de sa maîtresse. Inspiré, il enroula sa langue rugueuse autour d'un téton, lui faisant décrire des cercles pareils à ceux que le muscle buccal de la vampire avait décrit dans sa bouche. Puis il se mit à aspirer par petits à-coups, comme s'il cherchait à téter le sein, retrouvant l'instinct ancestral de l'enfant cherchant le lait de sa mère. En réalité, même dans le noir -où il voyait parfaitement, de toute façon-, l'action était beaucoup moins stressante que de la regarder dans les yeux. Il n'avait pas à confronter son jugement, ou à prendre en compte son propre plaisir : il était un peu tout seul.

Pourtant, elle lui donna quand même une consigne. Sa voix sonnait bien, à ses oreilles rondes, soupirante, douce, sensuelle, mais ses paroles le laissèrent circonspect. La pénétrer ? Il n'était pas certain de savoir ce qu'elle attendait par là, cependant, elle le disait sur un ton suffisamment avenant pour que l'idée, même imprécise dans son esprit, l'excite de suite. Il frémit, ouvrant la bouche pour la questionner, puis se reprit. Ça n'avait pas trop d'importance. Il ne cherchait plus à réfléchir, son cerveau, ses appréhensions, sa pudeur, le laissaient enfin un peu tranquille. Sa transpiration abondante, glacée, goûtait sur le corps blanc qu'il chevauchait. Le jeune terranide affirma simplement :

« D'accord... Je... je me dépêche. »

Contractant ses muscles pour tendre encore davantage son sexe, Ludowic commença sans se faire prier les vas-et-viens à l'intérieur des cuisses de Mélinda. Des frissons de plaisir parcoururent son échine, alors qu'il logeait sa verge dans le creux de l'aine de la vampire, et la frottait rapidement et intensément. Encore une fois, il ne voyait rien de l'anatomie de sa maîtresse, ne pouvait que l'imaginer, se faufiler à l'aveuglette. Les mouvements se firent de plus en plus rapides. Le jeune terranide prenait de grandes inspirations, alors que l'excitation montait tangiblement le long de son membre, l'électrisant. Un peu moins vite que la première fois, car il ne s'en était pas encore remis, néanmoins, ça n'était qu'une question de seconde avant qu'il ne s'avoue de nouveau vaincu.

Pourtant, à l'occasion d'un assaut contre l'entrecuisse de sa partenaire un peu plus violent que les autres, son sexe dérapa légèrement sur le côté, se trouvant face à une nouvelle surface à la texture encore différente de la peau douce de Mélinda, moins lisse. À la limite de ce qu'il était capable, compte tenu de sa position, d'atteindre. Avec une certaine curiosité, mais surtout avec avidité, Ludowic fit glisser l’extrémité de sa verge sur la partie superficielle des lèvres de la vampire. Les irrégularités de cette zone rendaient son contact plus stimulant encore. Il se rendit vite compte que son gland avait tendance à s'enfoncer, avant de venir frapper, tout en haut, contre une petite bosse.

« C'est donc ça, hn... »

Le jeune terranide redressa lui-même le bassin de Mélinda pour pouvoir frotter toujours plus puissamment son membre raide contre le clitoris, sans parvenir au bon angle pour réellement pénétrer le vagin. Ça n'avait pour lui aucune réelle importance. Il claque des dents, et dans un râle, se libéra.

« Ah... Hnn... »

Cette fois, Ludowic sentit nettement le picotement torride de jets saccadés sortir de son sexe, avant d'aller tremper le bas-ventre de la vampire. L'expression de son visage contracté par le plaisir, yeux clos, ressemblait presque à celle d'un homme qui aurait souffert le martyr. Il n'en était rien : tremblant, après s'être dressé une dernière fois, avoir passé un ultime coup de langue sur la poitrine de sa partenaire, il retomba lourdement sur le corps de cette dernière. La fatigue, l'envie de dormir, étaient à présent bien revenues.
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    Petite vampire qui aime mordre des fesses <3

Re : Non madame, il n'est pas dressé (Mélinda Warren)

Réponse 59 lundi 01 avril 2013, 12:34:05

Le sexe, c’était une histoire de pulsions qui remontaient dans le corps, des pulsions fortes, contre lesquelles on ne pouvait rien. Elles venaient sans prévenir, et se répandaient en vous avec férocité. Ludowic y était soumis, ne pouvant se contrôler Dormir à côté de sa Maîtresse avait déclenché en lui une forte excitation, et ce n’était pas Mélinda qui l’en aurait empêché. Sur le corps de sa Maîtresse, il se débrouilla pour la pénétrer, et un frisson traversa cette dernière quand le Terranide la pénétra. Son sexe s’enfonça en elle, écartant ses lèvres intimes, mais, pour elle qui avait l’habitude d’être déchirée, sentir ce petit sexe provoqua des fourmillements bien moins forts que s’il s’agissait d’un sexe de dimension plus acceptable. Elle le laissait donc la pénétrer, ce qui était d’autant plus facile que, comme c’était sa première fois, il ne faisait pas attention à elle. Elle plaquait ainsi sa tête entre ses seins. Elle ressentait certes du plaisir, car il titillait parfois son clitoris, mais ce n’était tout simplement pas assez pour la faire jouir.

*Il va falloir que je fasse attention... Je ne peux pas décemment lui dire qu’il a le sexe d’un gamin de sept ans, ça risquerait de le vexer...*

Et elle avait déjà pu noter qu’il était susceptible. Alors, il allait falloir jouer avec prudence. Elle y songeait tandis qu’il continuait à la pénétrer, ne ressentant curieusement rien susceptible de la faire planer. Oh, elle était heureuse de voir que Ludowic prenait son pied, mais c’était normal. Il couchait avec Mélinda Warren, après tout. On se damnerait pour être à sa place. Elle, de son côté, elle réfléchissait à la manière de l’éduquer. Elle avait des fortifiants sexuels qui donneraient à son sexe, qui avait visiblement un problème de croissance, une taille plus acceptable. Autrement, le pauvre ne parviendrait jamais à percer dans son harem. On se moquerait de lui dans son dos, et il serait toujours vu comme un bébé. Les filles étaient certes douces, mais elles savaient aussi se montrer particulièrement cruelles et mesquines entre elles. Mélinda le savait, puisqu’elle dirigeait tout un troupeau de filles. Il n’y avait pas plus retors que les filles, capables de vous faire le plus chaleureux des sourires, pour vous poignarder ensuite dans le dos.

Il finit par jouir, et s’écroula sur elle. Mélinda esquissa un léger sourire, et lui caressa les cheveux, sentant sa sueur, sa fatigue. Elle n’avait même pas eu à simuler... De toute manière, Mélinda ne simulait pas. Si un mec ne l’excitait pas, elle ne le cachait pas. C’était à lui de faire des efforts.

*Je le formerai...*

Elle lui caressait donc la crinière.

« Tu le sens, maintenant... Je t’éduquerai, Ludowic, mais, pour l’heure, repose-toi, et dors... »

Elle savait qu’il allait s’écrouler.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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