Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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un cliché compromettant

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Edean

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un cliché compromettant

vendredi 07 septembre 2012, 21:52:21

Le soleil, astre du jour, était au-dessus de ma tête, il devait être non loin de midi. J’étais assis sur une souche dans une petite clairière dans le bois bordant Seikusu, un ruisseau coulait tout proche. J’étais torse nu laissant mes ailes ivoirines se déplier et se dégourdir. Pour ne pas révéler ma nature semi-angélique aux Terriens, j’étais obligé de cacher mes ailes dans mon dos, sous ma chemise. Mais cette position inconfortable m’ankylosait et m’incommodait. Alors je n’avais pu résister à l’envie de cette clairière bien éclairé, j’avais du sécher les cours afin de m’enfoncer dans les bois pour pouvoir être seul, enfin se fut ce que je crus…

Toujours assis sur ma souche, je fis remuer mes petites ailes en réfléchissant, je savais que le but de ma vie était le massacre des esclavagistes de Terra. Cependant, je ne savais toujours pas comment j’allais y arriver. Ma situation sur Terre était bien  précaire, je me faisais passer pour un simple lycéen en dernière et si je dévoilai mes origines célestes, j’étais bon pour le cirque ou pire, les labos de recherche militaire. Un frisson me parcourus les ailes à cette seul pensée. Que de tracas, j’avais besoin de me détendre un peu et de penser à autre chose. Je ne devais pas rester la à broyer du noir, en me morfondant sur mon sort, un singe qui marche ira toujours plus loin qu’un intellectuel assis.

Je me levais et allai jusqu’au court d’eau, je mis un genou en terre afin de ploguer mes mains dans le liquide clair et m’aspergeai le visage. L’eau était fraiche, revigorante et m’aidai à oublier pour un temps mes sombres pensée. Quand soudain, de l’autre coté du ruisseau, un buisson tressauta… le parc était bien apprécier des couples de jeunes, mais si profondément dans la forêt cela m’aurait étonné. Ce n’était peut être qu’une bête, me dis-je den me relevant et retournai dans la clairière en jetant toutefois un œil derrière moi. De toute façon si un seul Terrien m’a vu, ce n’était pas bien grave, au pire s’il ne se convainc pas lui-même qu’il à rêver, les autres ne le croirons pas de toute manière. Sauf s’il avait une preuve de mon existence, alors là… j’étais cuit….
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : un cliché compromettant

Réponse 1 samedi 08 septembre 2012, 16:22:50

Elle souffla un bon coup, éreintée par l'énervement et le fait d'avoir retourné son casier sens dessus-dessous. Le semblant d'ordre préalable avait été remplacé par un fouillis qui aurait fait s'évanouir la plus bordélique des élèves. Sachiko avait envie de hurler sa rage, mais dans le couloir du lycée en pleine affluence de midi, ce n'était pas conseillé. On allait encore la prendre pour une folle... et elle n'avait pas du tout envie de se créer une nouvelle réputation de psychopathe, merci bien.

« Mais t'es sûre que tu l'as pas laissé dans ta voiture ? »

Yoshi, une nouvelle copine de la blonde, n'eut droit pour toute réponse qu'à un simple grognement, de la part d'une tête de nouveau entre les portes du casier scolaire.

« Putain, mais un appareil photo dernier cri, ça se perd pas comme ça quand même ! » gémit la blonde en sortant sa tête pour la trentième fois.
« Dans ta voiture ? » suggéra de nouveau Yoshi, hésitante face à la colère de son amie.
« Non, j'ai pas pris ma voiture aujourd'hui, et je suis sûre que j'avais mon appareil dans mon sac ce matin !.. »

Sachiko commençait à avoir les larmes aux yeux, de rage puis de panique. Cet appareil, c'était un petit bijou issu de la nouvelle technologie japonaise. Il lui avait coûté les yeux de la tête, ce qui était déjà une raison suffisante pour se lamenter. Mais pour la fouineuse ce n'était pas en priorité le coût de l'appareil qui importait, ni même l'appareil en question.
C'était sa pellicule. une cinquantaine de photos soigneusement triés sur le volet, des clichés importants et rares issu de sa semaine de boulot nocturne. N'importe qui avec un peu de jugeote, en tombant sur l'objet, pourrait se dire que c'était l'outil d'un paparazzi et faire profit : n'importe qui pouvait s'improviser dans ce métier, après tout.

