Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]

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Einrich Schätze

Humain(e)

Einrich était en poste dans une tour de surveillance, toujours dans la zone contesté entre son royaume et la théocratie galadienne, que lui et beaucoup d'autre soldats en poste dans le coin appelé " amoureusement " les galeux. C'était un peu comme une zone morte, une zone silencieuse, sans réel mouvement, car personne ne voulait se risquer bêtement à y aller sans trop de moyens. Lui et son collègue passait donc leur temps comme il le pouvait en observant autour d'eux, la brume, les arbres, l'horizon, l'ennuie en somme.

Mais pour lui, l'ennuie était bien, cela voulait dire qu'il n'y avait pas d'embrouille ou de problème, donc que tout ce passait bien. Leur travail était autant de surveiller tout mouvement de l'ennemie qui oserait passer par là que d’empêcher des idiots en quêtes de frisson et d'or de passer cette zone vide et risque de perdre la vie bêtement sous un piège physique ou arcanique pour les plus chanceux, ou capturé par les galeux pour les moins chanceux.

Il était donc assis dans sa chaise, regardant vers le nord-ouest, son compagnon de garde lui vers le nord-est et comme d'habitude, tout ce passait bien, Jusqu'à ce que cela ne soit plus le cas. Un bruit, un hurlement étrange dans la brume, comme un appel à l'aide ou de la douleur. Einrich et son collègue se regardèrent à ce moment là, fronçant le regard en se demandant ce que cela était.

" Tu vas voir ? "

Fut la phrase que tout deux pensèrent, mais que seul son collègue dit en premier. Einrich soupira en venant lui répondre.

" Non non, la dernière fois c'était déjà moi, alors c'est toi qui lèves ton jeune fessier et qui vas voir tout ça, moi je te surveille."

Aucun d'eux n'avait envie d'y allait, autant pour le fait de quitter la sécurité toute relative de leur tour que de se retrouver à marcher dans un véritable champ de mines sous une luminosité ridicule. Hagurt, le second garde, tendit sa main vers Einrich, un sourire malicieux au visage. Il savait ce que cela voulait dire, le faisant de nouveau soupirer avant de tendre lui aussi la main. Tout deux se mirent à les agiter en presque parfaite synchronisation avant que cela ne s’arrête. Hagurt avait une main formant une pierre, Einrich un ciseau. Ce dernier se mit à râler sous le rire satisfait de Hagurt, venant lui ajouter.

" T'a intérêt à me garder à l’œil, sinon quand je reviens je te fais valdinguer par la première fenêtre qui vient."

" Ouai ouai, allez, descend vite, je crois que ça s'impatiente."

Répondit-il alors que d'autre crie se firent entendre. Einrich se mit donc à s'équiper un minimum, venant prendre gambison, gant et épée. Il prit aussi une torche pour pouvoir voir plus clair, puis descendit de la tour. Il n'était pas stupide, la première chose qu'il se mit à faire en touchant le sol boueux fut de sortir son épée de son fourreau, se retrouvant ravis de voir qu'elle n'était pas collé à ce dernier ou rouillé jusqu'à la moelle.

Il se mit donc à marcher en direction des cries, tenant sa torche bien en avant pour y voir quelque chose, son épée serrée dans son autre main. Il chantonnait une comptine, non pas vraiment pour se rassurer, même si c'était un effet secondaire qu'il ne négligeait pas, mais plutôt parce qu'elle avait été inventée par sa garnison pour se souvenir où était les pièges qu'ils avaient posés dans le secteur.


Sauf que, au bout d'une centaine de pas, il se retrouva vite au bout de la comptine en question. Serrant les dents et râlant en regardant autour de lui, il ne voyait toujours rien et les crie s'étaient arrêté. Puis, un mouvement fugace passa près de lui, il le sentit, se retournant abruptement, il cherchait ce que s'était, mais la purée de pois qu'était la brume actuelle ne l'aidait pas du tout. Il ne le sentait pas, mais alors pas le moins du monde, alors en homme logique, il fit ce qui lui paraissait le mieux, retourner fissa à la tour.

