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La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

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Physalis

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La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

jeudi 19 janvier 2023, 17:12:28

Quelque part entre le gros village et le petit bourg, Windhafen est une communauté rurale modeste qui se dresse au milieu d'une zone sauvage. Le centre ville, ceinturé par des palissades peu entretenues semble endormi. La communauté grelotte en cette saison hivernale sous la couche de givre qui fait scintiller les toits et transforme les routes en patinoires boueuses où gel et terre flasque a tôt fait de se dérober sous le pas du marcheur imprudent. Le village, ordinairement industrieux avec ses marchés et ses artisans, semble en ce moment baigner dans une certaine léthargie.

Pourtant, en dépit de tout, certaines affaires semblent encore prospérer en cette morte saison. Au moins celle de ce fameux "chasseur de monstre" qu'une petite bonne femme d'âge mûr et sèche comme une trique avait convoqué "discrètement" dans ce coin de taverne quasiment déserté. Elle a un regard glacial cette bonne femme et semble être le genre de personne à avoir l'habitude de mener les choses et d'être obéie. Elle est toute menue mais ne semble pas un instant se démonter face à cet énorme mercenaire à qui elle donne des instructions. 

- Je vous jure. Une diablesse a pris possession de l'esprit de mon mari. Elle l'a séduit et est sur le point d'aspirer son âme, en plus de nous prendre toutes nos économies !

Pas tout à fait vêtue comme une bourgeoise, elle ne porte pas non plus la misère des paysannes de la plus basse condition. Elle semble appartenir (voire diriger) un foyer prospère qui peut se permettre de vivre correctement et même occasionnellement se permettre quelques excès.

- Je veux que vous vous en occupiez. Ramenez moi sa tête ! La garde est un ramassis d'incompétents et de commères, je sais qu'ils ne feront rien du tout de bon. J'ai une réputation et je compte sur votre discrétion ! Si ca se savait je serai la risée de toutes les femmes du village.  Mon mari est un idiot mais j'ai besoin de lui pour gérer la ferme et les ouvriers ! Je suis sûre qu'elle se cache près du vieux moulin, en dehors de la ville. Mon Gustave y va presque chaque soir au lieu d'aller se saouler à la taverne avec ses amis (comme tout homme honnête devrait se contenter de le faire). Ca commence à se remarquer et à jaser !

Un homme envoûté par une créature décrite comme une succube infernale. Voilà effectivement une affaire qui semble dans les cordes du chasseur de monstre. Quand le sujet du paiement est évoqué, une ride se forme au coin des lèvres de la matriarche et elle répond d'un ton pincé.

- Il faut ce qu'il faut. Vous serez payé, les Tottenblot payent toujours leurs dettes. Nous avons excellente réputation ici, monsieur !

Pas de discussion sur le prix. Visiblement, le magot familial ne semble pas complètement à sec et madame Tottenblot ne rechigne pas sur les dépenses "nécessaires" et la rémunération des professionnels compétents ...


Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 1 samedi 21 janvier 2023, 03:47:37

De l'autre côté de la table, Gerd fixait la matrone acariâtre de ses yeux bleu acier sous ses sourcils froncés. De passage au village, il avait pris le temps de se faire une toilette complète après un moment sur la route. Barbe taillée, cheveux traités, complètement récuré, vêtements et armure totalement décrassés, il était beau comme un sou neuf et il passait encore moins inaperçu que d'habitude dans la petite communauté où les jouvencelles se retrouvaient en émoi et les jouvenceaux prenaient peur de se faire chiper leurs promises.
Mais le sorceleur n'avait pas (encore) fait honneur à la réputation de ses semblables et cette chère madame Tottenblot lui était tombée dessus juste à temps pour éviter que l'inactivité ne l'amène à semer les graines, infertiles certes, d'une grande querelle de village. Est-ce qu'ils étaient adeptes de la vendetta, à Windhafen ?
Bref : le contrat qu'on lui proposait n'était probablement pas bien fascinant. Evidemment, la vieille pensait à une succube infernale venue détruire son mariage et sa vie, mas une succube infernale se fichait pas mal de l'or, et ce n'était pas le ressort des sorceleurs. Les succubes terranes, peut-être ! Celles-là ne s'évanouissaient pas dans un autre plan au premier signe de complications. Mais même là, on aurait souvent tort de faire confiance à un des siens pour planter de l'acier plutôt que sa chair dans une créature pareille. Mais si c'était une succube, pourquoi choisir un mâle au crépuscule de sa vie ? Non, ça ne pouvait être une succube. Sans doute le vieux monsieur Tottenblot s'était-il entiché d'une jeune veuve qui prenait sa vengeance sur le sort en lui aspirant tout ce qu'il avait.
Mais quoi qu'il en pense, elle voulait le payer à la hauteur de ses talents particuliers et il voulait bien enquêter, si ça lui faisait plaisir.

« Ca me ferait mal de vous laisser dans une détresse pareille, madame. Très bien, je suis votre homme. »

Elle ne discuta pas lorsqu'il lui annonça un tarif déjà plus haut que la normale et s'attela même à sortir la somme d'une bourse bien remplie qu'elle ne semblait pas quitter ; sûrement pour empêcher que son époux la dépouille d'absolument tout.

Or en poche et après une chope de bière, Gerd se mit au travail, commençant par aller chez les Tottenblot eux-mêmes pour examiner leur maisonnée. Avec ses sens aiguisés et sa connaissance du métier, il ne lui fallut pas une heure pour isoler une bonne piste, et il l'analysa plus avant pour découvrir des détails surprenants au sol.

« Tiens donc ! Qu'est-ce qu'on a là ? »

Il pouvait rejeter la théorie de la veuve. Soit monsieur Tottenblot s'était pris de passion pour une chèvre qui s'amusait à sauter par la fenêtre de sa chambre, soit cette mission était plus intéressante qu'il l'aurait pensé. Il y avait effectivement une créature à l'œuvre. Il se pouvait bien qu'il s'agisse d'une Terranide. Il en aurait vite le cœur net car, sans attendre, il commença à suivre la piste pour chercher où cette coquine avait filé une fois son plaisir reçu.
Comment savait-il qu'elle s'était bien amusée ? Et bien, vous ne le percevriez pas, mais il pouvait renifler l'odeur des fluides qu'elle avait laissé échapper dans sa course dans le sillage de ses pas. C'était une piste très nette pour lui, facile à suivre.
Peut-être était-ce trop facile ? Il devait se rappeler de rester sur ses gardes.
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 2 samedi 21 janvier 2023, 11:23:05


L'affaire conclue, le sorceleur a donc pu commencer à mener enquête. Et le point de départ a été bien évidemment la ferme des Tottenblot. Réticente à l'idée d'être vue en compagnie d'un mercenaire (on se poserait des questions dans le village, vous comprenez), la mère Tottenblot a pris congés du Sorceleur, non sans lui indiquer que son mari était supposé aujourd'hui être affairé près du petit bois avec plusieurs employés de la métairie, et qu'il aurait donc le champs libre pour opérer avec relative discrétion. ( L'hiver est la période propice pour entretenir les palissades, le chantier n'a donc en soit rien d'exceptionnel.)