« Sachi-san, c'est toi que j'entends au bout du couloir depuis tout à l'heure ? »

Les deux adolescentes se tournèrent vers la voix qui provenait d'Akira, une autre membre de la bande de copine où la blonde s'était faite une place. Dans cette bande, chacune connaissait le tempérament un peu excentrique de la photographe et avait fini par ne plus y faire attention, préférant se concentrer sur les bons côtés de leur nouvelle recrue.
Sachi la salua d'un geste de tête et en profita pour dégager une mèche de cheveu de son front moite de sueur.

« Aki-chan, t'aurais pas vu l'appareil photo de Sachiko, par hasard ? » tenta Yoshi aprés avoir salué sa copine à son tour.
« Heu, genre celui qu'on a pris ce matin quand on est allé au parc, tu veux dire ? »

Cette dernière phrase fit sursauter Sachiko tellement fort qu'elle se cogna la tête contre le plafond de son casier.
L'évidence même. Non mais quelle gourde.
Sans se préoccuper de la douleur, elle saisit son sac avant de fermer la porte en fer avec violence et de se précipiter vers la sortie du lycée, disant à ses amies de ne pas l'attendre pour déjeuner.

---

En deux coups de métro, elle y était, courant comme une dératée. Elle avait tellement transpiré sous le soleil de midi que son uniforme blanc gagnait peu à peu une transparence sûre... un autre avantage des uniformes scolaires, pensa-elle avec sarcasme. Un détail dont elle devrait s'occuper plus tard. Pour l'instant, il s'agissait de...
Le coin où sa bande avaient pique-niqué fut vite retrouvé, fort heureusement. Mais il n'y avait rien par terre. Sans surprise, Sachi s'occupa de fouiller sous les bancs, derrière les arbres, et ce fut finalement dans le détour d'un énorme buisson qu'elle retrouva l'appareil...
Et qu'elle retrouva d'ailleurs aussi tout ses souvenirs, avec Nina qui s'amusait à cacher les affaires de ses copines constamment, mais qui avait légèrement foiré son coup cette fois-ci...

« Mon dieu, je vais la tuer, la slovaque... » grogna Sachiko en vérifiant si l'appareil n'avait pas pris l'eau.

Il s'allumait. Déjà une bonne chose. Ses longs ongles manucurés tapaient sur les touches pour vérifier si toutes les photos étaient bien là.
Elles étaient bel et bien là, et il y en avaient même d'autres. Sachi pensa immédiatement à des clichés que ses copines avaient dû prendre entre elles, mais en vérifiant la dernière image, elle as'aperçut que ça n'avait rien de semblable.

La dernière photographie représentait quelque chose de bien trop singulier, même pour quelqu'un comme Sachiko qui était habituée à voir de tout et partout. Un homme assis sur une souche, avec dans le dos ce qui semblait être des, des...

Les yeux noisette de la paparazzi s'ouvrirent en grand, avidement. Mais en regardant devant elle, dans l'angle où cette photo avait été prise, elle vit la souche.
Et l'homme dessus.

Et c'est là qu'elle retint un hoquet de stupeur, et que la peur commença à s'ouvrir en elle comme une coquille. Elle se reprit et évita de faire du bruit, bien cachée dans ce buisson qui se trouvait à tout de même quelques mètres de la "cible". C'était un miracle qu'il ne l'ai pas entendu. Il devait être totalement perdu dans ses pensées, ou elle avait juste eu de la chance. Mais après tout, le buisson se liait à plusieurs autres qui séparaient à eux tous le bosquet d'Edean et celui de Sachiko, comme une barrière de branches et de feuilles. Après avoir regardé un bon moment le céleste avec des yeux ronds, la lycéenne lui tourna le dos pour réunir ses pensées.