" Hagurt ! Couvre-moi, il y a un truc pas net ici ! "

Il l'avait su que c'était une mauvaise idée, mais non, il avait fallu qu'il descende voir se disait-il, qu'elle idée stupide se disait-il, encore un coup à mourir comme un crétin ajouta-t-il. Tout le monde savait qu'il y avait des créatures qui rodaient la nuit, mais non, il avait fallu qu'il se retrouve à en croiser une. C'est à son premier pas de course qu'il fut percuté par quelque chose, le faisant lâcher sa torche au sol, manquant de faire de même. Le souffle court, son regard partait dans tous les sens, scrutait pour voir ce que c'était la pointe de sa lame devant lui, mais rien de visible.

" Fait chier !"

Souffla-t-il entre ses dents avant de se mettre à courir en direction de la tour. Le cœur battant à tout-va, la respiration aussi rapide que ses pas, il essayait de se réciter la comptine à l'envers et en accéléré sous l'adrénaline, ses pas clapotant rapidement sur la boue et l'herbe humide. Avait-il fait une erreur dans sa mémoire ? Avait-il marché sur une mine arcanique lui aussi ? Pendant un instant, tout fut noir pour lui, plus rien, plus de bruit, plus de vue, plus d'odeur.

D'un coup, tous ses sens lui revinrent dans un fracas assourdissant, tombant au sol en percutant des choses sous lui. Tout était noir, il avait mal au dos et à la tête, il reprenait lentement son soufflant en se plaignant, venant à se relever difficilement dans cette obscurité. Il manquait de tomber en marchant sur des objets étranges, donc un métallique, il passait ses mains autour de son environnement et se retrouvait à toucher rapidement des murs. C'était un endroit étroit. Était-il dans un cachot ? Est-ce que c'était une mine de galeux qui l'avait envoyé dans une de leur geôle, la situation ne lui plaisait vraiment pas, continuant de chercher à tâtons son environnement ? Ses mains trouvèrent alors une cloison qui sonnait creux, qui sonnait comme du bois, le poussant à tâtonner un peu plus, il trouva une poignée et la tourna.

Einrich se retrouva quelque peu aveuglé par le changement brusque de lumière, se couvrant un peu le visage de sa main pour atténuer cela. Il se trouvait dans un couloir, et en se retournant, il put voir grâce à la lumière de cet endroit, qu'il avait atterri dans une petite pièce où se trouvaient différents objets, donc un balai, un sceau ou encore son épée. Il la ramassa rapidement tout en se demandant ou est ce qu'il pouvait bien être, regardant autour de lui pour comprendre l'endroit.

Pas d'odeur de moisi, pas de boue, et cette odeur, c'était l'odeur du propre. Tout était propre, blanc, plein de meuble qui devaient valoir plus cher que tous ses salaires cumulés. Einrich fronçait le regard en observant de chaque côté du couloir, venant à se dire.

* Bordel, mais où est ce que j'ai atterris ? *

Sur ses mots, il rangea son épée, parce qu'au vu de l'endroit, s'il était bien dans un palais, il savait qu'il y aurait forcément des gardes, et seul, il n'allait pas faire long feu, alors autant faire profil bas, se servir seulement de ses jambes et chercher à savoir où il était.

La Clairière des Muses

Légion

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    Description
    Maison de courtisanes sur Nexus.
Au sein de la Clairière des Muses, les journées se ressemblent, tout comme elle peuvent être extraordinaires. Rares sont les fois où il y a des complications. Dans une journée type dans la maison de courtisanes, l'aube était loin de signifier son début. Duncan restait souvent à errer dans la demeure la nuit, à surveiller les couloirs et les jardins, afin qu'aucun intrus ne vienne troubler le repos et la sécurité des Muses ou le bien-être des clients restés pour la nuitée. Edmund, quant à lui, s'activait bien avant les premières lueurs du jour. Il se pressait au marché pour récupérer les meilleurs ingrédients, souvent seul ou avec un des autres hommes peuplant la bâtisse. Ensuite, il revenait plein de vivres dans sa cuisine pour préparer les déjeuners des Muses, comme de la patronne, ainsi que des clients. Ces papillons de nuit aimaient à travailler quand tout était calme, l'un avec la sérénité de la nuit, l'autre avec la solitude de ses marmites et autres couverts.