Tout cela a donc laissé le champ libre au chasseur pour étudier le terrain et commencer à identifier sa proie ...

La première chose qui frappe est qu'au delà des supposés "fluides" de la créature, la piste s'accompagne d'une odeur présente de fleurs de printemps et ... d'alcool !

Parlant de fleurs, un autre détail pourrait d'ailleurs attirer l'attention d'un oeil averti. Là où l'ensemble de la région semble plongé dans une torpeur hivernale bien naturelle, on remarque ici et là sur les terres de Tottenblot que des plaques de givres ont déjà fondu. Quelques herbes éparses semblent d'ailleurs germer et reprendre précocement du poil de la bête. On est loin de la luxuriance impensable mais il est clair que la nature se montre plus que clémente avec Tottenblot cette année.

Les traces retrouvées laissent supposer que la créature tourne parfois autour de la métairie. Elles laissent imaginer qu'il y a eu passage rapide au moins dans un des garde-mangers (Impression qui sera confirmée par le trognon de pomme et la bouteille de lait vide, abandonnée plus loin dans un fossé) et que la créature a peut-être du dormir dans une étable sur un ballot de paille, il a plusieurs jours de cela. Deux semaines peut-être bien. Un évènement qui ne semble pas s'être reproduit depuis.



Les pistes les plus récentes confirment la supposition de la matriarche : Les pas de sabots mènent bien en direction du sentier qui traverse le bois pour aller à l'ancien moulin. Un bâtiment à l'abandon situé à l'écart de la ville, là où le lit de la rivière se rétrécit en amont, une configuration naturelle qui permettait de générer un courant d'eau plus fort, indispensable au fonctionnement de la machinerie sophistiquée. Plus grand monde ne semble aller dans ce coin-là, depuis qu'on fait moudre son grain dans le nouveau moulin à vent, beaucoup plus proche des silos de la ville. Les mômes y vont parfois jouer au printemps mais pour l'heure ... l'endroit semble majoritairement déserté. Le sentier, gelé et boueux ne semble avoir été emprunté récemment que par (surprise), les pas d'un homme qui semble aller et venir régulièrement.

Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 3 vendredi 27 janvier 2023, 01:13:57

Ainsi le voile du mystère se levait peu à peu sous les inspections pointilleuses du sorceleur, aidé par ses sens, par son expérience et par son savoir. Car oui, il savait certaines choses et, sans être un savant, il n'aurait pas survécu plus d'un demi-siècle sans se montrer curieux.
Ce qui l'étonnait le plus était les manifestations printanières très précoces visibles ça et là sur le terrain des Tottenblot. S'il en croyait ces phénomènes clairement surnaturels et l'odeur florale et alcoolisée se dégageant de la piste, on était loin de faire face à une créature démoniaque, qui aurait plutôt siphonné l'énergie du vieux Tottenblot et de ses terres avant de s'en aller, ses prodiges factices s'effaçant vite. Les vestiges discrets de l'occupation de l'étable évoquaient des passages jusqu'il y a une quinzaine de jours, pourtant les effets continuaient d'être ressentis.
Non, une force bénéfique était à l'œuvre, une force de vie. Et s'il n'avait fallu contenter la vieille en mettant au jour les activités de son époux frivole, Gerd aurait probablement donné quelques instructions bobologiques à suivre en attendant que la créature à l'action, Elfe, fée, nymphe, ou satyre même, peut-être, se lasse et parte ailleurs.

Il devait cependant suivre la piste, et elle le conduisit vite jusqu'au vieux moulin, quasiment abandonné. Le mécanisme avait été bloqué tant la large roue à aube n'était plus sollicitée et tout ce qui trahissait l'activité persistant ici étaient les traces d'un individu allant et venant régulièrement en effet. En examinant les traces, Gerd put confirmer qu'il s'agissait de chaussures d'homme et, d'après la démarche, un homme d'âge mûr.
Les femmes avaient un flair certain. La vieille Tottenblot avait bien cerné son mari.

« Tiens tiens ! »

Plus loin, une série de traces fraîches se démarquait des autres. Elles avaient tout récemment foulé le chemin boueux et ne prenaient pas le chemin habituel.
D'après la direction générale des pas et de ce que Gerd savait des environs, en prenant la piste en sens inverse il finirait vite au petit bois ; là où Tottenblot était censé être occupé avec les autres hommes à réparer une barrière. Nul doute que le travail avait été rapide et que les hommes profitaient d'un fût gardé au frais par le temps hivernal à l'abri des regards et des jugements des femmes, et que Tottenblot avait pu s'éclipser en prétextant quelque besoin naturel.

Si Tottenblot voyait souvent ici la créature-mystère à l'odeur printanière et festive, il devait certainement être en train de l'attendre ou de la voir en ce moment-même à l'intérieur.
A pas feutrés, le sorceleur se dirigea vers la vieille bâtisse, cherchant un moyen de voir discrètement ce qu'il se passait à l'intérieur. Ce serait facile, avec toutes ces planches vermoulues et gondolées !
Et comme il approchait, il percevait de plus en plus nettement des sons. Il s'approcha davantage...
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 4 vendredi 27 janvier 2023, 09:48:40

Ici aussi le printemps semble précoce. Le torrent d'ordinaire figé en cette saison s'est libéré de sa gangue de glace et glougloute paisiblement. Des plaques de verglas ont fondu et des oiseaux picorent les graines qui déjà commencent à germer. Il y a un "on ne saurait dire quoi" de joyeux dans l'air.

L'ancien moulin bien qu'inutilisé et vieillissant a conservé l'essentiel de son intégrité originelle. Les tuiles du toit ont jusque maintenant réussi à épargner l'humidité et le pourrissement des murs. L'endroit est devenu le royaume des araignées et de la poussière. A l'exception d'une pièce : l'ancien appartement du meunier. Une pièce dans laquelle le responsable du moulin résidait en période de forte affluence, lorsqu'il devait faire tourner la meule jour et nuit et s'éveiller à intervalle réguliers pour changer les grains. Située à l'arrière du moulin, au plus loin des machines autrefois bruyantes, la pièce réaménagée de frais semble bel et bien être le théâtre d'une rencontre.

- Allllleeeeeez cinq minutes ! C'est pas ca qui changera quoi que ce soit, t'en as envie ! Allez laisses moi faire.

