Donjons et démons

Encore une fois, me voilà perdu dans un lieu sombre froid et empli d'une terreur latente, à croire que je me suis enfermé moi même dans mon esprit mais je sais que ce ne peut être vrai : mon esprit est légèrement... Différent, il y a quelque éléments qui différent mais je ne sais pas encore lesquels. Une autre personne aurait paniqué et aurait désespérément cherché une explication, une sortie, un visage amical ou tout simplement de la lumière car l'endroit est très sombre mais voilà... Je suis loin d'être un être normal ! Mon esprit et mon corps sont autres, je fait corps avec la mort et la violence depuis longtemps alors ce n'est pas un souterrain sombre et emplie de bruits effrayants qui vont me faire perdre mes moyens. Cela dit, le manque de lumière me dérange assez bien car il m’empêche d'avoir une vue claire et complète de mon environnement... Laissant ainsi tout le loisir à un éventuel monstre à l'aise dans l'obscurité de me sauter dessus à l'improviste ! Mais je n'ai pas peur d'une telle situation car mon pouvoir et mes armes seront amplement suffisante pour massacrer tous ceux qui croiseront ma route. Je n'ai d'ailleurs pas longtemps à attendre avant de pouvoir laisser libre cours à l’énergie meurtrière qui m'habite sur quatre pauvres gobelins  innocent qui succombes les uns après les autres dans d'ignobles couinements qui m'enragent encore plus : au lieu de simplement les découper en rondelles à coups de sabre, je fais durer le plaisir en laissant un dernier vivant mais sans ses jambes pour l'obliger à ramper sur le sol en pleurant. Ma mauvaise humeur toujours à son paroxysme, je n’achève pas tout de suite l'infortuné Gobelin que j’interroge sans aucune patience pour le pousser où je suis et où est le siège du maître du donjon dans lequel je pense me situer : la promesse d'abréger ses souffrances délie la langue de cet imbécile créature qui croit sans doute que je vais le soigner... Que de stupidité dans un même être, c'est répugnant !

La chose crasseuse me lance un regard suppliant en attendant la fin de ses souffrance qui arrive sous la forme d'un coup de sabre rouge grésillant et qui le décapite d'un coup. Je ne perds pas plus de temps et traverse les couloirs en pierre sombre pour buter contre une porte protégée par deux golems de verre à l'aspect de volatiles menaçants... Pas assez pour m’impressionner et ils finissent vite en petit tas de verre et de poussière ! Mais le vrai défi est derrière la porte....
Il s'agit en fait d'un démon et mon instinct me titille d'être prudent mais voilà, le démon doit être obnubilé par autre chose car quand il se rend compte de ma présence et de mon envie de le tuer il est déjà trop tard et mon emprise psychique se referme sur sa gorge bien exposée. Je sens comme si je serrai moi même la gorge écailleuse de l'être craquer et se comprimer sous une écrasante pression qui le font vite s'évanouir avant de mourir, la nuque brisée ! Me voilà à présent seul dans une grande pièce avec un trône à présent occupé par un cadavre en train de fondre et de se dissiper en produisant un chuintement digne d'une bouilloire rouillé et, me sentant d'humeur vaniteuse, je prends place sur le siège de pierre froide... Il ne me manquerait plus qu'un public !

(Pour la scène décrite en premier, petite illustration :
http://www.artgrounds.net/submission-data/105092/ )

Voilà des jours que je cherchais ce repaire de démons et enfin, je l'avais trouvé. Pour l'occasion, je me devais d'être vive et agile. J'avais donc opté pour mon armure de cuir dotée d'un décolleté qui, je le savais, attirait bien des regards, mais je n'en avais cure car les démons n'avaient pas le temps d'achever leurs fantasmes à mon égard qu'ils étaient déjà morts, un carreau imprégné d'énergie fiché dans la tête quand ce n'était pas un couteau de lancer ou même autre chose. Je faisais appel à tout l'équipement et le matériel que je pouvais avoir, y compris des fioles alchimiques, quand j'en avais la possibilité.