Lorsque l'aube éclairaient enfin les murs et fenêtres de la Clairière, les Muses se levaient en majorité, tandis que d'autres scellaient leurs paupières pour faire leur nuit en décalé. Petit-déjeuner entre employés ou avec des clients, en général, il s'agissait d'un moment de tranquillité, de sérénité même. Ce matin, Ilyana s'était retournée dans son grand lit, seule. Dans son plus simple appareil, elle se leva pour admirer les premières lueurs de l'aube. C'était un moment privilégié pour elle, étirant son corps et priant pour se reconnecter avec la nature. Une fois cette chose faite, l'elfe se préparait un bain au parfum floral pour retirer toute la sueur et les mauvaises ondes de la nuitée. Il s'agissait là d'une certaine hygiène, plus dans le sens ''préparation méticuleuse'', ayant une attention particulière pour son apparence. Non pas qu'elle était égocentrique ou vaniteuse, mais elle savait bien que la première chose que les clients voyaient était son physique, sa beauté elfique. Elle brossa sa longue chevelure de perle avec délicatesse. La ''jeune femme'' prit soin de choisir une tenue sombre la mettant particulièrement en valeur, révélant son aura mystique et toute sa grâce, ainsi que ses magnifiques formes. Elle finit sa mise en beauté par du khôl noir pour ses yeux, ses ongles n'ayant besoin d'une autre couche de vernis, toujours si parfaits.

Ilyana alla rejoindre ses consœurs et confrères dans la grande salle à manger, prenant les bons petits plats qu'Edmund avait pris soin de préparer à leurs attentions. L'elfe n'était pas une grosse mangeuse, alors elle eut fini vite de se repaître, saluant les autres pour parfaire à ses activités, avant de prendre son rôle réelle en tant que Muse. L'elfe, durant son temps libre, s'adonnait aux arts, que ce soit le chant elfique, la danse ou la peinture encore.

Aujourd'hui, elle s'était installée dans la petite salle de balle, précisant aux autres ainsi qu'à Céleste qu'elle y serait pendant quelques temps. Elle s'étira longuement, chauffant ses articulations avant d'entamer des mouvements gracieux, se déplaçant avec une élégance naturelle. Ses mouvements sont fluides, synchronisés au rythme de la musique qu'elle se chantonne dans son esprit. Ses pieds, nus, glissent avec légèreté sur le plancher, esquissant des arabesques dans l'air. Chaque geste est empreint d'intention et de passion, reflétant l'envie de bien faire de la part de la Muse elfique. Ses muscles se contractent et se relâchant dans un ballet harmonieux, exprimant une gamme d'émotions, allant de la joie à la mélancolie, de l'euphorie à la solitude. Son visage concentré, bien que doux, était un peu déconcertant. Il lui rayonnait d'une énergie contagieuse. Chaque saut, chaque tour ou ondulation est exécuté avec détermination et fraîcheur, parfaitement en symbiose avec l'espace qui l'entourait. Cette séance d'entraînement était une occasion nouvelle de se reconnecter avec son corps, son esprit mais surtout ses émotions, autant bonnes que mauvaises et de les accepter telles quelles.

Ilyana ne se rendit pas compte du temps qu'elle avait pris pour s'adonner à sa danse interminable. Son seul indicateur est qu'elle était couverte d'une légère sueur, quelques cheveux venant se coller à la mâchoire et sur le haut de son front. Pour sûr, elle allait devoir accueillir des clients, ou tout du moins être présente dans le grand salon, au cas où on la choisirait. Il lui fallait une nouvelle toilette, pour se débarrasser de toutes ces traces de son exercice physique.

En sortant de la salle de bain, dont elle referma la porte après son passage, l'elfe émit un son de surprise réelle. Dans le couloir, un homme d'un certain âge semblait perdu. Rassurée, elle s'approcha de celui-ci, le visage calme et le sourire doux. Elle s'inclina simplement, avec élégance.