Une voix féminine, fraiche et enjôleuse. Qui se heurte à une voix masculine, chaude et indubitablement bienveillante.

- Tut tut, ce soir ma colombe ! Tu verras. Je t'ai amené une petite bouteille en passant, de quoi tenir, regardes.

- Pourquoi tu viens me voir si c'est pas pour rester ?

- Je n'ai pas pu résister à l'envie de venir t'embrasser entre deux brassées ! Mais les gars vont se demander ce que je fabrique si je traine trop. Je dois y aller.

- Les gars ... pfff ! Amènes-les aussi !Tu m'avais promis d'en parler à un de tes ouvriers. Tu l'amènes ce soir ... ?

- Heu ...

On peut ressentir une certaine hésitation, voire de la gêne.

- Oui ... oui. Ce soir sûrement. Peut-être. Franz, Franz c'est un bon gars ... solide comme un roc, muet comme une tombe. Ce sera bien ...

Ca ressemble à s'y méprendre à une promesse d'ivrogne. Le vieux Gustave semble assez peu enclin à partager le petit trésor qu'il conserve caché ici. Quelques paroles du même acabit sont encore échangées avant que la porte de la remise s'ouvre, laissant sortir le "vieil homme". Il y a quelques semaines encore, les gens l'auraient décrit comme "triste" et "grisonnant". "Voûté", prêt à plier tant sous le poids du travail que sous le joug de sa femme bien trop autoritaire. Le gaillard qui traverse le moulin d'un pas sûr et empressé ne correspond en rien à cette description. Il est grisonnant, certes, mais il respire la force et la joie de vivre. Le poivre et sel dans sa chevelure noire apporte un charme certain à l'homme qu'on sent rempli de vigueur et de santé.

Il passe sans soupçonner un seul instant que quelque part, le mercenaire engagé par sa femme guette et se dissimule sans doutes. La porte ouverte qu'il a laissée derrière lui laisse apercevoir un appartement joliment décoré, éclairé et visiblement chauffé, puisque un poêlon générant étonnamment peu de fumée est allumé.

Au milieu du grand lit qui semble occuper une partie importante de la pièce, une femme à la chevelure blanche aux cornes recourbées et aux pattes de biquettes soupire et s'allonge sur le ventre, un vague air boudeur sur le visage. Elle s'apprête à patienter une loooooongue après midi avec pour seule compagnie mulots et chauve-souris qui ... sont des créatures adorables certes. Mais elles manquent singulièrement de conversation.


« Modifié: vendredi 27 janvier 2023, 10:14:27 par Physalis »

Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 5 vendredi 27 janvier 2023, 11:47:19

Au final, Gerd n'avait pas réussi à trouver un point d'observation idéal, mais son ouïe fine lui avait perdu d'entendre ce qui avait été dit. Il en avait entendu bien assez pour se faire une très bonne idée de la situation et s'épater de la pertinence des théories de la vieille Tottenblot, monstrologie à part. Après toutes ces années, il était encore étonné du flair des femmes cocues : il allait falloir se faire une raison !
Quant à se faire une idée précise de ce qu'il chassait, il avait quelques options, et une quasi-certitude quant à la nature de la créature. Mais il devrait en avoir le cœur net.
La sortie de Tottenblot lui donna l'opportunité de se préparer à passer à l'action, non sans avoir observé l'homme traverser le vieux moulin avec la vigueur d'un trentenaire. Il eut un doute sur son identité pendant un instant, refusant de reconnaître l'époux de l'autre harpie en cet homme si joyeux et énergique ; mais, en vérité, cela confirmait sa suspicion.

Une fois l'humain parti, Gerd fit le tour de la bâtisse pour y entrer à son tour, laissant planer un regard songeur sur Gustave qui s'en allait pimpant vers le petit bois en fredonnant.
Il avait pensé à une faune. Les faunes étaient des créatures plutôt versatiles, et s'il leur arrivait rarement de s'attacher à un mortel, ça n'était pas un cas jamais vu. Mais il n'y avait pas cette dimension éminemment sexuelle et débridée dans la relation. Ca, c'était le propre d'une autre créature, assez proche en apparence mais bien différente dans sa nature et sa fonction.
Il avait pu apercevoir l'intérieur de la chambre redécorée, mais pas voir le lit. En approchant, il en apercevait le bord et la literie simple mais confortable.
Et avant de la voir, cette créature mystérieuse, il put la sentir. C'était bien plus prenant que la très légère odeur de la piste qu'il avait suivi. Les humains normaux ne l'auraient probablement pas senti, en tout cas pas comme lui, mais lui le sentait. Elle pénétrait son nez et ses sinus jusqu'au milieu de son crâne, lui faisait frémir la cervelle, diffusait une chaleur agréable et relaxante dans son corps. Une odeur de fleurs fraîchement écloses et de matin de fête, et comme le chant d'un oiseau piaillant sa joie retrouvée, quelque part, au fond de ses oreilles.
Les sorceleurs étaient peut-être stériles, ils n'en étaient pas moins des mâles intenses, et face à cette attaque le système de Gerd ne pouvait que céder, réagir de la manière la plus brute qui soit. Il fit un effort énorme pour rester en contrôle de ses pensées, soufflant tandis qu'il arrivait enfin à la porte de la chambre, la poussant, grande ouverte, pour découvrir enfin celle qui occupait le lit.

« Evidemment ! »

Il tomba sur la satyre svelte au crin immaculé et confirma son hypothèse. Désormais, il savait parfaitement ce qui était arrivé à Gustave Tottenblot. Et si tout ça n'avait rien de néfaste, bien au contraire, l'arrivée d'un ou d'une satyre dans une communauté rimait généralement avec une période à venir de guerres familiales et de séparations douloureuses. Entre l'âge d'or des dieux lubriques et aujourd'hui, la monogamie et une certaine conception de la fidélité s'étaient imposés, rendant une telle aventure dommageable pour le tissu social de la communauté.
Elle ne faisait rien de mal mais, quoi qu'il en soit, Gerd devrait trouver un moyen de la chasser d'ici.
Après lui être passée dessus, peut-être. Sa tête tournait, il lui semblait flotter dans l'air qui l'entourait et toute son attention était tournée vers la biquette magique qui le découvrait elle aussi, changeant de position pour l'observer et exposant partiellement la nudité de son corps irrésistible.
Garder le contrôle... Mais tout à l'heure...