La première étant qu'elle avait quand même un ange en face de sa personne pour la première fois... Sachi avait entendu de drôles de rumeurs dans les couloirs de son lycée, avec ses oreilles toujours à l'affut du moindre scoop qui pourrait se révéler intéressant. Certains parlaient de monstre, d'animaux, d'esclaves dans les sous-sols... des bêtises, tout ça, bien sûr. C'était impensable dans sa tête, même si elle prévoyait de faire un tour approfondi de son établissement pour se faire sa propre opinion... Mais là, ce n'était pas vraiment discutable.
Elle repoussa la deuxième pensée qui abordait le fait que quelqu'un d'autre ait pris cette photo et n'en ai pas profité, semblant lui mâcher le travail... peut-être il ou elle avait eu trop peur des représailles pour emporter l'appareil avec lui ou elle... les anges étaient les envoyés de Dieu, aux dernières nouvelles, et comme juge, on faisait pas mieux.

Mais Sachiko était loin d'être catholique, et ça se voyait déjà dans son acte présent qui consistait à prendre une nouvelle photo - un peu plus professionnelle - d'un envoyé de Dieu qui n'était peut-être pas si gentil que ça. De toutes façons, dans sa tête, c'était plus un homme atteint d'une malformation particulièrement impressionnante ou un cobaye des laboratoires du Japon qu'un être de légende. Elle imaginait déjà les titres en perfectionnant le cadrage, un bout de langue pointu dans le coin de sa bouche...

"Vrai ou faux, ça n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est la calomnie. Les gens aiment le scandale."
FicheCoin du Chalant

Edean

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Re : un cliché compromettant

Réponse 2 dimanche 09 septembre 2012, 20:41:30

J’étais assis sur ma souche, torse nu baignant dans le soleil de midi, les cours allaient bientôt reprendre mais je me fichai d’arriver en retard. Ici je pouvais détendre mes ailes sans craindre qu’un œil humain vienne me perturber. Mes ailes étaient des membres à part entière, tout autan qu’un bras ou qu’une jambe et les garder plié dans le dos toute la journée, c’est pesant. D’autan plus que les cours devenaient de plus en plus intense  et que, malgré tous mes efforts je n’arrivai décidément pas à me faire des amis. Et oui depuis que je suis sur terre, je me suis découvert un côté misanthrope et solitaire, j’étai complexe décidément. Dans le silence de la forêt j’entendis un « clic », ce n’était pas un bruit d’animaux ça, ça ressemblait plutôt à un déclique d’appareil photo ! Et ça venait du même buisson que tout à l’heure.

Je me levais quelque peu paniqué et couru jusqu’au cours d’eau ou se trouvai les fourrés d’où venaient le bruit. Tout en traversant la clairière d’un pas rapide, je me demandais si celui ou celle qui m’espionnait comptait user de cette photo. Frénétiquement je me mis à fouiller les buissons, me coupant les doigts sur les feuille de fougère un peu  trop drue, je ne trouvai rien, il avait sûrement dû lever les voiles dès son cliché pris. La panique montait, se transformai en peur, je cru apercevoir une silhouette humaine s’enfuir à travers les arbres, je devais le rattraper et détruire la pellicule, question de vie ou de mort. Il détalait comme un lapin, essayant de me semer entre les arbres, s’il rejoignait la ville j’étais perdu. Je le suivais de près, nous sautâmes par-dessus les racines, évitâmes les branches basses, courûmes comme des dérater sur  un sentier…

Tandis que je le suivais sur une petite pente, mon cerveau se remit à fonctionner, pourquoi courir ? Quand je pouvais voler ? Je dépliai mes grandes ailes blanches et pris mon envol, en quelques battements, je fus assez haut pour pouvoir forcer l’allure. Je fondis sur lui, tel un aigle piquant sur sa proie…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : un cliché compromettant

Réponse 3 mardi 11 septembre 2012, 22:05:29

Elle se détendit en prenant sa posture favorite. Cachée dans les fourrés, flexible, discrète. Prenant garde au moindre froissement de feuilles ou à la moindre branche d'arbre. La posture à prendre pour prendre la photo la plus efficace : celle où le regard de la cible ne risquait jamais de se poser.
Le cadre prit plus de temps à être réglée, certaines feuilles masquaient la visibilité et empêchaient la mise en place d'une cadrage parfait. Dans son souci de perfection, la blonde rampa un peu trop brusquement, et les branches du haut tremblèrent comme des clochettes.

