Elle se rendait... Comme si elle était en mesure de continuer le combat ! Veronika était leur prisonnière, leur esclave, et Anika sourit doucement en l’entendant la supplier. Au stade où elles en étaient, pensait-elle sincèrement qu’Anika s’arrêterait ainsi ? Assise sur son fauteuil, la GeoMistress continuait à observer avec un bonheur évident la scène se déroulant sous ses yeux. Encore et encore, Veronika se faisait baiser. C’était du sexe sauvage, intense, violent, sans ménagement, une séance de viol collectif et puissante, car la jeune Terranide à prothèses se faisait prendre par des hommes aussi endurants que bestiaux. Ils se moquaient bien de son consentement, grognant contre elle.
Veronika se retrouva prise en sandwich, leurs puissantes queues labourant sa chatte et son cul, la baisant intensivement, leurs mains pinçant ses seins, leurs bouches mordillant sa chair, ou venant même l’embrasser, comme s’il subsistait, en eux, un reliquat de ce qu’ils avaient été jadis, des traces d’humanité qui les amenaient à se rappeler que, au-delà de la pénétration pure, le sexe incluait aussi d’autres échanges.
« Ma belle, commenta Anika pour elle-même, tu es si magnifique... »
Anika ne se contentait pas que d’observer la scène. Elle disposait d’autres moniteurs montrant l’endurance de Veronika, grâce à plusieurs capteurs qui avaient été posés sur elle pendant son sommeil. Grâce à cela, Anika pouvait se renseigner sur les battements cardiaques de Veronika, et sur d’autres indicateurs lui permettant de savoir quand Veronika était sur le point de tourner de l’œil. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que, pour une novice, elle était très résistante ! Elle observa ensuite un autre écran, tout en remuant un peu sur place. Sur cet autre écran, on voyait le site Internet depuis lequel Anika diffusait en streaming ce dressage. Elle sourit en lisant quelques commentaires, voyant le nombre de spectateurs croître. Si GeoWeapon Corp. avait su autant prospérer dans le public, c’était bien par une politique très tekhane, mélangeant transparence et liberté sexuelle. Plusieurs milliers de personnes suivaient ainsi ce streaming, avec un plaisir pervers et salace.
La GeoMistress se pencha vers cet écran, et demanda un vote pour la suite, laissant une échéance de dix minutes, puis observa à nouveau Veronika. Elle était désormais empalée sur un homme, remuant machinalement, pendant que, derrière elle, un homme la bourrait, et que, devant, un autre lui baisait la bouche sans ménagement. Ses mains gainées de latex étaient crispées sur deux autres queues, et les orgasmes continuaient à affluer, tant en elle que sur elle.
Les minutes défilèrent encore, jusqu’à ce que les résultats du vote ne soient diffusés. Anika sourit en les voyant, puis appuya sur plusieurs boutons, avant de se lever.
Un sifflement résonna alors dans la pièce, un son caractéristique et spécifique qui sembla calmer l’ardeur des hommes. Le temps que ces derniers soient apaisés, Anika avait quitté son bureau, et rejoignit la cage. Elle portait toujours son court uniforme en latex, très moulant, tenant plus de la tenue de dominatrice en boîte de nuit que de l’uniforme scientifique. Dans la cage de verre, Veronika gisait à même le sol, épuisée. Anika entra en souriant, et lui mit un collier autour du cou.
« Allez, réveille-toi, ton prochain amant t’attend... »
Anika tenait avec elle une laisse, et un fort aboiement se fit entendre dans son dos. La GeoMistress n’hésita pas à ramener Veronika parmi eux en utilisant le collier, appuyant sur un bouton qui diffusa un champ électrique depuis ce dernier. Veronika put ainsi voir le gros chien qui se tenait derrière Anika, un solide dobermann à la langue pendante.
« Tes fans ont voté pour qu’un gros chien vienne prendre la sale chienne que tu es, Veronika... Tu es très chanceuse, nos animaux sont formés et améliorés pour copuler avec des créatures bipèdes ! »
Formidable, non ? Un gros chien allait bientôt baiser sans ménagement la belle neko...