Bon, il y avait un comité d'accueil : des démons cornus, difformes et hideux. Classique. Je sortis mes couteaux de lancer et m'en débarrassai fort aisément car ils n'étaient que de la piétaille sans valeur qui n'opposait généralement qu'une maigre résistance face à mes armes et mon expérience du combat. Enfin, j'allais pouvoir accéder à l'entrée ou, du moins, l'une des entrées de ce repaire démoniaque, situé dans une forêt qui souffrait des signes de la corruption, indiquant clairement la présence d'entités impies et blasphématoires.

Je finis par entrer en faisant preuve de la plus grande discrétion. Il fallait toujours naturellement faire preuve de prudence dans un repaire maléfique... Bien des aventuriers avaient péri car ils n'avaient su prendre les précautions nécessaires en pénétrant dans l'antre du mal et je n'allais pas commettre cette erreur. Néanmoins, je fus déçue de voir que ma prudence ne servit à rien car il n'y avait... Personne. Aucun démon. Aucun monstre. Rien. Si, des cadavres... Quelqu'un était apparemment entré ailleurs et les avait tous tués. Je continuai à progresser en me demandant qui avait pu faire ça...

Là, la porte du seigneur... Mort lui aussi. Et il y a quelqu'un sur le trône. Surprise, mes yeux, qui luisaient dans l'obscurité, s'écarquillèrent alors que je passais brièvement ma langue sur mes lèvres de couleur sombre pour les humecter en rabaissant ma capuche, révélant ma longue chevelure tout aussi sombre et souple. Interdite, je ne dis un mot et me contentai de regarder l'homme masqué qui se trouvait là, sur le trône...

*Qu'on goutte bien au deuil quand l'aiguille prend soin d'un oeil*

Les murmures aux doux accents de folie retentirent encore un instant dans mon esprit alors que je changeais de position sur le trône encore assez inconfortable sans doute à cause de la roche noire et froide dont il est constitué. De nouveaux vers sadiques et corrompus trottent dans mon esprit un peu torturé et je ressent encore et une autre musique sort d'un recoin sombre de mon âme comme poussé à ressortir des ténèbres par l’atmosphère du donjon corrompu à souhait. La chanson me remémore le temps où ma soeur, à présent mon esclave pas tout à fait consentante me chantait des chansons douces et apaisante lors des nuits d'orages :
http://www.youtube.com/watch?v=b1r8nsg_iMY&feature=player_detailpage

-~ Twinkle, Twinkle little stars, I wonder what you are...~ commençais-je à chantonner dans le noir avec un demi sourire en parcourant du regard la pièce vide si on oublie le cadavre du démon à la nuque brisée. Ma position dans mon nouveau trône me donnais presque envie de somnoler avec la musique pour enfant pour seul compagnie mais mon instinct se réveilla à cet instant en me criant que quelque chose approchait et que cette chose était d'un autre calibre que les misérables monstres que k'avaient massacrés sans vergogne lors de mon arrivée ici ! Voilà qui risque d'être intéressant : une créature plus puissante pourrait aussi m'expliquer où suis-je exactement car les explications de ma proie de tout à l'heure n'ont pas été d'une grande aide ! Mais voilà que les portes de la salle s'ouvrent, révélant une créature assez particulière, une femme à première vue qui a d'assez belles formes malgré sa cuirasse et sa capuche qui cache un instant une partie de son visage aux yeux brillants... Yeux qui attirent mon regard plus que tout le reste car je dois bien avouer que c'est la première fois que j'en vois des pareils ! Mais la femme me fait le plaisir simple de révéler son visage à moi en me regardant sans rien dire, probablement surprise de trouver un être humain à la place d'un démon, je me redresse donc avec un petit bruissement d'étoffe produit par ma cape sombre comme la nuit. Je la salue en m'inclinant un peu avant de me redresser pour lui souhaiter la bienvenue... Je n'ai rien contre elle alors autant me montrer courtois au début :

- Bienvenue dans ma nouvelle demeure étrange créature aux yeux d'or, vous m’excuserez de ne pas pouvoir vous accueillir comme il se doit  mais l'ancien propriétaire ne m'a pas laissé le plan du donjon !