Les clochettes d'un son d'alarme, quand la créature tourna finalement son regard vers la paparazzi.

« Oh, m... » commença-elle en voyant Edean se mettre à courir.
Dans sa direction.

Ses mains saisirent la sacoche, et une branche de l'arbuste pour pivoter plus vite et s'écarter des fourrés, puis repartir en direction de son propre bosquet où elle rejoignit la route tracée pour les promeneurs. Ses réflexes étaient presque aussi élevés que son talent ; elle avait l'habitude de se faire repérer et de tracer. Malgré ses formes développées, Sachiko se déplaçait plus vite qu'une lycéenne qui ne faisait pas de sport, tout simplement parce qu'elle pratiquait régulièrement la course. Ou plutôt, elle pratiquait régulièrement le fait que l'on la course.
Du coup, la lycéenne ne doutait absolument pas de sa fuite imminente, sans que l'on la rattrape.

C'est pourquoi, quand elle vit une ombre immense s'élever au-dessus de sa tête, dans sa fuite, elle fut d'abord surprise. Puis, en relevant le regard, ça ne s'arrangea pas vraiment.

« AAAAAARGH ! » cria-elle en voyant Edean fondre sur elle.

L'ange volait en piqué si vite que ses plumes se fondaient en une masse difforme et blanche. Sachiko se contenta de se jeter sur le tournant le plus proche, les bras devant sa tête. Elle tomba et roula dans le fossé bordant la route, et sa sacoche vola avec elle, atterrissant sur une pierre et laissant l'appareil dans un état... discutable.

La japonaise couina de douleur en s'appuyant sur son coude. Son uniforme était tâché, son collant déchiré, et des petites larmes perlaient dans le coin de ses yeux. En voyant l'ombre menaçante d'Edean, elle se redressa tout de même d'un coup.

« Ah ! Non, NON ! » gémit-elle en se protégeant la tête. « J'suis désolé d'avoir pensé que vous étiez un monstre, juste !.. »

Sa main avait attrapé la sacoche qu'elle serrait contre son énorme poitrine. La fouineuse n'avait pas l'habitude de se retrouver prise la main dans le sac, et du coup, perdait tout ses moyens.

« Juste, vous... me mangez pas... s'il vous plaît... »

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FicheCoin du Chalant

Edean

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Re : un cliché compromettant

Réponse 4 jeudi 13 septembre 2012, 18:22:54

Alors que je me rapprochais de ma cible, je vis qu’il s’agissait d’une femme, sans doute une lycéenne. Tandis que je fondais sur elle, la jeune femme se retourna, et cria apeurée et se jeta les bras en avants dans un fossé. Il y avait sans doute de quoi avoir peur, un homme ailé torse nu lui piquai dessus avec la ferme intention de la rattrapée. Elle tomba dans la boue, son appareil photo, dans une sacoche giclât pour retomber sur une pierre en un petit bruit d’implosion. Elle réussit tout de même à se relever à mon approche, son uniforme déjà tremper de sueur était en piteuse état. Elle était plutôt jolie la lycéenne, elle voulut se protéger la tête dans les mains et se mit à gémir :

-   Ah ! Non, NON ! J'suis désolé d'avoir pensé que vous étiez un monstre, juste !... Juste, vous... ne me mangez pas... s'il vous plaît...