" Bonjour messire. Puis-je vous être utile ? Vous êtes-vous perdu sur le chemin d'une chambre ? À moins que vous ne soyez en train de jouer à cache-cache avec une des Muses ? "

Toujours avec bienveillance, Ilyana posa l'une de ses mains au dessus de sa poitrine pour se désigner, se pinçant les lèvres d'excuses.

" Où sont mes bonnes manières ? Je vous prie d'excuser mon impolitesse. Je suis L'Aimante. "

Même si l'homme semblait perdu et bien qu'il soit aussi pas très bien habillé, quelque chose fit tiquer l'elfe. Il avait encore son épée à sa disposition, chose qui n'était pas normal s'il était réellement client de la Clairière. Céleste n'aurait jamais laissé passer cela. Il restait suspect, mais plutôt que de l'agresser, la demoiselle préférait jouer la carte de la jeune femme accueillante qu'elle était, après tout.
« Modifié: lundi 13 mai 2024, 23:50:50 par La Clairière des Muses »

Einrich Schätze

Humain(e)

Einrich avançait doucement dans les couloirs de ce bâtiment toujours inconnu à ses yeux. Il évitait de faire du bruit autant que possible, car s'il arrivait à en sortir sans se faire voir, il pensait que ce serait le mieux à faire.

Mais la chance ne dura pas vraiment longtemps pour lui, car dans ce couloir, une porte s'ouvrit. Il se mit à regarder  autour de lui, cherchant un endroit où se cacher, mais, la porte la plus proche était bien trop loin pour qu'il ne soit pas vu, le couloir en lui-même, bien trop long avant qu'il n'y ait un angle et le placard d'où il venait, revenait au même. Il se retrouvait donc à soupirer, acceptant le fait d'être découvert et tout ce qui pouvait en découler, voyant lentement la personne sortir de derrière la porte.

Son regard s'aiguisa et un sourcil se releva en voyant cette personne de la tête au pied. Ce n'était pas la plastique de cette personne ou encore sa tenue, même si, de ce qu'il eut le temps de remarquer, elle devait faire bien des envieuses, mais plutôt son visage et surtout ses oreilles. Ça, il était sûr, elle n'était pas humaine, et il ne savait pas vraiment ce qu'elle était, car il n'en avait jamais vu dans son royaume, mais en tout cas, elle était assez belle. Mais là n'était pas le sujet, ça, il le savait très bien, venant à reprendre ses esprit rapidement et contre toute attente, sa présence ne lui fit pas plus peur que cela, venant lui poser quelques questions sur sa présence ici.

Des mots qu'il en entendait, il pouvait donc deviner que cet endroit était une sorte d'auberge, mais le reste de ses questions lui firent penser à autre chose, plutôt une maison close. Son regard se porta un instant autour de lui avant de revenir sur son interlocutrice, commençant à ouvrir la bouche avant de la refermer, l'entendant reprendre la parole. Elle se mit à se présenter, lui donnant son nom, ou plutôt son surnom, ce qui ajoutait de la confidence sur l'endroit où il se trouvait, bien que cela ne lui servait à peu de chose.

Mais voilà, il fallait bien qu'il réponde et, autant être sincère, car comme on le disait, si l'on n'avait rien à cacher, les dieux n'avaient aucune raison de nous punir, non ?

" Bonjour Mademoiselle, je m'appelle Einrich et ....."

Il avait commencé sa phrase en inclinant la tête, puis s'interrompit, venant se gratter la nuque de gène en regardant un instant à côté de lui avant de la regarder de nouveau et de reprendre sa phrase.

" Les chances pour que vous me croyiez son mince, mais… Je suis apparu dans l'un de vos… débarras et… Je ne sais pas vraiment où je me trouve actuellement."

Oui, il savait qu'il y avait peu de chance pour qu'il l'ait convaincue que ce qu'il disait était vrai, mais au moins, il avait tenté et… si cela dégênerait, il pourrait toujours se mettre à courir en cherchant la sortie la plus proche si on tentait de le poursuivre.