Je désigne le démon mort puis pose une main sur mes sabres et les dégaine d'un geste fluide : ils s'allument en grésillant et je n'ai même pas le temps de me demander pourquoi je désire me battre contre elle qu'une pulsion sanguinaire me pousse à me battre contre la femme aux formes assez plantureuse !

L'homme me souhaita assez courtoisement la bienvenue, non sans humour, mais cela ne dura pas longtemps car je sentis rapidement son hostilité monter. Oui, c'était clair : il avait une pulsion violente. Je sentais ce genre d'intentions. Je connaissais parfaitement la soif de sang des démons et leur goût pour la violence pour la reconnaître chez n'importe qui d'autre. Bon, eh bien, voilà qui laissait peu de place au dialogue... Dans un sens, ce n'était pas plus mal car j'avais horreur des longs discours...

Tout en souriant, je dégainai donc mon arbalète et imprégnai le carreau d'énergie démoniaque en me concentrant, prête à tirer un de ces projectiles magiques sur l'homme pour lui faire comprendre que je n'allais pas le laisser me blesser ou me tuer aussi aisément. Une goutte d'eau tomba du plafond humide des souterrains pour glisser sur ma peau et descendre dans le décolleté du pourpoint de cuir que je portais à ce moment-là, passant au creux de ma poitrine, juste entre mes seins, mais je n'y fis pas attention, totalement concentrée sur le combat...

mon âme veut du sang alors que mon coeur pense autrement mais comme la plupart du temps, mon côté sombre prends aisément le dessus et je me retrouve sans y penser en train de charger vers elle d'une démarche si fluide qu'un félin en serait devenu blanc de jalousie mais ce n'est pas assez pour intimider la belle créature qui se contenta de charger son arme avec une étrange énergie qui serait sans aucun doute dangereuse même pour moi simple humain ! Mais le qualificatif ''simple'' ne s'appliquait pas à moi et je le prouve à la belle créature quand j'évite son coup au cour d'un saut tourbillonnant qui fait se tordre ma cape autour de moi comme un courant d'air obscur, mon saut m’amène juste à portée d'elle et je colle presque mon visage contre le sien en lui murmurant :

C'est tout ? je m'attendais à un projectile plus destructeur... Mais cette énergie me rappelle celle de l'autre minable étalé la bas ! Qu'es tu en réalité ? Une espèce d'hybride ? En tous cas, je suis heureux de voir que tu as plus prit du côté humain car des crocs ou des écailles gâcherait ce joli visage... Sans parler du reste !

Je dis cela avec un regard sur sa poitrine comprimée dans son armure qui me semble bien torturée par le cuir trop serrant : pourquoi ne pas l'aider un peu ? Mais la guerrière ne se laisse évidement pas faire car elle contre attaque en changeant d'arme (logique car une arbalète, même magique est assez peu utile au corps à corps) pour utiliser ses couteaux et tenter de me trancher la gorge. Je ricane en esquivant le coup puis lui porte une botte de la pointe de mon sabre pourpre qui déchire son corset de cuir... Révélant des atouts féminins plus qu'intéressant ma foi ! Voyons si son comportement va se modifier : elle pourrait être gênée, n'en avoir rien à faire ou bien s'enrager !