« Tu sais qu'il n'y aura pas de Franz ce soir. Il n'y aura personne d'autre que Gustave, parce que c'est un vieux jaloux, » lui lâcha-t-il sans spécialement y réfléchir. « Ce qu'il veut c'est te garder là pour lui, dans ta prison grande ouverte aux barreaux faits de promesses. Et ça va finir comme à chaque fois, avec une femme folle de rage liguant les autres et venant te chasser avec fourches et torches ardentes ! »

Il s'était approché du lit tout en parlant, laissant libre cours à sa diatribe, arrivant au bord de celui-ci et se penchant sur elle jusqu'à reposer sur ses mains et ses bras tendus, ses yeux de chat plantés dans les siens.

« Alors que ce qu'il te faut, c'est de la liberté et du plaisir. Pas vrai, satyre ? »
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 6 vendredi 27 janvier 2023, 13:29:41

Elle avait entendu des pas légers approcher. Sans doute avait t'elle imaginé qu'il s'agissait de son amant grisonnant qui avait finalement fait demi-tour car elle change de position juste avant que l'homme n'entre. Toujours allongée sur le ventre mais tournant le dos à l'entrée. Elle feint la bouderie mais a pris sciemment une pose très aguicheuse, ses petites fesses rebondies particulièrement mises en avant par la cambrure de son dos qu'elle remue sans honte au moment où l'homme fait irruption.

- Si tu imagines qu'il va suffire de venir demander pardon pour...

Mais ce n'est pas la voix chaude du paysan qui soudain la fait soudain sursauter. Elle cligne des yeux et se tourne avec une lenteur calculée pour découvrir l'inconnu derrière elle. Loin d'avoir l'attitude d'une proie apeurée, elle étudie la silhouette du gaillard qui a fait irruption dans son antre avec un regard curieux. Elle le reluque sans gêne des pieds à la tête. Un sourire malicieux finit par étirer ses lèvres au terme de cette inspection visuelle.

- Hey .. saluuut toi.


Sa nudité ne semble pas la déranger, pas plus que l'idée d'être admirée dans toute son impudeur par ce parfait étranger. Elle s'étire comme un chat et change subtilement de position, appuyant son menton sur sa main et se tournant pour exposer davantage à la vue les courbes de ses seins et de ses hanches. Elle écoute la longue déclaration du chasseur et une moue ennuyée apparait sur son visage. Elle lâche dans un soupir.
 
- Je saaaaaais ... les gens se font des tas de promesses qu'ils ne tiennent jamais.

Elle joue du bout de l'index sur le drap, créant ou aplatissant des petits plis sur la toile grossièrement tendue sans qu'aucun motif particulier ne s'y dessine au final. Elle le regarde s'avancer sans sourciller, jusqu'à ce qu'il s'immobilise dans une position qu'on pourrait juger dominante. Elle allongée, lui la surplombant légèrement, la Satyre ne semble pourtant pas éprouver de crainte face à cet homme armuré et armé qui a fait irruption dans  son intimité. Incarnation de l'insouciance, il faut croire que tout est un jeu pour elle, car c'est avec un sourire joueur qu'elle précise après qu'il l'ait appelée "Satyre".

- Physalis. Toi tu as de jolis yeux. Pour un "humain".

L'intonation de ce dernier mot est ironique mais loin d'être péjorative. Prenant appui sur ses coudes, elle se rapproche incidemment, l'air de rien, glissant vers lui centimètres après centimètres jusqu'à arriver proche, très proche.

- Voilà un homme bien renseigné. Qui a l'air de si bien me connaître sans qu'on se soit rencontrés.   

Elle tend une main et touche du bout des doigts une des boucles de metal sur le baudrier de l'armure. Elle se met à jouer avec, effleurant parfois les courbes du pectoral recouvert par les protections guerrières.

- Si tu sais qui je suis, tu sais que tu ne risques rien avec moi, n'est ce pas ... ? Pourquoi ne pas venir te poser avec moi ? Il se trouve que ...

Elle déplie le bras et montre une bouteille de vin, le regard pétillant d'une espièglerie pleinement assumée.

- ... je viens de recevoir un petit cadeau. On la partage ?





Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 7 vendredi 27 janvier 2023, 15:33:13

Si le sorceleur inspirait souvent la crainte et l'appréhension, voire un franc rejet, ce n'était pas le cas de la biquette qui, à son approche, ne se cacha pas, ne se recula pas, et l'encouragea même, par son aplomb autant que par ses paroles. Gerd pouvait sentir qu'elle était intéressée et un frisson stimulant lui prit l'entrejambe.

Évidemment qu'elle est intéressée ! Rappelle-toi Yorrik !
Il y a longtemps que Gerd n'avait pas pensé au vieux Yorrik. Quand il était encore ourson, le sorceleur tout gris, modéré et assagi par l'âge et par l'expérience, partageait sa sagesse aux jeunes sous forme d'histoires.
Une des préférées des plus âgés était celle de la Satyre qu'il avait sorti d'un buisson épineux où elle s'était fourrée qui savait comment. Il avait décrit exactement tout cela, l'odeur, l'irrésistible attraction, les avances et puis...

Et puis j'aimerais bien y être !
Elle lui donna son nom. Il lui donna le sien, presque sans le contrôler : « Gerd. » Et il n'était pas un banal humain, mais, ça, elle le savait. Elle n'en faisait pas le mystère et il lui retourna un sourire complice comme il la voyait approcher, discrètement, doucement, mais pas trop non plus quand même.
Flatter son savoir. Triturer sa tenue. Elle savait le chauffer. Non pas qu'il y en ait encore eu besoin. C'est juste cette raideur dans son pantalon qui menaçait de rompre ou de le faire rompre en premier. C'est juste cette envie démangeante de virer tout cet attirail et...

« Oh non, je sais pour quoi tu vis. »

Pour la vie, et la célébration de tous ses plaisirs.

Et pourquoi pas ?
Elle l'invitait à le rejoindre et la tentation de ruiner les vains orgueils du vieux Tottenblot était vraiment forte quand l'opportunité de vider le vin qu'il se réservait pour ce soir se présenta au bout du bras de Physalis. Ah Physalis...
Il n'était pas si facilement saoulé, et pas pour longtemps, mais le plaisir de remettre cet humain nombriliste à sa place avant de s'octroyer la bourse de la vieille, c'était...
Et puis il n'avait pas besoin de ça pour être tenté à s'en damner. Ça rendait juste l'idée tellement plus juteuse. Gustave pouvait aller se faire voir, avec son Franz mal fini. Ca prenait plus d'un gaillard pour rassasier une créature comme elle.
Ou une créature comme moi.