La Clairière des Muses

Légion

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    Maison de courtisanes sur Nexus.
Après s'être présentée cordialement auprès de l'inconnu, celui-ci révéla son prénom, sans une once de mensonge, ce qui fit davantage sourire l'elfe. Puis la suite de son récit sembla abracadabrantesque. Ses yeux ronds tels des cucurbitacées en pleine maturité, l'Aimante se tapota les lèvres, paraissant dans ses pensées durant quelques instants, puis refit face à l'homme.

" Enchantée, messire Einrich. Pour être totalement transparente et sincère avec vous, votre histoire pourrait paraître des plus rocambolesques, mais j'aime à vous croire sincère. "

Ilyana observa Einrich avec une curiosité teintée de compassion. Son récit était inhabituel, mais il y avait une sincérité dans ses paroles qui ne pouvait être ignorée. Elle inclina légèrement la tête, signe qu'elle prenait au sérieux ce qu'il venait de lui dire.

" Sire Einrich..."

Ilyana répéta son nom avec douceur, laissant son nom rouler sur sa langue comme une caresse.

" Vous êtes précisément dans la grande ville de Nexus, dans l'enceinte de la Clairière des Muses, une maison renommée de courtisanes. Même si votre récit est singulier, il faut dire qu'au sein de cet établissement, nous sommes plutôt familiers avec l'étrange et l'inattendu. Mais vous êtes en sécurité ici. Je vais vous aider à comprendre ce qu'il s'est passé et pour que vous retrouviez le chemin de votre maison. "

Son sourire se voulait tendre et rassurant, et l'elfe espérait réellement l'être. La jolie jeune femme se tourna légèrement, invitant l'homme à la suivre dans le couloir. Ses pas étaient silencieux et gracieux, comme si elle ne touchait guère le sol. Ses longues oreilles pointues se balançaient mollement au rythme de sa marche. Son allure dessinait ses courbes avec grâce, s'il osait la regarder. Peut-être était-il plus respectueux que la plupart des personnes qui passent les portes de la maisonnée.

" Venez avec moi. Je vous emmène auprès de quelqu'un qui pourra vous aider à démêler ce mystère. "

Ilyana mena Einrich à travers les couloirs, évitant habilement les possibles regards curieux des autres clients et également celui du personnel. Finalement, ils arrivèrent devant une double porte, d'un bois très clair et finement sculpté. L'Aimante fit taper quelques doigts contre le précieux bois, attendant le retour d'une voix qui lui somma d'entrer. Précédant Einrich, la belle elfe déclina son identité auprès de cette voix puis fit entrer l'homme à sa suite.

La pièce était bien plus sombre que les longs couloirs blancs de marbre qu'ils avaient parcourus. Rien n'était de mauvais goût, le bureau avait été décoré avec classe et sobriété. L'autre partie de la salle était un petit salon, délicieusement meublé. On comprenait aisément que cette pièce servait principalement aux affaires et rien d'autres. Au bout du bureau, assise, se tenait une belle brune d'une trentaine d'années, apprêtée d'une robe simple mais élégante, qui la mettait magnifiquement en valeur, tout en faisant ressortir le teint basané de sa peau.

" Dame Albame, je vous présente Einrich. Il semble être dans l'embarras le plus total et quémande notre aide. "

Ses yeux brillaient d'une sagesse tranquille alors qu'elle fixait Einrich avec attention, alors qu'il accompagnait l'Aimante. Elle l'invita d'un geste de la main à s'asseoir dans le fauteuil devant son bureau, remarquant bien la présence de son arme, bien que rangée à sa ceinture.

" Bonjour. Je suis Céleste Albame, la propriétaire de la Clairière des Muses. En quoi puis-je vous être utile ? "

Son ton et son sourire étaient sympathiques. Rien ne présumait qu'elle était sur ses gardes, même si Ilyana semblait lui faire assez confiance pour l'emmener armé jusqu'au bureau de la mère maquerelle. Après tout, l'elfe pouvait être assez naïve parfois...


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