La manger ? Je faillis éclater de rire,  comme si les semi-anges étaient anthropophages… Je regardais la jeune femme, elle était blonde, surprenant pour une asiatique, Sa chemise blanche collait à sa peau pleine de boue, Je m’approchai. Une fois tout près d’elle, je lui pris le menton le releva afin de mieux voir son visage, elle avait un mignion petit grain de beauté sous l’œil gauche, je vis des larmes de douleur perler sur ces joues, un sourire carnassier dévoilant mes dents blanche étira ma bouche lorsque je répondis :

-   Tu es belle… Pour une humaine, tu dois être à croquer…

Dis-je en passant une main dans son dos, la forçant à se cambrer légèrement, m’offrant une vue plongeante sur sa magnifique poitrine. Je la sentis frémir sous mes doigts fins, sans doute imaginait-elle déjà différent scénario…

Je la jetterais violement à terre… Non, avant je lui prendrais les seins et m’amuserais à lui faire bien mal. Ensuite je la giflerais et la plaquerait sur un tronc d’arbre… Non, je la prendrais en levrette sur un rocher…

Bien sûre je ne fis rien de tout cela, je ne suis pas un « monstre » comme semblait le croire la jeune femme. Mon sourire d’alors ce changea et se voulut rassurant, ma main gauche caressait ses lèvres du bout des doigts et je tentai de la calmer :

-   Ne t’inquiète pas, je ne te toucherais pas, dis-je en déposant un doux baiser sur son front. Mais tu dois savoir que quand tu photographie les secrets d’autrui, tu risque d’avoir des ennuies…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : un cliché compromettant

Réponse 5 jeudi 13 septembre 2012, 21:00:17

« C-comment ?! »

Premier réflexe automatique : s'écarter. Mais la main contre son dos était ferme, bien que délicate à la fois, et la fouineuse ne put se dégager qu'après le baiser qu'il posa sur son front, et qui d'ailleurs fit chauffer ses joues à la vitesse grand V. Pas qu'elle soit mijaurée, mais les japonais avaient tendance à éviter le contact physique par pudeur ou politesse... et puis, elle ne s'y attendait vraiment pas.
Qui pouvait bien être ce type ? Les ailes qu'il avait dans son dos luisaient d'une lumière presque céleste... ça ne pouvait en aucun cas être de simples artifices, greffés là par excentricité. Même à Shibuya, là où Sachiko passait ses samedis soir quand elle habitait encore à Tokyo, on aurait trouvé ça bizarre... et c'était pas peu dire, vraiment.

La nippone se rapprocha par réflexe de son appareil photo, ne quittant des yeux le semi-ange que quelques secondes pour en vérifier l'état. Un simple coup d’œil dans la sacoche, et déjà, une chose était certaine : la lentille était morte. Des rayures éraflaient la peinture auparavant impeccable, et le flash avait pris un sérieux coup pour être déplacé comme ça... quel gâchis.

Mais bon, si la pellicule avait résisté, c'était ce qui comptait, au final.

Elle jura dans sa barbe et retourna son attention vers Edean, en lui aboyant sa réponse au visage :

« Et ? Comme si je ne le savais pas ! Ça fait partie de mon métier, mon grand, de fouiner dans les affaires des autres. Tu crois que je t'ai attendu pour en subir les conséquences ? »

Les dites conséquences qui n'apparaissaient presque jamais, parce que d'habitude, elle gardait un minimum d'anonymat. Contre des ailes elle ne pouvait pas grand-chose, mais une paire de jambes, elle pouvait très bien les semer. Mais il fallat être un peu dramatique.

« Et qu'est-ce que tu es, de toutes façons ? » ajouta la blonde en reculant un peu. « Un mutant ? »

Elle écartait volontairement la théorie du monstre ou du démon, n'étant pas friande de ce genre de sottises.

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Edean

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Re : un cliché compromettant

Réponse 6 vendredi 14 septembre 2012, 17:56:19

Elle s’écarta vivement de moi, elle rougissait et je la sentais des plus gêner par mon petit baiser, si elle avait su se qui m’étais passé par la tête il y a peu… Je ne comprendrais jamais les Japonais décidément. Après tout elle aurait put s’attendre à bien pire comme traitement de ma part, la solution la plus aurait été de lui sauter dessus et lui tordre le coup comme un vulgaire poulet, mais heureusement pour elle, je ne pouvais me résoudre à tué une humaine d’une tel beauté, c’est si rare de  nos jours. Ses collants déchiré laissaient voir ses cuisses musclé ceint d’une jupe tachée de boue… La lycéenne me cria au visage d’une voix qui tentait de se faire tragique :

-   Et ? Comme si je ne le savais pas ! Ça fait partie de mon métier, mon grand, de fouiner dans les affaires des autres. Tu crois que je t'ai attendu pour en subir les conséquences ?