« Oh toi ! Ouvre-la, j'arrive! Le temps de nous mettre à égalité... »

Il se redressa et, restant debout au bord du lit, il se mit à défaire nœuds, boucles et boutons avec dextérité une fois débarrassé de ses gants cloutés.
Bientôt l'armure tombait du gambison et la lourde tunique rembourrée suivait, s'ouvrant sur une chemise qui passa vite par-dessus sa tête. Il révéla un torse large, puissant, finalement guère embelli par le volume de sa tenue bien ajustée. Sa peau était marquée par des cicatrices et des vestiges de brûlures, des dégâts de toute nature dont certains auraient à coup sûr tué un simple humain. Lui avait guéri et cicatrisé. Beaucoup d'erreurs de jeunesse étaient seulement visibles aux altérations de la pigmentation là où la cicatrisation avait été la plus longue, mais il portait quand même d'autres marques plus récentes. Les marques d'un demi-siècle au bas mot passé à occire des bestioles sanguinaires contre bénéfices.
Il avait survécu et s'il vivait, pourquoi sinon pour profiter de ça ? Il fixait la Satyre avec intensité. Ses bottes volèrent derrière lui. Restait le pantalon dont l'entrejambe était gonflée et étirée par une raideur massive. Et il le délaça.

« C'est un peu long, hm ? Ne te sens pas forcée de me laisser beaucoup de vin, j'ai mes propres flasques. »

Ses potions attendaient sagement dans sa besace et il y en avait quelques-unes dont les effets ne manqueraient pas de finir de convaincre Physalis de sa chance. Son après-midi n'était pas seulement moins ennuyeuse que prévu. À côté de cet après-midi, les dernières semaines allaient lui sembler bien ennuyeuses.
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 8 vendredi 27 janvier 2023, 16:29:46


Un éclat de joie enfantine éclaire le regard de la créature alors qu'elle voit la partie gagnée pour elle. Elle roule sur le dos et lève les bras écartés en signe de victoire.

- Yay !

La bouteille est vite ouverte. D'un coups de molaires bien placé, le morceau de liège est arraché. Il est soufflé plus loin où on l'entend rebondir et rouler sous un meuble. Visiblement il n'est pas prévu que la bouteille soit rebouchée !

Comme une môme qui a hâte d'ouvrir son cadeau de Noël, Physalis trépigne d'impatience. Elle approche et ses doigts avides commencent à courir sur chaque pan de peau qui apparait à son regard. Elle écarquille les yeux devant chaque meurtrissure passée qui marque la chair du soldat. Elle souffle d'une voix où pointe une once de compassion.

- Et ben ... la vie a pas été tendre avec toi ...

Elle dessine le contour de cicatrice du bout de l'index avant d'y déposer un baiser. Ici encore sur une brûlure. Là sur le relief d'une suture. Là aussi sur la marque pâle laissée par une épée.

- Un baiser pour compenser chaque coups d'épée. C'est un bon début, non ?

Une douceur spontanée habite la créature. Mais cette tendresse dénuée d'artifices ne peut cacher pendant très longtemps le feu bien plus animal qui couve en elle.  Car bientôt c'est le pantalon qui est ôté et le regard de la créature brille devant ce qu'elle devine de la vigueur de l'homme. Disposant toujours d'une seule main libre, elle tire avec fébrilité sur le ceinturon dans l'espoir que son aide accélère la manœuvre. Constatant qu'elle n'était pas repoussée (au contraire !), ses gestes se font plus insistants. Elle l'encourage avec enthousiasme :

- Ohoh ! Vite, vas-y, enlèves ça !

Sitôt le membre sorti, elle en saisit la hampe et son sourire s'élargit. Elle se penche et dépose un baiser sur le bout du membre dressé avant d'oser y mettre quelques coups de langues adroits. Elle ne fait durer l'opération que le temps de mouiller le manche avant de se redresser, campée sur ses genoux.

- Je vais me régaler on dirait.

La main qui enserre la verge du sorceleur effectue de lents mouvements de va et viens pendant qu'elle vient coller sa poitrine contre son torse et lui murmure, enjôleuse.

- Et toi ... je t'avais aussi promis du vin je crois ... ?

Joignant l'acte à la parole, elle renverse la tête en arrière et prend une longue gorgée de vin directement à la bouteille. Elle choisit pour l'instant de garder l'alcool en bouche. Tout en continuant de le branler avec douceur, elle passe son autre bras autour du cou de l'homme et lève son visage vers le sien. Elle l'invite à venir s'abreuver à la source de ses lèvres qu'un sourire espiègle étirent.

« Modifié: vendredi 27 janvier 2023, 16:38:39 par Physalis »

Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 9 samedi 04 février 2023, 05:35:07

Gerd n’était pas particulièrement coutumier des petites attentions et des douceurs. Il ignorait exactement comment réagir à l’élan de tendresse de la Satyre qui, face à ses nombreuses blessures passées, du moins celles qu’elle pouvait voir, lui embrassa le corps avec compassion. C’était une expérience rare qui le laissait toujours dans un état latent, incertain de devoir surenchérir ou minimiser. Souvent, il minimisait, par orgueil guerrier et aussi parce que, finalement, ça n’avait pas été si terrible pour lui. Il avait été entraîné à ça, à la dure, et disposait des moyens d’y survivre.

« Tu verrais ceux qui me les ont faites… »

On n’était jamais trop gâté en baisers, évidemment, mais étaient-ils vraiment d’humeur aux baisers ? C’est en attaquant le retrait de son pantalon que Gerd réveilla la bête hédoniste face à lui, et les gestes avides et impatients de Physalis réveillèrent la sienne. Il n’avait pas fini de l’enlever, le tissu roulait encore sur ses jambes, que la belle se penchait sur son vît raide qui pointait obscènement vers elle, entre invitation et préméditation.
Elle n’était pas prise de court pour autant car, malgré le gabarit du membre qu’il lui présentait, elle ne perdit pas une seconde pour le gratifier de ses baisers langoureux, l’imbibant de sa salive et finissant de l’exciter, de gonfler le sexe viril qu’elle délaissa de sa bouche pour s’en occuper d’une main. Le sorceleur, soumis à ce traitement dénué de minauderies ou d’hésitation, en était réduit à témoigner son affect par des soupirs de satisfaction et un souffle de plus en plus lourd et chaud, témoins de la chaleur qui grimpait en lui, en même temps que la lubricité envahissait ce qui lui restait de conscience pour l’étouffer au nom de son profit.