Bon sang ! Il avait évité mon coup si aisément... C'était agaçant. Voilà un adversaire redoutable... Pourtant, il n'y avait rien de démoniaque en lui, je le sentais. Il était... Autre chose. J'ignorais quoi. Néanmoins, cela ne le rendait pas moins redoutable et dangereux pour moi. Je devais bien évidemment garder ça à l'esprit en l'affrontant. J'étais en tout cas fort contente de tomber sur un adversaire de valeur, même si le combat allait être risqué et l'issue allait sans doute en être fatale. Cela me procurait indéniablement une certaine satisfaction. J'aimais cette proximité avec la mort. J'aimais la frôler pour ne finalement pas la rejoindre, lui offrant à la place mes adversaires comme compensation. C'était une sensation fort plaisante...

Bon, voilà qu'il me demandait ce que j'étais : il ignorait donc tout de moi et était aussi surpris que moi... Je ne répondis pas et dégainai ma lame maintenant que nous étions au corps à corps. J'imprégnai à leur tour les couteaux afin de combattre avec ces armes et tentai de frapper, mais il esquiva fort aisément et trancha mon pourpoint de cuir. Les sangles lâchèrent et il s'ouvrit totalement. Je reculai alors et l'ôtai car, dans cet état, il était inutile et pouvait même carrément me gêner. Je n'étais pas gênée : je ne connaissais pas cela. Néanmoins, j'étais fort mécontente de voir mon armure ainsi ruinée et je devenais plus méchante quand quelque chose me déplaisait. Je fonçai donc sur lui et tentai de le frapper à la tête en bondissant.

Alors voyons voir quelle réponse l'étrange créature allait elle utiliser : le gêne ? Non sans doute pas c'est une personne farouche ! Mais il est clair que la perte de son armure énerve la jeune femme, confirmant ainsi qu'elle est du genre à s'énerver assez aisément mais pas pour des broutilles : elle savait resté concentrée sur une tâche tant que certaines choses ne se passaient pas. En gros, une simple mouche gênante ou une petite blessure ne la troublerait pas mais si vous la touchez à un sujet sensible (que je viens de découvrir il me semble)... Gare aux dégâts ! Elle me prouve d'ailleurs en un court instant qu'elle n'est pas sans ressource non plus au corps à corps en me fonçant subitement dessus et en m'envoyant un coup au visage qui aurait détruit mon masque de fer si je ne m'étais pas jeté en arrière . Le coup de couteau créa une nouvelle brèche sur la seule barrière qui séparait mon visage du monde extérieur et la rage monta encore dans mon esprit, possédant mon corps comme si un être extérieur s'amusait avec moi, devenu une marionnette mue par la colère... Comme autrefois quand mes propres parents ont subi une de mes ''crises'' sanguinaires et en sont morts. Je reproduis les même geste qu'autrefois comme si c'était une chose banale que de concentrer son pouvoir dans le seul but de tuer mais... Après tout... Tout être vivant ne vit il pas dans ce but ? Mon bras se tend donc en direction de la femelle qui s'est permis d'ébranler mon précieux masque métallique et je peux voir sa surprise quand, alors qu'elle allait me porter un coup sans doute fatal, sa gorge se retrouve enserrée par une main invisible qui l'étouffait mais sans parvenir pour l'instant à la neutraliser... Cette femme était sans doute bien plus forte que le démon de tout à l'heure !

- Je pourrais te briser en morceaux grâce à mon pouvoir mais je n'en ai pas trop envie pour le moment : je dois dire que tu m'intrigue au plus haut point... C'est la première fois que je vois une créature avec de si beaux yeux.

Le compliment aurait sans doute été mieux accepté si je n'étais pas en train d'étrangler grâce à mon pouvoir la propriétaire de ces yeux si attirant mais je ne suis pas encore d'humeur à la relâcher (et à me prendre un coup dans le dos !) Préférant la tenir à l'oeil, je me sers de mon pouvoir pour la déposer (quoique lancé sans ménagement serait plus juste) sur le trône noir où je la rejoint et profite de sa courte immobilité pour lui caresser le visage avec douceur malgré mes gants de cuir froid :

- Veux tu vraiment poursuivre ce combat ? Pour l'instant, tu es à ma mercis et je trouverais dommage de te faire encore du mal si je puis l'éviter.