Certainement pas j’en conviens, mais elle n’était jamais tombé sur des psychopathes jouant avec un canif, ou sur des sodo-masochistes qui la retiendraient dans leurs cave… Elle semblait être assez bonne dans son métier pour semer ses poursuivants, mais il suffit d’une fois et tout s’arrête.

-   Et qu'est-ce que tu es, de toutes façons ?... Un mutant ?

Elle avait prononcé le dernier mot avec une pointe de terreur, tout en reculant prudemment.

-   Un mutant ? ce n’est pas encore ça, mais tu chauffe. Tu dois savoir ma belle que je devrais te tuer pour ça, afin que tu emporte mon secret dans la tombe, Dis-je on ne peut plus sérieux.

Me concentrant, je pris le reste de l’appareille photo par la pensée et l’envoyai voler contre un tronc, il s’écrasa contre l’écorce réduit à l’état de miette. La jeune femme n’allait pas être contente…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : un cliché compromettant

Réponse 7 samedi 29 septembre 2012, 16:26:16

La tuer ? Ça commençait à devenir déstabilisant, cette histoire... si ce mec était, comme elle le pensait, tout droit échappé d'un laboratoire ou d'un autre truc malsain dans la genre, il pouvait très bien la zigouiller et cacher son corps dans les bois. Ça ne le dérangerait pas. Mais avant qu'elle ait pu réfléchir plus longuement à la question, la lycéenne sentit le poids de l'appareil photo disparaître de ses mains. Ses yeux se baissèrent, pour tomber sur le truc le plus dingue qu'elle ait jamais vu au cours de sa vie... et pourtant, elle était paparazzi. Des choses inattendues, dans son métier, ça ne manquait pas !

L'appareil volait, devant ses yeux terrifiés, et avant que son premier réflexe qui était de l'attraper pour éviter qu'il ne tombe à nouveau ait pu s'exécuter, l'objet fit quelques tours en l'air, tel un avion de chasse en pleine séance de vol, et se dirigea en direction d'un épais tronc d'arbre à quelques mètres. Le choc rompit l'appareil qui se brisa en mille morceaux et fit place à un choc mental qui fit glapir d'horreur la jeune fille.

Quelques secondes se passèrent sans que l'on n'entende rien d'autre que les oiseaux et le bruit du vent dans les feuilles.
Puis, ce fut une nouvelle explosion, bien plus impressionnante que celle du pauvre appareil photo.

« Vous, vous... » commenca la voyeuse, la voix tremblante de rage. « Vous êtes DINGUE ?! Vous SAVEZ COMBIEN CA COUTE, CE GENRE DE MATÉRIEL ??!! »

On ne voyait pas souvent la demoiselle dans un tel état d'énervement. Sa peau si blanche vira au rouge sous l'effet de la colère, ses traits délicats se contractèrent en une moue furieuse et ses mains tendues devant sa poitrine semblaient être prêtes à étrangler Edean à la première occasion. Peut lui importait que l'ange puisse lui faire subir la même chose qu'à son matériel photographique : c'était son MEILLEUR appareil qui venait de voler en éclats contre le bois de ce satané platane, et on ne s'en sortait pas aussi facilement quand on détruisait le gagne-pain de quelqu'un. Si elle avait été bouchère, le jeune homme aurait déjà la tête sous sa machine à découper le jambon, sur le point d'être réduit en petit cubes de chair sanguinolents.

Donc, sur le coup, il est peut-être probable qu'Edean ait vu le coup venir, sans pour autant chercher à l'éviter : le talon de la chaussure de Sachiko vola en plein dans sa mâchoire, en faisant saigner son nez au passage. La jeune fille profita que sa cible tombe à terre pour se laisser tomber sur son ventre et s'y asseoir, le maintenant ainsi fermement contre le sol, avec son poids qui n'avait rien à voir avec celui d'une petite lycéenne frêle. D'ailleurs, avec la masse de sa poitrine, c'était à peine si Edean pouvait voir son visage, mais en tout cas, il ne devait pas être rassuré.
L'adolescente saisit le col de la chemise du céleste, sa main libre se transformant en poing menaçant de s'écraser. Elle se rapprocha plus prés du visage d'Edean pour qu'il entende bien ses paroles, même si ce n'était pas très utile, vu le décibel à laquelle sa phrase suivante vola dans les airs.