« Tu sais pas encore à quel point tu vas t’amuser, ma beauté. »

Il la laissa remplir sa bouche du contenu de la bouteille de vin avant de suivre sa lancée sans discuter. C’est presque d’un mouvement commun qu’ils se rapprochèrent, Gerd descendant vers la bouche dont le sourire laissait échapper des lignes violacées. Il couvrit ses lèvres des siennes et l’embrassa à pleine bouche. Leurs langues se touchèrent et le vin se mélangea à leurs salives sous l’effet de leurs succions, coulant davantage de leurs lèvres pendant un bref instant, avant de se tarir, aspiré par leurs gorges assoiffées.
Le sorceleur était monté à genoux sur le lit, lui aussi, pour la rejoindre. Leurs corps étaient tous proches et il porta une main à la verge qu’elle branlait doucement pour en prendre le contrôle avec elle, la baissant pour la pointer entre ses cuisses. Il la faufila dans leur écart et la large hampe y glissa en se frottant à sa vulve. Il l’embrassait encore et il s’approcha d’elle jusqu’à ce que leurs corps nus se joignent dans une embrassade lascive.
Son bassin se mit en action, faisant coulisser le membre viril contre la fente qui s’humidifiait rapidement et dont les lèvres s’ouvraient progressivement pour recevoir ces caresses stupreuses sans la moindre retenue. Et comme le vin commençait à manquer, il arrêta leur baiser et, dans un rire, en prit une longue gorgée en bouche à son tour avant de se baisser à nouveau sur elle et de le faire couleur dans sa bouche ouverte et de revenir l’embrasser pour recommencer.

« Ce vin part beaucoup trop vite. On va finir par devoir s’avouer ce qu’on veut vraiment. »
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 10 dimanche 05 février 2023, 18:18:46

La satyre se moque bien du vin qui s'échappe de leurs lèvres collées et qui vient tracer des sillons écarlates sur sa gorge et sur ses seins. L'idée de souiller les draps blancs apportés par le vieux paysan ne lui traverse même pas la tête. Seule l'ivresse de l'instant compte pour elle. Ses baisers sont passionnés, avides. Elle colle son corps menu à celui du sorceleur tout en muscles en et cicatrices. Espère t'elle, a l'instar d'un silex, que leur contact si rapproché finisse par produire des étincelles ?

Métaphoriquement parlant au moins, c'est une réussite. La satyre s'échauffe et s'échauffe même très vite. Elle soupire, gémit, se tortille. L'impatience semble la gagner, même à l'instant ultime où elle est renversée sur le dos et que l'homme prend place au dessus d'elle. Cuisses écartées, peau frémissante, tout son corps se tend dans l'attente du moment fatidique. La délivrance vient sous la forme d'un coups de rein et d'une soudaine pénétration.

- Oh oui !

Elle se cabre, lâche un cri de pure joie. Le membre avait pénétré en elle et glissé d'un seul mouvement fluide, aidé par les jus de sa féminité. Puis elle se tortille, avide de recevoir une suite qui tarde à arriver. Un nouvel échange de vin à lieu. Elle s'accroche à son cou, bois le liquide offert avec avidité. Mais l'alcool est vite bu. Les baiser finissent par se faire sauvages, impatients. Les lèvres du sorceleur sont mordues, happées par l'avidité animale de la Satyre.

Elle finit par se laisser aller en arrière, tombant sur le dos. Elle enserre le bassin de son amant avec ses jambes et croise les sabots dans son dos. Elle répond sans retenue à sa question, un feu se lisant dans son regard.

- Que tu me baises ! C'est ça que je veux. Vas-y !

Ses mains viennent empoigner ses seins, ronds et fermes. Elle les presse, tord les mamelons. Elle le fait en regardant Gerd dans les yeux avec le désir manifeste de le provoquer. Elle ondule, presse le dos de l'homme de ses sabots pour l'inviter à continuer un mouvement qu'il avait si bien commencé et l'aiguillonne de paroles lancées avec ardeur.

- Vas-y guerrier, donnes tout ! Ne te retiens pas !



Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 11 jeudi 09 février 2023, 00:36:30

Gerd n’eut pas le temps de s’amuser à torturer la Satyre en glissant sa hampe entre ses lèvres. Elle le prit directement en elle sans la moindre difficulté et le moindre signe de difficulté. La légende personnelle que lui racontait le vieil Ours autrefois n’avait plus l’air si légendaire que ça. Seule une poussée de joie et un plaisir sans borne rencontra son insertion soudaine, et Physalis reçut ses nouveaux baisers avinés avec un enthousiasme débordant. Il sentit ses sabots se fermer sur ses reins et anticipa la suite avant qu’elle n’arrive, lui permettant d’attraper la hanse de sa besace au vol du bout des doigts avant d’être entraîné en avant par le désir de la créature hédoniste.
Dans cette position, avec ses jambes bien levées fermées sur lui, il s’enfonçait sans le moindre mal jusqu’à la garde et pouvait sentir l’effet stimulant de son intimité sur son corps et sa virilité. Elle-même allait sûrement commencer à sentir les petits picotements électrisants que beaucoup décrivaient en touchant ou en étant touché par un sorceleur. Leur petite fête improvisée n’était pas juste exceptionnelle par sa spontanéité, elle n’était pas non plus une affaire de menus humains.
D’ailleurs...

« Tu es tellement pressée d’un coup ! Une petite minute, coquine ! »

Gerd hissa sa besace sur le lit et l’ouvrit le temps d’attraper trois fioles. Forêt de Maribor, Hirondelle et Tonnerre descendirent sa gorge en une succession rapide et le sorceleur se raidit en grognant pendant quelques secondes tandis que les potions mutagènes réagissaient sur son organisme modifié, accroissant sa force, sa production d’adrénaline et son endurance et sa récupération physique. Ses veines ressortirent par endroits sous leur effet combiné et ses muscles se bandèrent davantage. Son sexe n’échappa pas à la règle et il gonfla et chauffa en palpitant à l’intérieur de son vagin en crépitant de petites piques électrisantes.
Enfin, il rabaisse son regard sur elle et la regarde se toucher, onduler avec envie en attendant un plaisir qui n’allait pas tarder à la submerger. Car son amant n’était pas le vieux Gustave Tottenblot, même sa version ragaillardie par ses pirouettes avec la jolie Satyre, et il n’était pas non plus du genre à se montrer trop serviable ni trop prévenant. Il ne lui ferait pas de cadeaux ; comme elle l’avait réclamé.

« Bon ! Tu voulais que je te baise sans retenue, satyre ? »

Un sourire carnassier marqua son visage tandis qu’il reposait la besace au sol avant de grimper pour de bon sur le lit, l’entraînant avec lui en poussant en elle. Il se campa sur ses genoux en les amenant de part et d’autre de ses hanches, lui relevant totalement les cuisses et l’ouvrant pleinement avant de se pencher sur elle pour l’embrasser encore.
Il entama ses assauts quand leurs bouches se joignirent, entamant une série de coups de reins amples et puissants qui défiaient la force de ses gambettes sabotées. Glissant dans son con mouillé il produisit une série de claquements sonores comme leurs peaux se fouettaient l’une à l’autre dans des rencontres de plus en plus humides. L’homme, le mutant faisait ressortir la bête en lui et il lâcha   contre ses lèvres comme au creux de son oreille des grognements de satisfaction lubriques tandis qu’il la saillait, non pas comme une femme en demande, mais comme une bête en chaleur.
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 12 vendredi 17 février 2023, 13:14:11

L'appel à la tempérance du Sorceleur ne semble pas avoir beaucoup d'effets sur la Satyre qui soupire sa frustration quand l'homme se met à farfouiller ses affaires. Continuant de gémir et d'onduler dans l'espoir de sentir le membre planté en elle, elle de mord les lèvres et reproche d'un ton boudeur.