Gardant toujours mon sabre écarlate en main, je continua mes caresses que j’espérai être assez convaincante pour faire baisser ses armes à la guerrière : il y avait peu de chance pour que sa marche mais ma fureur s'était un peu apaisée depuis que j'avais prit le dessus un instant sur elle et était à présent remplacée par une autre envie... Sans doute expliquée par sa poitrine qui me narguait depuis tout à l'heure ! 

J'avais porté quelques bons coups, mais il fut en mesure de m'arrêter en levant le bras. Je ne savais comment, mais je sentis comme une main invisible sur ma gorge... Je ne pouvais plus faire grand chose alors que l'on m'étranglait. Je sentais cette chose impalpable serrer alors que je me débattais... Était-ce perdu pour moi ? Était-ce la fin ? Mon ennemi profitait de la situation et me narguait sur mes yeux. Comme si c'était une chose à faire dans ce contexte... Néanmoins, je ne pouvais lui rétorquer ça alors qu'il était en train de m'étrangler. Il fit appel à son don de télékinésie pour me jeter vivement sur le trône et en profita pour me caresser le visage... Il croyait vraiment réussir à m'adoucir de la sorte, après ce qu'il avait fait ?

Je me mis à tourner vivement la tête et jetai de nouveau un regard mauvais dans sa direction avant de finir par dire d'une voix qui en disait long sur mes intentions :

"Ne crois pas avoir gagné ! Je ne m'estime pas vaincue... Tu connaîtras le goût amer de la défaite !"

Ma poitrine, désormais libérée et nue, se soulevait alors que je lui faisais part de ma fureur.

*Tsss, c'est qu'il possède encore ses griffes le chaton malgré que je l'ai désarmé !*

Je retire ma main de sa joue comme si je venais de me brûler mais mon sourire lui refuse de s'en aller et je me mets à toiser mon adversaire ''vaincue'' sur le trône : elle me jette un regard de défi qui me renseigne sur le fait qu'il ne sera pas aisé de m'amuser avec elle et que j'ai tout intérêt à être prudent si je ne veux pas me prendre un coup sur le crâne (ou ailleurs) par surprise ! Mais d'un autre côté, c'est tant mieux car je n'aurais vraiment aimé que la chasseresse se rende sans se battre jusqu'au bout : il me tarde néanmoins de voir combien de temps la femme aux yeux dorés me résistera car je n'en suis pas à mon premier coup d'essai sur le corps féminin ! Mais avant toute chose, il me faut m'assurer que mon adversaire n'aie plus aucune arme en sa possession. Je commence donc à enlever ce qui reste de l'armure de la jeune femme en ne m'attardant qu'un cour instant sur ses formes avantageuses qui m'étaient cachée auparavant par la tenue plus qu'encombrante de la guerrière : rien de spécial si ce n'est une autre lame qui lui sert probablement de ''dernier rempart'' au cas où. Je ne suis pas dupe et je ne me laisse pas aller à fantasmer de suite sur ce que je pourrai faire à la chasseresse car elle possède surement plus d'un tour dans son sac : il me suffirait d'un instant d’inattention pour qu'elle retourne la situation à son avantage !

- Je dois dire que tu es plus belle que tu en as l'air du premier abord... Quel dommage que cet air farouche sur ton visage gâche tout !

*mais écouter moi cette réplique de méchant qui adore s'écouter parler !* pensais-je en commençant à jouer avec la poitrine de la jeune femme qui se cambre, de rage et non de plaisir, comme si elle voulais encore essayer de me frapper : d'une main ferme, je la plaque contre la roche noire du fauteuil avant de titiller le téton droit de la guerrière... Juste de quoi nous mettre dans le bain et jauger la résistance de la femme aux cheveux sombre qui est surement très haute... Mais combien de temps restera-t-elle au top niveau avant de céder ?