« Je vous GARANTIS que vous allez me le REPAYER, d'une façon ou d'une autre, SALE DÉBILE DE MONSTRE ! » hurla la blonde, des larmes de fureur dans les yeux.

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Edean

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Re : un cliché compromettant

Réponse 8 dimanche 30 septembre 2012, 14:13:05

La paparazzi regardait interloqué l’appareil réduit en miette. Plusieurs secondes passèrent, dans une tension presque palpable comme le calme avant une tempête. Je passai à m’en aller vite fait de la avant qu’elle n’éclate et ne passe sa colère sur moi, mais trop tard. La jeune humaine se mit d’abord à bredouiller la voix tremblante d’une colère qui me parut bien futile face à ma haine, mais qui devait la submerger l’aveugler.

-   vous êtes dingue ?! vous savez combien ca coute, ce genre de matériel ??!!

J’en avais bien une petite idée, mais j’étais loin d’être spécialiste en la matière, aussi je me dis rien me contentant de regarder la jeune femme. Je ne me laissais pas le moins du monde déstabiliser, la peau jusqu’alors merveilleusement pâle de la demoiselle tira brusquement sur le rouge vermeil sous le coup d’une rage que je devrais peut être redouté quant même un peu. Soudainement la jeune femme m’envoya un coup de pied dans la mâchoire faisant sonner mon crâne, le coup m’envoya m’aplatir contre le sol boueux et entendu de tout mon long sur la boue, le soleil dans mes yeux m’aveuglait. Je sentis alors un poids tomber sur moi, écrasant. Les deux énorme seins de la demoiselle vinrent se collés sous mon nez, menaçant de m’étouffer. Elle était loin d’être la petite gamine jouant avec son appareil photo à laquelle j’avais cru naïvement avoir affaire, et je me retrouvais une fois de plus sous la femme… Mais cette fois-ci s’était diffèrent, pardessus sa poitrine je vis un bout de son visage cramoisis de rage, le soleil éclairai sa tête et formais une sorte de halo blanc autour de se beau visage malheureusement crispé de colère, en d’autre occasion j’aurais trouvé cette effet d’optique sublime, mais la je n’avais pas trop la tête à ça. J’étais allongé torse nue dans la boue avec une belle blonde sur moi sui menaçait de me maraver la tronche à coups de poings. Elle approcha son visage du mien, me menaçant de son poing serré et m’enfonçant un peu plus ses seins dans le cou m’étranglant un peu, et cria d’une voix perçante :

-   je vous garantis que vous allez me le repayer, d'une façon ou d'une autre, sale débile de monstre !

Alors comme ça je suis débile ? Peut être un peu en effet avait-il été bête de faire ce que j’avais fait, m’enfin il fallait que j’efface la photo et c’était fait. J’aurais dû la liquider dès que j’ai pu la toucher, mais je n’avais pas pu, j’étais trop sensible aux charmes d’une jolie jeune femme. Je remarquais des larmes perlé sur son imposante poitrine, ses yeux bridés brillaient de fureur en lâchant ces petites gouttes.

-   Je ne suis pas un monstre, dis-je d’une voix douce qui tranchait avec le ton furieux de la lycéenne. C’est toi le monstre dans cette histoire, tu n'es qu'une putain de voyeuse.

Toujours d’un ton doux, j’accompagnais ma phrase d’un petit sourire cynique et passait ma main dans les cheveux blonds de la demoiselle. J’attendais le premier coup, il pouvait arriver n’importe quand, mais voyant qu’il tardait à venir, je poussais mon audace et alla jusqu’à embrasser un des seins récoltant le liquide salé des larme ruisselant sur ce mont de chaire avec ma langue…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.


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