- Et ca te viendrait pas à l'idée de partager ... ?

Quoi que ces fioles puissent contenir, elles ont attisé la curiosité et l'envie de la Satyre. Alcool et sexe sont les deux grandes passions de cette créature après tout ... Mais le temps n'est pas à la picole ! (Elle règlera la question des flasques secrètes dans les poches du guerrier plus tard). Enfin, l'homme daigne tourner son attention vers elle. Bouillant d'impatience, elle trépigne presque qu'elle l'amène à elle avec fébrilité, incitant l'homme à se mettre à l'œuvre, tant par ses gestes que par ses paroles.

- Allez vas-y ! Te retiens p... mhh !

Enfin prêt aux "choses sérieuses", le Sorceleur avait basculé la Satyre sur le dos et collé sa bouche à la sienne, faisant taire cette dernière.
Avide, la créature lui prend le visage entre ses mains et l'embrasse avec une passion dévorante, goûtant sur ses lèvres l'amertume du breuvage auquel elle n'avait pas eu droit. Leurs souffles et leurs salives se mêlent sans retenue. Sauvage et spontanée, Physalis savoure la rudesse de l'homme. Elle mord les lèvres, joue avec la langue conquérante de l'homme.

Et puis soudain, le premier coup de rein est asséné. Brutal et autoritaire. Le baiser ne peut retenir son cri, mélange de surprise et de joie. Elle écarquille les yeux, comme si elle même peinait à comprendre ce qu'elle venait de ressentir. L'astucieux breuvage faisait visiblement son effet sur elle aussi.

- Mais que ... Oh !

Nouveau coup de rein.

- Aaah !

Encore.

- Oh putain  oui ! Aaah !

Et bien d'autres suivent, de plus en plus brutaux, de plus en plus acharnés. Gerd se montre bestial, animal. La Satyre n'est pas en reste.  Electrisée par ce plaisir brut et innattendu, la Satyre se déchaine. A chaque coup de boutoir répond un cri. Bien que le sorceleur impose un rythme effréné, chaque coups de bassin est accompagné par un mouvement des hanches de la belle. Sabots croisés dans le dos de l'homme, corps soudé à celui du guerrier, elle s'agrippe à ses épaules pendant que son amant la besogne avec animalité.

Elle enfouit son visage dans son cou, étouffant ses cris qui deviennent de moins en moins articulés à mesure que le coït s'intensifie. La pièce s'emplit des cris et des halètements rauques des deux partenaires. Quand soudain, la Satyre se cabre, parcourue par le frisson bien reconnaissable de la jouissance. Coincée entre les bras de son partenaire, son corps est parcouru de mouvements incontrôlés, saccadés.  Elle se contracte, enfonçant ses ongles dans la chair de son dos avant de brutalement relâcher et partir en arrière, finissant le dos étalé sur les draps trempés de sueur. Elle ouvre des yeux brillants, essoufflée, les joues encore rouge écarlates. Elle s'exclame.

- Oh oui ! Encore ! Encore encore encore !

Lui n'en a pas fini. Et ca tombe très bien. Elle gigote, pousse sur les pectoraux du guerrier pour lui faire comprendre ce qu'elle veut. Et avec la permission de celui-ci, elle se retourne sur le ventre, se redresse sur ses genoux.  Elle ne s'arrête qu'un instant pour écarquiller les yeux en voyant le membre très brièvement ressorti de son fourreau intime.

- Whoah ce qu'il est énorme !

Avant de se retourner complètement et cambrer les reins, de manière à accueillir de nouveau le guerrier en elle. Penchée en avant, elle prend en main le membre viril et le guide de nouveau vers sa fente. Une aide probablement inutile car l'engin encore couvert des fluides intimes de la belle avait déjà su trouver son chemin vers ce con brûlant qui palpite encore de désir.

Gerd

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 13 samedi 18 février 2023, 04:08:20

Vorace et affamée, Physalis l'avait reçu avec une joie extrême et il n'avait pas lésiné sur son investissement pour à la fois tirer un plaisir intense de son corps et répondre à ses encouragements sonores. Certaines étaient silencieuses, certaines non ; certaines se laissaient faire et d'autres le refusaient. La Satyre était un mélange savoureux de deux extrêmes, exprimant son bonheur sans retenue tout en cherchant toujours à participer et à en tirer encore plus de son expérience.
Ca allait parfaitement au sorceleur qui, renforcé par ses potions, savourait cette opportunité de se lâcher totalement. L'accroissement de ses facultés n'était pas qu'une affaire de surface. A l'intérieur, c'était le corps entier qui était accéléré ; hormones et autres composés chimiques inclus. Son esprit raisonné se laissa dominer par son instinct. Physalis pensait à une bête sauvage en le recevant en elle et elle n'était pas loin de la vérité : Gerd était plongé dans un état plus proche de la nature la plus sauvage de l'Homme que de la Raison humaine. Et ses grognements d'effort et ses râles de plaisir, rauques, profonds, ne faisaient que souligner cette métamorphose, sauvage, animale, brutale.
Et lorsqu'elle jouit, terrassée par la violence de son orgasme tandis que lui ne cessait pas tout de suite de la besogner férocement, son expression de béatitude et la douleur de ses ongles plantés dans sa peau ne firent que garder la bête humaine éveillée, stimulée par l'intensité de sa partenaire comme par ce simple ancrage au monde qu'étaient ces petites pointes de douleur sur ses muscles fermes et saillants.

Mais quand même, il se détend, cesse ses assauts même s'il n'avait pas encore goûté à leur ébat tout son soûl. Pendant quelques secondes flottait un doute en lui : était-ce terminé ? C'eut été bien dommage. L'envie ne lui manquait pas de juste ignorer sa jouissance et de s'abattre sur elle à nouveau, surtout lorsqu'elle le repoussa de ses mains et qu'il coopéra, peu enthousiaste.
Mais non, ses paroles et ses gestes le plongèrent dans une extase nouvelle. La Satyre ne dérogeait pas aux légendes sur son genre si rare. Elle en réclamait plus à corps et à cris, se retournant pour se cambrer, la croupe perchée sur ses genoux, son sexe trempé pleinement ouvert à son retour, ses fesses ouvertes sur une petite étoile qui lui fit de l'œil, sans l'inviter encore. Et puis, sa petite fente toute chaude lui avait tellement plu, serrée autour de cette verge qu'elle-même s'était arrêtée pour la flatter de son étonnement conquis.

Ils n'étaient ni sages ni patients. Dès qu'elle se fut placée Gerd était revenu à elle en avançant sur ses propres genoux, en se poussant avec les bras, glissant ses jambes entre les siennes. Il écarta les genoux à son tour, emportant les siens un peu plus. Elle était déjà venue l'attraper pour mieux le pointer vers son objectif et il eut juste à se laisser avancer pour retrouver le refuge brûlant de son être. Il la saisit par les hanches de ses grosses mains et l'attira fermement à lui tandis qu'il s'avançait en elle d'un coup sec. Et ses attaques reprirent comme si elles ne s'étaient pas arrêtées un seul moment, avec force râles et grognements de satisfaction.
Il la pilonna avec force et rapidité tandis que son corps était de plus en plus porté par l'appétit de ce plaisir purement charnel, et avant longtemps il se pencha sur elle, lâchant ses hanches pour porter ses mains à ses deux petites cornes. Il les attrapa sans moins de fermeté qu'il avait saisi sa croupe et s'en servit comme des rênes dans sa cavalcade folle. Ses grognements se changèrent en rugissements et il fit preuve de plus de force encore dans les allées et venues qui claquaient presque aussi bruyamment du bruit de leurs corps entrechoqués.
Un frisson lent et électrique lui descendit l'échine et enflamma ses reins. Il ralentit, se mit à gémir plus qu'à grogner, s'enfonça le plus profondément en elle en des coups de butoir lascifs. Ses gémissements s'écourtèrent et s'accélérèrent jusqu'à ce qu'un long râle rauque accompagne les palpitations de son sexe enfoui en elle et la libération de jets chauds dans ses tréfonds intimes. Il se libéra pendant un petit moment en roulant du bassin et en poussant, comme si cet organisme hyperstimulé ne pouvait plus s'arrêter de la remplir. Le mélange de leurs liquides alla jusqu'à ressortir en filets blancs qui coulèrent sur le pubis de la Satyre et les bourses du sorceleur. S'il avait été fertile, quel étalon il eut été !
Doucement, il relâcha ses cornes pendant son coït mais une main resta sur sa tête, glissée dans ses cheveux, moitié caressante, moitié flatteuse. Doucement l'animal laissa un peu de place à la Raison et l'homme, vidé mais toujours raide au fond de la créature, laissa un léger silence planer tout en soupirant, son souffle revenant rapidement à son rythme normal.

« Si tu en veux encore, Physalis, sache qu'il faut plus qu'une pauvre décharge pour m'épuiser, » ricana-t-il en la réveillant d'un lent et long coulissement de son membre toujours aussi large à l'intérieur d'elle.
Gerd ··· sorceleur de l'Ecole de l'Ours

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Physalis

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Re : La démone du moulin [Gerd - Physalis ]

Réponse 14 jeudi 02 mars 2023, 22:03:38

Sans surprise, le sorceleur dont les appetits n'avaient pas encore été comblés ne se fit pas prier pour répondre à l'invitation. Sitôt la chevrette attrapée par les hanches, il se glisse en elle et le rodéo recommenea de plus belle.

Prise en levrette, la Satyre ne reste pas pour autant passive. Chaque coup de rein du sorceleur est accompagné d'un mouvement de fesses qui fait claquer les corps l'un contre l'autre, un bruit rapidement couvert par les cris de la belle qui vocalisait son plaisir sans retenue et par les grognements rauques de l'homme-animal en train de la saillir. L'accouplement est violent, instinctif. Avec une énergie qui semble inépuisable, elle pousse des bras, des jambes, de tout son corps pour aller à la rencontre de ce membre qui coulisse en elle.  Il faut bien la puissance d'un sorceleur pour dompter une si infatigable créature ! De plus frêles n'auraient su tenir la cadence. A tel point qu'à un moment, la saisir par les hanches ne semble plus suffire. Deux mains puissantes viennent saisir la Satyre par les cornes.

Elle pousse un cri de surprise et de ravissement.

- Oooh  ! Han oui vas y !

Tête tirée en arrière, la chevrette accompagne le mouvement et se cambre en arrière alors que le martellement reprend et s'intensifie même. Elle tente une fois encore de suivre le mouvement mais sa nouvelle position rend la chose bien plus difficile. Elle n'a plus le loisir d'utiliser ses bras autrement que pour maintenir un équilibre rendu de plus en plus précaire à chaque nouveau coup boutoir.

Ce n'est qu'au moment ultime où Gerd se cambre et jouit longuement en elle qu'elle se laisse retomber mollement sur le ventre, encore essoufflée par la cavalcade anthologique qu'ils viennent de partager. Les cuisses et les jambes de la Satyre ruissellent. Les longues trainées finissent leur chemin sur le draps blancs du pauvre Gustave sans qu'aucun des deux ne semble se préoccuper une seconde des souillures que leurs ébats laissaient derrière eux.

Un rire joyeux s'échappe des lèvres de la créature sylvestre alors qu'elle se retourne et lève les bras avec l'enthousiasme d'une sportive victorieuse. 

- Yah ! Ca c'était de la baise !

Elle lève un regard brillant vers son amant dont les capacités prodigieuses semblent forcer son admiration. Les paroles prononcées par celui-ci lui font prendre un air malicieux.

- Alors ... si on ne fait que commencer à s'amuser ... rien ne presse.

Elle cherche à tâton la bouteille qui avait été entamée et en prend une longue lampée avant de la tendre au guerrier. Non pas qu'il ait besoin de beaucoup reprendre de forces visiblement. Le temps qu'il s'abreuve, elle en profite pour s'essuyer le bas ventre avec un pan du drap blanc, sans plus de considération pour la literie qu'elle n'en a eue jusqu'à maintenant.

- Je dois peut être prendre le temps de remercier comme il se doit le soldat qui a si bien travaillé alors ...

Parle t'elle de Gerd ? Ah visiblement non. Pas de sa personne en entier visiblement car elle se rapproche de lui et d'une main caressante, elle vient caresser le membre viril encore vigoureux du sorceleur. Un sifflement admiratif s'échappe de ses lèvres.

- Je n'ai même rien à faire pour le motiver on dirait.

Cette constatation faite, elle écarte de son visage quelques mèches que la sueur avaient collées là et rapproche ses lèvres de la hampe dressée. Ce sont quelques coups de langues adroits qui recueillent d'abord le fruit de leur précédent ébat. Puis ses lèvres se referment sur le gland et lentement, commencent à descendre ... Sa main se referme sur le manche dressé et d'abord très lentement, imprime un mouvement de va et vient sur celui-ci.


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